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ICI Radio-Canada Télé

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Pour les articles homonymes, voirRadio-Canada (homonymie) etIci.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecSociété Radio-Canada.

ICI Radio-Canada Télé
logo de ICI Radio-Canada Télé

TypeRéseau de télévision
Mis en ondes1952
PaysDrapeau du CanadaCanada
Slogan« Plein la vie »
Siège socialNouvelle Maison de Radio-CanadaVoir et modifier les données sur Wikidata
PropriétaireSociété Radio-Canada
LancementVoir et modifier les données sur Wikidata
Site webici.radio-canada.ca/tele
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

ICI Radio-Canada Télé (anciennement laTélévision de Radio-Canada) est unréseau de télévisionpubliquecanadien delangue française appartenant à laSociété Radio-Canada. Elle diffuse partout auCanada, mais à cause de la concentration desfrancophones du pays auQuébec, la très grande majorité de ses moyens de production et de son auditoire sont situés au Québec. Elle est identifiée à l'antenne et dans les médias comme « SRC » ou simplement « Radio-Canada » pour la distinguer de l'autre chaîne télé du groupe, leRéseau de l'information (ICI RDI), et de son réseau homologue delangue anglaise,CBC Television.

Le réseau a changé de nom en pour adopterIci Radio-Canada Télé. Ce changement de nom s'inscrit dans la volonté du diffuseur public d'harmoniser le nom de ses plateformes de diffusions[1].

Histoire

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Dès sa fondation dans les années 1930, la SRC, en tant qu'organisme de radiodiffusion, s'est intéressée aux avancées technologiques en matière de télévision enEurope et auxÉtats-Unis. Alors que ce nouveau médium prend un essor considérable aux États-Unis à partir de 1945, il devient clair que l'intérêt de la population canadienne pour la télévision n'ira qu'en s'intensifiant et la Commission royale d'enquête sur l'avancement des arts, lettres et sciences au Canada (dirigée parVincent Massey) formule en 1949 des recommandations qui mèneront à la mise en place d'un premier système detélédiffusion au Canada en 1952. Pour éviter les mêmes difficultés connues aux débuts de la radiodiffusion, le gouvernement décide dès lors de n'autoriser qu'une seule station à émettre par secteur géographique[2].

L'histoire de la télévision de Radio-Canada débute le[3], avec l'ouverture de la station CBFT-TV de Montréal, diffusant les programmes en français et en anglais[4]. Une autre station, CBLT, ouvre àToronto deux jours plus tard. La première station de télévision privée affiliée à la SRC est CKSO, située àSudbury enOntario, lancée en octobre1953[5].

Après 16 mois de cohabitation linguistique, critiquée tant par les anglophones que les francophones de Montréal, la stationCBFT Montréal devient exclusivement francophone avec l'ouverture, le de la stationCBMT[6], qui diffuse en anglais. Jusqu'à l'entrée en ondes deCBOFT à Ottawa, en, le réseau français de Radio-Canada ne diffuse qu'au Québec pendant les premières années de son existence. Outre la tête de réseau montréalaise, des stations privées affiliées rediffusent les émissions de CBFT-TV àQuébec (CFCM-TV,), àRimouski (CJBR-TV,), àJonquière (CKRS-TV,), et àSherbrooke (CHLT-TV,). En 1957, les stations du réseau rejoignent 80 % de la population québécoise[4].

Dans l'ensemble, la programmation des stations du réseau français est caractérisée par la prépondérance de la station de Montréal. Jusqu'en 1957, seulement trois courtes séries sont produites dans les centres régionaux. Cecentralisme est dénoncé à plusieurs reprises dans les régions de l'extérieur de Montréal[4]. Malgré tout, une émission spéciale souligne le l'inauguration du réseau hertzien reliant le pays d'est en ouest (Terre-Neuve sera reliée une année plus tard). Les principales villes du pays auront droit à une station supplémentaire et, à partir de 1960, ce sera le cas partout ailleurs[7].

