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Hydrogène

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Cet article concerne l'élément chimique. Pour le corps simple H2, voirDihydrogène. Pour la théorie quantique de l'atome d'hydrogène, voirAtome d'hydrogène.

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède unparonyme, voirHydrogen.

Hydrogène
Image illustrative de l’article Hydrogène
Hydrogène liquide dans unechambre à bulles.
HydrogèneHélium
 Structure cristalline hexagonale
 
1
H
 
        
        
                  
                  
                                
                                
  
                      
H
Li
Tableau completTableau étendu
Position dans letableau périodique
SymboleH
NomHydrogène
Numéro atomique1
Groupe1
Période1e période
BlocBloc s
Famille d'élémentsNon-métal
Configuration électronique1s1
Électrons parniveau d’énergie1
Propriétés atomiques de l'élément
Masse atomique1,007 94 ± 0,000 07 u[1],[2]
Rayon atomique(calc)25 pm (53 pm)
Rayon de covalence31 ± 5 pm[3]
Rayon de van der Waals120 pm[4]
État d’oxydation-1, +1
Électronégativité(Pauling)2,20 (Pauling)
OxydeAmphotère
Énergies d’ionisation[5]
1re :13,598 443 eV
Isotopes les plus stables
IsoANPériodeMDEdPD
MeV
1H99,9885 %stable avec 0neutron
2D0,0115 %stable avec 1neutron
3Ttraces (syn.)12,32 aβ0,0193He
Propriétés physiques ducorps simple
État ordinaireGaz
Allotrope à l'état standardDihydrogène H2
Masse volumique0,089 88 g L−1 (gaz,CNTP),

0,070 8 kg L−1 (liquide,−253 °C),
0,070 6 
kg L−1 (solide,−262 °C)[1]

Système cristallinHexagonal
Point de fusion13,99 K (−259,16 °C)
Point d’ébullition20,271 K (−252,879 °C)
Enthalpie de fusion0,117 kJ/mol
Enthalpie de vaporisation0,904 kJ/mol
Température critique32,938 K
Pression critique1,285 8 MPa
Point triple13,803 3 K ;7,041 kPa
Divers
No CAS1333-74-0
Précautions
NFPA 704[6]

Symbole NFPA 704.

 
Transport
Code Kemler :
23 : gaz inflammable
Numéro ONU :
1049 : HYDROGÈNE COMPRIMÉ
Classe :
2.1
Code de classification :
1F : Gaz comprimé, inflammable ;
Étiquette :
pictogramme ADR 2.1
2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule);
;
Code Kemler :
223 : gaz liquéfié réfrigéré, inflammable
Numéro ONU :
1966 : HYDROGÈNE LIQUIDE RÉFRIGÉRÉ
Classe :
2.1
Code de classification :
3F : Gaz liquéfié réfrigéré, inflammable ;
Étiquette :
pictogramme ADR 2.1
2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule);
;
Code Kemler :
23 : gaz inflammable
Numéro ONU :
2034 : HYDROGÈNE ET MÉTHANE EN MÉLANGE COMPRIMÉ
Classe :
2.1
Code de classification :
1F : Gaz comprimé, inflammable ;
Étiquette :
pictogramme ADR 2.1
2.1 : Gaz inflammables (correspond aux groupes désignés par un F majuscule);

Unités duSI &CNTP, sauf indication contraire.
modifier 

L'hydrogène est l'élément chimique denuméro atomique 1, desymbole H. L'hydrogèneprésent sur Terre est presque entièrement constitué de l'isotope1H (ouprotium, comportant unproton et aucunneutron) et d'environ 0,01 % dedeutérium2H (un proton, un neutron). Ces deuxisotopes de l'hydrogène sontstables. Un troisième isotope, letritium3H (un proton, deux neutrons),instable, est produit dans les réactions defission nucléaire (réacteurs nucléaires oubombes).

