Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Huy

50° 31′ nord, 5° 14′ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Latypographie de cet article ou de cette section ne respecte pas lesconventions de Wikipédia().

Vous pouvezcorriger, en discuter sur l’Atelier typographique oucréer la discussion.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La mise en forme de cet article est à améliorer().

La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ».

Comment faire ?

Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur lapage de discussion.

Pour une aide détaillée, merci de consulterAide:Wikification.

Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau etaméliorer la mise en forme d'un autre article.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirHuy (homonymie).

Huy
Huy
La grand-place vue du fort.
Blason de Huy
Héraldique
Huy
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de Liège Province de Liège
ArrondissementHuy
BourgmestreChristophe Collignon (PS)
MajoritéPS+ -MR
Sièges
Les Engagés
PS+
PTB
MR
HUY en COMMUN
27
3
11
1
5
7
SectionCode postal
Huy
Ben-Ahin
Tihange
4500
4500
4500
Code INS61031
Zone téléphonique085
Démographie
GentiléHutois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
21 706()
48,39 
%
51,61 
%
455,66 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
18,00 
%
60,49 
%
21,51 
%
Étrangers8,21 %(1er janvier 2024)
Taux de chômage21,43 %(2022)
Revenu annuel moyen18 831 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées50° 31′ nord, 5° 14′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
47,64 km2(2022)
70,83 %
11,19 
%
17,98 
%
Localisation
Localisation de Huy
Situation de la ville dans l'arrondissement de Huy et la province de Liège
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Huy
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Huy
Géolocalisation sur la carte :Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Huy
Géolocalisation sur la carte :province de Liège
Voir sur la carte administrative de la province de Liège
Huy
Liens
Site officielhuy.be
modifier 
Huy, vue depuis le Pont du Chemin de Fer avec le Fort de Huy, la collégiale Notre-Dame et Saint-Domitien et la centrale nucléaire de Tihange

Huy (prononcé[ɥi] ou[wi]Écouter ; enwallonHu prononcé localement[hœ]Écouter ;NéerlandaisHoei) est unevillefrancophone deBelgique située enRégion wallonne, chef-lieu d'arrondissement enprovince de Liège.

Huy est située sur laMeuse au confluent avec leHoyoux, à mi-chemin entreNamur etLiège.

Les habitants de Huy s'appellent les Hutois.

Sections de commune

[modifier |modifier le code]
#NomSuperf.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1Huy8,0814.3961.78261031A
2Ben-Ahin24,643.62014761031B
3Tihange13,903.14122661031C

Neuville-sous-Huy a été rattachée à Tihange quelques années plus tôt.Statte est un faubourg de la ville de Huy.

Situation et géographie de la commune

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de Huy s'étend sur la rive droite et le versant sud de laMeuse qui fait office de limite communale à l'exception des quartiers urbains d'Entre-Deux-Portes, de Saint-Pierre, du Mont Falise et deStatte implantés sur la rive gauche.

La majorité de la commune fait partie dusillon Sambre-et-Meuse et de l'Ardenne condrusienne, sous-région boisée duCondroz. Huy se trouve au confluent duHoyoux et de la Meuse. D'autres ruisseaux comme laSolières traversent la commune du sud vers le nord pour se jeter dans la Meuse.

L'habitat se concentre principalement dans la vallée de laMeuse mais il existe quelques noyaux d'habitations sur les hauteurs sud de la commune (Saint-Léonard, La Sarte à Ben, Les Longs Thiers, La Sarte) et nord (Mont Falise).

OpenStreetMap
Communes limitrophes deHuy
HéronWanzeAmay
AndenneHuy
OheyMarchinModave

Démographie

[modifier |modifier le code]

Démographie: Avant la fusion des communes

[modifier |modifier le code]
  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

[modifier |modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source:DGS , de 1831 à 1981 = recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[2]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours
Évolution démographique[2]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
199218 372100,0
199318 452100,4
199418 602101,3
199518 538100,9
199618 444100,4
199718 587101,2
199818 750102,1
199918 816102,4
200019 056103,7
200119 034103,6
200219 297105,0
200319 525106,3
200419 758107,5
200520 000108,9
200620 071109,2
200720 232110,1
200820 293110,5
200920 599112,1
201020 789113,2
201121 112114,9
201221 205115,4
201321 346116,2
201421 249115,7
201521 270115,8
201621 292115,9
201721 301115,9
201821 293115,9
201921 227115,5
202021 238115,6
202121 392116,4
202221 405116,5
202321 680118,0
202421 706118,1
 

Histoire

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2017)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Article détaillé :Fort de Huy.
Lacollégiale Notre-Dame.

