La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Lys, la Becque de la Prevote, la Becque du Paradis, le Courant du Pont Bertin, la dérivation de Ploegsteert[1], la Vieille Lys d'Armentières[2], la Becque de la planche de pierre[3], la grande Becque[4], le Courant du pont pendu[5], le Petit Porte Égal[6] et divers autres petits cours d'eau[7],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laLys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[10].
Au, Houplines est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine d'Armentières (partie française)[Note 4], une agglomération internationale regroupant dix communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[22]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (75,5 %), zones urbanisées (12,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), prairies (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[25]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Une ligne de chemin de fer partant de lagare d'Armentières pour aller vers Courtrai en Belgique passait par lagare d'Houplines. Aujourd'hui, la ligne n'existe plus. L'ancienne gare est reconvertie en salle polyvalente. La gare la plus proche est celle d'Armentières, accessible en transports en commun.
Le quartier de Route d'Houplines-Octroi fait partie du dispositifProgramme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) dont l'objectif est de résorber efficacement l'habitat indigne et de remettre sur le marché des logements vacants[27]. Cette mission est confiée à un organisme appelé la Fabrique des Quartiers dont les actionnaires sont La MEL, les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing. Aujourd'hui, sur Houplines, 35 logements d'habitation ont été préemptés, sécurisés. Ils feront l'objet d'une rénovation prochaine.Ce même quartier continue sa mutation. L'entrée de ville via Armentières sera également entièrement rénovée sur la période 2020-2021. La voirie empiétera sur l'ancienne friche Hacot et Colombier et plusieurs petites placettes seront créées.
La friterie rénovée dans le cadre du PNRQAD.Un nouveau quartier né sur l'ancienne friche Vandendriessche.
La ville d'Houplines en coopération avec la MEL et l'EPF mène une politique de reconquête de ses friches industrielles. Un nouveau pôle de 49 logements est né en 2014 sur l'ancien site Vandendriessche. L'usine Vandershooten a quant à elle été détruite pour faire place d'ici 2021 à 52 nouveaux logements. Enfin, le site Hacot et Colombier laissera place dans la prochaine décennie à un nouveau quartier composé de logements, de nouvelles voiries et d'équipements municipaux.
Noms anciens :Houplines, bulle de Clément III, pour Saint-Piat de Seclin, 1182, Miraeus, III, 355. État du diocèse de Tournai, 1588. ibid. IV, 469.Houpelines, 1248, charte du prieuré, Ch. des comptes de Lille, et Miraeus, IV, 554.Opline enflamand[28]. L'origine du nom provient du germaniquehop (au-dessus) etheim (habitation)[29].
Le château fort d'Houplines et les moulins sur la Lys.
Houplines faisait autrefois partie de la Flandre et du diocèse deTournai. Radbod,évêque de Tournay et de Noyon (1095) donne l'autel d'Houplines à l'abbaye de Saint Basle près deReims. Ce qui signifie auMoyen Âge, le droit de patronage, possibilité de présenter à l'évêque, pour qu'il l'ordonne, le desservant d'une église. Elle était non seulementseigneur, mais aussicurés primitifs de l'église etpatron collateur de la paroisse du village. Elle y établira un prieuré de la même abbaye et une forteresse qui subsisteront jusqu'en 1789.
En 1295,Gui de Dampierre,comte de Flandre etcomte de Namur, approuve la nomination faite par les marchands de trois prud'hommes chargés de surveiller les travaux du rétablissement des portes du passage de la Lys à Houpelines et les autorise à lever un péage à cet endroit[30].
Au contraire d'Armentières qui, dès le Moyen Âge, était une « ville franche » (elle avait reçu de son seigneur le droit de se gouverner seule), Houplines ne jouissait pas de franchises et dépendait directement du seigneur qui y nommait les baillis et les échevins représentant son autorité.
En 1307, Isabelle de Houpelines (Houplines),chanoinesse duchapitre deSainte-Waudru àMons, fonde dans cette ville un couvent debéguines. En 1309, elle effectue de nouveaux dons au couvent d'abord dit de Melin, du nom de sa première grande-maîtresse, puis depuis appelé de Houpelines[31].
