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Histoire du Texas

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Carte des États-Unis avec le Texas en rouge.

Cet article résume les faits saillants de l'histoire de l'État américain duTexas.

Le Texas est unÉtat duSud des États-Unis, le plus vaste du pays (696 241 km2) après l'Alaska et le deuxième le plus peuplé derrière laCalifornie avec 25,1 millions d'habitants.

Période précolombienne

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Flèches amérindiennes retrouvées dans le Alibates Flint Quarries National Monument.
Principales ethnies amérindiennes vers 1500.

En l'état actuel de la recherche, la présence humaine sur le territoire texan remonterait à 11 200 ans[1]. Lapériode préhistorique, qui s’étend entre -9200av. J.-C. et leXVIIe siècle de notre ère, est connue grâce auxfouilles archéologiques entreprises depuis le début duXXe siècle. Les Paléoindiens qui vivaient à la fin duPléistocène (vers 9200 –6000av. J.-C.) se rattachent auxcultures Clovis etFolsom : ils chassaient les grandsmammifères aujourd’hui disparus du Texas tels que lesmammouths et lesbisons à longues cornes[1]. Ils utilisaient desflèches propulsées par desatlatls. Ils se fournissaient ensilex sur le site d’Alibates Flint dans le nord de l’État. Ils pratiquaient également la cueillette et étaientnomades.

Le changement climatique inaugura la période archaïque (vers 6000av. J.-C. – vers 700apr. J.-C.), marquée par l’extinction des mammifères géants, par une relativecroissance démographique (à partir duIIIe millénaireav. J.-C.) et de la naissance des échanges. De nombreuxpictogrammes dessinés sur les parois desgrottes ou sur des rochers sont visibles dans l’État, notamment sur les sites de Hueco Tanks[2] et de Seminole Canyon.

Certains groupes vivant à l’est du Texas commencèrent à se sédentariser dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, à pratiquer l’agriculture et à ériger les premiers tertres funéraires[1]. Cette phase montre l’influence des civilisations qui s’épanouirent dans le bassin duMississippi. La nationcaddo se constitua entre 500 et 800 alors que les populations duTrans-Pecos à l’ouest du Texas furent influencées par la culturemogollon.

À partir duVIIIe siècle environ, l’arc et la flèche furent introduits[1], la fabrication depoterie se développa et les Amérindiens dépendirent de plus en plus dubison pour leur survie. Les objets enobsidienne retrouvés dans les divers sites texans montrent que les échanges devinrent de plus en plus éloignés du Texas, avec leMexique ou lesmontagnes Rocheuses.

Avant l'arrivée desEuropéens, le Texas était occupé par plusieurs peuplesamérindiens :Alabamas,Apaches,Atakapas,Bidais,Caddos,Comanches,Coahuiltecans,Cherokees,Choctaws,Coushattas,Hasinais,Jumanos,Karankawas,Kickapous,Kiowas,Tonkawas, etWichitas[3].

Avec l’arrivée desFrançais et desEspagnols dans la région de l’actuel Texas se terminait la période préhistorique. Cependant, pendant encore plusieurs décennies, beaucoup d’Amérindiens conservèrent leur mode de vie jusqu’auXVIIIe siècle, au moment où lesmissionnaires espagnols commencèrent l’évangélisation. L’introduction ducheval, d’objets en métal et en verre fit véritablement entrer les communautés dans l’histoire. C’est aussi à cette époque que les villages subirent des épidémies ainsi que les attaques desApaches et desComanches.

Le nom « Texas » vient du caddo « tejas » qui signifie « allié » ou « ami[4],[5],[6],[7] »

Explorations européennes

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Arrivée des Espagnols

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Carte représentant l'expédition deFrancisco Vásquez de Coronado.

