Ne doit pas être confondu avecIban Mayoz.
Mayo Díez est unnom espagnol. Le premier nom de famille, en général paternel, est Mayo ; le second, en général maternel, souvent omis, est Díez.
| Nom de naissance | |
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| Surnom | El Gallo |
| Naissance | |
| Nationalité |
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2 étapes dans les grands tours Tour d'Italie (1 étape) Tour de France (1 étape) 1 classique Classique des Alpes2001 2 courses à étapes Tour du Pays basque2003 Critérium du Dauphiné libéré2004 |
Iban Mayo Díez, né le àIgorre, est uncoureur cyclisteespagnol. Sa carrière professionnelle débute en2000 dans l'équipeEuskaltel-Euskadi.
Iban Mayo commence sa carrière professionnelle en2000 dans l'équipeEuskaltel-Euskadi après avoir été élu meilleur coureur amateur espagnol en1999. Il se révèle au printemps2001 grâce à trois succès importants obtenus en trois semaines. En mai, il participe auGrand Prix du Midi libre. Cinquième au classement général après le contre-la-montre (3e étape)[1], il monte au deuxième rang à la veille de l'arrivée grâce à sa troisième place àMende. Il a alors 1 secondes de retard sur leSuisseSven Montgomery. Celui-ci s'effondre le lendemain et termine dernier de l'étape, avec plus d'une demi-heure de retard. Iban Mayo, deuxième derrièreBenoît Salmon, remporte l'épreuve. Deux semaines après cette première victoire professionnelle, il s'impose sur laClassique des Alpes. Il s'échappe avecÓscar Sevilla au55e kilomètre, puis lâche ce dernier et franchit seul la ligne d'arrivée, avec plus d'une minute d'avance surLance Armstrong etPavel Tonkov[2]. Le lendemain, il prend le départ duCritérium du Dauphiné libéré. En retrait dans la lutte pour le classement général, il remporte l'étape-reine àBriançon, devantPavel Tonkov etChristophe Moreau, en compagnie desquels il s'est échappé dans l'ascension ducol du Galibier[3]. À 23 ans, cet excellent mois fait de Mayo un grand espoir pour les courses par étapes. Il est sollicité par plusieurs équipes mais signe dès juillet un nouveau contrat de deux ans avec Euskaltel[4]. En septembre, il participe à son premierTour d'Espagne. Il y prend la onzième place finale, avec pour meilleurs résultats une treizième place auxlacs de Covadonga (5e étape)[5] et àAndorre (11e étape)[6], ainsi qu'une septième place à l'Alto Cruz de la Demanda (8e étape)[7].
En2002, après unTour de France achevé à la88e place, à près de deux heures deLance Armstrong, il progresse sur laVuelta en terminant cette fois cinquième. Il se distingue notamment en montagne où il suit les meilleurs, àLa Pandera (6e étape) et à l'Angliru (15e étape), deux arrivées en altitude où s'impose le vainqueur finalRoberto Heras, Mayo se classant quatrième. Il réalise également de bonnes performances en contre-la-montre, finissant sixième de l'étape chronométrée deCordoue (10e étape) et huitième du contre-la-montre final arrivant auStade Santiago Bernabéu.
Déjà deuxième deLiège-Bastogne-Liège, il tente d'attaquer Lance Armstrong dans le col du Galibier sur lecritérium du Dauphiné Libéré. Il confirme son potentiel en remportant la8e étape duTour de France 2003 àl'Alpe d'Huez. Quelques jours après, il parvient à suivre l'attaque d'Alexandre Vinokourov dans lecol de Peyresourde[8] avant l'arrivée àLoudenvielle. Il ambitionne même de remporter l'étape entreBagnères-de-Bigorre et Luz-Ardiden mais il est pris dans la chute d'Armstrong dans la montée finale. Il termine cependant bien placé dans le groupe de poursuite mené parJan Ullrich.
Enjuin 2004, il entame leCritérium du Dauphiné libéré en gagnant à nouveau le prologue. Il abandonne le maillot jaune àJosé Iván Gutiérrez deux jours plus tard. Lors du contre-la-montre sur les pentes dumont Ventoux (4e étape), il domine ses adversaires. Avec un temps de 55 minutes et 51 secondes, il bat de près d'une minute le record établi parJonathan Vaughters en1999[9].Tyler Hamilton, deuxième de l'étape, est à 35 secondes etLance Armstrong est cinquième à près de deux minutes. Mayo reprend le maillot jaune à Gutierrez, septième de l'étape, et le conserve jusqu'à l'arrivée àGrenoble, où il devance au classement général Hamilton etÓscar Sevilla.

Un an après la victoire à l'Alpe d'Huez, la domination de Mayo sur Armstrong dans une autre grande ascension fait de lui l'un des principaux rivaux de l'Américain pour leTour de France. Ses espoirs de maillot jaune sont cependant rapidement réduits. Lors de la troisième étape entreWaterloo etWasquehal, il chute avec six coureurs à l'approche d'un secteur pavé. L'US Postal creuse l'écart et Mayo rejoint l'arrivée avec près de quatre minutes de retard, dans un groupe d'une soixantaine de coureurs comprenant égalementHaimar Zubeldia[10],[11]. De plus, il est lâché par le peloton quelques jours plus tard dans l'ascension du col de Latrape, un col de deuxième catégorie, dans l'étape-reine des Pyrénées. Il met un moment pied à terre mais ses coéquipiers ainsi que son directeurJulián Gorospe l'encouragent à continuer[12]. Mais il termine auPlateau de Beille avec plus de 37 minutes de retard sur le vainqueur, Lance Armstrong[13]. Démoralisé, il abandonne quelques jours plus tard.
Mais depuis sa victoire au classement général duTour des Asturies, Iban Mayo ne grimpe plus comme avant, il est même inexistant pendant plus d'une saison, jusqu'à ce qu'il remporte la6e étape duCritérium du Dauphiné libéré 2006 àLa Toussuire-Les Sybelles. Iban Mayo peut donc prétendre à une éventuelle victoire sur leTour de France 2006. Malheureusement, il abandonne dans la onzième étape. Déjà défaillant la veille dans la première grande étape de montagne, la deuxième lui est fatale et il quitte le Tour de France 2006 sans même avoir franchi les Pyrénées.
C'est en 2007 qu'Iban Mayo quitteEuskaltel-Euskadi, son équipe de toujours, pour rejoindre Saunier Duval-Prodir.
Il est contrôlé positif à latestostérone sur leGiro 2007 où il remporte une étape. Déjà sujet à des variations de testostérone par le passé, Iban Mayo possède déjà un dossier auprès de la commission médicale de l'UCI et l'examen complémentaire par IRMS permet d'exclure toute administration de testostérone.
Le, il est à nouveau annoncé positif à l'EPO, lors d'un contrôle effectué durant le deuxième jour de repos de la grande boucle soit le. Suspendu par son équipe pendant plusieurs mois, il est blanchi à la suite de la contre-expertise le[14]. Mais le, une nouvelle expertise de l'échantillon B menée à la demande de l'UCI et faite par leLaboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) deChâtenay-Malabry a confirmé le contrôle positif à l'EPO effectué le. En, il est finalement condamné par leTribunal arbitral du sport à deux ans de suspension[15] Sa carrière se termine dans la foulée. Désormais, il organise sa propre cyclosportive chaque année au mois de mai.
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