Lafloriculture se fait de plus en plus sous serre et avec des plantes sélectionnées pour leur couleur, leur résistance aux conditions urbaines, leur durée de floraison…Fleurs du champs au Sénégal.
L'horticulture concerne l'aspect ornemental des jardins autant que la culture vivrière, dans ce cas, le mot d'horticulture peut se confondre avec celui dejardinage. Le terme est probablement un emprunt savant à l'anglais, il se compose dulatin classiquehortus « jardin » et du motculture[1]. L'horticulture consiste à multiplier des plantes à des fins commerciales. Les méthodes de travail dépendent des lieux et du sol. Ce sont en général les parcelles les plus fertiles et les mieux exposées qui sont cultivées[2]. Pour obtenir des cultures, le bêchage, le binage, le ratissage, permettent d'ameublir le sol. Le sarclage, le repiquage, l'arrosage permettent de valoriser les cultures. Les arbustes peuvent être palissés et taillés[3].
L’horticulture s'appuie sur des sociétés savantes qui se mettent en place à l’initiative de nobles et de bourgeois passionnées par la mode des serres, des parcs à l’anglaise et de la botanique. LaSociété royale d’horticulture de France est fondée en 1827, parLouis Héricart de Thury qui est aussi président de laSociété royale d’agriculture. La société est fondée dans le but « d’acclimater des espèces sauvages ou étrangères »[2].
L'horticulture se pratique en milieu rural, périurbain et urbain. L'horticulture urbaine et périurbaine (HUP), encore peu reconnue, tend à se développer dans les villes et à proximité[4].
L'arboriculture fruitière consiste en la production de fruits de bouches. La production peut-être spécialisée sous forme devergers d'arbres tiges de plein vent (pommier,poirier,cerisier,abricotier,prunier, etc.), ou bien sous forme de vergers conduits en cordon (pommier, poirier,kiwi, etc.). Cela concerne également la production de fruits secs (noisette,noix,châtaigne, etc.)
L'horticulture ornementale comprend la production de diversesplantes ornementales.
Lafloriculture concerne la production de plantes à massif (corbeilles, parterres), de potées vertes, de potées fleuries, defleurs à couper, desemences, de plantes succulentes (cactées, plantes grasses, plantes à caudex).
Lapépinière consiste à produire des espèces ligneuses, arbres et arbustes d'ornement ou non. Il peut s'agir desarbres, desarbustes, des plantes vivaces, des sujets de grande taille, des plants forestiers pour reboisement, des plants fruitiers pour l'arboriculture, dessemences et deplants.
Les métiers de ce secteur économique sont généralement des métiers d'extérieur, durs parce que soumis aux aléas climatiques (pluie, vent, neige, froid, etc.)
Les emplois sous serres sont moins difficiles mais le confinement de l'air est particulièrement pénible à supporter durant les chaleurs estivales.
Le métier demande des travailleurs du service de l’horticulture de posséder certaines qualités particulières. En effet, ils se doivent d’être en bonne formes physique, de posséder des habiletés manuelles et d’avoir un savoir technique et entrepreneuriale. Ils doivent également d’avoir des capacités dans le domaine de l’administration pour les documents à remplir quotidiennement et mensuellement (les factures et le budget par exemple). Lors de leurs expériences de travail, les horticulteurs développent des compétences professionnelles tels que le savoir-faire, ils acquièrent différentes connaissances selon le milieu dans lequel ils sont employés[5].
Les tâches que les horticulteurs accomplissent varient selon leur type d’emploi. Les lieux de travail sont divers : « exploitation horticole, pépinière, société agroalimentaires, coopérative agricole, grande surface, municipalité, etc.
À partir d'espèces sauvages et de variétés déjà cultivées, la sélection empirique pendant des siècles, et maintenant depuis de nombreuses années lasélection génétique permet aux firmes horticoles, aux semenciers et aux instituts de recherche spécialisés de créer de nouvelles variétés et descultivars présentant des caractéristiques intéressantes et parfois spectaculaires.
La recherche et la mise au point de plantes nouvelles sont essentielles dans un secteur compétitif, alors que le climat évolue et que les effets des modes sont de plus en plus importants.
EnFrance, le diplôme d'ingénieur en horticulture est délivré après trois ans (à la suite d'une classe préparatoire) ou cinq ans (à la suite d'une « prépa intégrée ») d'études au sein du centre d'Angers de l'Institut agro Rennes-Angers, anciennement AgrocampusOuest, et plus anciennement INHP (Institut National d'Horticulture et du Paysage) et l'Institut national supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (l'Agro) où au cours de la dernière année, les étudiants ont le choix entre des options très diverses pour orienter leur profil professionnel futur.
EnSuisse romande, les ingénieurs en agronomie horticole sont formés à l'HEPIA Genève : la Haute école du paysage, d’ingénierie et d'architecture de Genève[7].
Il regroupe trois grandes catégories d'entreprises : les entreprises de production de végétaux (pépinières, entreprises horticoles, maraîchers, etc.), les entreprises de distribution et de vente, les entreprises du paysage (réalisation de travaux).
« Au Québec, le secteur de l’horticulture génère plus de 60 000 emplois dans plus de 9 000 entreprises de production, de commercialisation et de services, et il constitue une activité économique dynamique dont le chiffre d’affaires total dépasse le milliard de dollars »[5].
L’horticulture française se caractérise par deux modes de production : sous abris et de plein air[11]. La culture hors-sol, le plus souvent sous abris, s’accompagne d’un fort développement de la mécanisation, de la robotisation et de l’automatisation. Pour l’ensemble des productions horticoles, l’approche écologique et systémique est de plus en plus prise en compte. On constate le développement d'activités connexes à l’activité de production :vente directe ou encircuits courts, transformation, jardinage,agriculture urbaine et périurbaine.