L'hydrogène peut avoir lesnombres d'oxydation 0 (dihydrogène H2 ouhydrogène métallique), +I (dans la plupart de sescomposés chimiques) et –I (dans leshydrures métalliques). L'hydrogène est un élémentélectropositif, fréquemmentionisé à l'état H+ ou H3O+. Il forme aussi desliaisons covalentes (notamment dans le dihydrogène et leshydrocarbures) et des liaisons de nature intermédiaire appeléesliaisons hydrogène (notamment dans lamolécule d'eau et lamatière organique).

L'hydrogène est le principal constituant duSoleil et de la plupart desétoiles (dont l'énergie provient de lafusion thermonucléaire de cet hydrogène), et de la matièreinterstellaire ouintergalactique. C'est un composant majeur desplanètes géantes, sous forme métallique au cœur deJupiter et deSaturne, et sous la forme de dihydrogène solide, liquide ou gazeux dans leurs couches plus externes et dans les autres planètes géantes. Sur Terre, il est surtout présent à l'état d'eau liquide, solide (glace) ou gazeuse (vapeur d'eau), mais on le trouve aussi dans lesémanations de certainsvolcans sous la forme de H2 et de CH4 (méthane).

Découverte

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Lecorps simple H2 est mis en évidence à l'étatgazeux parHenry Cavendish en1766, qui l'appelle « air inflammable » parce qu'il brûle ou explose en présence d'oxygène, produisant de la vapeur d'eau.Lavoisier désigne ce gaz sous le nom d'hydrogène, composé du préfixehydro-, dugrecὕδωρ /húdôr, « eau », et du suffixe-gène, du grecγεννάω /gennáô, « engendrer »[7]. Son nom correct est désormais « dihydrogène », mais dans la langue courante on continue à l'appeler « hydrogène ».

Abondance

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Articles connexes :Abondance des éléments chimiques etAbondance des éléments dans la croûte terrestre.
Saturne, uneplanète géante principalement constituée d'hydrogène.

L'hydrogène est l'élément le plus abondant de l'Univers : 75 % en masse et 92 % en nombre d'atomes dematière baryonique (c'est-à-dire horsmatière noire)[8]. Il est présent en grande quantité dans lesétoiles et les planètes gazeuses ; il est également le composant principal desnébuleuses et dugaz interstellaire.

Dans la croûte terrestre, l'hydrogène ne représente que 0,22 % des atomes, loin derrière l'oxygène (47 %) et lesilicium (27 %)[9],[10]. Il est rare également dans l'atmosphère terrestre, dont il ne représente en volume que 0,55 ppm des gaz atmosphériques. Sur Terre, la source la plus commune d'hydrogène est l'eau, dontla molécule est constituée de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène ; l'hydrogène est surtout le principal constituant (en nombre d'atomes) de toute matière vivante, associé aucarbone dans tous lescomposés organiques. Par exemple, l'hydrogène représente 63 % des atomes et 10 % de la masse du corps humain[9],[11],[12].

Des accumulations dedihydrogène natif ont été détectées dans la croûte terrestre. L'une d'elles au Mali est quasiment pure (à 96 %) et est utilisée pour produire de l'électricité depuis les années 2010[13]. D'autres sont recherchées pourproduire du dihydrogène[14].

Sous de très faibles pressions, comme celles qui existent dans l'espace, l'hydrogène a tendance à exister sous forme d'atomes individuels car il n'entre pas en collision avec d'autres atomes pour se combiner. Lesnuages d'hydrogène sont à la base du processus de laformation des étoiles.

Atome d'hydrogène

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L'hydrogène est l'élément chimique le plus simple, denuméro atomique 1 ; sonisotope le plus commun est constitué seulement d'unproton et d'unélectron. L'hydrogène est l'atome le plus léger. Comme il ne possède qu'un électron, il ne peut former qu'uneliaison covalente : c'est un atomeunivalent.

Cependant, l'hydrogène solide peut êtremétallique lorsqu'il se trouve sous très hautepression. Il cristallise alors avec uneliaison métallique (voirHydrogène métallique). Dans letableau périodique des éléments, il se trouve dans la colonne desmétaux alcalins. N'étant toutefois pas présent dans cetétat sur Terre, il n'est pas considéré comme un métal enchimie.