L’exploration de l’actuelTexas par lesEspagnols commença par la voie maritime. En1519,Alonso Álvarez de Pineda longea les côtes dugolfe du Mexique avec quatre navires[8]. Alors qu’il cherchait un passage vers l’Asie via l'océan Pacifique, Álvarez de Pineda dessina la première carte du rivage nord du golfe du Mexique[9].Le, leconquistador espagnolÁlvar Núñez Cabeza de Vaca, survivant de l’expédition dePánfilo de Narváez, fut le premier Européen à fouler le sol du futur Texas. Il fut suivi parFrancisco Vásquez de Coronado qui explora le nord en1541 à la recherche d’or et de pierres précieuses, recherche qui se révéla infructueuse[10]. L’année suivante, les survivants de l’expédition d’Hernando de Soto arrivèrent par l’est en1542. D’autres voyages furent menés depuis leMexique actuel dans lesannées 1580-années 1590, puis à partir duNouveau-Mexique auXVIIe siècle notamment par lesFranciscains[8]. L’exploration depuis le Nouveau-Mexique fut entravée par la révolte desIndiens Pueblos dans lesannées 1680.

Texas français

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Articles détaillés :Fort Saint-Louis etColonisation française du Texas.
René-Robert Cavelier de La Salle fondateur de la colonie française du Texas.
L'expédition de La Salle en Louisiane en 1684, Theodore Gudin, 1844.La Belle est à gauche.

À la fin duXVIIe siècle, les Espagnols furent concurrencés par les explorateurs français qui partaient de laLouisiane française.En1685, le FrançaisRené-Robert Cavelier de La Salle débarqua dans labaie de Matagorda[11] et fit construire leFort Saint-Louis en février[12]. Deux de ses navires furent détruits par des tempêtes (La Belle a été retrouvée). La Salle et ses hommes tentèrent de retrouver le fleuveMississippi qu’il avait descendu quelques années avant ; certains allèrent jusqu’auRío Grande[12], d’autres jusqu’à laTrinity River[13]. L’expédition tourna mal et La Salle fut assassiné au cours d'unemutinerie[11] en mars 1687, sur les côtes du Texas[14]. La petite colonie de Saint-Louis ne résista pas longtemps aux épidémies et à l’hostilité des Amérindiens. Mais la France continua à revendiquer le Texas jusqu’autraité de Paris en1763.

Avertis de la présence française aux portes de laNouvelle-Espagne, les Espagnols envoyèrent une dizaine d’expéditions entre1685 et1689 afin de trouver Fort Saint-Louis[8]. Ces expéditions permirent de continuer l’exploration du Texas et de cartographier précisément les côtes de la région. C’est finalementAlonso de León qui retrouva en1689 Fort Saint-Louis qui avait été déserté par les Français. L’année suivante, l’Espagnol revint sur ces lieux au cours d’un deuxième voyage et détruisit le campement français. En1739-1740, deux frères d’origine française, Pierre et Paul Mallet, découvrirent une route naturelle reliantLa Nouvelle-Orléans àSanta Fe. Ils furent arrêtés par les autorités espagnoles en1751[8].

Le Texas espagnol (1690-1821)

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Articles détaillés :Texas espagnol etNouvelle-Espagne.

Le Texas fut intégré à la colonie deNouvelle-Espagne jusqu’à l’indépendance du Mexique en1821. L'installation des Espagnols, qui commença réellement auXVIIIe siècle[8] répondait à l'expansion de la colonie française deLouisiane à l'est et au souci de préserver lesmines d'argent duMexique. Elle se manifesta par l'installation de colons, la fondation deforts et demissions. Elle se heurta à l'hostilité des Amérindiens.

Les premiers établissements

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Mission San Antonio (Alamo).

Le plus ancien établissement européen du Texas fut fondé en octobre1680 par des conquistadors, des frères franciscains et des Amérindiens Tigua : Ysleta dans l'ouest du Texas actuel, sur le Rio Grande.

