Dans l'Occident contemporain, s'est établie une nomenclature d'usage pour définir les orientations sexuelles associées à l'homosexualité :
le terme« gay » est généralement utilisé pour définir les hommes homosexuels ;
le terme« lesbienne » est exclusivement utilisé pour désigner des femmes homosexuelles[u 3] ;
le terme« bisexuel » est utilisé pour designer les individus attirés par plus d'un genre ;
le sigleLGBT (pour« lesbiennes, gays, bisexuels,transgenres ») et ses variantes (commeLGBTQIA+) sont utilisés pour élargir inclusivement le champ des désignations à toutes les personnes non hétérosexuellescisgenre[u 4] ;
les personnesnon binaires peuvent également se reconnaître dans l'orientation gay ou lesbienne[1].
De nombreux individus homosexuels se désignent commeexclusivement attirés par des personnes de mêmesexe[o 1]. Certaines études suggèrent toutefois de considérer l'orientation sexuelle comme un spectre continu, dont l'homosexualité et l'hétérosexualité seraient les deux extrémités.
Au cours du Moyen-Âge, il n'existe pas de personne homosexuelle mais uniquement des actes homosexuels[o 2].
Si la sodomie est relativement peu condamnée pendant le Moyen-Âge, lacolonisation de l'Amérique par les puissances européennes, en premier lieu l'Espagne, provoque un très fort durcissement de la condamnation légale et morale des relations sexuelles entre hommes[2]. En effet, le royaume espagnol utilise, dans le contexte de lacontroverse de Valladolid, les pratiques homosexuelle desautochtones d'Amérique[note 1] pour les dépeindre comme amoraux et ainsi moralement justifier la colonisation de leurs terres et les conversions forcées au christianisme[2]. Cette époque est la première fois que l'homosexualité prend une dimension identitaire[2].
Sous l'impulsion de lasexologie, l'homosexualité se cristallise comme une identité à part entière[o 3].
Le terme« homosexualité » et la notion moderne qu'il définit sont apparus en français à la fin duXIXe siècle[o 3]. En1868 et1869, l'écrivain hongroisKarl-Maria Kertbeny forge les mots allemandshomosexuell etHomosexualität en associant la racine grecque (homo« semblable », parfois confondue avec le substantif latinhomo« homme ») et la racine latine (sexualis« sexuel »). Les mots françaishomosexualité,homosexuel ethomosexuelle apparaissent peu après, rapidement rejoints par l'antonymehétérosexuel[u 5].
LepsychiatreaméricainJudd Marmor propose en 1974 :« Peut être considérée comme homosexuelle une personne qui, durant sa vie adulte, manifeste une préférence pour des personnes de son propre sexe, est sexuellement attirée par ces personnes et a habituellement, mais pas nécessairement, des relations sexuelles avec une ou plusieurs de ces personnes »[note 2].
Ensciences naturelles et plus précisément enéthologie, les autresespèces d'êtres vivants montrent que lasexualité sert le plus souvent au tissage des liens entre individus et rarement uniquement à la procréation : toutes les formes et variantes que l'on peut rencontrerdans les sociétés humaines sont présentes dans labiosphère, de sorte que nul type d'orientation sexuelle ou de structure familiale de l'humanité ne peut être qualifié de « plus naturel » qu'un autre ; ils sont tous « naturels » et seules lescoutumes, lescroyances, lescivilisations ou leslégislations créent des normes, des préférences, des interdits[4].
D'après l'Association américaine de psychologie, l'orientation sexuelle humaine renvoie aussi à un sentiment« d'identité sociale et personnelle basé sur ces attirances, sur les comportements qui les expriment, et sur l'appartenance à une communauté de personnes qui les partagent »[5].
Ces attirances sont communément acceptées comme étant l'hétérosexualité, l'homosexualité, labisexualité et l'asexualité, cette dernière étant parfois considérée comme une absence d'orientation sexuelle[6],[7],[8],[9],[10]. Dans lacultureLGBT, sont récemment apparus d'autres désignations alternatives, tels que les termes depansexualité, d'omnisexualité, ou d'altersexualité[11] ; et le concept d'orientations romantiques apparu au sein de la communauté asexuelle. Certaines personnes n'utilisent aucune étiquette pour décrire leur orientation sexuelle[5].
Certaines personnes se définissent d'après une certaine orientation sexuelle, sans que leurcomportement sexuel ne soit en accord avecl'identité affirmée[12],[13] ; par exemple, de nombreuses personnes s'étant engagées dans des relations avec des personnes des deux sexes à des degrés diversne se définissent pas comme bisexuelles mais comme« hétérosexuelles » ou« homosexuelles »[12].