Lasection efficace de capture de l'hydrogène (200 mb auxneutrons thermiques et 0,04 mb aux neutrons rapides)[15][réf. nécessaire] est suffisamment faible pour permettre l'utilisation de l'eau commemodérateur et réfrigérant des réacteurs nucléaires.

Mécanique quantique

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Article détaillé :Atome d'hydrogène.

L'atome d'hydrogène est le plus simple qui existe. C'est donc celui pour lequel la résolution de l'équation de Schrödinger, enmécanique quantique, est la plus simple. L'étude de ce cas est fondamentale, puisqu'elle a permis d'expliquer lesorbitales atomiques, et ensuite les différentesliaisons chimiques par la théorie desorbitales moléculaires.

Isotopes et propriétés nucléaires

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Isotopes

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Article détaillé :Isotopes de l'hydrogène.

L’hydrogène est le seul élément dontchaque isotope porte un nom spécifique, car leur différence de masse (comparativement à celle de l'atome d'hydrogène) est significative : du simple au double ou au triple, ce qui explique que, contrairement à ce qui vaut pour lesisotopes en général, ces différences peuvent influencer les propriétés chimiques du deutérium ou du tritium par rapport au protium (effet isotopique). L'eau lourde (D2O), qui contient des isotopes d'hydrogène lourds, est par exemple toxique (à forte dose) pour de nombreuses espèces. En effet, en raison de la grande différence de masse entre les isotopes, lacinétique des réactions ensolution aqueuse est considérablement ralentie.

Les isotopes les plus notables de l'hydrogène sont :

  • l'hydrogène léger ouprotium1H, le plus abondant (~99,98 % de l'hydrogène naturel). Lenoyau atomique est simplement constitué d'un proton et ne possède donc pas deneutron. C'est unisotope stable ;
  • ledeutérium2H (ou D), beaucoup moins abondant (de 0,0082 à 0,0184 % de l'hydrogène naturel, ~0,015 % en moyenne). Le noyau est constitué d'un proton et d'un neutron, c'est aussi un isotope stable. Sur Terre, il est essentiellement présent sous forme d'eau deutérée HDO (eau semi-lourde) ;
  • letritium3H (ou T), présent seulement en quantité infime dans l'hydrogène naturel (un atome de tritium pour 1018 atomes d’hydrogène). Le noyau est constitué d’un proton et de deux neutrons, il est radioactif et se transforme en3He par émission d'un électron (radioactivité β).2H et3H peuvent participer à des réactions defusion nucléaire. Laradiotoxicité du tritium est réputée très faible lorsqu'il est présent sous forme HTO (eau tritiée, ou eau lourde), elle est moins connue et moins bien comprise lorsqu'il est présent sous forme organique (les études présentent des résultats contradictoires ou très variables selon leurs protocoles expérimentaux[16]). Dans l’environnement naturel, le tritium peut prendre la place du protium dans les molécules comprenant de l'hydrogène, y compris dans les molécules biologiques et jusque dans l'ADN où il peut être cause de cassures de l'information génétique, de mutations ou d'apoptoses cellulaires. Le tritium étant un isotope rare, sa concentration dans l'eau et les tissus est généralement très faible (hors contaminations accidentelles d’origine humaine) ;
  • lequadrium ou tétradium4H (ou Q), l'isotope le plus instable de l'hydrogène (sademi-vie est ultracourte : 1,39 × 10−22 seconde[17]). Il se décompose par émission de neutron[18] ;
  • l'hydrogène 7 (7H), lenucléide le plus riche en neutrons jamais observé, relativement au nombre de protons (N/Z = 6). Sa demi-vie est de l'ordre de 10−21 seconde[19].

Fusion nucléaire

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Article détaillé :Fusion nucléaire.

L'hydrogène, présent en grandes quantités dans le cœur des étoiles, est une source d'énergie par les réactions defusion nucléaire, qui combinent deux noyaux d'atomes d'hydrogène (deuxprotons) pour former un noyau d'atome d'hélium. Les deux voies de cette fusion nucléaire naturelle sont lachaîne proton-proton, deEddington, et lecycle carbone-azote-oxygène catalytique, deBethe etvon Weizsäcker.

