| Enseignant Architecture Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Hyacinthe Dejardin, né en 1820 àBraives et mort le àLiège, est unarchitectebelge. Il est aussi professeur d'architecture de 1868 à 1875 à l'Académie royale des beaux-arts de Liège.
Né en 1820 àBraives[1], Hyacinthe Dejardin est le fils de Godefroid Dejardin et Marie Josephe Beauduin[2]. Il fait ses humanités au collège communal de Liège, achevant sa rhétorique latine en 1839, et« emportant avec lui, de tous ses professeurs, les témoignages les plus flatteurs d'une aptitude sérieuse aux études classiques, d'un zèle et d'une activité qui ne s'était jamais démentie »[1].
Son intérêt pour l'Antiquité l'oriente vers l'étude de l'architecture. Sur recommandation d'Eugène Laurent Renard, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art à l'Académie royale des beaux-arts de Liège, il s'y inscrit en aux cours d'architecture deJulien-Étienne Rémont[1]. Il complète ses études artistiques architecturales en et il est« proclamé, aux applaudissements du jury, lauréat du concours de composition architecturale »[1].
Peu après la fin de ses études, il accompagne son maîtreJulien-Étienne Rémont qui doit se rendre àParis pour plusieurs semaines[1]. En 1847, il voyage pendant près d'une année entière pour compléter ses études, visitant laFrance, lePiémont, laToscane, lesÉtats romains, lesDeux-Siciles, laLombardie et une partie de l'Allemagne[1],[3].
Il est l'architecte de l'Église Sainte-Véronique de Liège, construite de 1845 à 1848[4],[5], mais aussi de l'École normale de Liège[1]. La retraite deJulien-Étienne Rémont en 1868 lui ouvre les portes de l'Académie royale des beaux-arts de Liège, où il remplace son maître en tant que professeur d'architecture[1],[6].« Esprit méthodique et scrupuleux, il ne consentait à l'admission définitive d'une mesure que lorsque l'expérience lui en avait démontré la valeur et l'efficacité. Il inspirait d'ailleurs l'assiduité à ses élèves par le désir de s'instruire qu'il faisait naitre en eux »[1].
Il décède le àLiège[1],[2],[7].
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