À l'époque romaine, quelques petites structures desIIe et IIIe siècles attestent de l’installation d’une population peu nombreuse sur le site de Huy[3].

Au milieu duVIe siècle, Domitien, évêque de Tongres-Maastricht, accorde une importance particulière à la ville où il se serait fait inhumer[4]. L'église Notre-Dame est citée pour la première fois en 634. L’importance de la localité auVIIe siècle est attestée par la frappe de monnaies.

À la période carolingienne, Huy est qualifié de portus et désigné comme vicus. La ville devient le cœur d’un comté entre 943 et 985 avant de passer sous le contrôle de l’évêque de Liège[5].

En 1066, le Prince-Évêque d'alors,Théoduin de Bavière, décide de reconstruire lacollégiale Notre-Dame. Pour financer son projet, il demande aux Hutois la moitié de leurs biens meubles. En échange, il leur accorde la première charte de liberté d'Europe occidentale. Huy fut une des « Bonnes Villes » de laprincipauté de Liège de 985 à 1789.

La première croisade survient30 ans plus tard (1096-1099) avec l'arrivée à Huy dePierre l'Ermite[6], fondateur selon la légende de l'abbaye du Neufmoustier vers 1100.

AuMoyen Âge, aidée par un climat économique favorable, dû à sa situation de ville-étape de batellerie, Huy multiplie les corps de métiers. Nombreux étaient les étainiers, tanneurs, foulons, chaudronniers, menuisiers... Le corps de métier le plus puissant fut celui des orfèvres. Lamétallurgie hutoise remonte dans le passé (travail de l'étain depuis leVIIe siècle) et, favorisée par le Hoyoux, affluent de la Meuse, propice à l'établissement de roues hydrauliques, les forges et fourneaux connurent à Huy, dès le Moyen Âge, un âge d'or sans précédent. La technique du battage du cuivre, industrie florissante dans la cité hutoise, se répandit dans toute l'Europe dès leXIe siècle.

AuXIIe siècle se détache la personnalité d'Ivette de Huy (ou Juette) (1158-1228) : contrainte d'épouser à13 ans l'homme que lui avait choisi son père alors qu'elle voulait se consacrer à Dieu, elle en eut trois enfants dont un mourut au berceau. Veuve à18 ans, défiant l'autorité paternelle, elle préféra se retirer dans un minuscule réduit accolé à l'église de Huy et se consacrer au soin des lépreux avant de se cloîtrer dans la léproserie.

Vers 1300, le pont de bois qui donne accès à la ville de Huy en venant du nord et donc de Statte est remplacé par un pont de pierre. Statte constitue alors une sorte de défense avancée pour Huy : une fortification entre le rocher et laMehaigne bloque l’accès par Saint-Hilaire, et les chemins venant deHesbaye passent par le Thier d’Erbonne (près de St-Étienne-au-Mont) pour aboutir à la porte des Aveugles. Le 27 mai 1328, une bataille se déroule dans un raidillon encaissé du Thier d’Erbonne : les milices de Liège, Saint-Trond et Tongres y affrontentAdolphe de La Marck aidé des Hutois. À la suite de sa victoire, le prince-évêque décide l’incorporation de la franchise de la ville de Statte à celle de la ville de Huy, ce qui se fait le 20 aout suivant[7]. On parlera dès lors de Statte comme d'un faubourg de Huy.

AuXVe siècle, le château est peu à peu transformé en véritable forteresse. Bâti sur une colline surplombant laMeuse, il fera la fierté des hutois et deviendra l'emblème de la ville. Huy est alors une ville bourgeoise de plaisir où se plaît à séjourner la Cour de Bourgogne. Malheureusement, du fait de sa position stratégique, Huy voit sa destinée se ternir et subit de nombreuses attaques. La forteresse est attaquée douze fois en trente ans, dont lesiège de 1595. La cité connaît massacres, pillages et incendies.

En1675, lerégiment de Carignan-Salière se rendit à Huy et il évacua cette dernière ville en, après en avoirrasé les fortifications.

En l'an 1717, la destruction du « Tchestia » (château enwallon) est décidée. La destinée hutoise va alors en être modifiée. Le château-citadelle sera démonté pierre par pierre, soustraites par les citadins. Huy connait alors enfin l'essor et les activités se multiplient : papeterie, orfèvrerie, métallurgie, etc.