La question de l'orientation sexuelle est, chez l'être humain, un thème complexe et parfois à l'origine de controverses scientifiques ou sociales. Les nombreuses données génétiques, physiologiques, neurobiologiques et psychologiques suggèrent que lacommunication chimique, avec lesphéromones, sont le principal facteur de l'orientation sexuelle dans la majorité des espèces animales[14]. Chez l'être humain, il existerait plutôt des origines multifactorielles depréférences sexuelles[15].
Chez les animaux sexués, lasexualité correspond à des processus biologiques spécifiquement organisés pour que les mâles et les femelles s'identifient et s'attirent afin de sereproduire, mais il n'est pas rare d'observer des comportements nonhétérosexuels[16]. Chez les animaux les plus simples, comme lesinsectes, ce sont les structures biologiques de la communication chimique qui sont les processus à l'origine d'uncomportement sexuel avant tout hétérosexuel (mais chez certaines espèces d'insectes, notamment de punaises, on observe des relations bisexuelles de manière généralisée chez les mâles). Un exemple typique de cette communication chimique est lebombykol, la phéromone sexuelle dubombyx du mûrier, qui est émise par la femelle et qui attire le mâle à plusieurs kilomètres de distance[17]. Chez les mammifères, dans l'état actuel des connaissances, les principales structures impliquées dans l'orientation sexuelle sont les structures olfactives qui détectent (organe voméronasal,épithélium olfactif) et analysent (bulbe olfactif accessoire,amygdale voméronasale…) les phéromones sexuelles[14].
Chez leshominidés et l'être humain, plusieurs facteurs biologiques contrôlent l'orientation sexuelle[18]. En particulier chez l'être humain, il existe plutôt une dynamique multifactorielle complexe, où divers facteurs (génétiques, biologiques, apprentissages,socialisation,représentations …) se combinent, ce qui aboutit au développement de préférences sexuelles. Dans la majorité des sociétés actuelles, où existent une culture hétérosexuelle dominante[19],[20] et une culture homosexuelle plus marginale, la majorité des personnes développent des préférences globalement hétérosexuelles, et une minorité des préférences homosexuelles, bisexuelles ou asexuelles[15].
Actuellement, les données desneurosciences récentes concernant les préférences sexuelles ne font pas encoreconsensus au sein de lacommunauté scientifique et ne sont pas encore intégrées par la culture contemporaine. Le concept d'orientation sexuelle est ainsi principalement utilisé dans le domaine des sciences sociales.
L'histoire de l'homosexualité est une histoire multiple. Elle regroupe diverses histoires différentes en fonction des aires géographiques, même si la mondialisation, en particulier culturelle, politique et sanitaire permet l'émergence d'une histoire mondiale de l'homosexualité. Jusqu'à la fin duXIXe siècle, il n'y a ainsi pas d'histoire mondiale unifiée de l'homosexualité, mais des histoires locales définies sur des aires linguistiques, culturelles, religieuses et politiques, que ce soit enAfrique, enAmérique, enAsie, enEurope, auMoyen-Orient, enOcéanie.
L'homosexualité en tant que concept n'apparaît pas avant la fin duXIXe siècle[u 5] : avant cela, les mœurs privées ne sont que peu légiférées tant qu'elles ne portent pas atteinte à l'ordre public, et les éléments de débat portent plus sur des pratiques (comme la sodomie)[o 3] que sur l'idée, bien plus tardive d'une« orientation sexuelle ». De même, contrairement à une croyance répandue l'homosexualité intime n'a pas toujours fait l'objet en Europe d'une condamnation par l’État ou l’Église : seules certaines époques se sont emparées de la question pour en faire un sujet politique (par exemple auXIIIe siècle pour l’Église catholique, avec la sacralisation du mariage), alors que d'autres ont autorisé une tolérance assez large. Certaines époques ont même mis l'homosexualité« à la mode », comme le siècle deLouis XIV fasciné par la Grèce antique, l'entre-deux-guerres parisien et le vent de liberté incarné par Proust et Gide, ou l'entre-deux-guerres allemand, terreau du« Premier mouvement homosexuel ».
Quatre ensembles d'évènements vont aboutir à l'émergence d'histoires globales de l'homosexualité : lecolonialisme européen, qui s'accompagne d'une diffusion du christianisme ainsi que du système de rôles sociaux occidentaux en Amérique, en Afrique et en Asie ; l'émergence du premier mouvement homosexuel organisé, qui évoluera par la suite en mouvement LGBT, et permettra de porter des revendications politiques dans le monde ; la mondialisation, qui permet à des œuvres musicales, cinématographiques ou littéraires de circuler largement ; et l’épidémie de Sida, qui affecte toutes les communautés homosexuelles dans le monde. Le 17 mai 1990 que l'Organisation mondiale de la santé a retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales[21].
