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Idir

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Pour les articles homonymes, voirIdir (homonymie).

Idir
(ber) ⵉⴷⵉⵔ
Description de cette image, également commentée ci-après
Idir en 2008.
Informations générales
Nom de naissanceEl-Hamid Cheriet
Naissance
At Yenni (Algérie)
Décès (à 74 ans)
Paris 18e (France)
Nationalitéalgérienne
française[1]
Activité principaleChanteur,auteur-compositeur-interprète,musicien
Genre musicalMusique kabyle (Musique berbère,folk,world music)
InstrumentsGuitare,flûte,darbouka
Années actives1973-2020
LabelsSony
BMG
Globe Music
Site officielwww.idir-officiel.fr

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Idir (en kabyle :Yidir),nom de scène de El-Hamid Cheriet[2],[3],[1] (enkabyle : Ḥamid Ceryat, entifinagh : ⵃⴰⵎⵉⴷ ⵛⴻⵔⵢⴰⵜ), né le[4],[5] àAth Yenni,Algérie (Grande-Kabylie) et mort le àParis 18e (France)[2],[3],[6], est unchanteur,auteur-compositeur-interprète etmusicienalgérien d’expressionkabyle.

Idir ne se destinait pas à la chanson. Mais un de ses premiers titres,A Vava Inouva, devient rapidement dans les années 1970 untube planétaire, le premier grand tube venu directement d'Algérie. Sa carrière est marquée par une irruption soudaine sur le devant de la scène, puis une éclipse volontaire d'environ une dizaine d'années à partir de 1981.

La production discographique d'Idir est de onze albums studio au total, son œuvre a contribué au renouvellement de la chansonberbère et a apporté à la culture berbère une audience internationale.

Biographie

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Débuts

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Fils deberger, né en 1945 dans le village d'Aït Lahcène, commune d'Aït Yenni, village perché sur les monts duDjurdjura[7], son milieu familial est imprégné de la tradition et de la cultureberbère.« J'ai eu la chance d'avoir une grand-mère et une mère poétesses », indique-t-il à un journaliste,« on venait de loin pour les écouter. J'ai baigné dans l'atmosphère magique desveillées où l'on racontait descontes et des énigmes. Dans une société de culture orale, la valeur du mot est immense. La capacité à ciseler les mots, à inventer des images, est aujourd'hui encore très prisée chez nous »[8].

Idir entreprend des études degéologie et se destine à une carrière dans l'industrie pétrolière algérienne. En 1973, sa carrière musicale commence par hasard, à Radio Alger. Il remplace au pied levé la chanteuseNouara, malade, qui devait interpréter une berceuse qu'il lui avait composée. Il interprète cette berceuse qui va devenir son premier succès radiophonique,Rsed A Yidess qui signifie « Que vienne le sommeil ». Il enregistre ce titre ainsi qu'un second,A Vava Inouva (« Mon papa à moi »), en45 tours. Puis part faire son service militaire de deux ans. La chanson commence à se répandre en Algérie, puis sort des frontières. Officier dans une petite caserne, il s'écoute sur les ondes algériennes et étrangères[9].

En 1975, il monte àParis, appelé par lamaison de disquePathé Marconi qui veut produire son premier album. Le titreA Vava Inouva est devenu untube planétaire, diffusé dans 77 pays et traduit en 15 langues. Une version française est interprétée par le duoDavid Jisse etDominique Marge en 1976. Cette chanson kabyle, avec simplement des voix et guitares, est considérée comme le premier grand tube venu directement d'Afrique du Nord[10]. Il représente l'affirmation d'une certaine identité, le retour à des racines ancrées très profondément dans l'histoire de l'Algérie.

Il faut attendre 1976 pour que sorte ce premier albumA Vava Inouva, sur lequel on trouve le titre homonyme.

Éclipse

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Après ce succès, Idir écrit à nouveau et enregistreAyarrach Negh (« À nos enfants »), un album qui sort en 1979. Il enchaîne sur une longue série de concerts. Mais cet homme discret ne se reconnaît pas dans le monde dushow-biz même s'il aime composer, ce qu'il fait pour d'autres. En conséquence, il choisit de s'éclipser après cette série de concerts, une dizaine d'années environ, tout en donnant quelques rares récitals.

Portrait d'Idir par Mahieddine Boumendjel.