En1690 fut fondée la missionfranciscaine deSan Francisco de los Tejas dans l’est du Texas àSan Pedro Creek (comté de Houston), en territoirenabedache. Mais face à la menace indienne, les religieux durent quitter le site quelques années plus tard.

En1700, un premier poste fut occupé àJuan Bautista, sur le cours inférieur duRío Grande. Ungouverneur fut installé et de nouveauxpresidios furent construits plus à l'est (Fort Taovaya, Los Adaes, San Augustin de Ahumada, San Luis de Amarillas...).

En1716 fut fondée lamission Concepcion. Lamission de San Antonio de Valero fut inaugurée en1718. Elle fut transformée à partir 1803 en poste militaire qui prit le nom d'Alamo en raison de l'arrivée d'un détachement venu de la région d'El Alamo, dans l'État de Coahuila (Mexique). D'autres établissements religieux suivirent par la suite, comme lamission San Juan Capistrano (1731) ou lamission Nuestro Señora del Espíritu Santo de Zúñiga (1732). Sous l’impulsion deJosé de Escandón, plusieurs villages de colons furent fondés entre1749 et1755 dans laNouvelle-Santander, qui correspondait au sud du Texas et auTamaulipas mexicain[8].

L'exploration du Texas se poursuivit tout au long duXVIIIe siècle : elle fut le fait descontrebandiers et descoureurs des bois qui nouaient des contacts avec les Amérindiens. L'AméricainZebulon Pike explora une partie du territoire texan en1806-1807.

Relations avec les puissances voisines

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Modifications de frontières après letraité d'Adams-Onís de1819.
Comanches à l'attaque.George Catlin, 1834.

LeTraité de Paris (1763) qui met un terme à laguerre de Sept Ans entre les puissances européennes, modifia considérablement la géopolitique de l’Amérique du Nord. La France perdit leCanada et laLouisiane.La Nouvelle-Orléans et la rive occidentale duMississippi furent remises à l'Espagne. LaNouvelle-Espagne n’eut dès lors plus à craindre la présence française. Les Espagnols cherchèrent à relier La Nouvelle-Orléans àSanta Fe en traversant le Texas[8]. Ils doivent également faire face aux raidsapaches et comanches. Ainsi le labataille d'Arroyo de Soledad vit la victoire des Espagnols commandés par Juan de Ugalde et de leurs alliés amérindiens, sur les ApachesMescaleros,Lipans etLipyans.

Après leur indépendance en1783, lesÉtats-Unis s’agrandissent vers l’ouest ; en1795, la navigation commerciale sur le Mississippi fut ouverte aux Américains[15]. Lavente de la Louisiane en1803 consacra l’accroissement du territoire américain. L’influence américaine fut également marquée par l’arrivée d’aventuriers commePhilip Nolan (1771-1801), de marchands, de scientifiques commeWilliam Dunbar ouPeter Custis. Letraité d'Adams-Onís de1819 fixa la frontière entre les territoires américain et espagnol.

Mise en valeur du Texas

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AuXVIIIe siècle, la colonie du Texas souffrait de sous-peuplement : il y avait 500Tejanos en1731, à peine 1 000 en1760[16]. Lamétropole encouragea pourtant l'installation de nouveaux colons en leur offrant le titre d'hidalgo ou des avantages financiers. Elle permit à des Anglo-Saxons de s'installer au Texas : ils étaient recrutés par des agents appelésempresarios, tels queHaden Edwards ouMoses Austin.

L'essor économique peina à venir à cause de l'isolement et dumonopole du commerce avec l'Espagne : les colons tiraient quelques ressources des échanges avec les Français ou les Amérindiens. Ils pratiquaient l'élevage extensif ou l'agriculture en utilisant la main d'œuvre locale.