Dans lesannées 1950, lesrapports Kinsey ont montré que 37 % des hommes interrogés ont eu au moins une« expérience homosexuelle » ; ces hommes s'identifient parfois comme homosexuels, parfois commebisexuels, et parfois comme hétérosexuels[u 10]. Dans les années 1990, de 2 à 11 % des américains ont unerelation sexuelle homosexuelle au cours de leur vie[u 11],[u 12]. Dans une étude de 2006, 20 % répondent anonymement avoir des sentiments homosexuels tandis que 2-3 % s'identifient comme homosexuels[u 13].
Un sondage américain de 2013 donne 1,6 % des individus s'affirmant comme gays et lesbiennes et 0,7 % comme bisexuels[l 1]. Des recherches récentes indiquent que 2 à 7 % des hommes et que 1 % des femmes se considéreraient comme homosexuels[o 6].
Au Canada, 1,1 % de la population déclare être gai en 2011[l 2] et en Grande-Bretagne 1,5 % (2010)[l 3] ; en France (pour 2010-2015), les chiffres varient entre 1 et 3 % chez les femmes et entre 3 et 7 % chez les hommes pour celles et ceux qui se reconnaissent correspondre au fait d'être« homosexuels »[l 4],[l 5].
Statistiques détaillées
Par pays
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Pyramide des âges
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Identité de genre
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Neuroatypie
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Expériences de vie
DansRéflexions sur la question gay, Didier Eribon dresse une liste de toutes les expériences de vie commune aux personnes homosexuelles : la confrontation, dès l'enfance, aux insultes homophobes, et ce bien avant toute expérience sexuelle ; la difficulté, parfois jusqu'à la rupture, de maintenir des relations familiales ; la migration loin de son lieu de naissance, vers les grandes villes ou l'étranger ; la prise en compte de l'homophobie dans le choix d'une carrière professionnelle ; l'importance de l'amitié et plus généralement des liens communautaires comme famille de substitution ; la remise en cause, plus ou moins douloureuse, de l'évidence de fonder soi-même une famille ; et, enfin, un certain rapport au secret et à sa révélation, à la fierté et à la honte[o 7].
Anne et Marine Rambach, dansLa culture gaie et lesbienne, soulignent que cette cartographie est amenée à changer en fonction du contexte social et légal : elles citent l'exemple de la fondation d'une famille, qui ne se pose pas de la même manière quand l'adoption est ouverte aux couples homosexuels et laprocréation médicalement assistée aux couples lesbiens[o 8]. À la liste de Didier Eribon, elles ajoutent lecoming-out, la réalisation de son désir homosexuel, la participation active ou passive à des conversations homophobes, la première rencontre avec une personne homosexuelle, la découverte du milieu gay et lesbien, la fréquentation de lieux de drague, et la remise en cause du modèle conjugal traditionnel, avec mariage et enfants[o 8].
Le coming-in, aussi appelécoming in ou autonomination, est une notion qui peut prendre plusieurs sens. D'un point de vue psychologique, il désigne la prise de conscience de sa propre homosexualité,bisexualité outransidentité. Sur le plan sociologique, il fait référence au processus par lequel les personnes LGBT+ s'insèrent progressivement dans des cadres culturels et sont amenées progressivement à assumer une identité gaie, lesbienne, bisexuelle, trans…
L'AllemandKarl Heinrich Ulrichs est considéré comme le premier coming out moderne[22], et a donc eu une influence considérable sur l'histoire (LGBT) mondiale[23]. Il plaide dès1867 auprès du Congrès des juristes deMunich pour l'égalité des droits de tous sans considération de sexualité[23].
Le coming out peut se faire dans un ou plusieurs milieux : les membres de la famille (proche/éloignée), les amis, les collègues, les voisins, etc.
Par extension, le termecoming out peut désigner l'annonce publique de toute caractéristique personnelle, jusque-là tenue secrète par peur du rejet ou par discrétion.
Êtrein désigne des personnes qui se savent par exemple homosexuelles outransgenres, mais qui ne l'annoncent pas publiquement, par peur du rejet ou de la discrimination que cela peut engendrer, ou simplement par discrétion. Êtreout, à l'inverse, signifie ne pas dissimuler son orientation sexuelle ou son identité de genre. Êtreouté, c'est voir ces caractéristiques rendues publiques sans son consentement, voire contre sa volonté.
