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Homo erectus

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Homo erectus
Description de cette image, également commentée ci-après
Crâne d'Homme de Pékin
(assemblage d'éléments)
1–0.117 Ma
41 collections
Gélasien duPléistocène inférieur auPléistocène supérieur.
Classification
RègneAnimalia
Embr.Chordata
ClasseMammalia
OrdrePrimates
Super-familleHominoidea
FamilleHominidae
Sous-familleHomininae
TribuHominini
Sous-tribuHominina
GenreHomo

Espèce

 Homo erectus
Dubois,1894

Homo erectus est uneespèce fossile dugenreHomo dont la définition est controversée. Son périmètre morphologique, géographique et temporel varie fortement selon les auteurs. Son nom signifie littéralement « homme érigé, redressé, droit, debout » enlatin : cenom binominal d'espèce est un héritage historique lié à la description du fossile dePithecanthropus erectus parEugène Dubois en 1894. Il s'agissait alors de la plus ancienne formebipède connue d'Hominina, mais elle a été supplantée dès 1924 par la découverte du premierAustralopithèque enAfrique du Sud.

L'un de sesfossiles admis les plus anciens est l'enfant de Mojokerto (1,45 Ma), découvert enIndonésie sur l'île de Java. Ses fossiles les plus récents (environ 110 000 ans) ont été trouvés sur le site deNgandong, également à Java. L'attribution de nombreux fossiles chinois découverts depuis 1950 demeure discutée, entreHomo erectus, l'Homme de Denisova et d'autres groupes éventuels encore non dénommés.

Définition

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L'espèceHomo erectus n'a pas de définition consensuelle dans la communauté scientifique. Il existe parmi les chercheurs trois grandes tendances autour de cette appellation.

Selon la première,Homo erectus rassemble la plupart des fossiles africains et asiatiques connus depuis environ deux millions d'années et qui présentent une forme plus ou moins intermédiaire entreHomo habilis etHomo heidelbergensis. Plusieurs appellations modernes seraient alors à considérer comme des synonymes, comme des formes ancestrales, ou comme des variétés locales de la même espèce. Cette première école est constituée d'auteurs réticents à trop subdiviser le genreHomo, et on y trouve notamment de nombreux chercheurs américains[1].

Une deuxième école considère qu'Homo ergaster etHomo georgicus, voireHomo gautengensis, sont des appellations valides et représentent des formes humaines plus anciennes qu'Homo erectus. Le périmètre de cette dernière appellation n'engloberait alors que les fossiles africains datés entre environ 1 500 000 et 700 000 ans et la plupart des fossiles asiatiques de plus de 400 000 ans, en raison des ressemblances morphologiques constatées entre les spécimens d'âge intermédiaire trouvés sur les deux continents[2].

Pour une troisième école, les fossiles asiatiques devraient être classés dans leur propre groupe, sous le nom d'Homo erectus, dans la mesure où une divergence phylogénétique présumée devrait être sanctionnée par des appellations distinctes, même si elle n'apparait pas clairement dans la morphologie. De plus, une subdivision poussée du genreHomo aide à y voir plus clair entre les différentes formes et permet de proposer des analyses plus précises. On trouve notamment dans cette troisième tendance l'équipe de chercheurs français dumusée de l'Homme, àParis[3].

Pour se comprendre et réconcilier autant que faire se peut les différents points de vue, les chercheurs emploient souvent les expressionsHomo erectus sensu lato (au sens large) etHomo erectus sensu stricto (au sens strict)[4].

Pour éviter de surcharger le présent article, seuls sont listés en fin de page les fossiles asiatiques, les autres fossiles de l'appellation prise au sens large étant présentés dans les articles consacrés aux autres espèces humaines.

Historique

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Homo erectus est né du regroupement d'un certain nombre de variantes régionales qui avaient été considérées comme des espèces distinctes à l'origine, dont lePithécanthrope (Java) et leSinanthrope (Chine). Ces différentes formes ont été réattribuées au genreHomo et regroupées sous la dénomination d'Homo erectus dans les années 1960.

À la recherche du Pithécanthrope

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Fossiles découverts par Eugène Dubois ayant servi à définirPithecanthropus erectus.

