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Icovellauna

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Icovellauna
Déesse de lamythologie celtique
Caractéristiques
Fonction principaleDéesse des rivières
Fonction secondaireDéesse guérisseuse
Période d'origineAntiquité celte et gauloise
Associé(s)Mogontia
Équivalent(s)Herta
Culte
Temple(s)Temple àLe Sablon àMetz
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Icovellauna était une déesse celtique vénérée enGaule, notamment chez les Belges orientaux. Émanation de la déesse-mère celte Herta, elle préside les flux d'eaux turbulentes et sacrées venues des entrailles de la Terre.

Lieux de culte près des sources sacrées

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Son lieu de culte chez lesMédiomatriques comprenait un temple circulaire à l'intérieur, octogonal à l'extérieur, situé au lieu-ditLe Sablon àMetz, à l'origine construit sur une source qui remplissait un puits hexagonal[1]. Dans ce puits, cinq inscriptions qui lui étaient dédiées ont été retrouvées[2]. Icovellauna qualifiée de "très sainte divinité" sur les ex-voto est souvent associée à la déesseMogontia, qui est une dénomination spécifique de la déesse-mère, Herta, que l'on retrouve à l'origine deMayence.

Un autre sanctuaire chez lesTrévires est connu àTrèves, où Icovellauna a été honorée sur une inscription retrouvée dans le temple d'Altbachtal[3],[4].

Ces deux lieux se trouvent dans la vallée de laMoselle à l'Est de la Gaule, dans ce qui est aujourd'hui laLorraine enFrance pour Metz et laRhénanie-Palatinat enAllemagne pour Trèves.

En Bourgogne, Icovellauna était aussi vénérée à la source deBonnefontaine. Associée à d'autres divinités complémentaires pour la guérison, parfois deux (couple) ou trois (triade protectrice), elle est à l'origine de la plupart des lieux-dits thermaux nommés "Bonne Fontaine".

Divinité des rivières

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Une hypothèse descriptive, faisant une rudimentaire allusion à la physiologie divine, décompose le vocable celtique en deux segments :

  • Ico(r) est un préfixe signifiant le sang sorti de la déesse-terre. on peut le rapprocher du mot hérité du grec, Ichor, soit le sang des Dieux.
  • wellauna est un mot gaulois signifiant la veine, la veinule. Terme parent de l'indoeuropéen *uel engendrant le verbe allemandwallen (bouillonner, onduler, flotter) et son dérivéWallfahrt (pèlerinage), il s'applique à la source, au puits de façon plus ou moins verticale, mais aussi par extension horizontale, à la rivière drainant la portion d'eaux sacrées. Il est ainsi souvent appliqué de manière unique au flux canalisé des eaux dans une vallée. On le retrouveVelauna ouWelauna, avec le son initial [w], sous une forme évoluée dans des hydronymes actuels tels que Vologne, Valogne... ou encore Ell, Ill, Illon,Ellé...

L'ensemble signifie, avec une haute distinction religieuse ou sacrée, la veinule sacrée exprimant le sang de la déesse-terre. Il existe pourtant des variantes dans l'expression du premier terme en préfixation :

  • le gauloissuco, au sens de sève, suc divin, peut être préféré par les prêtres du lieu. La source paraît sans doute moins jaillissante, empreint d'une force plus végétale qu'animale.
  • le gauloissacco ousago qui signifie qu'une force mécanique (d'une autre origine divine) extirpe ou expulse, tire ou trait violemment le liquide des entrailles de la terre. Cela indique, selon une mythopoiétique celte, que l'eau est un lait divin.
  • le gauloisixo ou issor, proche du latin exire, sortir (ancien français isir). Ici une expulsion divine.

Il est ainsi possible de supposer l'origine du vocable gauloisIsalo ouIsla, à l'origine deIJssel ou des rivièresIsle ouIle.

Il est aussi possible de la rapprocher du nom de la rivière diviniséIcauna (en latin Icaunus), à savoir l'Yonne. Celle-ci serait une forme tardive altérée ou simplifiée d'Icovellauna. On remarquera l'étrange proximité phonétique avecSequana (étymonSucovellauna) etSagona (Sagovellauna) , déesse tutélaire de la Seine et de la Saône. La consonne s provient du préfixe *suco, les différences générales sont l'héritage d'une manière de prononcer vernaculaire. Du point de vue du spécialiste, la Seine et l'Yonne, voire la Saône sont parentes.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Yves Burnand, « Les Temps anciens, de César à Clovis », inEncyclopédie illustrée de la Lorraine, édition Serpenoise, Nancy. (Sur les déesses du peuple médiomatrique)

Références

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  1. Dyfed Lloyd Evans (2005). "Icovellauna: a Gaulish Goddess (Divine Pourer of the Waters)" du sitewww.celtnet.org.uk.(en)
  2. CIL 13: 4294-4298. Of these, onlyCIL 13: 4294 is complete.
  3. CIL 13: 3644.
  4. Edith Mary Wightman (1970).Roman Trier and the Treveri. Rupert Hart-Davis, London, p.217.(en)
v ·m
Anciennes divinités de laGaule, de laBretagne romaine, de l'Aquitania et de laGallécie
Supra-régional
Sucellus
Sucellus
Cernunnos
Cernunnos
Taranis
Taranis
Bretagne
Gallécie
Gaule aquitaine
Gaule belgique
Gaule celtique
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