Sa carrière est relancée avec la sortie d'une compilation en 1991 de dix-sept chansons de ses deux premiers albums. Après un long procès contre son ancien producteur, Idir obtient la possibilité de ré-enregistrer ses titres comme le fameuxA Vava Inouva. Fort de cet appui discographique, il revient donc sur le devant de la scène et passe auNew Morning àParis du 7 au, ce qui lui vaut de nombreux éloges et la reconnaissance de ses pairs. Pour la première fois, la critique lui attribue le statut de précurseur de laworld music[11].

L'année suivante, paraît chez Blue Silver un nouvel album :les Chasseurs de lumière où il chante ses thèmes de prédilection, l'amour, la liberté et l'exil (qu'il connaît puisqu'il est installé dans la région parisienne depuis 1975). Il introduit, à côté desdarboukas,flûtes etguitare acoustique, qui donnent une touche de modernité. On peut entendre aussi la voix, laharpe celtique et lacornemuse d'Alan Stivell sur le duoIsaltiyen (« Les Celtes »)[12]. Idir donne ses chansons à écouter au public de l'Olympia à Paris les 26, 27 et.

Retour à la scène

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Portrait d'Idir

Idir participe souvent à des concerts pour soutenir différentes causes. Le, plus de 6 000 personnes viennent applaudir le chanteur et son amiKhaled, initiateurs de l'associationl'Algérie la vie qui les ont conviés à un concert pour la paix, la liberté et la tolérance.« Leraïoranais rencontre la poésie contestataire kabyle »[9]. C'est un succès pour les deux artistes qui réunissent à cette occasion les communautéskabylophones etarabophones[13].

En 1996, Idir sort une réédition de son tout premier album, 20 ans après :A Vava Inouva. Idir participe aussi au concert hommage rendu àLounès Matoub, chanteur Kabyle, assassiné en 1998.

Le véritable retour discographique d'Idir se fait avecIdentités en1999, l'album hommage qui réunit de nombreux artistes deManu Chao (A Tulawin (Une algérienne debout)) àDan Ar Braz en passant parMaxime Le Forestier ouKaren Matheson pour unA Vava Inouva 2, mais aussiZebda,Gilles Servat,Geoffrey Oryema et l'ONB. Idir rassemble ici ceux qui prônent l'ouverture culturelle ainsi que la reconnaissance des racines propres à chacun. Endécembre, Idir a tout autant d'invités lors des deux soirées qu'il donne à l'Olympia. Autour de lui se succèdentFrédéric Galliano, le guitaristeThierry Robin et l'ONB.

Idir au concert pour l'égalité deSOS Racisme le.

La diversité culturelle, il la défend à nouveau en 2001 au cours du21ePrintemps berbère organisé auZénith de Paris, manifestation qui célèbre la culture berbère. Cette soirée de fête est renouvelée plus tôt que prévu, le, toujours sous la houlette de Idir, lorsque deviolentes émeutes ravagent laKabylie. Le chanteur organise à cette occasion un grand concert toujours auZénith de Paris où, devant une salle pleine, de nombreux artistes soutiennent la révolte dupeuple kabyle face au pouvoir central algérien.

En, la maison de disques met sur le marché une compilation de nombreux titres de l'artiste :Deux rives, un rêve. Elle offre la possibilité d'écouter des inédits dont un titre écrit parJean-Jacques Goldman, (Pourquoi cette pluie ?) qui évoque le terrible déluge qui s'est abattu sur la ville d'Alger en.

Idir entame une nouvelle tournée le au Zénith de Paris, avant de partir sur les routes jusqu'endécembre de la même année. En 2004, il signe une tribune dans le journalLibération, avec de nombreux artistes, intellectuels et scientifiques duMaghreb, et au-delà, pour « retrouver la force d'une laïcité vivante »[14].

En 2005, encouragé par sa maison de disques, Idir sort un CD live et un double DVD :Entre scènes et terres, qui concorde avec ses trente ans de carrière. Une façon originale de présenter cet homme discret aux valeurs fortes. Un documentaire déroule son parcours, de laKabylie aux scènes du monde entier. L'occasion pour lui de « faire un bilan avant de passer à autre chose ». Il se produit le sur la scène de laCité de la musique à Paris. Un concert donné dans le cadre d'un cycle « chanteurs kabyles » où figurent aussi Akli D ouTakfarinas.