Les Espagnols réalisèrent des travaux d’irrigation le long duRío Grande[17]. Ils fondèrent desranchos (ranchs) et imposèrent le système deshaciendas : ces grandes exploitations autarciques possédaient plusieurs bâtiments regroupés autour d’une place[18]. Les bêtes étaient gardées par desvaqueros, les ancêtres descow-boy, qui maîtrisaient déjà la technique durodéo pour capturer les bovins sauvages avec lelazo (lasso). L'élevage produisait essentiellement des peaux et dusuif[19].

Les mines étaient exploitées par desesclaves amérindiens[20]. Il régnait un climat de violence et de non-droit : les attaques desComanches et desApaches ainsi que les révoltes des esclaves secouaient fréquemment le nord de la Nouvelle Espagne. Les habitants subissaient le banditisme desfilibusters.

Les pirates français, Luis-Michel Aury et Jean Lafitte, àGalveston près de la colonie de Champ d'asile

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C'est ensuite la présence française qui domine au Texas, via des planteurs de coton pratiquant l'esclavage, interdit par le Mexique, et qui réclameront en 1836 larépublique du Texas, reconnue par la France, et étape de laconquête de l'Ouest américaine.

Le pirate françaisJean Lafitte succède en 1817 à son compatrioteLouis-Michel Aury sur l'île de Galveston, installe une ville d'un millier d'habitants, se fait nommer gouverneur par le gouverneur provisoire américain, le docteur James Long, un aventurier comme lui[21], qui promet des terres. Lafitte approvisionne les colons en esclaves comme il l'a fait au départ deBarataria pour laLouisiane. En 1819, Galveston a une population de 1 000 à 2 000 personnes[22].

C'est aussi en 1817 non loin de Galveston que 400 français créent la colonie deChamp d’asile, sur la Trinity River, près de Moss Bluff et d’Atascosito. Parmi les fondateurs, le généralAntoine Rigaux et le généralCharles Lallemand qui a réuni 150 immigrés français des communautés deréfugiés français de Saint-Domingue en Amérique àNew York etPhiladelphie de nombreux ex-officiers deBonaparte.

Après letraité d'Adams-Onís qui redéfinit les frontières américaines et espagnols, James Long et quelques centaines d'hommesenvahissent le Texas et y installent une république le[23]. Le consul d’Espagne à La Nouvelle-Orléans estime que cette attaque est une menace sérieuse pour la Nouvelle-Espagne et avertit le vice roi[24]. Le 28 octobre, le colonel Ignacio Pérez attaque de nuit le camp de Long obligeant lui et les rescapés à partir pourBolivar Peninsula[25].

Galveston est la principale ville du Texas, avec 3 500 habitants en 1836, plus de 10 % du total. Ce sera la première dotée d'un bureau de poste (1836), d'une base navale (1836), d'une presse à coton (1842), d'une compagnie d'assurance (1854), de réverbères à gaz (1856), d'un opéra (1870).

C'est le plus grand port cotonnier, rivalisant avecLa Nouvelle-Orléans[26], grâce aux lignes de chemin de fer[26], son quartier du « Strand » est surnommé le « Wall Street du Sud ». Entre 1838 et 1842, il y a dix-huit journaux sur l'île, leGalveston County Daily News étant le seul survivant. Unviaduc la relie au continent en1860, l'année où deux tiers du coton texan, cultivé essentiellement dans la partie orientale, partent de Galveston, pour un total de 11 millions de dollars. C'est en 1860 qu'a commencé la concurrence du port voisin deHouston, du nom du généralSam Houston, mieux caché car plus dans les terres. En 1900, Galveston a encore 42 000 habitants, plus queHouston, mais l'Ouragan de Galveston la pénalise. En 1875,Indianola, deuxième ville du Texas avec 5 000 habitants, à 100 km à l'ouest de Galveston, subit un premier ouragan et est abandonnée après un second en 1886[27].

En 1851, Galveston etIndianola sont respectivement les4e et7e villes américaines d'immigration au départ du port allemand deBrême, avec 2 270 et 718 personnes[28].