Grâce à la Lys navigable, l'industrie s'est développée de bonne heure à Houplines. En 1383, on dénombrait deux moulins à blé, l'un commun (c'est-à-dire accessible à tous), l'autre réservé aux marchands. Il y avait aussi un moulin à papier et un autre à huile. C'est autour d'eux que s'est groupée la première agglomération.
En 1768, y fut établie une manufacture royale de fils de coton et de mousseline, mais elle ne put résister à la concurrence étrangère, en particulier à la concurrence anglaise favorisée par le traité commercial de 1786.
Vue aérienne du bourg d'Houplines au bord de la Lys.
D'autre part, la seigneurie de Grand-Bar et Petit-Bar, située au-delà de la Lys et qui faisait partie de la Châtellerie deWarneton. Après le rattachement d'Houplines à la France en 1668, cette seigneurie restera terre d'empire (germanique) et ce jusqu'en 1769.
À côté des seigneuries principales, desfiefs secondaires permettent à leurs possesseurs de s'intituler seigneurs, sans être nobles pour autant. C'est le cas du fief de Camp Marchand sur Houplines. Acheté en 1388 par Jacques Poulle, marchand à Houplines, transmis à son arrière-petit-fils Pierre Poullebourgeois deLille qui est dit seigneur de Camp Marchand vers 1493, il se transmet par héritage et succession dans la famille jusqu'à un Jean Poulle, seigneur de Camp Marchand, bourgeois de Lille, vivant vers 1585. Aucun des Poulle n'est noble avant cette date (leurs descendants duXVIIe siècle seront anoblis)[32].
Autre fief donnant le titre de seigneur, celui de Neufcourt. Le dernier seigneur a été Charles Gabriel François de Sales Moucque (1744-1798), seigneur de Neufcourt sur Houplines, et des Mazures, fils de Charles Joseph Moucque, seigneur des Mazures, bourgeois de Lille, ministre général de la bourse commune des pauvres à Lille,marguillier de l'église Saint-Étienne de Lille,trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille et d'Euphroisine Ernestine Joseph Ricourt. Il naît à Lille en septembre 1744 (baptisé le), devient capitaine de cavalerie, et meurt à Houplines le10 floréal anVI (). Il a eu une fille illégitime née à Lille en mars 1770. Il épouse à Houplines le2 ventôse anVI (deux mois avant sa mort) Amélie Philippo (1756-1807), fille de Pierre François Marie et de Marie Jeanne Werquin. Elle naît à Houplines en novembre 1756 (baptisée le) et y meurt le. Le couple a un fils légitimé par leur mariage, mort célibataire à Houplines en 1811[33].
Flencques, fief situé sur Houplines, va connaitre une destinée peu commune : il devient le point d'ancrage d'une famille d'origine lilloise (Famille D'Hespel) qui va beaucoup se développer et durer au delà de la Révolution française.
Anselme Hespel (1639-1694),écuyer, fils de François Hespel II, écuyer, seigneur d'Hocron (surSainghin-en-Weppes), bourgeois de Lille, greffier des États de Lille, auditeur ordinaire supernuméraire à laChambre des comptes de Lille puis maître extraordinaire, auditeur extraordinaire, confirmé en tant quenoble et de Marguerite Poulle, est seigneur de Flencques à Houplines. Baptisé à Lille le, licencié es lois, il devient bourgeois de Lille le, greffier des États de Lille comme son père, rewart (chargé de la police) de Lille en 1684, il meurt à Lille le, est inhumé dans la chapelle Sainte-Anne de laCollégiale Saint-Pierre de Lille. Il épouse le Marie Verdière, fille de Michel, receveur des États de Lille, et de Jossine du Chambge, baptisée à Lille le, morte après son mari[34].
Pierre-François-Séraphin Hespel (1673-1741), fils d'Anselme, succède à son père dans la seigneurie de Flencques. Baptisé à Lille le, il devient bourgeois de Lille le, et meurt à Lille le, à 77 ans. Il prend pour femme à Lille le Julie-Robertine Poulle (1682-1762), fille de Robert-André, écuyer, seigneur du Vas, et d'Anne-Catherine-Virginie Aronio. L'épouse est baptisée à Lille le et meurt le, à 79 ans[35].