La télévision passe à la couleur le[5] et le service entièrement en couleur démarre en1974. Radio-Canada est le diffuseur hôte d'Expo 67 àMontréal.

Une nouvelle loi sur la radiodiffusion confirme en1968 le mandat de Radio-Canada comme diffuseur pancanadien et crée leConseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) chargé de la réglementation et de l'attribution des permis d'émettre. Le CRTC exige en1970 60 % de teneur canadienne à la télévision publique et privée. Une diffusion avancée des programmes est mise en place dans lesprovinces maritimes en raison du décalage horaire.

En1973, Radio-Canada inaugure saMaison àMontréal et adopte l'année suivante un nouvel emblème représentant le « C » du motCanada. En1978, elle devient le premier diffuseur au monde à utiliser un satellite pour diffuser ses programmes télévisés, couvrant le Canada de l'est à l'ouest.

La Société Radio-Canada adhère en1985 avec d'autres diffuseurs canadiens au service mondial de télévision francophoneTV5[réf. nécessaire].

Le, Radio-Canada inaugure sa chaîne francophone d'information en continu, leRéseau de l'information (ICI RDI)[5]. LeCentre de l'information àMontréal, un complexe ultramoderne destiné à la collecte de nouvelles et à la production d'émissions d'information pour la Télévision de Radio-Canada et leICI RDI sont inaugurés en2001.

Après l'annonce dubudget fédéral du Canada le qui coupe 115 millions (soit environ 10 %) au budget de la Société Radio-Canada d'ici à 2014-2015, dont 27,8 million en 2012 et 41.8 million en 2013[8], la Société a préparé un plan le qui a prévu la coupure de 650 emplois[9], la mise en ondes télévisuelle et radio sera centralisée à Toronto et Montréal, il y aura une réduction sur le nombre de séries originales canadiennes, la chaîne spécialiséebold sera vendue, de la publicité sera ajoutée sur CBC Radio 2 etEspace Musique, le service radio par ondes courtes deRadio Canada International sera fermé, ainsi que la fermeture massive des 620 émetteurs analogiques de télévision[10] pour le que le CRTC a approuvé[11] le.

Identité corporative

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Nom

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En, la direction francophone annonce la modernisation de l'identité de ses plateformes médiatiques, qui seront regroupées sous l'appellation « ICI » : ICI Première, ICI Télé, ICI ARTV, etc., en référence à ses grands présentateurs, surtout à la radio, qui ont comme tradition de terminer leurs interventions en déclarant « Ici Radio-Canada ». Le diffuseur faisait entre autres valoir que le nom « Radio-Canada » était jugé trop conservateur et que le public n'associait pas nécessairement ses composantes telles queARTV ouExplora à la marque radio-canadienne[12]. Devant la controverse (qui atteint même laChambre des communes à Ottawa), la SRC, dont le nom n'était pas visé par ce changement, corrige le tir et fait un compromis en nommant finalement ses plateformesIci Radio-Canada(Première, Télé, etc.) », mais en conservant le concept initial sur les logos[13]. Au bout du compte, l'opération aura couté au minimum 700 000 $ en frais internes et en factures deconsultants[14].

Slogans

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  • 1966-1973 :Regardez bien, regardez Radio Canada
  • 1973 :La Télévision de Radio Canada est à votre image
  • 1973-1979 :Partout pour nous, Radio Canada est La
  • 1977 : ...Et ça continue (25e Anniversaire)
  • 1979-1980 :Faut voir ça
  • 1980-1981 :Je choisis Radio Canada
  • 1981-1982 :Radio Canada d'abord
  • 1982-1983 :Soyez au poste
  • 1983-1985 :Vous méritez ce qu'il y a de mieux
  • 1985 :La Télévision de l'heure
  • 1989-1993 :Pour vous avant tout
  • 1993-1995 :Le Réseau national
  • 1995-2005 :Ici Radio Canada
  • 2005-2006 :Vous allez voir
  • 2006-2007 :Ici comme dans la vie
  • 2007-2008 :On l'aime déjà
  • 2008-2009 :Bienvenue à Radio Canada
  • 2009 :Mon monde est à Radio Canada
  • 2013 :Tout est possible
  • 2014-2016 :Ici Radio Canada Télé, c'est ma télé
  • depuis 2016 :Pour toute la vie Ici Radio Canada Télé