Le Texas mexicain (1821-1836)

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Article détaillé :Texas mexicain.
Province de Coahuila y Tejas en 1833.

En1821, le Mexique s'émancipe de la tutelle coloniale espagnole après laguerre d'indépendance. Une constitution provisoire, le Plan de Iguala, reprenait les principes de laConstitution espagnole de 1812 et garantissait l’égalité civique pour tous les habitants du Mexique[29]. Le pays fut d’abord unemonarchie sousAugustinIer qui abdiqua en mars1823. Le mois suivant, les citoyens deSan Antonio de Bexar établirent un comité de gouvernement pour la province du Texas. En juillet,Luciano Garcia fut nommé pour diriger le Texas[30]. Le, lesMexicains élurent des représentants pour écrire une nouvelle constitution[31]. Le Texas fut représenté parErasmo Seguin[32].

Laconstitution mexicaine de 1824, inspiré decelle des États-Unis[32], fit du Mexique unerépubliquefédérale, avec lecatholicisme comme religion d’État[33]. Le Texas fut regroupé avec leCoahuila pour des raisons démographiques, donnant naissance à la province deCoahuila y Tejas[31]. Cette dernière était la plus pauvre du Mexique[34] et avait pour capitaleSaltillo[33]. Les missions de plus de dix ans furent transformées en paroisses, tandis que d’autres furent sécularisées, les terres étant distribuées aux Amérindiens. Les caisses de l’État mexicain étant vides, les colons furent encouragés à former leurs propresmilices pour combattre lesApaches et lesComanches.

La colonisation des 300 de la famille Austin

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Juste avant l’indépendance du Mexique, laNouvelle-Espagne encouragea l’immigration sans restriction d’origine ou de religion. Les lois mexicaines furent plus contraignantes : les immigrants devaient pratiquer le catholicisme et apprendre l’espagnol[35]. Toute famille souhaitant s’installer au Texas devait se déclarer, mais cette règle ne fut pas toujours respectée[36]. La propriété foncière fut d’abord réservée aux soldats, aux citoyens mexicains puis aux immigrants. Ceux qui possédaient des terres avant l’indépendance purent les conserver, à condition qu’ils n’aient pas combattu aux côtés des Espagnols.En1825, la plupart des 3 500 Texans se concentraient àSan Antonio etLa Bahia[37]. En 1821-1822, l'AméricainMoses Austin puis son filsStephen F. Austin favorisent l'implantation de 300 familles au Texas[38],[39]

Ce premier groupe de colons anglo-saxons, connu sous le nom deOld Three Hundred s’installa le long du fleuveBrazos, de l’embouchure jusqu’à la ville actuelle deDallas[40]. Stephen F. Austin dut se rendre àMexico pour obtenir l’autorisation du nouveau gouvernement[41], autorisation qui avait été donnée à son père par les autorités espagnoles avant l’indépendance. Celle-ci fut accordée en1823 par l’empereurAugustinIer ; mais après sonabdication, le nouveau gouvernement républicain du Mexique annula tous les actes du régime précédent. Le contrat d’Austin fut finalement reconnu à la mi-avril 1823. Lorsqu’il revint au Texas en juillet 1823, Stephen Austin décida de faire deSan Felipe de Austin le chef-lieu de sa petite colonie[42]. Austin put installer cent autres familles en1827 le long de l’Old San Antonio Road ; les autorités mexicaines pensaient qu’elles aideraient les soldats à se défendre contre les attaquescomanches[36]. Un autre empresario, Green Dewitt, installa des colons plus à l’ouest en décembre 1825[43]. Son chef-lieuGonzales fut incendié en juillet1826 au cours d’un raid des Comanches. La colonie fut reconstruite à San Felipe l’année suivante et protégée par des pièces d’artillerie[44]. Au total, 24 empresarios participèrent à l’accroissement démographique de la région par l’immigration[40]. Beaucoup d’Anglo-Saxons possédaient des esclaves[45]. Les autorités attendaient d’eux qu’ils prennent lacitoyenneté mexicaine et se convertissent au catholicisme.Stephen F. Austin devint lieutenant colonel de lamilice et obtint les pleins pouvoirs en matière judiciaire, sauf pour les crimes les plus graves[46]. Il élabora le premier code de loi anglo-américain du Texas en1824 ainsi que plusieurs institutions destinées à maintenir l’ordre (shérif, cour de justice). En 1823, il créa une patrouille (la Ranger Company) dont la mission était de protéger les colons contre les attaques amérindiennes et de régler les différends à l’intérieur de la communauté. Les premiers volontaires étaient rétribués en terres et ne portaient pas d’uniforme. Ils furent les précurseurs des fameuxTexas Rangers[47]. Ils combattirent notamment lesKarankawas qui furent pratiquement anéantis[44].