Michel-Séraphin Hespel (1726-1791), écuyer, est seigneur de Flencques après son père Pierre-François-Séraphin. Baptisé à Lille le, il devient bourgeois de Lille le et meurt à Lille le, à 68 ans. Il prend pour femme à Lille le Marie-Antoinette-Thérèse de Fourmestraux (1724-1799), fille de Louis-Joseph, écuyer, seigneur d'Hancardrie (surEnnetières-en -Weppes),trésorier de France, et de Marie-Virginie Poulle. L'épouse est baptisée à Lille le et meurt à Lille le 19 brumaire an VIII () à 75 ans[36].
Séraphin-Joseph Hespel (1754-1823), écuyer, est seigneur de Flencques après son père Michel-Séraphin. Baptisé à Lille le, il devient capitaine des dragons de Condé (dans l'armée des émigrés?) et chevalier de Saint-Louis. Il meurt à Lille le, à 68 ans. Il épouse à Lille le Angélique-Françoise-Josèphe Taverne, fille de Pierre-Albert-François, seigneur de Burgault (surSeclin) et de Marie-Angélique-Joseph de Surmont. Née le, l'épouse meurt à Lille le, à l'âge de 78 ans[36].
Séraphin-Félix d'Hespel de Flencques (1797-1845), écuyer, est le fils de Séraphin-Joseph. Né à Lille le 21 nivôse an V (), il y meurt le. Il prend pour femme àBéthune le Adélaïde-Philippe-Joseph de Gennevières (1802-1863), fille de Philippe-Marc-Joseph et de Marie-Catherine-Hubertine-Adélaïde de Posson. L'épouse nait àBeuvry le et meurt à Lille le. Entre 1829 et 1842, le couple habitePrémesques où il possède un château[37].
Antoine-Timoléon d'Hespel de Flencques (1803-1882), est le fils de Séraphin-Joseph et le frère de Séraphin-Félix. Il nait à Lille le 26 ventôse an XI () et y meurt le, à l'âge de 79 ans. Il prend pour épouse à Lille le Emmanuelle-Marie-Henriette du Bosquiel de Bondues (1806-1876), fille d'Henri-Clément, écuyer, et d'Albertine-Antoinette-Joseph Cardon du Bronquart. L'épouse nait le et meurt à Lille le à Lille[38]. Une petite-fille Antoinette-Marie-Philomène Hespel de Flencques, née en 1864 est l'épouse d'Albéric-Louis de Lencquesaing, né en 1851, maire deQuiestède (Laprée située sur Quiestède)[38].
Séraphin-Félix-Joseph d' Hespel de Flencques (1831-1899), est le fils de Séraphin-Félix. Il nait à Prémesques le et y meurt le. Il épouse àGand le Esther-Victoire-Cécile-Constance,baronne de Vivario de Ramezée, née à Gand le, fille d'Albert-Édouard-Joseph et de Caroline-Palmyre-Ghislaine de Maere. Ils habitent Gand puis Prémesques[37].
Alban-Edmond d'Hespel de Givenchy est le fils de Séraphin-Joseph et le frère de Séraphin-Félix et d'Antoine-Timoléon. Il nait à Lille le, devient officier de cavalerie sous le roiCharles X et meurt àLompret, où la famille possède un château, le, à l'âge de 82 ans. il épouse àSaint-Omer le Marie-Hectorine-Françoise de Taffin du Brœucq, fille d'Hector-Joseph-François et de Charlotte-Désirée de la Forge. L'épouse nait à Saint-Omer le et meurt à Lompret le, à l'âge de 80 ans[40].
Sous laRévolution française, comme dans beaucoup de villages du département, la population oppose une résistance plus ou moins ouverte aux mesures prises par le nouveau pouvoir, en particulier contre la religion. L'ancien curé de la paroisse avait refusé de prêter le serment de fidélité à laconstitution civile du clergé et avait émigré de l'autre côté de la frontière. Des habitants ont continué d'avoir des relations avec lui : certains d'entre eux ont été arrêtés alors qu'ils franchissaient la Lys pour aller le voir[41].