AuXIXe siècle, l'industrialisation permit à plusieurs familles hutoises de connaître la fortune (citons Nestor Martin, les Delloye, les Godin)[6]. La Ville de Huy fut alors surnommée « La Ville aux Millionnaires »[8].

En 1818, la construction dunouveau fort débute. Il ne servira jamais de position d'attaque, mais nombreux sont les civils à y avoir souffert durant les guerres de1914-1918 et1939-1945.

Pendant laPremière Guerre mondiale, l'armée allemande prit possession du Fort et y établit un camp de discipline pour ses propres troupes, réfractaires ou déserteurs.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, dès, le fort devint un camp de détention pour civils belges et étrangers et ensuite un bagne où séjournèrent plus de 7 000 opposants au régime de l'occupant. Le, les détenus qui n'avaient pas été envoyés vers les camps de concentration en Allemagne furent libérés. La Résistance occupa le fort et, le, le Ministère de la Justice y installa un centre d'internement pour inciviques et collaborateurs.

Le fort hollandais (1818).

Depuis 2007, un nouvel espace détaille le parcours de vie des différentes catégories de détenus au Fort de Huy et présente des témoignages. En 2010, deux nouvelles salles seront inaugurées, l'une consacrée à Huy sous l'occupation et l'autre à la libération de la Ville dont on a fêté, en 2009, le65e anniversaire.

De 1983 à 2009,Anne-Marie Lizin estbourgmestre de Huy. Sa gouvernance suscite de vives oppositions au cours des années 2000. Mise en minorité au sein de son parti, soupçonnée de malversations et en proie à des problèmes de santé, elle quitte ses fonctions en[9]. Micheline Toussaint lui succède en mars de la même année. Elle choisit de laisser la place à Alexis Housiaux le. Début 2016, Christophe Collignon succède à Alexis Housiaux.

Armoiries

[modifier |modifier le code]
Blasonnement :De gueules au château-fort d'or, ouvert d'azur, formé d'un quadrilatère de murailles, vu en perspective, muni à chacun des trois angles visibles d'une tour ronde à toit conique sommé d'une girouette, celle de dextre contournée, la tour du centre à deux étages, ouverte d'azur et accostée de lettres en majuscules H et V d'or. Le château posé sur une terrasse de sinople.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[10].



Politique et admnistration

[modifier |modifier le code]
L'hôtel de ville (1766).

Conseil et collège communal 2024-2030

[modifier |modifier le code]
Collège communal
BourgmestreChristophe CollignonPS - PS+
1er ÉchevinOlivier HumbletMR
2e ÉchevinEtienne RobaPS - PS+
3e ÉchevinJacques MoutonMR
4e ÉchevinAdrien HousiauxPS - PS+
5e ÉchevineElise DeleuzePS+
Présidente du CPASJonida ShaljaniPS - PS+

Liste des Bourgmestres de 1830 à aujourd'hui

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Jumelages

[modifier |modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats de Huy.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Huy.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Arona[11]Italiedepuis
Compiègne[11]Francedepuis
Grenay[12]Francedepuis
Natitingou[11]Bénindepuis
Tirlemont[11]Belgiquedepuis
Vianden[11]Luxembourgdepuis
Vélingara[11]Sénégaldepuis
Petites filles jouant près duBassinia.
Pactes d'amitié

Personnages célèbres

[modifier |modifier le code]

Par ordre chronologique :

Bourgmestres :

Patrimoine

[modifier |modifier le code]
Vue du fort de Huy depuis le quai Batta.
Article détaillé :Liste du patrimoine immobilier classé de Huy.

Les quatre merveilles de Huy

[modifier |modifier le code]

Des « quatre merveilles » de la ville de Huy, seules deux subsistent encore aujourd'hui :

Les deux autres merveilles étaient :

  • Li Tchestia (le château-fort des princes-évêques, détruit en1717 à la suite du Traité de la Barrière, est remplacé de1818 à1823 durant la période dite Hollandaise par le fort actuel sur son emplacement initial sous la forme d'une citadelle) ;
Le pont Li Pontia peint vers 1880 par Gustave Walckiers
Huy vers 1880, peinture de Gustave Walckiers.
  • Li Pontia : l'ancien pont, détruit par la guerre qui est remplacé aujourd'hui par le pont Baudouin.