Logo

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  • Logo de 1958 à 1966.
    Logo de 1958 à 1966.
  • Logo de 1966 à 1974.
    Logo de 1966 à 1974.
  • Logo de 1974 à 1986.
    Logo de 1974 à 1986.
  • Logo de 1986 à 1992.
    Logo de 1986 à 1992.
  • Logo de 1992 à 2013.
    Logo de 1992 à 2013.
  • Logo de 2013 à 2016.
    Logo de 2013 à 2016.
  • Logo institutionnel depuis la fin 2016.
    Logo institutionnel depuis la fin 2016.
  • Logo utilisé en ondes depuis la fin 2016.
    Logo utilisé en ondes depuis la fin 2016.

Organisation

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ICI Radio-Canada Télé est détenue à 100 % par laSociété Radio-Canada. Son siège social pour tout leCanada, laMaison de Radio-Canada, est situé àMontréal (au 1400,boulevard René-Lévesque Est), auQuébec.

Direction

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Vice-présidence de la télévision française

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Direction des programmes

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Programmation

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Article détaillé :Liste des programmes diffusés par la Télévision de Radio-Canada.

Le réseau a toujours été considéré comme étant plus populaire que sa contrepartie anglophone,CBC Television[17], du fait qu'il ne subit pas la concurrence immense des réseauxaméricains. Malgré cela, le réseau a été surpassé parTVA en termes decotes d'écoute la plupart de ces 30 dernières années[18]. Ce n'est que récemment que la télévision de Radio-Canada est revenue plus proche de son concurrent, avec une toute nouvelle grille incluant dessitcoms, et letalk-showTout le monde en parle[19].

Années 1950

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Dans ses premières années d'existence, la télévision de Radio-Canada produit elle-même la presque totalité des émissions qu'elle met à l'antenne, le plus souvent en direct. L'historien des communicationsGérard Laurence de l'Université Laval explique que cette « autarcie » un peu forcée imposant aux émissions une facture bien particulière :

« un rythme lent, même monotone, dû à l'allongement des plans dont la gamme, par ailleurs, est très réduite, des images sans fond sonore et, surtout, une facture imparfaite avec tout un lot d'incidents qui font aujourd'hui partie de la mythologie télévisuelle. »

— Gérard Laurence, 1990[20]

Même si les contraintes techniques (langue des programmes, rareté de la post-synchronisation) ont joué un rôle dans le développement d'une télévision originale et propre au Québec, cette différence a semblé être encouragée par la direction dans lesannées 1950, ajoute le professeur Laurence. Ainsi, les responsables interdisent aux réalisateurs nouvellement engagés d'aller auxÉtats-Unis, afin d'empêcher qu'ils ne s'inspirent des méthodes américaines[20].

La télévision de Radio-Canada a joué un rôle majeur dans le développement dutéléroman, un genre dramatique proche dufeuilleton télévisé, mais avec des particularités spécifiques au Québec. Selon l'anthropologue Jean-Pierre Desaulniers de l'Université du Québec à Montréal, le genre s'est ancré dans laculture québécoise dèsLa Famille Plouffe — le premier téléroman populaire diffusé à l'antenne de Radio-Canada —, entre1953 à1957[21],[22].

Desaulniers énumère deux grandes constantes dans le genre qui tirent leurs origines des œuvres dramatiques diffusées à la télévision de Radio-Canada pendant ses premières années d'existence : il y a d'abord « l'identification », car les personnages ont des noms familiers, leurs vies et leurs métiers ressemblent à ceux de l'auditoire. Ensuite, beaucoup de dramatiques, à l'instar duSurvenant — diffusée de 1954 à 1960[23],[24] —, exploitent le thème dunomade qui ne parvient pas à sesédentariser[21].