La fusion nucléaire réalisée dans lesbombes à hydrogène ou bombes H concerne des isotopes intermédiaires de la fusion (l'hydrogène se transforme en hélium), comme celle qui se déroule dans les étoiles : isotopes lourds de l'hydrogène,hélium 3, tritium, etc. Mais, dans unebombe H, les réactions nucléaires ne durent que quelques dizaines de nanosecondes, ce qui permet uniquement des réactions en une unique étape. Or, pour aboutir à la transformation de l'hydrogène en hélium, il faut plusieurs étapes dont la première, la réaction d'un proton, est très lente.

Depuis 2006, le projetITER vise à vérifier la « faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme nouvellesource d’énergie[20] ».

Corps simple hydrogène

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Sauf aux pressions extrêmement basses (comme dans l'espace intergalactique) ou extrêmement hautes (comme dans les parties centrales deJupiter etSaturne), lecorps simple hydrogène est formé demolécules H2 (dihydrogène).

Aux pressions extrêmement hautes, l'hydrogène est dans un état dit « sombre », intermédiaire entre un gaz et un métal. Il ne reflète pas la lumière et ne la transmet pas. Il devient aussi très faiblement conducteur d'électricité[21]. Il s'apparente auxmétaux alcalins qui le suivent dans legroupe 1 dutableau de Mendeleïev.

Aux pressions les plus basses, l'hydrogène est ungaz monoatomique.

Isomérie

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Article détaillé :Isomérie de spin du dihydrogène.

Lamolécule de dihydrogène existe sous deuxisomères de spin nucléaire : l'hydrogène ortho (spins parallèles) et l'hydrogène para (spins antiparallèles)[22].

Hydrogène gazeux

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Article détaillé :Dihydrogène.

Dans lesconditions normales de température et de pression, comme dans la plupart des conditions qui intéressent lachimie et lessciences de la Terre, l'hydrogène est un gaz moléculaire de formule H2, ledihydrogène. Le dihydrogène forme aussi de vastes « nuages moléculaires » dans lesgalaxies, qui sont à l'origine de laformation des étoiles.

À très basse pression et très haute température l'hydrogène est ungaz monoatomique (donc de formule H), c'est notamment le cas du gazinterstellaire ouintergalactique. En raison de l'immensité de ces espaces et malgré la très faible densité du gaz, l'hydrogène monoatomique constitue près de 75 % de lamasse baryonique de l'univers[23].

Hydrogène liquide

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Article détaillé :Hydrogène liquide.

Hydrogène solide

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L'hydrogènesolide est obtenu en abaissant la température en dessous du point de fusion du dihydrogène, situé à14,01 K (−259,14 °C)[24]. L'état solide fut obtenu pour la première fois en 1899 parJames Dewar[25],[26].

Hydrogène métallique

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Article détaillé :Hydrogène métallique.

L'hydrogène métallique est unephase de l'hydrogène survenant lorsqu'il est soumis à une très fortepression et à de très bassestempératures. C'est un exemple dematière dégénérée. D'aucuns estiment qu'il y a un intervalle de pressions (autour de400 GPa) dans lequel l'hydrogène métallique estliquide, même à de très basses températures[27],[28].

Hydrogène triatomique

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Article détaillé :Hydrogène triatomique.

L'hydrogène triatomique est uneforme allotropique très instable ducorps simple hydrogène, de formule H3[29].

Propriétés chimiques et composés

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Ions hydron H+, hydronium H3O+ et hydrure H

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L'atome d'hydrogène peut perdre son unique électron pour donner l'ion H+, désigné couramment par le nom deproton. En effet l'atome qui a perdu son seul électron est réduit à son noyau, et dans le cas de l'isotope le plus abondant1H, ce noyau n'est constitué que d'un proton. Cette appellation n'est pas rigoureusement correcte si l'on tient compte de la présence, certes discrète (inférieure à 0,02 %), des autres isotopes. L'appellationhydron est plus générale (on dit aussiion hydrogène, malgré la confusion possible avec l'anion H). Son rayon est très petit : environ 1,5 × 10−15 m contre 5 × 10−11 m pour l'atome.