Louting est un procédé, contesté, de déclaration publique de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre d'une personne qui souhaite la garder secrète, soit par malveillance, soit dans un but politique (par exemple, dénoncer une divergence entre style de vie privée et propos publics).
L'homosocialisation ou socialisation LGBT est le processus par lequel les personnesLGBT se rencontrent, communiquent et intègrent la communauté LGBT[25],[26],[27].
Les espaces d'homosocialisation peuvent avoir une forme physique ou virtuelle. Ils sont fréquentés par la communauté LGBTI afin de se faire des nouveaux amis ou bien pour trouver des partenaires amoureux ou sexuels. C'est dans ces espaces que les personnes LGBTI expriment leuridentité sexuelle librement et sans contraintes[28].
L'homoparentalité définit unestructure familiale dans laquelle uncouple de même sexe élève un ou desenfants, ou bien l'ensemble des situations dans lesquelles l'enfant a au moins l'un de ses deux parents qui se définit commegay oulesbienne.
Les enfants peuvent être nés au sein d'unions antérieures du couple, être issus d'une forme de coparentalité entre un couple lesbien et un couple gay, être conçus par don de sperme artisanal ou procréation médicalement assisté pour les couples lesbiens, avoir été conçu par gestation pour autrui pour les couples gays ou avoir été adoptés. L'accès légal à ces techniques varient grandement en fonction des pays.
Les familles homoparentales font l'objet de polémiques pouvant être vives, en particulier sur l'effet que ce mode parental peut avoir sur le développement des enfants.
Charles Gregory et Jack Brown, l'un travesti, étaient des artistes américains à qui l'on doit l'introduction de la danse Cake-Walk, très populaire à Paris en 1902[30].
La culture homosexuelle, aussi désignée commeculture LGBT, est partagée non pas uniquement par les personnes homosexuelles mais par toutes lesminorités sexuelles et de genre, en particulier les personnes LGBT. Elle correspond à la fois les pratiques culturelles créées par les personnes LGBT dans une optique communautaire, telle que laball culture ou lalittérature lesbienne, mais aussi les productions artistiques qui ne sont pas conçues pour ce public mais y rencontrent une réception particulière[d 5]. Cette particularité peut se manifester par une réceptivité très forte, par exemple concernant ledisco ou leconcours eurovision de la chanson, mais prend aussi la forme d'une réappropriation active de productions culturelles par le public LGBT afin d'en enrichir le sens. Toutes les personnes homosexuelles ne s'identifient toutefois pas à la culture LGBT ; cela peut être dû à la distance géographique, à l'ignorance de l'existence de lasous-culture, à la peur de lastigmatisation sociale ou à la préférence personnelle.
Il n'existe pas d'organisation qui regroupe l'ensemble des LGBT et de nombreuses structures existent dans différents pays à travers le monde. Le mouvement se concrétise notamment par desactions militantes, culturelles et artistiques ou desmanifestations de rue telles que laMarche des fiertés.
Comparativement auxhétérosexuels, les non hétérosexuels sont deux à trois fois plus susceptibles d'avoir été victimes deviolence sexuelle pendant leur enfance[u 14].
Comparativement à la population générale, les sous-populations non hétérosexuelles courent un risque élevé de souffrir de divers problèmes de santé et de santé mentale[u 14]. D'après le même rapport, elles ont en outre environ 1,5 fois plus de risques de souffrir de troubles anxieux que les membres de la population hétérosexuelle, et environ le double du risque de dépression, 1,5 fois le risque de toxicomanie, et près de 2,5 fois le risque de suicide, plus élevé chez les jeunes adultes.
Les homosexuels subissent souvent de l'homophobie au point que l'une des causes desuicide chez les jeunes gays et lesbiennes de 15 à 34 ans est la souffrance ressentie du fait de leur exclusion, plus ou moins marquée, par leur environnement social[o 9]. Un jeune homosexuel aurait entre quatre et sept fois plus de risque d'attenter à sa vie qu'un jeune hétérosexuel, chiffre à augmenter de 40 % pour les jeunes filles[o 10].
Prévalence du VIH
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Dans les années 1980, l'épidémie du sida a durement touché les communautés LGBTQ[32].
Perceptions de l'homosexualité
La perception en termes dedésirabilité sociale concernant l'homosexualité varie selon legenre, les hommes ont plus tendance que les femmes à utiliser des traits moins désirables pour décrire l'homosexualité ; les adolescents perçoivent les homosexuels comme moins désirables et moins utiles socialement que les hétérosexuels[u 15].