Peu après la publication des travaux deCharles Darwin, notamment deL'Origine des espèces en 1859, le biologiste et philosophe allemandErnst Haeckel proposa un arbre généalogique théorique de l’homme, dans lequel il faisait apparaitre un « chainon manquant », un être intermédiaire entre le singe et l’homme. Dans son ouvrageL’Histoire de la création naturelle paru en 1868, il nomma cette créature hypothétiquePithecanthropus alalus[5]. Le nom de genre fut forgé à partir des motsgrecsπίθηκος /píthēkos, « grand singe » etἄνθρωπος /ánthrōpos, « homme », le nom d’espèce étant formé sur le préfixe privatif « a- » et le verbeλαλέω /laléō, « parler » : l’absence de langage articulé était en effet considérée comme l’une des caractéristiques nécessaires du Pithécanthrope.

Le médecin anatomiste néerlandaisEugène Dubois, passionné par les nouvelles théories relatives à l’origine de l’homme, entreprit de rechercher les fossiles prouvant l’existence du Pithécanthrope, que Haeckel imaginait originaire d'Asie. Pour cela, il s’engagea comme médecin militaire dans l’armée desIndes orientales néerlandaises. Nommé en 1887 àSumatra, enIndonésie, il s’y rendit convaincu qu’il trouverait sous les tropiques les traces d’un être intermédiaire entre l’homme et les grands singes[6],[7].

Après quelques années de recherches infructueuses àSumatra, la découverte de l'Homme de Wajak en 1888 dans l'est de l'île de Java l'incita à se rendre àJava où il entreprit de fouiller les dépôts alluviaux du fleuveSolo, àTrinil, assisté de deux ingénieurs et d’un groupe de prisonniers condamnés aux travaux forcés. En 1890, il découvrit un premier fragment demandibule. En 1891, il découvrit une molaire supérieure droite (Trinil 1) et une calotte crânienne très particulière (Trinil 2), présentant des caractéristiques qu’il considéra comme intermédiaires entre les grands singes et l’homme. En aout 1892, il exhuma sur le même site unfémur portant une excroissance pathologique (Trinil 3) mais très proche d’un fémur d'Homo sapiens, appartenant incontestablement à un être parfaitement bipède, ainsi qu'une deuxième molaire (Trinil 4). En 1894, Dubois décrivit ces différents fossiles comme les restes d’une espèce inconnue jusqu’alors,Pithecanthropus erectus, le « singe-homme érigé »[8].

La publication d’Eugène Dubois fut accueillie avec scepticisme. Seul l'Homme de Néandertal était alors connu, et ses rares fossiles, tout comme ceux de l’Homme de Cro-Magnon, suscitaient encore de nombreux débats. La plupart des spécialistes de l'époque doutaient du caractère humain de la calotte crânienne de Java et surtout de son association avec le fémur. Le doute a depuis été levé sur la calotte crânienne (Trinil 2) : elle a bien été mise au jour dans des niveaux sédimentaires anciens et représente bien une espèce humaine archaïque[9]. En revanche, le fémur et les deux dents restent discutés.

En 1898 et 1900, alors qu'Eugène Dubois était rentré en Europe, son équipe mit au jour d'autres fossiles humains sur le site deTrinil, une dent et desdiaphyses de fémurs, notés Trinil 5 à 8 et rattachés à la même espèce[10].

La découverte du Sinanthrope

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L'Homme de Pékin (Chine)

Le premier fossile deSinanthrope, une dent isolée, fut découvert en 1921 par le paléontologue autrichienOtto Zdansky dans une grotte effondrée deZhoukoudian, près dePékin, enChine. Otto Zdansky et le géologue suédoisJohan Gunnar Andersson trouvèrent au cours des années suivantes d'autres molaires humaines fossiles, qu'Andersson décrivit en 1926.

En 1927, le médecin anatomiste canadienDavidson Black publia une seconde description des fossiles découverts par Andersson et Zdansky, qu'il attribua à une nouvelle espèce,Sinanthropus pekinensis. Davidson Black reçut l'aide de laFondation Rockefeller et fouilla le site jusqu'à sa mort en 1934. En, le jeune géologue chinoisPei Wenzhong découvrit la première calotte crânienne, celle d'un adolescent. À partir de ce moment, l'existence de l'Homme de Pékin commença à être reconnue.

