Infrared Astronomical Satellite (IRAS) était untélescope spatial dont l'objectif de réaliser unrelevé complet des sources émettant dans les fréquencesinfrarouges à 12, 25, 60 et 100 µm. IRAS était un projet associant laNASA,NIVR et leSERC. Le télescope spatial est placé sur uneorbite héliosynchrone le. Il fonctionne durant dix mois jusqu'à l'épuisement de l'hélium liquide qui refroidit ses détecteurs qui intervient le.Le satellite se désorbite le.[Quoi ?]
Le, il croise le satellite américainGGSE-4(en) à moins de 30 mètres de distance, au risque d'une collision entre les deux engins[1]. La collision n'a finalement pas lieu[2].
Comme beaucoup de télescopes spatiaux infrarouges, la durée de vie d'IRAS est limitée par sonsystème de refroidissement : pour pouvoir observer efficacement à ces longueurs d'onde, le satellite doit être refroidi à des températures très basses. Dans le cas d'IRAS, un réservoir de 720 litres d'hélium superfluide (soit 77 kg) permet de maintenir le satellite à une température de 1,6kelvin. La température est maintenue grâce à l'évaporation progressive de l'hélium. Quand la totalité de l'hélium est épuisée, le satellite devient incapable de se maintenir à une température adéquate d'observation.
Cette cartographie, obtenue à partir d'un instrument optimisé pour détecter des sources ponctuelles, est une réussite, donnant une nouvelle vision de l'Univers dans une fenêtre presque impossible à observer depuis le sol. Ainsi, environ 350 000 sources infrarouges sont cataloguées, la plupart étant nouvelles. Rappelons que, en astronomie, l'infrarouge permet d'observer des sources froides (à quelques dizaines de kelvins), ce qui correspond le plus souvent à de lapoussière interstellaire, précurseur ou fin d'étoiles.
Parmi les observations et les résultats scientifiques d'IRAS, on note les premières observations :
Le succès d'IRAS pousse l'Agence spatiale européenne à décider de son successeurISO, et laNASA celui deSirtf/Spitzer, qui prend de nombreuses années de retard sur le calendrier initial.
La première date est celle du lancement du lancement (du premier lancement s'il y a plusieurs exemplaires). Lorsqu'elle existe la deuxième date indique la date de lancement du dernier exemplaire. Si d'autres exemplaires doivent lancés la deuxième date est remplacée par un -. Pour les engins spatiaux autres que les lanceurs les dates de fin de mission ne sont jamais fournies.