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| Formation | Université nationale de Córdoba Université nationale de La Plata Collège national Rafael Hernández(en) |
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| Membre de | Asociación Psicoanalítica de Buenos Aires(d) Association psychanalytique internationale |
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| Distinction | Sigourney Award(d)() |
Ricardo Horacio Etchegoyen, né le àBuenos Aires et mort le dans la même ville, est un médecin etpsychanalysteargentin. Il préside l'Association psychanalytique internationale durant deux mandats (1993-1997).
Durant ses études universitaires de médecine au Colegio Nacional de l'Université nationale de La Plata, dans lesannées 1940, il milite dans un mouvement en faveur de la réforme universitaire[réf. souhaitée]. Il est psychanalysé parHeinrich Racker, puis plus tard parDonald Meltzer et a commencé sa formation en Argentine avecEnrique Pichon Rivière,Marie Langer,Leon Grinberg etJosé Bleger.
Devenu un psychiatre renommé àMendoza dans les années 1950, il quitte l'Argentine en 1966, pour des raisons politiques, et séjourne à Londres. Il est très influencé par l’école kleinienne. Il fait une analyse avecDonald Meltzer et des supervisions avecHerbert Rosenfeld etHanna Segal. Il est aussi influencé parOtto Fenichel et son livreThéorie psychanalytique des névroses[1]. Revenu en Argentine dans lesannées 1970, il est accepté comme membre adhérent de l'Association psychanalytique argentine en 1970, avec un travail sur l’homosexualité féminine, puis comme membre didacticien en 1974[2]. En 1977, lors de la scission au sein de l'APA, il contribue à la création, puis préside, l’Association psychanalytique de Buenos Aires (Asociación psicoanalítica de Buenos Aires, APdeBA)[2]. Il est président de l’Association psychanalytique internationale en 1993-1997. Il est l'un des mentors deVirginia Ungar, première femme présidente de l'API.
Il a notamment participé à l'introduction du lacanisme en Amérique Latine, en invitantJacques Lacan.
À propos du lien théorie et pratique, voici ce qu'il écrit: « Si l’on veut être rigoureux avec la technique, tôt ou tard, on rencontre la théorie, car – comme disaitFreud - elles sont toujours attelées comme unJunktim ».
Voici l'une des phrases conclusives de son livre sur la technique : « La proposition sans doute la plus persistante de cette œuvre a été, je crois, en somme, de séparer de manière radicale la psychanalyse de toute tentative cachée ou manifeste depsychothérapie, à travers un modèle qui respecte la vie interne de l’analysant et écarte rigoureusement la suggestion et l’action directe, pour efficace que celle-ci puisse nous paraître. »
Rapportée par Laura Etchegoyen (sa fille) à l'occasion de l'élection de son père au titre de vice-président honoraire de l’API : "Mon père aimerait que je vous transmette un message d’espoir pour l’avenir de la psychanalyse en tant que méthode psychothérapeutique la plus libre, la plus efficace et la plus digne pour aider l’homme duXXIe siècle. Il croit fortement que l’avenir de la psychanalyse dépend des psychanalystes qui défendent notre méthode et perfectionnent leur efficacité dans le traitement des patients. C’est dans notre efficacité thérapeutique que réside l’avenir de la psychanalyse."[3]