En 2007, en pleine campagne présidentielle française, Idir signe un album non politique mais républicain :La France des couleurs. L'album, « défend les couleurs de laFrance » comme aime à le répéter l'artiste lui-même. Sur cet album, il invite la jeune génération à composer avec lui des chansons autour de ce thème qui lui est cher, l'identité. De nombreux artistes commeAkhenaton,Grand Corps Malade,Zaho et beaucoup d'autres posent ainsi textes, rage et sensibilités aux côtés du tonton kabyle.

Pendant l'été de la même année, Idir fait en solo une tournée hexagonale. Le, sa mère meurt à l'âge de 96 ans d'une maladie.

Un nouvel album paraît le, le même jour qu'un grand concert à l'Olympia avec en première partie la jeune chanteuseNabila Dali. Ce nouvel opus, Adrar Inu (« Ma montagne »), est un retour aux sources, une œuvre intimiste, la plus personnelle de son répertoire. Il comprend notamment un titre consacré à la mémoire de sa mère. Mais pour autant, il inclut également l'adaptation d'un air britannique duXVIIe siècle,Scarborough Fair, une reprise d'un tube desWho (disponible uniquement en téléchargement), et un morceau deBeethoven[7].

En, il annonce qu'il va revenir chanter en Algérie lors d'une date unique : le (pour le Nouvel An berbère Yennayer). Ce concert, qui aura lieu à la coupole d'Alger, marquera, après une absence de 38 ans, son retour sur scène en Algérie[15].

En, un concert est organisé sur la scène duPalais omnisports de Paris-Bercy à Paris pour fêter le Nouvel An berbère, Yennayer 2969. Ce concert réunit les trois stars de la chanson kabyle, Aït Menguellet, Allaoua et Idir pour la première fois.

Mort

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Tombe d'Idir aucimetière du Père-Lachaise (division 85, carré musulman).

Idir meurt le à l'hôpital Bichat àParis, des suites d’unefibrose pulmonaire dont il souffrait depuis plusieurs mois[16],[17],[18],[19],[20]. Le 13 mai, il est enterré aucimetière du Père-Lachaise (85e division)[21]. Après sa mort, un large public lui rend hommage, ainsi que de nombreux artistes et journalistes, honorant un musicien qui a enrichi la musique algérienne[22].

Style de musique

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La musique d'Idir naît de l'association de différents instruments, mais celui qui est à la base de son œuvre est bien laflûte du berger kabyle. Il s'agit d'ailleurs du premier instrument dont il a appris à jouer dès son plus jeune âge :« au village, les enfants que nous étions se transformaient en bergers dès la sortie de l'école. Et tailler une flûte dans un roseau allait de soi. Quand unemélodie me vient, je la teste d'abord à la flûte. »[8]. Laguitare folk est venue plus tard, au lycée, àAlger :« uncoopérant français m'a enseigné les premiers accords. Mais j'ai vite cherché à reproduire sur les cordes les cadences despercussions traditionnelles, letambourin et lebendir[8] ».Les sonorités entremêlées desguitares,flûtes etdarboukas caractérisent la musique d'Idir.

La chanson d'IdirA Vava Inouva est notamment traduite et réinterprétée en plusieurs langues (arabe,espagnol,grec,français).David Jisse etDominique Marge réalisent en duo la chanson « Ouvre-moi vite la porte » qui en est tirée. Encatalan, la chanson est réinterprétée par le groupe Ara Va de Bo. Le chanteur grec Katevas réalise une version grecque « An ginotane » (engrec Αν γινότανε) en featuring avec Efi Strati.

Écrites enkabyle ou enfrançais, ses chansons ont cependant une portée universelle et se veulent mondiales. D'où le qualificatif demusiques du monde souvent donné à cette œuvre.

Les sujets de ses chansons, dont la majorité des textes sont écrits par Benmohammed, recouvrent différents thèmes comme l'exil (A Vava Inouva), la fête (Zwit Rwit) ou encore l'émotion et les souvenirs (Ssendu)..

Idir lors d'un concert gratuit àBondy le pour la fête de la musique et la20e édition du festivalYa d'la banlieue dans l'air.

Ce style de musique se veut profond, déclenchant l'émotion et la nostalgie. Bon nombre des chansons d'Idir ont fait l'objet de reprises multiples, et elles ont toujours - année après année - une place de choix dans la programmation musicale des mariages kabyles (et autres).

Idir participe aussi à un duo très symbolique (Azwaw 2) avec lechanteuralgérien demusique raïCheb Mami, sur l'album de ce dernier intituléMeli Meli.