Tensions avec le Mexique autour de l'esclavage

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En 1825, un autreempresario,Haden Edwards, qui s’était établi àNacogdoches dans l’est du Texas, convoita les terres détenues par les Mexicains qui n’avaient pas de titre de propriété. Il alla jusqu’à déclarer l’indépendance de sa colonie le et proclama larépublique de Fredonia. Austin envoya une milice de 250 hommes pour venir à bout de la rébellion et Edwards dut s’enfuir[48]. Le gouvernement mexicain chargea le généralManuel Mier y Teran d’enquêter sur la colonisationanglo-américaine : son rapport conclut que lesAnglo-américains refusaient de devenir citoyens mexicains et cherchaient à vivre séparément des Mexicains. Il constatait, d’autre part, que les lois relatives à l’esclavage n’étaient pas respectées par les colons[48].

Le Mexique abolit progressivement l’esclavage[49] : en 1823, il interdit la vente ou l’achat d’esclaves et exigea que leurs enfants fussent affranchis à l’âge de 14 ans[45]. D’autre part, tout esclave introduit au Mexique devait être libéré[49]. Unrecensement effectué vers 1825 indiquait que la colonie d’Austin comptait 1 347Anglo-Américains et 443 Noirs, dont un petit nombre seulement était libre[50]. Cependant, une large partie des esclaves n'était pas déclarée. En 1827, le parlement de Coahuila y Tejas déclara illégale l’introduction de nouveaux esclaves et octroya la liberté pour les enfants d’esclaves dès leur naissance[45]. L’esclavage fut officiellement aboli au Mexique en 1829[45]. La nouvelle provoqua l’agitation des colons si bien que le Texas fut temporairement exempté le 2 décembre 1829[51],[52].

Le 6 avril 1830, le président mexicainAnastasio Bustamante menaça le Texas d’une intervention militaire si l’esclavage n’était pas aboli[53]. Pour contourner cette décision, beaucoup de colonsanglo-américains convertirent leurs esclaves en « indentured servants » (« domestiques sous contrat ») à vie. Vers 1836, il y avait encore quelque 5 000 esclaves au Texas[54]. Plusieurs esclaves furent importés illégalement des Antilles, de Cuba ou d’Afrique.

Bustamante prit des mesures pour décourager la colonisation anglo-américaine : il fit annuler les exemptions de taxes accordées aux immigrants. Il augmenta les droits de douane sur les produits exportés par les États-Unis[53]. Les lois réglementant l’installation des colons passèrent sous le contrôle de l’état fédéral[55]. Les colonies de moins de 150 habitants furent dissoutes. Enfin, Bustamante interdit l’immigration américaine au Texas[53]. Pourtant, ces mesures n’empêchèrent pas l’afflux d’Américains au Texas : de 7 000 vers 1830[56] leur nombre passe à 30 000 vers 1834[57] contre seulement 7 800 Mexicains[58] et les deux communautés se rejetaient mutuellement[57].