En solution, le proton n'existe pas à l'état libre mais est toujours lié au nuage électronique d'une molécule. En solution aqueuse il estsolvaté par des molécules d'eau ; on peut en simplifiant considérer qu'il est capté par une molécule d'eau H2O, formant un ion« hydronium » H3O+, aussi appelé « oxonium » ou « hydroxonium ».

L'atome d'hydrogène peut aussi acquérir un second électron pour donner l'ion « hydrure » H, ce qui lui confère le même cortège électronique stable que l'atome d'hélium.

Réactions acido-basiques

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Article détaillé :Réaction acido-basique.

L'hydrogène joue un rôle primordial dans une réaction acido-basique (au sens de lathéorie de Brønsted-Lowry) puisque cette dernière correspond formellement à l'échange d'un ion hydrogène H+ entre deux espèces, la première (l'acide) libérant H+ parrupture d'une liaison covalente, et la deuxième (labase) captant cet H+ par formation d'une nouvelle liaison covalente :

AH+B=A+BH+acide1base2base1acide2{\displaystyle {\begin{matrix}{\mbox{AH}}&+&{\mbox{B}}&=&{\mbox{A}}^{-}&+&{\mbox{BH}}^{+}\\{\mbox{acide1}}&&{\mbox{base2}}&&{\mbox{base1}}&&{\mbox{acide2}}\end{matrix}}}

Liaison hydrogène

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Article détaillé :Liaison hydrogène.

Laliaison hydrogène est une interaction électrostatique entre unatome d'hydrogène, lié chimiquement à un atome électronégatif A, et un autre atome électronégatif B (A et B étant typiquementO,N ouF en chimie organique).

Cette liaison joue un rôle important en chimie organique, puisque les atomes d'oxygène O, d'azote N ou defluor F sont susceptibles de créer des liaisons hydrogène, mais aussi en chimie inorganique, entre lesalcools et lesalcoolates métalliques.

Composés covalents

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L'atome d'hydrogène peut engager son uniqueélectron pour former uneliaison covalente avec de nombreux atomes non-métalliques.

Les composés les plus connus sont :

L'hydrogène est également présent dans toutes lesmolécules organiques, où il est lié principalement à des atomes decarbone, d'oxygène et d'azote.

Hydrures

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L'hydrogène se combine avec la plupart des autres éléments car il possède uneélectronégativité moyenne (2,2) et peut ainsi former des composés avec des éléments métalliques ou non-métalliques. Les composés qu'il forme avec les métaux sont appelés « hydrures », dans lesquels il se trouve sous forme d'ions H trouvés généralement en solution. Dans les composés avec les éléments non-métalliques, l'hydrogène forme desliaisons covalentes, car l'ion H+ a une forte tendance à s'associer avec les électrons. Dans les acides en solution aqueuse, il se forme des ions H3O+ appelés ions « hydronium » ou « oxonium », association du proton et d'unemolécule d'eau.