La diffusion d'émissions sportives trouve rapidement une place dans la grille horaire. Le,René Lecavalier décrit pour la première fois à la télévision la troisième période du match dehockey opposant lesCanadiens de Montréal et lesRed Wings de Détroit en direct duForum de Montréal.La Soirée du hockey et laSoirée de lutte, animée par l'annonceurMichel Normandin, comptaient alors parmi les émissions les plus populaires et ont fait beaucoup pour mousser les ventes de téléviseurs à Montréal[25].

Bien qu'elles ne constituent que 5 % des programmes au cours des premières années, les émissions d'affaires publiques vont prendre de l'importance dans la programmation. La première émission du genre estConférence de presse, diffusée pour la première fois le, suivie deLe fond de votre pensée en 1954[26]. C'est toutefois avec l'émissionCarrefour, diffusée du lundi au vendredi à 18 h 45, que le format magazine prend une forme plus télévisuelle. De trois à six sujets sont traités chaque soir par le biais de reportages tournée en film ou par des interviews en studio[27]. L'émission est saluée par la critique et attire 56 % des foyers équipés de télévision au printemps 1956[28].

La couverture des grandes questions internationales trouve une place dans la grille horaire à compter du avec la première diffusion du magazinePoint de mire, animé parRené Lévesque. Diffusée les dimanches soir à23 h 15, l'émission prend la forme d'un exposé didactique avec un tableau et une craie, d'une interview, d'un reportage filmé ou d'une combinaison dans lequel l'animateur tente de vulgariser un enjeu d'actualité. L'émission sera diffusée jusqu'en 1959 et marquera la consécration de Lévesque[29].

Dans une autre registre, la télévision de Radio-Canada amorce le la production de séries télévisées pour la jeunesse avecPépinot et Capucine, créant un espace imaginaire proprement québécois pour les enfants, que vient enrichir et considérablement augmenter, à partir de 1956,La Boîte à Surprise et son vivier de bouffons, d'hurluberlus et de poètes du langage : Paillasson, Fanfreluche, Picolo, Sol...

Années 1960

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Deux événements bouleversent la routine établie dans les années 1950. Le[30], les 74 réalisateurs à l'emploi du réseau français débraient afin de faire reconnaître leur droit à la syndicalisation de ce groupe de cadres. Le conflit de trois mois suscite l'indifférence des anglophones, mais rapproche les différents courants politiques au sein de la société québécoise et lancera la carrière politique de plusieurs personnalités[31],[32].

Sortie « très meurtrie » de ce conflit de travail, la télévision publique subit un nouveau bouleversement le, avec l'entrée en ondes de la station privéeCFTM-TV, à Montréal[33]. L'arrivée du concurrent ne suscite pas de changements immédiats à la grille des programmes de Radio-Canada, qui poursuit la diffusion de séries commeLes Belles Histoires des pays d'en haut, adaptation télévisée du romanUn homme et son péché, des télé-théâtres, des concerts symphoniques dans le cadre de l'émissionL'Heure du concert (1953-1966)[34] (qui sera, en partie, intégrée à l'émissionLes Beaux Dimanches, de 1967 à 2004).

Le succès deCré Basile, que diffuse la télévision privée à compter de 1965, force toutefois Radio-Canada à se préoccuper davantage des cotes d'écoute. Certains créateurs pressent le diffuseur public de se mettre au diapason.« Ce qui distingue le plus sûrement le canal 10 du canal 2, l'entreprise privée de l'entreprise d'État, c'est que l'argent a amené ceux-là plus rapidement au vulgaire que ceux-ci », écriraJacques Godbout en 1966[35].