Autres monuments remarquables

[modifier |modifier le code]

La Grand-Place et l'hôtel de ville

[modifier |modifier le code]

L'élégant hôtel de ville fut réalisé en1766 (architecteJean-Gille Jacob) grâce à la bienveillante générosité du maître d’œuvre, leprince-évêque de LiègeCharles-Nicolas d'Oultremont dont il portait les armoiries polychromes au fronton. Il est situé entre laGrand Place, centre animé et commerçant de la ville et laplace Verte, plus paisible.

Articles détaillés :Hôtel de ville de Huy,Grand-Place de Huy etPlace Verte (Huy).

L'Hospice d'Oultremont, actuel Office du tourisme

[modifier |modifier le code]

Cette ancienne résidence privée des membres de cette famille aristocratique au service de la collégiale dont plusieurschanoines, fut construite vers1575 par Gérard d’Oultremont (né en 1535) à l’emplacement et en remplacement d’un édifice de même fonction. La plupart des baies vitrées de la façade avant (nord-est) ont été remaniées au cours duXVIIIe siècle.

LaTour d'Oultremont

[modifier |modifier le code]

Cette élégante tourelle faisait partie du palais comtal édifié en1559 par Jean-Hustin IV d'Oultremont (1495-1581). LaMaison d'Oultremont donna plusieurs maieurs,mambours, avoués, échevins et bourgmestres de la cité hutoise et puis à Liège du XIVème au XVIIIème, mais aussi des baillis deHesbaye et les baillis héréditaires de l'anciencomté de Moha.

Le musée communal

[modifier |modifier le code]

Installé dans les bâtiments et le cloître de l'anciencouvent des Frères mineurs (XVIIe siècle), contient d'importantes collections illustrant l'histoire et le folklore local : intérieur régional orné d'une belle cheminée en grès de 1621, pièces archéologiques, estampes de la ville, céramiques fabriquées à Huy auXIXe siècle, étains, objets d'art religieux parmi lesquels on remarque le Christ duXIIIe siècle nommé « le beau Dieu de Huy ».

Article détaillé :Couvent des Mineurs de Huy.

La maison près-la-Tour

[modifier |modifier le code]

Située au croisement d'étroites rues et ruelles pavées du centre historique, lamaison près-la-Tour appelée aussi la maison Legrand est considérée comme la demeure non religieuse la plus ancienne de la ville de Huy. Elle a été construite auXIIIe siècle puis a subi beaucoup de transformations.

Article détaillé :Maison près-la-Tour.

La maison Batta

[modifier |modifier le code]

Située sur la rive gauche en face du fort de Huy, est un exemple du style renaissance mosan. Cet édifice est un ancien refuge des moines de l'abbaye du Val-Saint-Lambert[20].

Article détaillé :Maison Batta.

Le bâtiment principal de l'ancienne abbaye Saint-Victor

[modifier |modifier le code]

Abbaye fondée auXIIe siècle par desBénédictines et vendue commebien national en 1798. Le bâtiment date de 1724 et, parfaitement restauré, il abrite une école d'agriculture[20]. Il est précédé par un porche monumental de la même année[20]. Plus à l'ouest, à proximité de la Meuse, se trouve lamaison du Ponton.

Article détaillé :Abbaye Saint-Victor de Huy.

Vestiges du Neufmoutier

[modifier |modifier le code]

Il s'agit d'unprieuré fondé parPierre l'Ermite, élevé au rang d'abbaye en1208[20]. Il n'en reste presque aucune trace, si ce n'est deux ailes du cloître et la crypte.

Maisons Art nouveau

[modifier |modifier le code]

Cercle artistique de la rue de France avec sessgraffites signés dePaul Cauchie; plusieurs maisons avec carrelages de la même époque se situent dans le quartier. Plusieurs demeures patriciennes présentent des architectures néo-gothiques et néo-renaissance mosane mélangés à des techniques décoratives typiques de l'art nouveau notamment près de la place Lebeau.

Plusieurs maisons de l'avenue Albert Ier dont un ancien café.

Ancienne grande poste, néo-gothique.

Rue Sous le Château 11, bâtiment d'angle[21],[22].

