Bloc-diagramme montrant desfailles normales qui se regroupent en une succession horst/graben (les flèches rouges indiquent la direction de l'extension).Horst (droite) etgraben (gauche) dulac Manyara enTanzanieLe siège du château de Horst, gravure auburin deFrans Hogenberg (1590). Cette ancienne représentation du château montre bien la protection supplémentaire formée par le cadre naturel.
Le horst résulte d'uneextension de lacroûte terrestre : le bloc soulevé appartient à la portion de croûte terrestre qui est restée stationnaire ou s'est soulevée tandis que, de chaque côté, les compartiments voisins s'abaissaient.
Le soulèvement d'un horst comme l'abaissement d'un graben peuvent entraîner la formation depièges structuraux : cela signifie que les hydrocarbures se sont retrouvés piégés par le déplacement de couches imperméables (comme l'argile) le long d'une faille. Cette situation est observable au niveau du horst deZelten qui jouxte le bassin de Syrte, enLibye, découvert par la compagnie pétrolièreEsso, en[1].
Au Proche-Orient, le plateau jordanien est un horst ; la dépression de la mer Morte qui le borde est son graben. À l'ouest de ce dernier relief,Massada est également un horst.