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Le territoire de la commune de Huy s'étend sur la rive droite et le versant sud de laMeuse qui fait office de limite communale à l'exception des quartiers urbains d'Entre-Deux-Portes, de Saint-Pierre, du Mont Falise et deStatte implantés sur la rive gauche.
La majorité de la commune fait partie dusillon Sambre-et-Meuse et de l'Ardenne condrusienne, sous-région boisée duCondroz. Huy se trouve au confluent duHoyoux et de la Meuse. D'autres ruisseaux comme laSolières traversent la commune du sud vers le nord pour se jeter dans la Meuse.
L'habitat se concentre principalement dans la vallée de laMeuse mais il existe quelques noyaux d'habitations sur les hauteurs sud de la commune (Saint-Léonard, La Sarte à Ben, Les Longs Thiers, La Sarte) et nord (Mont Falise).
À la période carolingienne, Huy est qualifié de portus et désigné comme vicus. La ville devient le cœur d’un comté entre 943 et 985 avant de passer sous le contrôle de l’évêque de Liège[5].
En 1066, le Prince-Évêque d'alors,Théoduin de Bavière, décide de reconstruire lacollégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de laprincipauté de Liège de 985 à 1789.
La première croisade survient30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy dePierre l'Ermite[6], fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier vers 1100.
AuXIIe siècle se détache la personnalité d'Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.
Vers 1300, le pont de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte est remplacé par un pont de pierre. Statte constitue alors une sorte de défense avancée pour Huy : une fortification entre le rocher et laMehaigne bloque l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant deHesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles. Le 27 mai 1328, une bataille se déroule dans un raidillon encaissé du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontentAdolphe de La Marck aidé des Hutois. À la suite de sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant[7]. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.
AuXVe siècle, le château est peu à peu transformé en véritable forteresse. Bâti sur une colline surplombant laMeuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans, dont lesiège de 1595. La cité connaît massacres, pillages et incendies.
En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château enwallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.
En 1818, la construction dunouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de1914-1918 et1939-1945.
Pendant laPremière Guerre mondiale, l'armée allemande prit possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, dès, le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le, les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le, le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.
Le fort hollandais (1818).
Depuis 2007, un nouvel espace détaille le parcours de vie des différentes catégories de détenus au Fort de Huy et présente des témoignages. En 2010, deux nouvelles salles seront inaugurées, l'une consacrée à Huy sous l'occupation et l'autre à la libération de la Ville dont on a fêté, en 2009, le65e anniversaire.
De 1983 à 2009,Anne-Marie Lizin estbourgmestre de Huy. Sa gouvernance suscite de vives oppositions au cours des années 2000. Mise en minorité au sein de son parti, soupçonnée de malversations et en proie à des problèmes de santé, elle quitte ses fonctions en[9]. Micheline Toussaint lui succède en mars de la même année. Elle choisit de laisser la place à Alexis Housiaux le. Début 2016, Christophe Collignon succède à Alexis Housiaux.
Blasonnement :De gueules au château-fort d'or, ouvert d'azur, formé d'un quadrilatère de murailles, vu en perspective, muni à chacun des trois angles visibles d'une tour ronde à toit conique sommé d'une girouette, celle de dextre contournée, la tour du centre à deux étages, ouverte d'azur et accostée de lettres en majuscules H et V d'or. Le château posé sur une terrasse de sinople.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[10].
Godefroid Camauër (1821-1884), compositeur hutois d'origine néerlandaise, fondateur de la Société d'Amateurs, y a enseigné et habité, y est mort et inhumé.
Joseph Colmant, docteur en médecine (1903-1944), figure de la résistance.
Li Tchestia (le château-fort des princes-évêques, détruit en1717 à la suite du Traité de la Barrière, est remplacé de1818 à1823 durant la période dite Hollandaise par le fort actuel sur son emplacement initial sous la forme d'une citadelle) ;
Huy vers 1880, peinture de Gustave Walckiers.
Li Pontia : l'ancien pont, détruit par la guerre qui est remplacé aujourd'hui par le pont Baudouin.