Notes et références

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  1. a etb(en) David R. Lide,CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc,,90e éd., 2804 p., Relié(ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. IUPAC Commission on Isotopic Abundances and Atomic Weights donne : min : 1,00784 max : 1,00811 moy : 1,007975 ± 0,000135.
  3. (en)Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited »,Dalton Transactions,‎,p. 2832 - 2838(DOI 10.1039/b801115j)
  4. Paul Arnaud, Brigitte Jamart, Jacques Bodiguel, Nicolas Brosse,Chimie Organique1er cycle/Licence, PCEM, Pharmacie, Cours, QCM et applications, Dunod,, 710 p., Broché(ISBN 2100070355)
  5. (en)Ionization Energies of Atoms and Atomic Ions, inCRC Handbook of Chemistry and Physics,91e éd. (version Internet 2011), W. M. Haynes, éd., CRC Press/Taylor & Francis, Boca Raton, FL.,p. 10-203
  6. (en) « HYDROGEN », surcameochemicals.noaa.gov.
  7. Paul Depovere,La classification périodique des éléments. La merveille fondamentale de l'Univers,De Boeck Supérieur,,p. 103.
  8. « Quel est l'élément le plus abondant dans l'univers ? », surFutura(consulté le).
  9. a etbReginald H. Garrett, Charles M. Grisham et B. Lubochinsky (trad. Bernard Lubochinsky),Biochimie, Paris,De Boeck Université,, 1292 p.(ISBN 978-2-7445-0020-6,OCLC 44434958,BNF 37106164),p. 6.
  10. Ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse,Abondances relatives des éléments chimiques,Éduscol,, 6 p.(lire en ligneAccès libre),p. 6.
  11. « Les éléments dans le corps humain », suracadémie de Montpellier -TICE(consulté le).
  12. « L'Hydrogène, la promesse énergétique duXXIe siècle »,Batirama,(consulté le).
  13. AlainPrinzhofer, Cheick SidyTahara Cissé et Aliou BoubacarDiallo, « Discovery of a large accumulation of natural hydrogen in Bourakebougou (Mali) »,International Journal of Hydrogen Energy,vol. 43,no 42,‎,p. 19315–19326(ISSN 0360-3199,DOI 10.1016/j.ijhydene.2018.08.193).
  14. (en) IsabelleMoretti, EmyroseBrouilly, KeanuLoiseau et AlainPrinzhofer, « Hydrogen Emanations in Intracratonic Areas: New Guide Lines for Early Exploration Basin Screening »,Geosciences,vol. 11,no 3,‎,p. 145(ISSN 2076-3263,DOI 10.3390/geosciences11030145).
  15. On trouve aussi 332 mb aux neutrons thermiques.
  16. Annabelle Comte, Fiche radiotoxicologique « tritium » du CEA, version 12-2005.
  17. (en) G. Audi, O. Bersillon, J. Blachot et A. H. Wapstra,The NUBASE evaluation of nuclear and decay properties,Nuclear Physics A, 729, 2003,p. 3, 27, 128.
  18. G. M. Ter-Akopianet al.,Hydrogen-4 and Hydrogen-5 from t+t and t+d transfer reactions studied with a 57.5-MeV triton beam,Nuclear Physics in the 21st Century: International Nuclear Physics Conference INPC 2001, American Institute of Physics Conference Proceedings, 610,p. 920-924,DOI 10.1063/1.1470062.
  19. « Découverte de l'hydrogène 7, le système nucléaire le plus exotique jamais observé »[PDF], communiqué de presse, CNRS, 19 novembre 2007.
  20. (en)ITER Objectives, sur iter.org.
  21. « Optical Properties of Fluid Hydrogen at the Transition to a Conducting State ».
  22. « Hydrogène », sursavoirs.essonne.fr
  23. (en)D. Palmer, « Hydrogen in the Universe », surNASA,.
  24. (en)Caractéristiques de la fusion et propriétés thermophysiques globales de l'hydrogène solide (1972)
  25. (en)Correspondance, cahiers de notes et articles généralistes de James Dewar.
  26. JamesDewar, « Sur la solidification de l'hydrogène »,Annales de chimie et de physique,7e série,vol. 18,‎,p. 145-150(lire en ligne)
  27. (en) Ashcroft N.W.,The hydrogen liquids,J. Phys. A, 12, A129-137, 2000.
  28. (en) Bonev, S.A., Schwegler, E., Ogitsu, T. et Galli, G.,A quantum fluid of metallic hydrogen suggested by first principles calculations,Nature, 431, 669, 2004.
  29. (en) C.Bordas, P. C.Cosby et H.Helm, « Measurement of the lifetime of metastable triatomic hydrogen »,The Journal of Chemical Physics,vol. 93,no 9,‎1er novembre 1990,p. 6303–6309(ISSN 0021-9606 et1089-7690,DOI 10.1063/1.458999,lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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1  H   He
2  Li Be  B C N O F Ne
3  Na Mg  Al Si P S Cl Ar
4  K Ca  Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr  Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba  La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra  Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120*  
 * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 


Métaux alcalinsMétaux alcalino-terreuxLanthanidesMétaux de transitionMétaux pauvresMétalloïdesNon-métauxHalogènesGaz noblesÉléments non classés
Actinides
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