L'apparition régulière de l'homosexualité dans le débat public des sociétés occidentales suscite la controverse. Lesdébats politiques à l'occasion de la modification des législations sont souvent passionnés même si ce n'est pas toujours le cas (auPortugal en 2010[q 1]). Le vote des lois permettant l'égalité de tous les couples devant le mariage s'est fait à une courte majorité enArgentine (après quinze heures de débats houleux[q 2]), dans l'État de New York en 2011 et celui deWashington en 2012. Le droit de veto est parfois employé par la personne chargée de promulguer la loi (New Jersey[q 3] en 2012). Les négociations avec les Églises, courantes aux États-Unis, avaient donné lieu au vote d'exemptions religieuses, pour que certaines Églises ne soient pas obligées de marier des couples de même sexe. Aux États-Unis, quelques États ont modifié leur constitution pour définir le mariage comme étant celui d'un homme et d'une femme. Cependant, ces modifications ont été abrogées sous le mandat deJoe Biden, avec un vote au Congrès incluant des élus Républicains, le 13 décembre 2022, ce qui protège désormais complètement le mariage homosexuel[q 4].
En France, des débats ont donné lieu à des échanges parfois violents (comparaison avec lazoophilie[q 5], lapédophilie[q 6]). L'ancien représentant de l'Église catholique,Benoît XVI, avait déclaré, en 2012 :« le mariage homosexuel menace l'avenir de l'humanité »[p 2].
Dans plusieurs pays, notamment occidentaux et d'Asie du Sud-Est, l'homosexualité est plutôt considérée comme une forme« banale » de sexualité qui n'a pas à faire l'objet d'une stigmatisation particulière, d'où une reconnaissance officielle de la possibilité demariage homosexuel. Cependant, même dans les pays qui acceptent ces unions, des sondages ont reflété un certain désaccord social sur le bien-fondé de cette ouverture, cependant l'évolution est plutôt allé vers l'acceptation[l 6]. Par ailleurs, même dans les pays où l'homosexualité est relativement banalisée, tous les homosexuels ne vivent pas forcément bien leur homosexualité car leurs proches et/ou une partie de leur entourage social ne l'acceptent pas forcément[l 7].
Acceptation sociale
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L'homophobie constitue un comportement ou une pensée à rapprocher de notions telles queracisme,sexisme,antisémitisme, et constituant une discrimination ou une forme deviolence fondée sur l'appartenance à un groupe. Les agressions homophobes peuvent être verbales, psychologiques ou physiques :insulte,barbarie,harcèlement,viol,meurtre (aux États-Unis, la torture ayant entraîné la mort deMatthew Shepard en1998 dans leWyoming).
Dans le vocabulaire des injures, celles-ci sont souventmisogynes ou homophobes.
Le rejet de l'homosexualité ou des homosexuels par certaines sociétés vient d'une méconnaissance de cette thématique. Pour exemple, certaines personnes et certaines sociétés entretiennent l'amalgame entre l'homosexualité, lapédérastie et lapédocriminalité.
Vous pouvez aider, soit en recherchant des sources de meilleure qualité pour étayer les informations concernées, soiten attribuant clairement ces informations aux sources qui semblent insuffisantes, ce qui permet de mettre en garde le lecteur sur l'origine de l'information. Voir lapage de discussion pour plus de détails.
Il faut être prudent en ce qui concerne l'aspect biologique : d'abord, en raison de la nature polémique de ce sujet de recherche, en particulier dans les pays anglo-saxons, la validité des études n'est pas garantie[p 3] ; ensuite, les expériences sur des jumeaux doivent être interprétées avec précaution, car il est difficile d'extrapoler une relation directe du niveau génétique au niveau comportemental.
Enfin, les expériences récentes suggérant l'existence d'une orientation sexuelle biologique, mise en évidence chez des homosexuels des deux sexes et dont l'origine serait due aux caractéristiques anatomiques et fonctionnelles de l'aire préoptique médiane[u 23],[u 24],[u 25] ne permettent pas actuellement de savoir si ces caractéristiques fonctionnelles sont innées ou acquises[u 26]. De nombreuses études publiées entre 1990 et 2010 accréditent néanmoins l'idée d'une orientation sexuelle déterminée définitivement au stade prénatal (entre la fécondation et la naissance) en raison notamment de facteurs hormonaux[o 11].
Une autre piste d'abord évoquée en 1981 puis reprise en 2004 indique que, dans certains cas, lapréférence pour l'homosexualité proviendrait de circonstances particulières, par exemple d'expériences très positives (récompenses / renforcements) que les personnes auraient vécues avec des partenaires du même sexe[u 27],[u 28],[u 29]. Cette approche est cependant remise en cause par des études publiées entre 2000 et 2010[u 30],[u 31].