Cette ancienne résidence privée des membres de cette famille aristocratique au service de la collégiale dont plusieurschanoines, fut construite vers1575 par Gérard d’Oultremont (né en 1535) à l’emplacement et en remplacement d’un édifice de même fonction. La plupart des baies vitrées de la façade avant (nord-est) ont été remaniées au cours duXVIIIe siècle.
Cette élégante tourelle faisait partie du palais comtal édifié en1559 par Jean-Hustin IV d'Oultremont (1495-1581). LaMaison d'Oultremont donna plusieurs maieurs,mambours, avoués, échevins et bourgmestres de la cité hutoise et puis à Liège du XIVème au XVIIIème, mais aussi des baillis deHesbaye et les baillis héréditaires de l'anciencomté de Moha.
Située au croisement d'étroites rues et ruelles pavées du centre historique, lamaison près-la-Tour appelée aussi la maison Legrand est considérée comme la demeure non religieuse la plus ancienne de la ville de Huy. Elle a été construite auXIIIe siècle puis a subi beaucoup de transformations.
Située sur la rive gauche en face du fort de Huy, est un exemple du style renaissance mosan. Cet édifice est un ancien refuge des moines de l'abbaye du Val-Saint-Lambert[20].
Abbaye fondée auXIIe siècle par desBénédictines et vendue commebien national en 1798. Le bâtiment date de 1724 et, parfaitement restauré, il abrite une école d'agriculture[20]. Il est précédé par un porche monumental de la même année[20]. Plus à l'ouest, à proximité de la Meuse, se trouve lamaison du Ponton.
Il s'agit d'unprieuré fondé parPierre l'Ermite, élevé au rang d'abbaye en1208[20]. Il n'en reste presque aucune trace, si ce n'est deux ailes du cloître et la crypte.
Cercle artistique de la rue de France avec sessgraffites signés dePaul Cauchie; plusieurs maisons avec carrelages de la même époque se situent dans le quartier. Plusieurs demeures patriciennes présentent des architectures néo-gothiques et néo-renaissance mosane mélangés à des techniques décoratives typiques de l'art nouveau notamment près de la place Lebeau.
Plusieurs maisons de l'avenue Albert Ier dont un ancien café.
Ancienne grande poste, néo-gothique.
Rue Sous le Château 11, bâtiment d'angle[21],[22].
Dès 1285, le prieuré placé sous l'invocation desaint Quirin de Neuss accueille des religieuses de l'ordre des Pénitentes de sainte Marie-Madeleine venues de la région de Namur. Celles-ci s'installent avec l'autorisation du prince-évêque de LiègeJean de Flandre, rue Entre-Deux-Portes, dans un ancien petit hôpital préexistant. Aujourd'hui affecté à l'usage duCollège Saint-Quirin fondé en 1855 par l'évêque de LiègeThéodore de Montpellier, le bâtiment conserve de nombreuses traces de son histoire séculaire, notamment le cloître classique du monastère. Celui-ci a été largement remanié dans sa partie basse en 1729 sous le priorat de Lutgarde de Streel. Accolée à la galerie nord-est de celui-ci, on retrouve une chapelle gothique datant du XVe siècle. Particularité remarquable, la nef et le chœur sont légèrement désaxés. Ce dernier est éclairé par 5 grands vitraux illustrant le martyre de saint Quirin. La nef quant à elle est couverte d'une magnifique voûte de bois en berceau.
Ils ont été apposés dans la ville. Ils indiquent soit les crues de la Meuse de 1926 ou 1880, soit la crue du Hoyoux du (ces trois crues étant reconnues par la ville de Huy comme importantes car ayant atteint le Bassinia). Quelques emplacements de repères de crue à Huy :
sur la taverne le Vieux Huy ;
sur la maison Batta ;
de chaque côté d'une impasse rue l'Apleit ;
sur la façade de l'église rue des Foulons ;
au coins de la rue des Barreurs et rue des Sœurs Grises.
En1656, une grave sécheresse met en péril les récoltes hutoises. Le, les habitants organisent alors une procession et descendent la Vierge de la Sarte avec une grande piété et la placent dans la Collégiale. Alors qu'on rapporte la statue dans sa chapelle sur les hauteurs de la ville, la sécheresse prend fin. Les autorités décident alors, en remerciement, de rééditer la procession l'année suivante et ensuite tous les sept ans. Les fêtes septennales sont nées. Les dernières se sont déroulées le[23].