Pierre Teilhard de Chardin, paléontologue spécialiste des mammifères tertiaires d'Asie, se vit confier par leGeological Survey of China (GSC) la supervision du chantier de fouilles deZhoukoudian pour la géologie et l'étude de la faune. Les fouilleurs et chercheurs chinois récoltèrent progressivement un nombre important de fragments fossiles humains. En 1937, le laboratoire duCénozoïque, créé à cette occasion par le GSC, avait récolté en tout 14 crânes partiels, 11 fragments de mandibules, 117 dents, et 15 fragments de fémurs. C'était la première fois qu'autant de restes d'une même espèce humaine disparue et aussi ancienne étaient collectés en stratigraphie. L'étude paléoenvironnementale des remplissages et l'étude anatomique des fossiles, réalisées avec les moyens les plus modernes de l'époque, devinrent des références pour la science préhistorique.

Laguerre avait commencé entreChine etJapon, et les fouilles durent s'arrêter en 1937, pour préserver la sécurité des chercheurs. En 1941, devant l'avancée des troupes japonaises versPékin, les fossiles furent placés dans deux grandes caisses et partirent par voie de chemin de fer en direction d'un port vers lesÉtats-Unis. Ils n'y arriveront jamais, occasionnant une grave perte pour la paléoanthropologie. Le médecin anatomiste allemandFranz Weidenreich, successeur deDavidson Black sur le site, avait cependant procédé à une description écrite minutieuse et détaillée de chacun des fossiles découverts, qui fut préservée et sert toujours aujourd'hui de référence pour l'étude de l'Homme de Pékin.

La communauté scientifique accueillit d'abord avec réserve la découverte de l'Homme de Pékin, comme lors des précédentes découvertes de l'Homme de Néandertal et duPithécanthrope. Puis les esprits commencèrent à se faire à l'idée de l'existence d'une forme humaine plus ancienne et plus archaïque que l'Homme de Néandertal. Le fait que l'Homme puisse avoir une histoire ancienne commençait à être plus largement accepté.

L'émergence d'Homo erectus

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En 1939, le paléontologue germano-néerlandaisGustav von Koenigswald apporta plusieurs spécimens fossiles humainsjavanais àFranz Weidenreich, qui travaillait sur l'Homme de Pékin, enChine. La comparaison des fossiles javanais avec ceux de l'Homme de Pékin, ouSinanthropus pekinensis, trouvés sur le site chinois deZhoukoudian, les amena à conclure que les morphologies étaient très proches. Ils décidèrent alors d'abandonner le genreSinanthrope, créé parDavidson Black en 1927, en ramenant tous les fossiles chinois au genre de création antérieurePithécanthrope.

En 1950, le biologiste germano-américainErnst Mayr proposa de remplacer le genrePithécanthrope, ainsi que la plupart des genres paléoanthropologiques divers créés jusque là, par le seul genreHomo, en affirmant l'appartenance de tous les fossiles connus à un genre unique, et des fossiles d'une même période à une même espèce. Il obtint dans les années 1960 un consensus scientifique sur ce changement général de dénominations, avant que la tendance s'inverse dans les décennies suivantes. L'appellationPithécanthrope n'a plus aujourd'hui qu'une valeur historique.

Afrique et Asie

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À partir de 1960, les paléoanthropologues découvrirent des fossiles humains encore plus anciens en Afrique de l'Est, avec le premier fossile d'Homo habilis trouvé en 1960 (décrit et nommé en 1964), et le premier fossile reconnu d'Homo ergaster trouvé en 1971 (décrit et nommé en 1975). Pendant une trentaine d'années, les fossiles africains d'Homo ergaster furent connus sous l'appellation d'Homo erectus.

En 1991, Bernard Wood, à l'époque à l'université de Liverpool, proposa de désigner sous le nom d'Homo ergaster le groupe africain de fossiles d’Homo erectus, plus généraliste et plus primitif que le groupe indonésien et chinois[2]. Dans cette optique,Homo erectus était considéré comme exclusivement asiatique. Ce point de vue a été repris par un certain nombre d'auteurs, qui attribuent désormais àHomo ergaster tout ou partie des fossiles africains auparavant rattachés àHomo erectus.Homo ergaster pourrait être l’ancêtre d’Homo erectus en Asie, d'Homo antecessor en Europe, et d'Homo rhodesiensis en Afrique, bien qu'aucune phylogénie ne fasse encore consensus.

La paléoanthropologue Amélie Vialet distingue deux morphologies crâniennes différentes sous les appellationsHomo ergaster etHomo erectus, qui correspondraient à deuxclades distincts. La première correspondrait à des formes africaines et la seconde à des formes asiatiques. Elle attribue notamment le fossile de l'Homme de Kocabaş (une calotte crânienne trouvée en 2002 enTurquie, et datée entre 1,2 et 1,6 Ma) au clade africain[11],[12],[13]. Il s'agit d'un des rares fossiles anciens trouvés à ce jour auMoyen-Orient.