Radio-Canada s'adapte graduellement à la nouvelle réalité et lance des émissions destinées à rejoindre les préoccupations plus contemporaines de ses téléspectateurs. De 1966 à 1971, la comédie de situation légèreMoi et l'autre prend l'antenne[36], suivie en 1969 deQuelle famille![37]. Cette évolution se poursuivra avec le téléromanRue des Pignons, deMia Riddez et Louis Morrisset, qui pendant onze ans, de 1966 à 1977, relatera le quotidien des familles Jarry, Marsouin et Milot[38].

À compter de 1966, la programmation culturelle de Radio-Canada trouve un nouveau créneau horaire dans l'émissionLes Beaux Dimanches, animée jusqu'en 1983 parHenri Bergeron. Pendant près de 40 ans (de 1966 jusqu'à l'été2004), l'émission diffuse des spectacles dedanse, d'opéra, dethéâtre ou autredivertissement, desconcertssymphoniques ou demusique populaire ainsi que desdocumentaires[39].

Par ailleurs, la télévision d'État marque l'imaginaire de milliers d'enfants québécois avec la production de nombreuses émissions jeunesse, dont les personnages principaux, presque tous issus du vivier deLa Boîte à Surprise, prennent leur envol dans des séries télévisées autonomes pendant la deuxième moitié de la décennie :Fanfreluche,Picolo,Grujot et Délicat,La Ribouldingue,Le Pirate Maboule,Sol et Gobelet...

Années 1970

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Années 1980

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Iniminimagimo (1987-1990)

Années 1990

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Watatatow (1990-2005)

Depuis 2000

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Information

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Tous lesbulletins de nouvelles de la télévision de Radio-Canada sont diffusés sous le nomLe Téléjournal. Le bulletin principal du réseau,Le Téléjournal 22 h, est diffusé tous les soirs à22 h (heure locale), et est retransmis à23 h sur sa chaîne sœur,ICI RDI, ainsi qu'avec un décalage horaire sur la chaîne internationale francophoneTV5[40],[41]. La télévision de Radio-Canada compte plusieurs correspondants à l'étranger dontJoyce Napier à Washington etCatherine Mercier à Pékin.

Les bulletins de nouvelles locales et régionales empruntent également le nomLe Téléjournal, suivie du nom de la ville, région ou province ; ou selon l'heure de la journée (par exemple :Le Téléjournal Grand Montréal 18 h,Le Téléjournal Midi).CBVTQuébec,CBLFT etCBOFTOntario, ainsi queCBAFT dans lesprovinces de l'Atlantique produisent des bulletins locaux du midi, tandis que tous lesaffiliés produisent des bulletins à l'heure du souper (18 h) diffusés du lundi au vendredi, à l'exception deCBVT,CBOFT etCBAFT qui diffusent un bulletin 7 jours par semaine[42],[43],[44].

Questions d'actualité

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Le réseau diffuse unmagazine d'investigation hebdomadaire,Enquête. De récentes émissions ont testé les niveaux de sécurité despistolet à impulsion électriqueTaser après que des préoccupations ont été soulevées alors qu'un immigrantpolonais est mort à la suite de l'emploi de ce type d'arme par laGRC à l'Aéroport international de Vancouver[45]. D'autres émissions commeDécouverte ont soulevé des questions sur la sécurité des ponts aériens à Montréal à la suite de l'effondrement d'un pont en 2007[46].

Il existe également un programme hebdomadaire sur les affaires politiques concernant l'Assemblée nationale du Québec et laChambre des communes du Canada,Les Coulisses du pouvoir. Les questions sur la science et la technologie sont abordées dansDécouverte et les sujets ruraux et agricoles dansLa Semaine verte. Les préoccupations des consommateurs sont elles analysées dansL'Épicerie etLa Facture[47],[48].

L'actualité internationale occupe une grande place dans la mission du diffuseur public.

Sports

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Article connexe :Radio-Canada Sports.

