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L'hypersexualité ou lasexualité compulsive est la recherche continue et persistante duplaisir sexuel.
Chez l'homme, elle est aussi appeléesatyriasis[1] ousatyrisme[2], de « satyres, créatures de lamythologie grecque. Chez lafemme, l'hypersexualité est parfois appeléenymphomanie[3], composé de « nymphe », divinité féminine de lamythologie gréco-romaine, souvent représentée sous les traits d'une jeune fille nue, et du mot grecμανία (manía) signifiant « folie ».
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Il existe différentes théories sur la cause de l'hypersexualité. L'une des principales causes psychologiques pourrait être un manque d'amour, une forte carence affective[4], la dépression, ou encore la phase maniaque des troubles bipolaires. Une cause neurologique est rare et n'est à rechercher que si le sujet souffre d'hypersexualité brusquement alors qu'il était paisible jusque-là[5]. C'est aussi une maladie psychologique.
Des dommages ausystème limbique (amygdale,cortex frontal) peuvent la provoquer. Ces atteintes peuvent donner lieu à des préoccupations sexuelles excessives, une désinhibition verbale, des comportements de séduction exagérés, de l'exhibitionnisme, duvoyeurisme ou encore des compulsions sexuelles.
Le trouble bipolaire peut entraîner des comportements hypersexuels[6].
Dans leDSM-IV, le trouble est référencé sous le nom de« trouble sexuel non spécifié », abandonnant l'ancienne dénomination de« satyriasis » et« nymphomanie ». Selon M. V. Chopin, il s'agit de reconnaître et nommer le comportement sexuel compulsif observé en addictologie. La modification de la terminologie contribuerait à la déstigmatisation du comportement[8]. Un temps s'est posée la question d'ajouter au DSM-V le diagnostic de« trouble hypersexuel », avant que la proposition ne soit rejetée en 2012[9].
En juin 2018, dans l'ICD-11[Quoi ?], l'OMS reconnaît« les comportements sexuels compulsifs »[10], sous l'entité« 6C72 Compulsive sexual behaviour disorder »[11]. Il y est défini comme un schéma récurrent d'échec à contrôler des impulsions sexuelles répétitives, intenses ou des besoins résultant en des comportements sexuels répétitifs. Les symptômes peuvent comprendre des activités sexuelles répétitives devenant le centre de l'attention dans la vie de la personne au point de négliger sa santé, sa personne ou ses autres intérêts, activités ou responsabilités ; des efforts nombreux et sans succès pour réduire significativement le comportement sexuel répétitif ; et la poursuite des comportements sexuels répétitifs malgré les conséquences indésirables ou le peu voire l'absence de satisfaction retirée. Le schéma d'échec à contrôler d'intenses impulsions ou besoins sexuels et résultant en un comportement sexuel répétitif se manifeste sur une période étendue (par exemple, six mois ou plus) et cause une détresse marquée ou un handicap significatif dans les domaines personnel, familial, social, éducationnel, dans les loisirs ou dans d'autres domaines importants. La détresse qui est entièrement liée au jugement moral et à la désapprobation des impulsions, besoins et comportements sexuels n'est pas suffisante pour satisfaire ce critère[11].
↑« Trouble bipolaire - Comprendre le trouble - Inicea », surwww.inicea.fr(consulté le) :« La désinhibition est également sexuelle avec une libido augmentée entrainant une hypersexualité. Les rapports peuvent être imprudents, dans l’excès de confiance, avec un risque significatif de contracter des maladies sexuellement transmissibles. »
↑M.V. Chopin, « Trouble Hypersexuel : innovation du DSM-V ou réminiscence d'un passé bien oublié. »,Le courrier des addictions, juillet-août-septembre 2011,p. 9(lire en ligne[PDF]).