C'est au cours duXIXe siècle avec larévolution industrielle et les débuts du machinisme qu'Houplines devient un centre textile important. L'industrie s'y développe concurremment à celle d'Armentières et vers 1900, Houplines est considérée comme une ville populeuse et prospère. Le quartier de "la grande route" groupé autour des usines et de l'église Saint-Charles construite en 1883 est né de ce développement industriel. C'est en 1884 que la municipalité en place décide de construire une mairie sur l'emplacement où se situait auparavant le château de Molimont. Le conseil municipal siégeait jusqu'alors dans une maison particulière louée par la ville, les différents services communaux étant dispersés dans la commune. Cette nouvelle mairie ne résistera pas au premier conflit mondial.
Jean Jaurès est venu soutenir les ouvriers grévistes du textile à Houplines le 22 octobre 1903.
À l'automne 1903, les tisseurs des communes de l'Armentiérois entament un mouvement de grève pour réclamer des augmentations de salaires. En face, les représentants du patronat restent intraitables. Le conflit éclate. Les grévistes sont soutenus par les municipalités socialistes d'Armentières et d'Houplines. Le maire d'Houplines, Sohier, fait partie des "durs" du mouvement. Sur son invitation,Jules Guesde, leader de l'extrême gauche prônant une lutte vigoureuse, arrive le. Le 13 a lieu une journée d'émeutes à Armentières avec destruction et pillage de magasins, maisons, débuts d'incendies[42]. Invité par le comité de grève, le député socialisteJean Jaurès arrive le afin d'apporter son soutien au mouvement social des ouvriers du textile. Jean Jaurès est attendu par des ouvriers en gare d'Armentières pour l'accompagner à pied jusqu'à la place de la République à Houplines. C'est à cet endroit que le tribun Jean Jaurès prononce un discours afin d'exprimer le soutien national en faveur des grévistes.
Lors de la Première Guerre mondiale, Houplines est tenue par les alliés britanniques même si elle a été brièvement occupée par les Allemands du 10 au puis après l'offensive Georgette du jusqu'au. Le front passe sur son territoire et le hameau de l'Épinette a été le théâtre de combats acharnés et répétés. La ville qui a été évacuée par sa population par tranches successives est complètement abandonnée enjanvier 1917. À la fin du conflit, la cité est presque entièrement détruite.
La population passe de 7 550 en 1914 à 2 662 en 1921. En souvenir de ces épreuves, les armoiries de la ville comportent la Croix de Guerre.
Après le conflit, il a fallu reconstruire. La nouvelle mairie a été bâtie en plein champ entre le Bourg (le centre historique) et la Route (le centre industriel). L'église Saint-Charles est reconstruite au même endroit. Quant à l'église Sainte-Anastasie, elle est édifiée sur les fondations de l'ancienne mairie, elle-même située à l'emplacement de ce qui fut au Moyen Âge le château fort d'Houplines.
La commune, qui n'avait pas en 1940 recouvré son ancienne activité, a été de nouveau éprouvée par des bombardements aériens (dont le 9 septembre 1943 qui firent une quinzaine de morts). 120 maisons ont été sinistrées dont une cinquantaine entièrement détruites.
Après la guerre, de nombreuses réalisations municipales vont moderniser la ville : le stade municipal, la construction d'un établissement de bains douches et d'une gare routière.
Dans les années 1950, le tracé de la Lys au nord de la commune est modifié. L'écluse d'Houplines est abandonnée au profit de celle construite à Armentières. Une partie de la Lys (au bout de la rue Voltaire) sera comblée.
En 1961, le maire Georges Baert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en présence de Maurice Schumann, compagnon de la Libération et député de laXe circonscription.
Au début des années 1970, le collège Roger-Salengro est construit pour accueillir les collégiens du secteur. Sur la commune s'implantent également un institut médico-éducatif et un institut d'éducation motrice. Afin de faciliter l'accès à l'autoroute A25, une nouvelle voie reliant Houplines à La Chapelle-d'Armentières est créée.
Dans les années 1980 et 1990, de nouvelles structures municipales se mettent en place : un centre culturel, un dojo, l'agrandissement du complexe sportif, une salle de tennis, la construction d'une salle de sport près des écoles Jean-Jacob et Saint-André, la construction de nouvelles classes à l'école du bourg.