Ces études prennent comme présupposé qu'un individu homosexuel naît avec des prédispositions à l'homosexualité, ce qui peut constituer un postulatdéterministe etessentialiste lorsqu'il est fait abstraction des cas d'individusbisexuels ou dont l'orientation sexuelle change au cours de la vie[réf. nécessaire]. A contrario les opposants aux études sur l'origine biologique de l'homosexualité peuvent parfois défendre la thèse de l'origine purement sociale et donc acquise de l'homosexualité et tendent à négliger notamment le cas des homosexuels exclusifs et ne pouvant pas changer d'orientation sexuelle. Ces motivations sont souvent basées sur les théories psychanalytiques (freudisme, lacanisme), sans élément de preuve quant à la thèse de l'acquis[p 4].
Génétique
Des études basées sur des familles[u 32] et desjumeaux[u 33] ont suggéré que l’homosexualité masculine a une composante génétique, mais elles n’ont jamais pu préciser les gènes qui pourraient être impliqués (des études contradictoires ont conclu (ou non) que le chromosome Xq28 pourrait être en cause[u 34], mais cette hypothèse n'a pas été confirmée par la grande étude de 2019 d'Andrea Ganna & al. (voir plus bas)).
On s'est aussi demandé si des facteurs d'influences génétiques (gènes ou combinaison de gènes) pouvant potentiellement expliquer certains aspects sexuels de la personnalité (attirance, identité, hétérosexualité ou bisexualité ou homosexualité) et s'ils étaient différents selon qu'on soit femme ou homme. Une hypothèse est que des gènes codant leshormones sexuelles joueraient un rôle majeur[u 35],[u 36],[u 37], mais peu de preuves génétiques ou biologiques directes ont été trouvées[u 38].
Puis les progrès croisés de lagénomique et duBig data ont permis de traiter d’énormes ensembles de données provenant de centaines de milliers de personnes, rendant les études bien plus « puissantes ». La plus ample des études jamais conduite en matière d’orientation sexuelle (pangénomique et ayant porté sur environ 500 000 personnes vivant auxÉtats-Unis, auRoyaume-Uni et enSuède) a été publiée en2019 par Ganna & al., affinant des résultats déjà présentés en2018. Elle confirme qu’il n’existe pas de gène de l’homosexualité (masculine ou féminine) ni de l’hétérosexualité ni pour l'androphilie et gynophilie ; et que même tous les marqueurs génétiques connus, pris dans leur ensemble, ne prédisent pas qu’un individu sera homosexuel, bisexuel ou hétérosexuel[u 38].
Selon les données scientifiques disponibles les marqueurs génétiques ne peuvent donc pas être utilisés pour prédire le comportement sexuel. Au contraire comme pour nos autres comportements complexes, la génétique influe sur le comportement sexuel mais en étant très « polygénique » : 25 % environ de nos comportements sexuels en dépendraient, mais via les interactions de centaines à milliers de gènes etloci, ayant chacun de petits effets, le comportement sexuel étant par ailleurs aussi très influencé par l'histoire de chacun, sa culture et les interactions sociales[u 38].
Un biais a été noté pour cette étude[u 39] : en réalité, si une personne a déjà eu une relation sexuelle consentie avec une personne du même sexe, ce peut être par curiosité, ce qui pourrait refléter une ouverture à de nouvelles expériences plutôt qu'une orientation sexuelle. Au lieu de demander aux personnes interrogées« Avez-vous déjà eu des rapports sexuels avec une personne du même sexe ? » (question ne permettant pas de distinguer les homosexuels des bisexuels ou d’une personne ayant voulu tester ce type de relation), il aurait été utile de leur demander quelle était selon eux leur orientation sexuelle (ex. : par quel sexe vous sentez-vous le plus attiré(e) ?)[u 39]. Selon William Rice (biologiste de l’évolution à l’Université de Californie), cette étude présente aussi l’intérêt de montrer qu’« une grande partie de la population n'est pas exclusivement hétérosexuelle »[u 39].
Comme la sexualité hétérosexuelle hors mariage, l'homosexualité est rejetée par la plupart des instancesreligieuses ; il existe cependant une forte disparité d'appréciation chez lesfidèles, ce qui entre en contradiction avec les doctrines officielles. Les religions de type monothéiste se sont caractérisées par l'exclusion d'un discours positif sur l'homosexualité et par des dispositions violentes à cet égard ; mais le discours a évolué ici et là et un assouplissement a pu émerger.