Jean-Jacques Goldman a écrit les paroles sur une musique d'Idir de la chansonPourquoi cette pluie ?, issue de son albumDeux rives, un rêve sorti en 2002[23].

Il a collaboré avec de nombreux artistesR&B etRap du moment tels queZaho (Tout ce temps,La France des couleurs),Sinik,Amine,Leslie,Sniper,Willy Denzey,Nadiya,Kenza Farah,Corneille,Yannick Noah,Tiken Jah Fakoly (La France des couleurs).Grand Corps Malade lui a écrit la chansonLettre à ma fille sur une musique composée par Tanina, la fille d'Idir.

Discographie

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Albums

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1976 :A Vava Inouva[24](Oasis, Algérie /Pathé, France)
NoTitreBonus trackDurée
1.A Vava Inouva4:25
2.Azger2:10
3.Cfiɣ3:36
4.Tamacahut n tsekkurt3:55
5.Zwit rwit3:25
6.Muqleɣ3:15
7.Azwaw2:55
8.Ssendu4:10
9.Isefra4:05
10.Rsed ay ides3:05
11.Tagrawla3:05
12.Tiɣri bw-agdud2:20
40:06
1979 :Ay arrac nneɣ[25](Azwaw)
NoTitreDurée
1.Muḥend nneɣ (Awah awah)4:15
2.Acawi3:06
3.Ay arrac nneɣ3:16
4.Amnafeq3:54
5.Weltma3:04
6.Lmut5:07
7.W'ibɣun4:17
8.Aɣrib3:20
9.Ḥay ḥay a mumi3:18
10.Asif Aɛebbas (La Soummam)(instrumental)2:47
36:24
1980 :Récital à l'Olympia(Azwaw)
NoTitreDurée
1.Entrée musicale
2.Tazdayt
3.Amnafeq
4.Acawi
5.Flutes Algeriennes
6.Ameddakwel
7.Ḥay ḥay a mumi
8.Izumal
9.Cteddu-yi
1991 :A Vava Inouva(Blue Silver)
NoTitreDurée
1.A Vava Inouva4:25
2.Isefra3:58
3.Ssendu3:18
4.Azger2:25
5.Muqleɣ3:23
6.Zwit rwit3:34
7.Cfiɣ3:33
8.Azwaw3:24
9.Tagrawla2:44
10.Tiɣri bw-agdud2:52
11.Acawi3:21
12.Ay arrac nneɣ3:16
13.Cteddu-yi4:18
14.Izumal3:46
15.Lmut4:49
16.W'ibɣun3:37
17.Aɣrib3:20
60:03
1993 :Les Chasseurs de lumière(Blue Silver)
NoTitreDurée
1.Ay a lxir inu3:26
2.Anda yella5:07
3.Adrar3:48
4.Ad nuɣal2:46
5.Snitra-w3:16
6.Yelha wurar3:51
7.Baba-s3:17
8.Ageggig4:35
9.Mimmi4:16
10.Abeḥri tmeddit4:31
11.Snitra-w3:46
12.Isaltiyen(avecAlan Stivell)4:16
13.Bɣan warrac4:44
14.Amedyaz4:36
15.At zik10:16
16.Twareg4:38
71:09
1999 :Identités(Sony Music)
NoTitreDurée
1.A Vava Inouva 2(avecKaren Matheson)4:24
2.A tulawin (Une Algérienne debout)(avecManu Chao)6:01
3.Un homme qui n'a pas de frère...(avecZebda)4:13
4.Exil (D'aɣrib)(avecGeoffrey Oryema)3:47
5.Tizi Ouzou(avecMaxime Le Forestier etBrahim Izri)4:28
6.Révolution (Tagrawla 2)(avecGnawa diffusion)4:20
7.Fable (Tamacahut 2)(avecTiti Robin)5:21
8.Illusions (Awah Awah 2)(avecDan Ar Braz etGilles Servat)3:26
9.Le Jour du don (Tiwizi 2)3:57
10.Mémoires (Cfiɣ 2)6:08
46:05
2002 :Deux rives, un rêve(Sony Music)
NoTitreDurée
1.Pourquoi cette pluie ?(paroles deJean-Jacques Goldman)3:21
2.A Vava Inouva 2(avecKaren Matheson)4:24