Cloître et chapelle du Collège Saint-Quirin

[modifier |modifier le code]

Dès 1285, le prieuré placé sous l'invocation desaint Quirin de Neuss accueille des religieuses de l'ordre des Pénitentes de sainte Marie-Madeleine venues de la région de Namur. Celles-ci s'installent avec l'autorisation du prince-évêque de LiègeJean de Flandre, rue Entre-Deux-Portes, dans un ancien petit hôpital préexistant. Aujourd'hui affecté à l'usage duCollège Saint-Quirin fondé en 1855 par l'évêque de LiègeThéodore de Montpellier, le bâtiment conserve de nombreuses traces de son histoire séculaire, notamment le cloître classique du monastère. Celui-ci a été largement remanié dans sa partie basse en 1729 sous le priorat de Lutgarde de Streel. Accolée à la galerie nord-est de celui-ci, on retrouve une chapelle gothique datant du XVe siècle. Particularité remarquable, la nef et le chœur sont légèrement désaxés. Ce dernier est éclairé par 5 grands vitraux illustrant le martyre de saint Quirin. La nef quant à elle est couverte d'une magnifique voûte de bois en berceau.

Article détaillé :Collège Saint-Quirin de Huy.

Plusieurs repères de crues

[modifier |modifier le code]

Ils ont été apposés dans la ville. Ils indiquent soit les crues de la Meuse de 1926 ou 1880, soit la crue du Hoyoux du (ces trois crues étant reconnues par la ville de Huy comme importantes car ayant atteint le Bassinia). Quelques emplacements de repères de crue à Huy :

  • sur la taverne le Vieux Huy ;
  • sur la maison Batta ;
  • de chaque côté d'une impasse rue l'Apleit ;
  • sur la façade de l'église rue des Foulons ;
  • au coins de la rue des Barreurs et rue des Sœurs Grises.

Cimetières

[modifier |modifier le code]
Voir la catégorie :Personnalité inhumée à Huy.

Les Septennales

[modifier |modifier le code]

En1656, une grave sécheresse met en péril les récoltes hutoises. Le, les habitants organisent alors une procession et descendent la Vierge de la Sarte avec une grande piété et la placent dans la Collégiale. Alors qu'on rapporte la statue dans sa chapelle sur les hauteurs de la ville, la sécheresse prend fin. Les autorités décident alors, en remerciement, de rééditer la procession l'année suivante et ensuite tous les sept ans. Les fêtes septennales sont nées. Les dernières se sont déroulées le[23].

En 1865, le Duc de Brabant, futur Léopold II, se rend à Huy le 14 août dans le cadre des Fêtes Septennales. À cette occasion, la Société d'Amateurs chantera leSalut au Prince Royal, composé par leur directeurGodefroid Camauër.

La statue miraculeuse dans l'église de la Sarte.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, en 1942, la fête septennale n'a pas eu lieu, mais après la libération de la ville le et la capitulation de l'Allemagne le, on a décidé de compenser cette annulation par une procession de reconnaissance à Notre-Dame de la Sarte le et une descente de la statue miraculeuse. La suivante fut organisée à sa date normale, c'est-à-dire en 1949.

Culture

[modifier |modifier le code]

Le Centre culturel de l'Arrondissement de Huy

[modifier |modifier le code]

LeCentre culturel de l'Arrondissement de Huy est un opérateur culturel important sur le territoire communal et sur l’arrondissement de Huy/Waremme. Il n'est ni un théâtre ni un centre dramatique. L’équipe du Centre culturel travaille sur Huy et sur quatorze communes affiliées. Ce qui veut dire une équipe avec des missions inscrites dans un décret (lois régionales).

Sports

[modifier |modifier le code]

Cyclisme

[modifier |modifier le code]

Natation

[modifier |modifier le code]

Football

[modifier |modifier le code]
  • RFC Huy, fondé en 1908
  • Solières Sport, fondé en 2002
  • Ces 2 clubs ont fusionné en 2023 pour former la Royale Union Hutoise

Autres sports

[modifier |modifier le code]
  • Rugby à XV :Hesby Rugby Huy
  • Handball :SL Huy (aujourd'huiHC Amay)
  • Hockey sur gazon : Royal Hockey Club de Huy, fondé en 1933.
  • Basketball : Union Huy Basket

Transports en commun

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

LaMeuse, navigable, a longtemps servi au transport des passagers et des marchandises, de même que les routes et chemins rayonnant des deux berges.

LaSociété des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage a construit une ligne de chemin de fer de Namur à Liège, actuelleligne 125 (Infrabel), inaugurée en 1850 (sauf les derniers kilomètres vers Liège, achevés l'année suivante). De 1855 à 1940, elle fera partie du réseau de laCompagnie du Nord - Belge, une société française qui l'utilisera pour relier Paris à Cologne et l'Europe de l'Est. Elle appartient à la SNCB depuis 1940 et la ligne, électrifiée, est parcourue par des trains vers Bruxelles, Liège, Charleroi, La Louvière, Mons et Tournai. Lagare de Huy, qui occupe son emplacement actuel depuis 1886, a toujours été la gare principale et est désormais la seule avec lagare de Statte à être ouverte aux trains de voyageurs.