À l'élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal à égalité avec 1 260 voix (26,2 %). Au second tour, l'écart n'est que de 133 voix soit 51,5 % pour Ségolène Royal et 48,5 % pour Nicolas Sarkozy.À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour a vu arriver en tête François Hollande avec 1 305 voix (30,1 %), suivi de Marine Le Pen avec 1 034 voix (23,9 %) et Nicolas Sarkozy avec 955 voix (22,00 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 55 % pour François Hollande et à 45 % pour Nicolas Sarkozy. À l'élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont obtenu au premier tour respectivement 30,45% et 20,33% des voix devant Emmanuel Macron avec 19,05%. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 54,07% des voix contre 45,93% à Marine Le Pen.
Kirchhundem est une commune de 11 000 habitants regroupant 37 villages et étendue sur près de 150 km².Depuis cette date, de nombreux échanges entre associations et écoles ont eu lieu entre les deux communes distantes de 440 km.
En 2012, la commune reçoit le label "ville internet" grâce à l'obtention de 3 arobases.
En 2020, la commune obtient le label "Ville active et Sportive" avec deux lauriers de la part du comité national des villes actives et sportives.
Après avoir obtenu la mention Très Bien en 2018, puis la mention Excellence en 2019, la commune est récompensée par le conseil départemental du Nord lors du concours des villes et villages fleuris 2021 en obtenant pour la première fois la 1ère fleur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2022, la commune comptait 7 907 habitants[Note 7], en évolution de +0,85 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 725 hommes pour 4 045 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,5
4,9
75-89 ans
7,5
14,3
60-74 ans
15,2
19,5
45-59 ans
18,3
20,5
30-44 ans
20,4
18,3
15-29 ans
16,5
22,2
0-14 ans
20,6
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[53]
Houplines dispose d'un complexe sportif (complexe sportif André-Claeys) avec un terrain d'honneur en herbe et un terrain synthétique, de deux courts de tennis couverts et de trois non couverts ainsi que d'une salle de sport polyvalente, d'un skate park et d'un parcours santé. Non loin du collège, la ville possède une salle de sport (salle Gérard-Dufour), une salle de tennis de table mutualisée avec le collège, un terrain de basket extérieur ainsi qu'un terrain de foot.Le complexe sportif Debarge est constitué d'un dojo et d'une salle de boxe. Enfin, une salle de sport rue d'Hespel (salle Denise-Dedeurwaerder), deux boulodromes (un couvert et un extérieur) rue des Tramways et un city stade au parc Harris complètent les structures sportives. Houplines est également membre du SCEPAA (Syndicat pour la Construction et l'Exploitation d'une Piscine dans l'Agglomération Armentièroise) qui gère la piscine Calyssia.
Seul le culte catholique est représenté. Les deux clochers de la commune (Saint-Charles et Sainte-Anastasie) sont regroupés au sein de la paroisse Sainte Marie de la Lys qui regroupe également Saint Joseph et le Sacré-Cœur à Armentières.
Vue de l'hôtel d'entreprises sur le parc d'activités "Les Moulins de la Lys".
De son passé industriel et notamment textile, il subsiste à Houplines quelques entreprises telles que Hacot et Colombier, les tissages Frémaux ou LATIM.En 2002, il est décidé en partenariat avec LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) la réalisation d'un parc d'activités dénommé « Les Moulins de la Lys » dédié essentiellement à l'activité logistique. Celui-ci accueille aujourd'hui entre autres des entreprises comme le géant du commerce en ligne Showroomprivé, Rhenus Logistic, Picwic ou Bailly Courouble. Le parc d'activités comporte depuis 2010 un hôtel d'entreprises. Ce bâtiment de 3 000 m2 est destiné à recevoir une douzaine d'entreprises dans des cellules de 250 à 450 m2.
Même si le nombre d'exploitations agricoles a également diminué depuis quelques années, il n'en reste pas moins qu'environ les 2/3 de la superficie de la commune sont des surfaces agricoles. Ce sont les cultures maraîchères (pommes de terre, betteraves, choux...) et céréalières (essentiellement blé, orge et maïs) qui dominent.