En 1865, le Duc de Brabant, futur Léopold II, se rend à Huy le 14 août dans le cadre des Fêtes Septennales. À cette occasion, la Société d'Amateurs chantera leSalut au Prince Royal, composé par leur directeurGodefroid Camauër.
La statue miraculeuse dans l'église de la Sarte.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, en 1942, la fête septennale n'a pas eu lieu, mais après la libération de la ville le et la capitulation de l'Allemagne le, on a décidé de compenser cette annulation par une procession de reconnaissance à Notre-Dame de la Sarte le et une descente de la statue miraculeuse. La suivante fut organisée à sa date normale, c'est-à-dire en 1949.
LeCentre culturel de l'Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur quatorze communes affiliées. Ce qui veut dire une équipe avec des missions inscrites dans un décret (lois régionales).
En février, a lieu la traversée hivernale de la Meuse à la nage. En 2013, cette traversée en est à sa46e édition.
En 2020, la ville de Huy annonce le début des travaux en vue d'une refonte complète de l'infrastructure de la piscine communale en un centre aqualudique afin que celle-ci devienne plus moderne, écologique et attractive. Après plusieurs années, le projet se concrétise enfin. S'axant majoritairement sur ces quatre points : l’accessibilité pour tous, la réduction des charges énergétiques, le développement de la pratique sportive et la réduction de l’usage du chlore, ce projet d'à peu près 12 millions d'euros dont 4,6 millions d'euros de subsides devrait durer entre 2 ans et demi et 3 ans. Ces travaux permettraient de faire passer la superficie d'espaces aquatiques de 400m² à 1.000m² en rénovant le bâtiment principal, les piscines existantes (intérieur et extérieur), en ajoutant un nouveau bassin ludique intérieur et un spraypark extérieur, en ajoutant des gradins ainsi que de nouveaux systèmes comme l'installation d'une sonorisation subaquatique dans le bassin sportif pour le club de natation synchronisée, une gestion automatisée des accès ou encore un système de prévention de la noyade[24],[25].
Depuis 2010 il y a également un triathlon a Huy, triathlon qui fait partie du championnat de Belgique.
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LaMeuse, navigable, a longtemps servi au transport des passagers et des marchandises, de même que les routes et chemins rayonnant des deux berges.
LaSociété des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage a construit une ligne de chemin de fer de Namur à Liège, actuelleligne 125 (Infrabel), inaugurée en 1850 (sauf les derniers kilomètres vers Liège, achevés l'année suivante). De 1855 à 1940, elle fera partie du réseau de laCompagnie du Nord - Belge, une société française qui l'utilisera pour relier Paris à Cologne et l'Europe de l'Est. Elle appartient à la SNCB depuis 1940 et la ligne, électrifiée, est parcourue par des trains vers Bruxelles, Liège, Charleroi, La Louvière, Mons et Tournai. Lagare de Huy, qui occupe son emplacement actuel depuis 1886, a toujours été la gare principale et est désormais la seule avec lagare de Statte à être ouverte aux trains de voyageurs.
La Compagnie du chemin de fer Hesbaye-Condroz a également construit une ligne, transversale, passant par Huy (actuelles lignes126 et127) vers Landen et Ciney. Cette ligne, directement exploitée par lesChemins de fer de l'État belge (future SNCB), avait sa propre gare :Huy-Sud, sur l'autre rive de la Meuse, franchie grâce au« pont de fer » et un tunnel sous le rocher du fort. Les trains de voyageurs n'y circulent plus depuis 1962-63.
↑JeanGermain,Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française,(lire en ligne).
↑Alain Dierkens, La ville de Huy avant l’an mil : premier essai de synthèse des recherches historiques et archéologiques dans La genèse et les premiers siècles des villes médiévales dans les Pays-Bas méridionaux : un problème archéologique et historique, Actes du 14e colloque international de Spa, Bruxelles, 1990, p. 403-404
↑Joris, La ville de Huy au Moyen Âge : des origines à la fin du XIVe siècle, Paris, 1959, p. 88-92