Lesreligions abrahamiques rejettent généralement les rapports sexuels homo-érotiques, souvent sous le terme desodomie, par référence au passage biblique deSodome et Gomorrhe. En effet, certains passages de l'Ancien Testament sont traditionnellement interprétés comme une condamnation des rapports homosexuels :Lévitique 18,22 :« Tu ne coucheras pas avec un homme comme tu couches avec une femme, car c'est une abomination. » LeNouveau Testament contient des passages similaires, parlant de passions infâmes :Romains 1,26-27 :« Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car les femmes parmi eux ont changé l'usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi les hommes, laissant l'usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant, homme avec homme, des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement ». Cependant, certains théologiens juifs et chrétiens proposent des interprétations différentes de ces passages[33].
L'islam traditionnel,sunnite ouchiite, condamne l'homosexualité par le biais de lacharia. Mais les condamnations sont variables d'une religion à l'autre, d'un État à un autre (certains États n'appliquant plus la sanction) et tendent donc à s'assouplir, mis à part en Afghanistan, au Yémen, au Brunei, en Iran, au Nigeria et au Qatar, pays les plus durs avec leur population, en particulier musulmane[réf. nécessaire].
L'Église catholique a évolué vers un discours qui ne condamne plus les personnes homosexuelles mais qui en réprouve néanmoins certains actes et qui s'oppose encore aux célébrations d'union.Ainsi, dans l'Église catholique, l'accent est mis sur l'accueil et labienveillance à l'égard des personnes homosexuelles tout en maintenant une interdiction et une condamnation des relations sexuelles. Lepape François a ainsi déclaré en 2013 :« Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? (…) Nous devons être frères »[34].
Leprotestantisme, dans sa grande majorité, laisse les croyants seuls juges de leur foi et de la manière de l'appliquer. L'homosexualité dans l'anglicanisme, par exemple, semble s'éloigner du rejet de l'acte homosexuel issu du christianisme et au-delà, du judaïsme, avec bénédiction dumariage homosexuel ; mais cette acceptation n'est pas unanime dans l'Église. Certaines régions à majorité protestante, en Scandinavie, ont évolué vers une intégration des célébrations d'unions de personnes de même sexe[réf. nécessaire].
Dans un entretien, le quatorzièmedalaï-lama,Tenzin Gyatso, déclare :« Comme le christianisme, le bouddhisme recommande d'éviter les relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe. Mais, d'un point de vue social, cela ne pose pas de problème pour les gens n'ayant pas de foi particulière, du moment que les rapports sont protégés. »
Psychanalyse
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L'homosexualité masculine n'est pas une entité psychopathologique sous laquelle viendraient se placer les hommes qui aiment les hommes. La psychologie clinique et la psychiatrie ont pu à l'occasion rêver qu'il en soit ainsi. Le goût des nomenclatures porte à cette orientation, pas la psychanalyse. Les homosexuels ne forment pas un ensemble fermé. Il n'y a pas une, mais des homosexualités. C'est au cas par cas que s'envisage l'homosexualité masculine. (Castanet H. 2013)[35]
Homosexualité latente
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Représentations de l'homosexualité dans la culture
Le couple homosexuel est devenu une cible spécifique dumarketing dans les pays occidentaux : le comportement public de certains gays a inspiré la publicité. En cela, le marketing a intégré un certain nombre declichés gay[p 5],[p 6].
Ainsi, des opérateurs touristiques se sont spécialisés dans le « tourisme gay », des marques de vêtements, de lessives ou de voitures affichent des couples gays dans leurs campagnes publicitaires. Dans lesannées 1990, sont apparues chez les spécialistes du marketing communautaire des expressions telles que DINK (double income, no kids) — double revenu, pas d'enfants — ou encorepink dollar, pour parler du commerce ciblé sur les gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres[p 5],[p 6].
Le contexte légal concernant l'homosexualité varie très fortement d'un pays à l'autre. Dans certains, situés majoritairement enAfrique et auMoyen-Orient, l'homosexualité est explicitement interdite : avoir des relations sexuelles avec une personne du même sexe fait s'exposer à des sanctions judiciaires qui peuvent être la prison ou, dans 13 États ou partie d’État,la peine de mort[a 1]. En 2022, 69 États dans le monde réprimaient l’homosexualité[36].
D'autres pays, tels que laRussie, ne condamnent pas l'homosexualité en tant que telle, mais restreignent la liberté d'expression des gays et lesbiennes.
Sans interdire l'homosexualité, de nombreux pays font subir des discriminations légales aux gays et lesbiennes : interdiction de rejoindre l'armée ou dedonner son sang, limitation du mariage, de l'adoption ou de laprocréation médicalement assistée aux couples hétérosexuels.
Enfin, indépendamment de l'ouverture aux homosexuels des mêmes droits qu'aux hétérosexuels, peuvent exister des législations protégeant spécifiquement les gays et les lesbiennes, en interdisant la discrimination à leur égard dans le domaine du travail ou du sport ou en punissant spécifiquement les violences verbales et physiques à leur égard.
Reconnaissance des partenariats
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Loi sur le travail
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Egalité dans l'armée
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Déclaration de Montréal sur les droits humains des LGBT
La Déclaration de Montréal fait le point sur les droits des LGBT dans le monde en général et dans le monde du sport en particulier. Elle dénonce le double discours de l'ONU qui n'applique pas suffisamment aux homosexuels laDéclaration universelle des droits de l'homme. Plusieurs droits fondamentaux, y compris à la vie, sont bafoués dans plusieurs pays membres de l'ONU, où l'homosexualité est criminalisée.
La déclaration de Montréal interpelle également les gouvernements du monde et certaines grandes religions. Les premiers parce qu'ils ne garantissent pas aux homosexuels le droit de se marier entre eux et les secondes parce qu'elles n'appliquent pas leurs principes de tolérance envers les homosexuels. Cette vision est cependant contestable, puisque l'on demande à des religions ancestrales de faire fi d'interdits absolus. Cette intolérance et les tabous entourant la question nuisent, selon la Déclaration de Montréal, à la lutte contre lesida.
Plus de 1 500 délégués ont traversé le globe pour participer à cette Conférence et y discuter dans les différents ateliers et plénières, où plusieurs experts internationaux ont pris la parole dontLouise Arbour, haute-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU et la tenniswomanMartina Navrátilová.
Etudes gays et lesbiennes
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Notes
↑Si chaque nation autochtone a ses propres identités, celles-ci se retrouvent regroupées sous le concept debispiritualité.
↑Sous l'influence de Michel Foucault,Histoire de la sexualité 1, la volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976, des historiens comme Jeffrey Weeks,Coming Out: Homosexual Politics in Britain from the Nineteenth Century to the Present, Londres, Quartet Books, 1977, ouDavid Halperin,Cent ans d'homosexualité, EPEL, 2000. Voir aussi Edward Stein (dir.),Forms of Desire, Sexual Orientation and the Social Constructionist Controversy, New York, Routledge, 1992.
↑Les distinctions entre « comportement sexuel », « comportement de reproduction » et « comportement érotique » sont expliquées dans les articlesComportement érotique etComportement de reproduction. Ces expressions ont été proposées par les auteurs Martin Johnson et Barry Everitt dans leur ouvrageReproduction (De Boeck Université 2001), afin de tenir compte des différences comportementales et neurobiologiques du comportement sexuel entre les espèces. L'ouvrage qui présente le plus de vérifications expérimentales de cette distinction estFunctional and dysfunctional sexual behavior du neurobiologiste Anders Agmo.
Références
Notes alpha
↑On utilise habituellement cette expression pour la révélation publique d'une orientationnonhétérosexuelle (cf. par exemple Charles Picavet, Jo Reinders,L’orientation sexuelle et les jeunes,Rutgers WPF, 2006).
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↑« L'Enquête Presse Gay 2004 de l'Institut de Veille Sanitaire »[PDF], (en France) révèle que 34 % des homosexuels interrogés n'ont pas parlé de leur homosexualité à leur père, que 10 % environ des parents des homosexuels interrogés rejettent l'homosexualité de leur fils. Cette enquête indique aussi que les homosexuels masculins auraient 5 fois plus de risques qu'un hétérosexuel de commettre une tentative de suicide, risques encore plus importants chez les plus jeunes (voir pages 59 et 64).
↑DocumentaireHomosexualité animale (épisode de la sérieAnimaux trop Humains), réalisé par Bertrand Loyer, Jessica Menendez et Stéphane Alexandresco,2006. Distributeur : Off the Fence, Saint Thomas Productions.
Robert Aldrich (dir.) (trad. Pierre Saint-Jean, Paul Lepic),Une Histoire de l'homosexualité, « Gay Life and Culture: A World history », Seuil, Paris, 2006(ISBN2-02-088135-7)
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1.Deux hommes sur un cheval. L'homosexualité masculine au Moyen Âge, 2003
2.L'AutreFaust. L'homosexualité masculine pendant laRenaissance, 2001
3.Le Goût de Monsieur. L'homosexualité masculine auXVIIe siècle, 2002
4.L'Amour philosophique. L'homosexualité masculine ausiècle des Lumières, 2005
Jonathan Ned Katz,L'invention de l'hétérosexualité, EPEL, Paris, 2001. Éd. originale :The invention of Heterosexuality, Plume / Penguin Books États-Unis, New York, 1996. Trad. Michel Oliva et Catherine Thévenet(ISBN2-908855-51-8)
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