3.Trompettes...3:01
4.Tizi Ouzou (San Francisco)(avecMaxime Le Forestier etBrahim Izri)4:28
5.Azwaw3:24
6.Ssendu3:10
7.Zwit rwit3:36
8.Yelha wurar3:54
9.Illusions (Awah Awah 2)(avecDan Ar Braz etGilles Servat)3:30
10.Tiwizi4:25
11.Serreḥ-iyi10:45
12.Isaltiyen(avecAlan Stivell)4:16
13.Cteddu-yi4:18
14.Cfiɣ3:24
59:56
2005 :Entre scènes et terre(Sony-BMG)
Albumlive enregistré àPuteaux et DVD sur la tournée du chanteur.
NoTitreDurée
1.Isefra5:36
2.Cfiɣ4:14
3.Ml-iyi8:27
4.Abeḥri tmeddit13:38
5.Ssendu4:30
6.A Vava Inouva3:29
7.Tizi Ouzou4:51
8.Tamacahut4:48
9.Cteddu-yi7:50
10.Awah Awah4:58
11.Pourquoi cette pluie ?(paroles deJean-Jacques Goldman)5:48
12.Zwit rwit8:39
76:48
2007 :La France des couleurs[26](Sony-BMG)
NoTitreDurée
1.Je viens de là où l'on m'aime(feat.Féfé & Leeroy)3:57
2.La France des couleurs3:22
3.Ce cœur venu d'ailleurs(feat.Noa)3:43
4.Marche sur Jérusalem(feat.Akhenaton)4:12
5.Lettre à ma fille(parGrand Corps Malade (texte) et Tanina, la fille d'Idir (musique))3:21
6.Tout ce temps(feat.Zaho)2:42
7.Africa Taferka(feat.Tiken Jah Fakoly)3:40
8.Retour(feat.Sinik)3:03
9.Interlude(feat.Wallen)0:16
10.Ya Babba(feat. Wallen)3:49
11.Mama(feat.Danielito,Guizmo etManu du groupeTryo)4:53
12.Sous le ciel de Marseille(feat.Kenza Farah)3:40
13.Afous(feat.Kore)2:53
14.Médailles en chocolat(featDisiz La Peste)3:45
15.À mon père(feat.Nâdiya)3:32
16.Pèlerinage(feat.Oxmo Puccino)3:18
17.D'où je viens(feat.Rim'K &Sniper)4:07
58:13
2013 :Adrar inu(Columbia)
NoTitreDurée
1.Saɛid U leɛmara(Saïd Oulamara)3:58
2.Adrar inu(Ma montagne)2:30
3.Tuɣac n wanzul(Musiques du Sud)4:19
4.Ccac l-lwiz(Joli foulard)2:58
5.Tbeddel axxam(Sans ma fille)3:40
6.Ssiy tafat(Plaisir d'amour)3:26
7.Ibeddel zzman(Les temps changent)3:34
8.Tajmilt i Ludwig(Clin d'oeil à Ludwig)2:17
9.Ufiɣ(Sept garçons)3:49
10.Targit(Faisons un rêve / Scarborough Fair)4:12
11.Tayemmatt(Naissance du monde)3:57
38:40
2017 :Ici et ailleurs(Sony Music, France / Izem Pro, Algérie)
NoTitreDurée
1.La corrida(en duo avecFrancis Cabrel)5:33
2.Les larmes de leurs pères(en duo avecPatrick Bruel)5:25
3.On The Road Again(en duo avecBernard Lavilliers)3:10
4.La bohème(en duo avecCharles Aznavour)5:09
5.Né quelque part(en duo avecMaxime Le Forestier)3:54
6.L'hymne de nos campagnes(en duo avecTryo)3:04
7.Les matins d'hiver(en duo avecGérard Lenorman)3:43
8.Jardin d'hiver(en duo avecHenri Salvador)2:52
9.Avancer(en duo avecGrand Corps Malade)3:55
10.Lettre à ma fille(en duo avec Tanina)4:08
11.Imettawen n imezwura(Les larmes de leurs pères)5:25
12.La bohème(version kabyle)4:13
13.Takurida(La corrida)5:49
56:20