Certains fossiles africains d'âge compris entre 1,6 et 1,2 Ma ressemblent toutefois aux fossiles asiatiques plus tardifs, ce qui semble contredire l'idée qu'H. erectus serait une forme tôt sortie d'Afrique et ayant évolué en Asie, à moins qu'il y ait eu des mouvements anciens de retour vers l'Afrique.

Datations

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En 1981, une mandibule humaine juvénile a été découverte dans les hautes terres d'Éthiopie, associée à des outils de typesOldowayen etAcheuléen précoce (1,95 Ma). En 2023, ce fossile a été daté d'environ 2 Ma et l'imagerie parrayons X appliquée aux amorces des dents définitives indique qu'il s'agirait d'un bébéH. erectus sensu lato, c'est-à-dire possiblement d'unHomo ergaster. Cette découverte confirme qu'H. ergaster / H. erectus a employé des outils des deux types, et aussi qu'il a pu vivre ou au moins fréquenter de hautes altitudes[14].

En 2019, l’équipe de Russel Ciochon (université de l'Iowa) a conclu une décennie de travail de datation des fossiles de Ngandong, àJava, enIndonésie, dont l’ancienneté variait jusque-là selon les études entre 600 000 et 27 000 ans. Ils sont finalement datés entre 117 000 et 108 000 ans (par l'uranium-thorium, lathermoluminescence, et l'argon-argon), ce qui en fait lesHomo erectus les plus récents connus[15].

Caractéristiques physiques

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Homo erectus est une espèce à la fois plus petite et plus robuste qu'Homo sapiens. Son squelette post-crânien est constitué d'os plus volumineux et les os de son crâne sont plus épais.

Les principales caractéristiques physiques d'Homo erectus sont une mâchoire puissante, unprognathisme marqué, un front assez bas, un chignon occipital, un bourrelet supra-orbitaire sous forme de torus continu, une constriction post-orbitaire fréquente en vue supérieure, une carène sagittale plus ou moins marquée et un crâne en forme de tente en vue postérieure (non-développement des bosses pariétales)[16].

Homo erectus montre un prognathisme facial marqué, une base du crâne large, une voute crânienne basse dont la plus grande largeur se situe au niveau des crêtes susmastoïdiennes, et un angle occipital particulièrement aigu[4].

Il mesurait entre 1,50 et 1,65 m, pesait entre 45 et 55 kg et avait une capacité crânienne de 900 à 1 200 cm3[17].

Le paléoanthropologue japonais Yousuke Kaifu distingue deux groupes de fossiles distincts en Asie, le groupe chinois et le groupe javanais, qui pourraient représenter une divergence phylogénétique ancienne au sein de l'espèce (voir liste des principaux fossiles rattachés en fin d'article)[4].

Culture et techniques

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Homo erectus étaitcueilleur de fruits, de plantes, et de racines, mais aussi charognard etchasseur de petits animaux et de plus gros à l'occasion. En 2023, une étude des rapportsSr/Ca et13C/12C de l'émail dentaire d'H. erectus ayant vécu àJava auPléistocèneinférieur àmoyen confirme la diversité de leurrégime alimentaire, avec des variations saisonnières peu marquées (un peu plus de végétaux tendres et énergétiques pendant lamousson, un peu plus de plantes coriaces et moins énergétiques pendant la saison sèche)[18].

Certains archéologues pensent que l'outillage desHomo erectus indonésiens et chinois, relativement pauvre en outils de pierre, devait être complété par un important outillage debambou, encore très abondamment utilisé dans ces régions. Cette hypothèse reste délicate à tester dans la mesure où lebois ne se fossilise que dans des conditions exceptionnelles.

Principaux fossiles asiatiques attribués à l'espèce

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Les fossiles africains ou ouest-asiatiques attribués par certains auteurs àHomo erectus sensu lato sont présentés dans les articles consacrés aux différentes appellations modernes d'espèces humaines. En Asie orientale, seules l'Indonésie et laChine ont à ce jour livré des fossiles attribués consensuellement àHomo erectus sensu stricto.

Indonésie

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Homme de Java

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Trinil 2, vues latérale et verticale.