La Compagnie du chemin de fer Hesbaye-Condroz a également construit une ligne, transversale, passant par Huy (actuelles lignes126 et127) vers Landen et Ciney. Cette ligne, directement exploitée par lesChemins de fer de l'État belge (future SNCB), avait sa propre gare :Huy-Sud, sur l'autre rive de la Meuse, franchie grâce au« pont de fer » et un tunnel sous le rocher du fort. Les trains de voyageurs n'y circulent plus depuis 1962-63.

Films tournés à Huy

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2017)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

La centrale nucléaire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Centrale nucléaire de Tihange.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. JeanGermain,Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française,(lire en ligne).
  2. a etbhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  3. Catherine Péters et Bernardy de Sigoyer, Une ville Mosane entre leVe siècle et leXIIe siècle : l’apport de l’archéologie à l’histoire de Huy (Belgique, Wallonie, Province de Liège), p. 61-73,https://books.openedition.org/artehis/24189?lang=fr
  4. Alain Dierkens, La ville de Huy avant l’an mil : premier essai de synthèse des recherches historiques et archéologiques dans La genèse et les premiers siècles des villes médiévales dans les Pays-Bas méridionaux : un problème archéologique et historique, Actes du 14e colloque international de Spa, Bruxelles, 1990, p. 403-404
  5. Joris, La ville de Huy au Moyen Âge : des origines à la fin du XIVe siècle, Paris, 1959, p. 88-92
  6. a etb« Historique — Site de huy », surhuy.be,(consulté le).
  7. Marie Delcourt,Oreste et Aleméon. Étude sur la projection légendaire du matricide en Grèce, Les Belles Lettres, 1959, 113 p., p. 173 et 419.
  8. « Huy: Le Livre du Millénaire (Collectif) », surbibliomania.be(consulté le).
  9. Anne-Marie Lizin est décédée,La Libre Belgique,.
  10. (en) « Huy (Belgium) : Wapen - Armoiries - coat of arms - crest », surheraldry-wiki.com,Heraldry of the World,(consulté le).
  11. abcde etf« https://www.huy.be/ma-commune/decouvrir-huy/jumelages »(consulté le)
  12. « https://www.lavoixdunord.fr/1500515/article/2024-09-10/jumelage-entre-huy-b-et-grenay-en-memoire-des-mineurs-grevistes-de-1941 »
  13. « Eugène (Emile) Lecoq | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  14. a etb« Fernand Hubin | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  15. « Anne-Marie Lizin | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  16. a etb« Michèle Toussaint-Richardeau | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  17. « Christophe Collignon | Connaître la Wallonie », surconnaitrelawallonie.wallonie.be(consulté le).
  18. « Huy : Eric Dosogne remplace Christophe Collignon », surrtbf.be(consulté le).
  19. « Christophe Collignon (PS) ne sera plus ministre et redevient bourgmestre à plein temps de Huy : « Je m’en réjouis ! » », sursudinfo.be(consulté le).
  20. abc etdJoseph Delmelle,Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973,p. 78.
  21. Sébastien Charlier,Université de Liège, « Référence : L'Art nouveau à Huy », surorbi.uliege.be,Nouvelles du patrimoine, Association des Amis de l’Unesco,(consulté le),p. 36-37.
  22. Sébastien Charlier, Université de Liège, « L'Art nouveau à Huy »[PDF], surorbi.uliege.be,Nouvelles du patrimoine,(consulté le),p. 36-37.
  23. Lily Portugaels,Noël, l’ermite de La Sarte,La Libre Belgique,.
  24. « Un subside de 4.600.000 euros pour rénover la piscine de Huy », surhuy.be(consulté le).
  25. Ville de Huy, « Chantier de rénovation & d'extension de la piscine communale », surhuy.be,(consulté le).
  26. « Tournage de RAID Dingue avec Dany Boon à la piscine de Huy », sursudinfo.be,(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Localités de la ville deHuy
v ·m
Villes françoises
Villes thioises
v ·m
HuyArmes de la province de Liège
Liège
Verviers
Waremme
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Huy&oldid=222106681 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp