La normeISO 4217 est unenorme internationale définissant les codes pour la représentation desdevises utilisées dans le monde. L’édition la plus récente est ISO 4217:2015. Elle est regroupée dans la classificationICS 03.060 et 01.140.30.
Cette codification est utilisée dans le monde financier et des affaires, ainsi que dans les publications (journaux, relevés, tickets) pour éliminer les confusions causées par certains noms ou symboles de devises commedollar,franc oulivre utilisés dans de très nombreux pays et ayant destaux de change très différents.
Une monnaie est représentée de deux façons :
un code alphabétique à trois lettres ;
un code numérique à trois chiffres.
De plus on lui associe unexposant qui définit la relation entre l'unité monétaire et sa partie fractionnaire. Par exemple, la valeur 2 indique que la monnaie peut être divisée par 100 (102), ce qui permet de représenter les valeurs « en décimales » (c'est-à-dire sans séparateur décimal) dans le format d'échangeISO 8583(en). Par exemple, une valeur 12345 en devise EUR2 représente123,45euros.
Ce code à trois chiffres est généralement le même que le code numérique du pays.Il est principalement utilisé dans les pays n’utilisant pas l’alphabet latin et pour les systèmes informatisés.
Parmi les exceptions aux règles ci-dessus, on notera que :
Les devises utilisées par un ensemble de pays ont généralement un code commençant par la lettre X ; par exempleXCD pour ledollar des Caraïbes orientales.
Les unités monétaires spéciales ne correspondant pas à des devises ont également un code débutant par la lettre X ; par exempleXBT pour leBitcoin ouXAU pour l'or.
L'euro a pour codeEUR et nonEUE ouXEU (lecode pays EU existe dans la norme ISO 3166, et la valeur XEU était celle de l'ECU).
L'exposant ne reflète pas toujours la division réelle ou décimale de la monnaie. Par exemple :
Le Yen (JPY) a un exposant 0 car le sen (1/100 de yen) a une valeur négligeable et n'est plus utilisé.
Le Ouguiya (MRO) a un exposant 1 même si la devise est divisée en pièces de un cinquième (Khoum/cinquième).
Les codes en italique ne sont pas des codes ISO 4217 standards mais sont néanmoins utilisés dans certains marchés financiers et réservés :
(−) les codes suivis d’un signe moins n'ont plus cours officiellement et ne sont plus négociables ;
(*) ces codes correspondent à des monnaies virtuelles ou privées sur des marchés spécialisés, non reconnus sur les marchés internationaux et non garantis par un gouvernement. Toutefois, elles permettent à des partenaires participants de faciliter les échanges de biens ou services, au plan national ou parfois international. Elles sont gérées par des banques privées.
En plus des codes ci-dessus, les codes spéciaux suivants sont définis mais ne correspondent à aucune devise négociable :
XTS : code réservé pour effectuer des essais (aucune transaction contractuelle effective, devise inconvertible, aucune opération de change autorisée, aucun prélèvement de frais de transaction) ;
XXX : code réservé pour des transactions contractuelles effectuées sans devise associée (par exemple transfert d’informations sur les caractéristiques non monétaires d’un compte, d’un contrat ou d’une transaction, taux de change nul, mais prélèvement de frais de transaction associés possible dans une autre devise).
Les devises historiques qui n’ont plus cours officiel sont indiquées dans la dernière colonne par le code de la (ou des) nouvelle(s) devise(s) qui leur a (ou ont) succédé.
Le genre de l'unité monétaire est masculin, sauf indication contraire par un astérisque (genre féminin).
Note : Les codes numériques et les exposants sont disponibles dans la page en langue anglaise de cet article ISO 4217.
Kosovo (initialement sous administration de l'ONU, indépendancecontestée par laSerbie,accord signé avec la Commission européenne garanti par un traité international[réf. nécessaire])
Monaco (accord négocié et signé avec la Commission européenne)
Monténégro (unilatéral, négociation en cours avec la Commission européenne)
Bolivie (Bolivianos con Mantenimiento de Valor respecto al Dólar : unité de compte pour maintenir la valeur du Boliviano par rapport au dollar américain)