Homme de Java (Java)

  • Découverte initiale[10] :
    • Découverte : 1891-1892 parEugène Dubois
    • Description : 1894 parEugène Dubois
    • Fossiles : Trinil 1 à 4 (une calotte crânienne, un fémur, et deux dents)
    • Datation : de 540 000 à 430 000 ans
  • Découvertes ultérieures[10] :
    • Découverte 1 : 1898-1900 par l'équipe d'Eugène Dubois
    • Fossiles : Trinil 5 à 8 (une dent et quatre fémurs)
    • Découverte 2 : 1978 par Teuku Jacob
    • Fossiles : Trinil 9 à 10 (deux fémurs)

Homme de Solo

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Ngandong 7.

Homme de Solo (Java)[19]

  • Ngandong :
    • Découverte : 1931-1933 par Carel ter Haar et W. F. F Oppenoorth
    • Description : 1932 par W. F. F Oppenoorth
    • Fossiles : Ngandong 1 à 14 (12 crânes ou fragments crâniens et 2 fragments de tibias)
    • Capacité crânienne moyenne estimée : 1 135 cm3
    • Datation : de 117 000 à 108 000 ans[15]
  • Sambungmacan :
    • Découverte :
    • Fossiles : Sambungmacan 1 à 4
    • Capacité crânienne moyenne estimée :
    • Datation : environ 270 000 ans[4]
  • Ngawi :
    • Découverte :
    • Fossiles : Ngawi 1
    • Capacité crânienne estimée :
    • Datation :
Sangiran 2.
Sangiran 17.
Enfant de Mojokerto.

Homme de Sangiran

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Homme de Sangiran (Java)

  • Découverte initiale :
  • Découvertes ultérieures :
    • Découverte : à partir de 1951
    • Fossiles : la majorité des fossiles notés Sangiran 7 à 80+ (dont le crâne quasi complet Sangiran 17)
    • Datation : de 800 000 à 500 000 ans

Enfant de Mojokerto

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Enfant de Mojokerto (Java oriental)

Chine

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  • Homme de Yiyuan (xian de Yiyuan,Shandong)[21] :
    • Découverte : 1981-1982
    • Description : 1989 par Lu Zune et al.
    • Fossiles : fragments crâniens (frontal, occipital et pariétaux) d'un même individu et 7 dents isolées d'au moins deux individus
    • Datation : milieu duPléistocène moyen
  • Homme de Chenjiawo (xian de Lantian) :
    • Découverte :
    • Fossile : une mandibule
    • Datation : 630 000 ans
  • Homme de Nankin (Nankin) :
    • Découverte : 1990
    • Description : 1993
    • Fossiles : 2 crânes partiels
    • Datation : 640 000 ans