À noter que la commune d'Houplines dispose d'une offre de logement pour population non permanente grâce à la présence de campings et d'un gîte (camping Les Alouettes, camping de L'Image, camping du Pont Charlet (réservé à la clientèle naturiste) et le Gîte de La cour du Roy). Le décompte réalisé fin 2012 par l'office de tourisme intercommunal indique que la capacité d'hébergement est de 13 logements meublés, 252 emplacements en terrain de camping, 72 lits en hébergement collectif et deux chambres d'hôtes.
Depuis le, la commune d'Houplines adhère à l'office de tourisme intercommunal de l'armentièrois avec les communes d'Armentières,Capinghem (jusqu'en 2014),La Chapelle-d'Armentières,Prémesques etFrelinghien (depuis 2014). Les axes de développement du territoire de l'Armentiérois sont le tourisme de mémoire (guerre 14-18) et la nature. L'espace Paul Harris est intégré dans le nouveau parc de la Lys. Des visites de la mairie ainsi que des balades le long de la Lys ou en campagne sont organisées tout au long de l'année.
Hôtel de Ville reconstruit en 1930 parAlbert Baert, architecte municipal de la ville de 1919 à 1934.
Église Saint-Charles, construite en 1883, entièrement détruite durant la Première Guerre mondiale et reconstruite.
Église Sainte-Anastasie, reconstruite après la Première Guerre mondiale; contient deux porte-cierges dits brûloirs inscrits à titre objet monument historique[54]
La brasserie Roussel[55]. Transformée en logement, la façade de l'ancienne brasserie est préservée. Dans un courrier de 1892, le brasseur mentionne 100 ans d'existence, laissant supposer une construction à la fin du XVIIIe siècle. La brasserie aurait également été en conflit avec les douaniers qui lui reprochent de faire le jeu des contrebandiers. Durant la première guerre mondiale, certains bâtiments sont déjà en ruine et les Allemands occupent la maison d'habitation lors de l'Offensive du Printemps[29].
Les anciennes écluses
La "Pill box" : une casemate pour mitrailleuse construite par l'armée britannique pendant la Première Guerre mondiale (visible chemin du Cortembut)
Le cimetière communal : 12 maires de la commune ont leur sépulture dans le cimetière de la ville.
Les étangs du pont Ballot : il y a au total six étangs de pêche dont un réservé à la pêche à la truite. Au fond du parc ont été installées trois ruches.
Les berges de la Lys : la ville est née et a prospéré aux abords de la Lys. Au détour du chemin, l'été, les promeneurs peuvent observer les vols majestueux des hérons qui y trouvent refuge.
Le parc Harris : au cœur de la commune, un espace verdoyant qui vous amène vers les berges de la Lys. À son entrée, un petit parc de jeux pour enfants et le city stade.
Certains lieux d'Houplines ont été choisis comme décors pour le filmEntre ses mains avec Benoit Poelvoorde et Isabelle Carré (2005) mais également pour le téléfilmLa Passion selon Didier avec Clémentine Célarié et Daniel Russo (2009).
La ville possède un restaurant scolaire municipal doté d'une cuisine centrale inaugurés en 2011, d'un RAM (relais d'assistantes maternelles), d'un LAEP (lieu d'accueil parents enfants), d'un centre de santé pour l'accueil PMI, d'un centre culturel (bibliothèque) et d'une ludothèque ouverte depuis 2013.
Plusieurs salles polyvalentes sont mises à la disposition d'associations : la salle des fêtes avec une salle de répétition pour le théâtre et une salle accueillant le club de modélisme, l'ancienne gare, la salle de la Cordée, la salle du Trait d'Union, la boîte à musique et aussi des salles de cours mises à la disposition de l'école de musique.
Vue extérieure du RAM et du restaurant scolaire.
Le relais d'assistantes maternelles porte le nom de CARAMEL.
Dans le bleu du ciel se dresse la silhouette de l'hôtel de ville, placé à l'intersection de deux routes formant le H d'Houplines. Le logo a été créé en 2005.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 478 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/04/1970 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Armentières (partie française) comprend deux villes-centres (Armentières etBailleul) et huit communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII,2e partie, Année 1295.
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Années 1307 et 1309.