De 1952 jusqu'à 2004, le réseau était le diffuseur hôte en langue française des matches hebdomadaires dehockey sur glace impliquant lesCanadiens de Montréal, sous la programmationLa Soirée du hockey. L'émission a été annulée lorsque les droits de diffusion sont revenus àRDS[49]. Les téléspectateurs l'extérieur du Québec ont été en mesure de continuer à regarder les matchs sur les stations de Radio-Canada jusqu'en 2006, lorsque RDS en est devenu le diffuseur en francophone exclusif[50]. Radio-Canada était de plus le diffuseur hôte desAlouettes de Montréal, avant que les droits reviennent eux aussi à RDS[51].

En 2011, Radio-Canada a été le diffuseur de laCoupe du monde de soccer féminin 2011, diffusant les 32 rencontres sur son réseau ainsi que sur son site web[52]. Le réseau est également le diffuseur des matchs du week-end (quarts de finale, demi-finale et finale) de laCoupe Rogers, et en conserve les droits jusqu'au moins 2015[53].

Enfin, en plus des segments sports diffusés auTéléjournal Midi et auTéléjournal 18 h (diffusé dans la région du Grand Montréal), Radio-Canada produit un bulletin de nouvelles sportives quotidien de quinze minutes,Les nouvelles du sport, diffusé aprèsLe Téléjournal 22 h22 h 47 du lundi au vendredi et à22 h 27 le dimanche). Le samedi, le réseau diffuse un magazine sportif d'une demi-heure à22 h 39,Tellement Sport[54].

Divertissement

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Les émissions de divertissement les plus populaires sur le réseau sont des émissions de variété telle queTout le monde en parle,Les Chefs!, ainsi que des comédies commeLes Parent[55],[56].

Bien que la majeure partie des émissions diffusée enprime-time est produite auQuébec, quelques émissionsaméricaines figurent aussi en heure de grande écoute, commeBeautés Désespérées,Commando du désert ,Perdus ouChère Betty[57],[58],[59].

À la fin du dernier soir de chaque année, Radio-Canada présente une comédie spéciale, leBye Bye, faisant figurer des musiciens et comédiens qui se produisent en riant de certains faits ou personnages marquants de l'année écoulée.

Audience

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Marché francophone de Montréal (1988–2013)

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Part d'audience d'ICI Radio-Canada Téléà Montréal
(auditoire francophone) sur la journée entière
Saison19881989199019911992199319941995
Printemps21 %[60]22 %[61]18 %[62]26 %[63]25 %[64]26 %[65]24 %[65]25 %[66]
ÉtéNCNC23 %[67]20 %[67]NC23 %[68]21 %[68]21 %[69]
AutomneNC18 %[62]26 %[70]24 %[71]21 %[72]24 %[65]22 %[73]24 %[74]
Saison19961997199819992000200120022003
Printemps22 %[75]22 %[76]21,3 %[77]20,6 %[77]19,8 %[78]18,2 %[79]17,0 %[80]15,4 %[81]
ÉtéNCNC17 %[82]15 %[83]12,5 %[84]13,1 %[84]14,0 %[85]NC
Automne23 %[86]20 %[86]23 %[87]20,7 %[88]18,2 %[89]19,1 %[90]15,8 %[91]12,5 %[92]
Saison20042005200620072010201120122013
Printemps15,4 %[93]16 %[94]NC14 %[95]NC14,4 %[96]12,4 %[97]15,1 %[98]
AutomneNCNC16,4 %[95]NC13,2 %[99]NCNC19,3 %[100]

Dans la province entière (depuis 2014)

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Part d'audience d'ICI Radio-Canada Télé dans la province entière
(auditoire francophone) sur la journée entière
Saison20142015201620172018201920202021
1er trimestre15,5 %13,5 %14,0 %14,2 %16,6 %14,9 %15,0 %16,4 %
2e trimestre11,6 %10,9 %11,1 %11,1 %11,5 %10,3 %12,1 %12,3 %
3e trimestre11,4 %11,2 %13,4 %11,7 %10,8 %11,1 %11,6 %À venir
4e trimestre13,3 %13,0 %13,4 %14,5 %13,9 %13,8 %15,5 %À venir
Année entière13,0 %12,2 %13,0 %13,0 %13,4 %12,6 %13,6 %À venir
Source :Rapports trimestriels duGroupe TVAd'aprèsNumeris