Notes et références

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  1. (en) Andy I. R.Herries, Jesse M.Martin, A. B.Leeceet al., « Contemporaneity of Australopithecus, Paranthropus, and early Homo erectus in South Africa »,Science,vol. 368,no 6486,‎, eaaw7293(ISSN 0036-8075,DOI 10.1126/science.aaw7293,lire en ligne)
  2. a etb« Homo erectus africains et asiatiques », entretien avec Fred Spoor,La Recherche, mai 2008
  3. Dominique Grivaud-Hervé, « MOOC Les origines de l'Homme - Sujet 3.1 : La longue marche vers l'Asie », surMusée de l'Homme(consulté le)
  4. abc etd(en) Yousuke Kaifu, « Archaic Hominin Populations in Asia before the Arrival of Modern Humans : Their Phylogeny and Implications for the “Southern Denisovans” »,Current Anthropology,vol. 58,no Supplement 17,‎,p. 418-433(lire en ligne)
  5. Haeckel, E. (1868) -Natürliche Schöpfungsgeschichte, Berlin
  6. Sémah, F., Purwasito, A. et Djubiantono, T. (1993) - « Un fascinant chainon manquant », in :Le Pithécanthrope de Java - A la découverte du chainon manquant, Sémah, F. et Grimaud-Hervé, D., (Éds.), Les Dossiers de l'Archéologie,no 184,p. 4-11
  7. Hublin, J.-J. (2001) - « La conquête des vieux continents », in :Aux origines de l'humanité - de l'apparition de la vie à l'homme moderne, Coppens, Y. et Picq, P., (Éds.), Fayard,p. 348-377
  8. Eugène Dubois (1894) -Pithecanthropus erectus, eine menschenähnliche Uebergagsform aus Java, Batavia, Landesdruckerei
  9. JacquelineDucros et AlbertDucros, « L'Année de l'homme-singe »,Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série,vol. 3-4,t. 5,‎,p. 457-473(DOI 10.3406/bmsap.1993.2376,lire en ligne). Un compte-rendu du congrès international « Pithecanthropus Centennial 1893-1993 » (Leiden, 1993)
  10. ab etcDominique Grimaud-Hervé, Frédérique Valentin, François Sémah, Anne-Marie Sémah, Tony Djubiantono, et Harry Widianto,Le fémur humain Kresna 11 comparé à ceux de Trinil, Comptes-Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, t. 318, série II, p. 1139 à 1144, 1994,lire en ligne
  11. (en) AmélieVialet, SandrinePrat, Mehmet CihatAlçiçek et PatriciaWils, « The Kocabaş hominin (Denizli Basin, Turkey) at the crossroads of Eurasia : New insights from morphometric and cladistic analyses »,Comptes Rendus Palevol,vol. 17,nos 1-2,‎,p. 17–32(ISSN 1631-0683,DOI 10.1016/j.crpv.2017.11.003,lire en ligne)
  12. Amélie Vialet, Sandrine Prat,Une contribution de la Turquie au carrefour eurasiatique, Colloque au Collège de France, 3-4 juillet 2018,voir la vidéo en ligne
  13. Amélie Vialet, « La Turquie et l'expansion des premiers Hommes depuis l'Afrique », surLes conférences du Musée de l'Homme,
  14. (en) Margherita Mussi, Matthew M. Skinner, Rita T. Melis, Joaquín Panera, Susana Rubio-Jaraet al., « EarlyHomo erectus lived at high altitudes and produced both Oldowan and Acheulean tools »,Science,vol. 382,no 6671,‎,p. 713-718(DOI 10.1126/science.add911,présentation en ligne)
  15. a etb(en) YanRizal, Kira E.Westaway, YahdiZaim et Gerrit D.van den Bergh, « Last appearance of Homo erectus at Ngandong, Java, 117,000–108,000 years ago »,Nature,‎,p. 1–5(ISSN 1476-4687,DOI 10.1038/s41586-019-1863-2,lire en ligne)
  16. The African Emergence and Early Asian Dispersals of the Genus Homo, Roy Larick et Russell L. Ciochon,American Scientist, novembre 1996
  17. hominides.com
  18. (en) Jülide Kubat, Alessia Nava, Luca Bondioli, M. Christopher Dean, Clément Zanolliet al., « Dietary strategies of PleistocenePongo sp. andHomo erectus on Java (Indonesia) »,Nature Ecology and Evolution,vol. 7,no 2,‎,p. 279-289(DOI 10.1038/s41559-022-01947-0).
  19. Bernard Wood (dir.),Wiley-Blackwell Encyclopedia of Human Evolution, 2011, article Ngandong et suivants,lire en ligne
  20. (en) Michael J. Morwoodet al., « Revised age for Mojokerto 1, an early Homo erectus cranium from East Java, Indonesia »,Australian Archaeology,vol. 57,no 1,‎(DOI 10.1080/03122417,lire en ligne)
  21. (en) Lu Zun'e, Huang Yunging, Li Pingsheng, Meng Zhenya, « Yi yuan fossil Man »,Acta Anthropologica Sinica,vol. 8,no 4,‎(lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Liste des espèces d'Hominines
Ma = million(s) d'années -- ka = milliers d'années
Sahelanthrope (Sahelanthropus)
Orrorin (Orrorin)
Ardipithèque (Ardipithecus)
Kenyanthrope (Kenyanthropus)
Australopithèque (Australopithecus)
Paranthrope (Paranthropus)
Homo
Préhumains
Protohumains
Hommes archaïques
Hommes modernes
Histoire évolutive de la lignée humaine
v ·m
Liste des espèces du genreHomo
Ma = million(s) d'années --ka = milliers d'années
H. habilis (2,3 - 1,4 Ma)
H. rudolfensis (2,4 - 1,8 Ma)
H. gautengensis (2 - 0,8 Ma)
H. naledi (300 ka)
H. floresiensis (700 - 60 ka)
H. luzonensis (67 - 50 ka)
Fossiles non attribués
H. georgicus (1,77 Ma)
H. ergaster (1,9 - 1 Ma)
H. antecessor (860 ka)
Fossiles non attribués
H. erectus (1 - 0,1 Ma)
H. heidelbergensis (700 - 300 ka)
H. rhodesiensis (600 - 200 ka)
H. neanderthalensis (450 - 30 ka)
Homme de Denisova (450 - 50 ka)
Fossiles non attribués
H. sapiens (300 ka -)
Homo
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