Compositions

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1986 :Le Petit Village (Chorale Tiddukla)
NoTitreDurée
1.Taddart-iw(Le Petit Village)
2.Aman yeddren(L'Eau vive)
3.Aԑeqqa n yired(Le Grain de blé)
4.Tamurt n targit(Pays de rêve)
5.Amɣar(Le Vieux)
6.Taɣribt-iw(Sources)
7.Itran, tiziri(Au clair de la lune)
8.Tiziri yulin(Les Trois Petites Fées)
9.Amɣar(Le Vieux)
10.Taɣribt-iw(Sources)
1987 :Ml-iyi (Avec Ali Tiddukla)
NoTitreDurée
1.Ml-iyi
2.Ufiɣ tamɣart
3.A yemma
4.A macahu
5.Ml-iyi (instrumental)
6.Ziri ziri
7.Afrux
8.Ufiɣ tamɣart (instrumental)
9.Afus ay arrac

Participations

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2017 :Au café du canal - Reprise deLa petite Kurde sur l'album hommage àPierre Perret

Engagements

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Porte-drapeau de la rébellion berbère dans les années 1970, il défend la culture et la langue kabyle contre l'hégémonie de l'arabisation menée par le gouvernement algérien[27] qu'il compare au fascisme et à la colonisation[28]. Il choisit de s'installer enFrance, qui devient son deuxième pays et d'où il continue de chanter sa Kabylie natale[29].

Hommages

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Notes et références

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  1. a etbEl-Hamid El-Hamid Cheriet sur Pappers.fr
  2. a etbInsee, « Acte de décès d'El Hamid Cheriet », surMatchID.
  3. a etb« Idir - Site Officiel - Bienvenue sur le Site Officiel de Idir », surIdir - Site Officiel(consulté le).
  4. « Idir - Site Officiel », surIdir - Site Officiel(consulté le).
  5. (en) Laura Khan, « Algerian Berber musician Idir dies at 70 »Accès libre, surAl Jazeera,(consulté le).
  6. « Idir (1949?-2020) », surBibliothèque nationale de France.
  7. a etbJeune Afrique 28 janvier 2013.
  8. ab etcLibération 2 février 2013.
  9. a etbLes Inrocks 21 juin 1995.
  10. « Idir, héros de la chanson kabyle, est mort », surLe Monde.fr,(consulté le).
  11. TV5, « Idir ».
  12. « Les "frères" bretons d’Idir rendent hommage au chanteur kabyle décédé », surFrance 3 Bretagne,(consulté le).
  13. Libération 24 juin 1995.
  14. « Retrouver la force d'une laïcité vivante »,.
  15. « Idir en retour sur scène en Algérie après 38 d'absence », surwww.alg24.net(consulté le).
  16. « La légende de la chanson kabyle, Idir est décédé », surlecourrierdelatlas.com,(consulté le).
  17. « Mort d'Idir : le peuple kabyle sans voix », surLibération.fr,(consulté le).
  18. Jean-BaptisteGarat, « Tout l'art et la poésie d'Idir en dix chansons de légende », surLe Figaro.fr,(consulté le).
  19. « Mort du chanteur algérien Idir, légende de la musique kabyle », surwww.liberation.fr,(consulté le).
  20. « Le chanteur Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle, est mort »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  21. YasmineMarouf-Araibi, « Idir enterré ce mercredi au cimetière du Père-Lachaise à Paris », surInterlignes Algérie,(consulté le).
  22. Zahra Chenaoui,La mort d’Idir fait pleurer l’Algérie, lemonde.fr, 3 mai 2020
  23. Pourquoi cette pluie
  24. (en) « Idir – A Vava Inou Va », surDiscogs(consulté le).
  25. (en) « Idir: Ay Arrac Nneɣ », surDiscogs(consulté le).
  26. Véronique Mortaigne, « La France métissée d'Idir »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  27. « Idir, 30 ans d’engagement », surRFI Musique,(consulté le).
  28. « Idir. Chanteur d’expression kabyle (Entretien paru le) : «Rétablir l’Etat de droit et se débarrasser de cette idéologie qui nous mène vers la régression» | El Watan », surwww.elwatan.com(consulté le).
  29. « Vu d’Algérie. Idir, l’âme kabyle », surCourrier international,(consulté le).
  30. Aylan Afir, « Une place baptisée au nom d'Idir au centre de Toulouse »,ObservAlgerie,‎(lire en ligne, consulté le).
  31. Aylan Afir, « Le chanteur Idir a un square en son nom à Paris »,ObservAlgerie,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Idir, surWikimedia Commons

Sources

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Classées par date de parution.

Vidéos

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Articles connexes

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Liens externes

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