Diffusion

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Stations détenues et opérées

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La Société Radio-Canadadétient et opère plusieurs stations de télévision locales :

Pendant les années 1970, à la suite de l'engagement du gouvernement fédéral à appliquer lebilinguisme et laLoi sur les langues officielles, la Télévision de Radio-Canada a vu sa zone de couverture s'étendre à tout le Canada en étant relayée par chacune des stations locales anglaises deCBC Television ou par des réémetteurs dans chaque province pour distribuer son signal. C'est le seul réseau national francophone auCanada. Ainsi :

Trois stations régionalesquébécoises, appartenant alors àCogeco, étaient affiliées à Radio-Canada depuis longtemps[101]. La Société Radio-Canada acquiert leurs licences le et en prend le contrôle à 100 %, pour les intégrer à son réseau de stations régionales[102]. Ce sont :

Stations privées affiliées

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Auparavant, des stations possédées par des intérêts privés rediffusent les émissions de la télévision de Radio-Canada dans les régions du Québec. À la différence des stations privées affiliées àCBC Television, qui diffusent souvent plusieurs sources de programmes, celles de la Télévision de Radio-Canada sont contraintes de redistribuer tel quel le signal de CBFT-DT tout au long de la journée, à l'exclusion des quelques programmes et messages publicitaires locaux ou régionaux.Ainsi :

Notes et références

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  1. « site officiel », surRadio-Canada,.
  2. Société Radio-Canada,Petite histoire de la Société Radio-Canada, Ottawa,,p. 23.
  3. « Les débuts de la télévision canadienne »,Les 30 journées qui ont fait le Québec,Eurêka! Productions, 47 minutes, 2000.
  4. ab etcLaurence 1990,p. 24
  5. ab etc« Qui a inventé la télévision? Chronologie »,Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec,no 68,‎,p. 50-52(lire en ligne)
  6. ab etcLaurence 1990,p. 22
  7. Société Radio-Canada,p. 25
  8. CBC/Radio-Canada : un budget tronqué de 115 M$
  9. 650 postes supprimés à Radio-Canada
  10. Voir et entendre les compressions
  11. Décision de radiodiffusion CRTC 2012-384
  12. « Le nom «Radio-Canada» jugé trop conservateur », surLa Presse,(consulté le).
  13. « Radio-Canada: le changement de nom suscite la grogne », surLe Devoir(consulté le).
  14. « «ICI» Radio-Canada: un changement de nom plus coûteux qu'annoncé », surLa Presse,(consulté le).
  15. ab etcLouise Cousineau, « Le producteur de « Chambres en ville » devient grand patron à Radio-Canada »,La Presse,‎, B4(lire en ligne, consulté le)
  16. Nomination de la Société Radio-Canada. 15 octobre 1994
  17. « Rapport annuel de CBC/Radio-Canada 2005-2006 », CBC/Radio-Canada,(consulté le)[PDF].
  18. « Audience télé : la plus grande part à TVA chez les Québécois « de souche » », Media Mosaique,(consulté le).
  19. « Palmarès des émissions - Québec francophone du 5 au 11 octobre 2009 »,BBM,(consulté le).
  20. a etbLaurence 1990,p. 23
  21. a etbBeauregard 2002,p. 40
  22. Beauchemin 2002,p. 97
  23. Lahaie 1996,p. 91
  24. Beauchemin 2002,p. 96
  25. Garneau 1992,p. 103-105
  26. Laurence 1982,p. 214
  27. Laurence 1982,p. 221
  28. Laurence 1982,p. 222
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Bibliographie

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