Au début duXVIe siècle, une troupe mongole conduite parAltan Khan s’implante dans l’endroit. Altan Khan et sa femme,Sanniangzi (三娘子, sānniángzǐ), commencent à établir une ville en1581 (à l’origine un monastère fortifié) et la nomment Hohhot, ce qui veut dire « ville bleue » (xöx xot) enmongol, d’après la couleur des murs du temple construits en briques bleues.
Les templesDazhao (大召寺, dàzhào sì, « grand temple de l'évocation ») etXiaozhao (小召寺, xiǎozhào sì, « petit temple de l'évocation ») contenant parmi les plus anciennes statues de personnages de l'école gelug (école des bonnets jaunes).
Selon le recensement de 2010, la population de Hohhot est de 2 866 615 habitants, soit 428 717 de plus que lors du recensement de 2000 (l'accroissement démographique annuel pour la période 2000-2010 a été de 1,63 % en moyenne). La population de la ville est de 1 980 774 habitants (4 districts urbains).
La très grande majorité des habitants de Hohhot sont des Han dont la majorité viennent de la province voisine duShanxi, représentant 87,16 % de la population totale en 2010.
Le dialecte principalement utilisé de Hohhot est leDialecte Zhangjiakou–Hohhot(en) duJinyu, elle prend davantage de sonorités du mongol que les versions parlées plus au Sud.
Les transports en commun annoncent les arrêts enmongol etmandarin standard. Les panneaux d'indications publiques sont tous écrit enmongol bitchig et chinois han, et souvent également en anglais, ou parfois coréen. Les enseignes des magasins sont tous écrit en mongol bičig et chinois han, beaucoup plus rarement en anglais.
Lagare routière (呼和浩特车站) est située à côté de la gare centrale permet de joindre les villes voisines par la route.
La ville comporte de nombreuses lignes debus, dont, les lignes bleues (en référence au nom de la ville) 1 et 2 (青1路 ou青城1路线 et青2路 ou青城2路线) qui sont gratuites[5],[6],[7]. Les annonces automatiques y sont faites en mongol et mandarin uniquement.
De nombreuxtaxis fonctionnant généralement au gaz sillonnent la ville.
Isabelle Charleux, « De la ville bleue à la métropole grise. Fondation, protection et destruction de Kökeqota (Huhehaote) »,Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines,no 35, 2004.[lire en ligne]