Le Texas devint par ailleurs un enjeu géopolitique pour les États-Unis : les spéculateurs américains convoitent les immenses terres du Texas et pensent y faire fortune. Le gouvernement voit dans l’annexion du Texas un moyen de maintenir l’équilibre entre états esclavagistes et abolitionnistes. En 1827, le président américainJohn Quincy Adams tente d’acheter le Texas pour un million de dollars, mais le président mexicainGuadalupe Victoria refuse son offre. Deux ans plus tard,Andrew Jackson propose 5 millions de dollars refusés parVicente Guerrero[59].

En juillet 1829, le général espagnolIsidro Barradas débarque sur la côte orientale du Mexique avec 2 700 soldats afin de reprendre le pays. Austin est chargé d’organiser la défense du Texas[59], alors que le gouverneur du YucatanAntonio López de Santa Anna prend la tête de troupes et arrête l’invasion. Pendant ce temps, le congrès mexicain avait donné au président Guerrero des pouvoirs exceptionnels, faisant de lui un dictateur, ce qui alarma les colons texans[60].

Vers la révolution texane

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Afin d’empêcher l’immigration américaine, les Mexicains construisirent des presidios le long de la frontière avec les États-Unis : le premier fut érigé en 1831 sur le site de l’actuelleAnahuac. D’autres suivirent comme le Fort Teran sur la Neches[61]et Tenoxtitlan sur la rive occidentale du Brazos.

Anahuac fut placé sous le commandement du colonel John Davis Bradburn. Ce dernier appliqua strictement les lois sur l’immigration et l’esclavage, ce qui provoqua la colère des colons. En 1831, il affranchit deux esclaves qui s’étaient enfuis de Louisiane. Leur propriétaire engageaWilliam B. Travis pour défendre sa cause. Bradburn le jeta en prison après quoi des colons attaquèrent la garnison d’Anahuac pour le libérer[62] au cours de l’été 1832[52]. Le 26 juin, les Anglo-Américains se heurtèrent aux Mexicains à la bataille de Velasco. Grâce à des renforts mexicains, la situation et l’ordre furent rapidement rétablis.

Antonio López de Santa Anna.

En 1832,Antonio López de Santa Anna mena une insurrection contre le président Bustamante. Bien qu’une grande partie de l’armée soutenait ce dernier, la guerre civile ne put être empêchée[62]. Un grand nombre de Texans se rangea du côté de Santa Anna et s’enrôla dans l’armée du généralJosé Antonio Mexía. Celui-ci déposa le commandant de Matamoros. En octobre, 55 délégués du Texas formèrent la convention de 1832 à San Felipe et rédigèrent des pétitions pour le congrès du Mexique. Ils réclamaient l’abrogation des lois de colonisation et la reconnaissance du Texas comme province à part entière[63]. Une seconde convention se tint l’année suivante en vue d’écrire une constitution pour le Texas. Elle fut apportée à Santa Anna à Mexico par Austin qui fut arrêté le 21 novembre 1833 pour trahison[64].

Le gouvernement mexicain fit des concessions aux Texans : l’article 11 des lois de colonisation fut abrogé, ce qui permit aux immigrants américains de s’installer au Texas[64]. Le Texas fut divisé en trois départements : San Antonio-Bexar, Brazos et Nacogdoches. L’anglais fut accepté comme deuxième langue[65]. La capitale de l’état fut transférée de Saltillo àMonclova en mars 1833[66]. Mais lorsque le gouvernement instaura la centralisation, la guerre civile se ralluma. En1835 éclata larévolution texane.

La révolution texane

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Article détaillé :Révolution texane.

La centralisation et la dictature mises en place par Antonio Lopez de Santa Anna[67] et son vice-présidentValentín Gómez Farías provoquèrent le soulèvement de plusieurs provinces du Mexique en 1835.

Le 30 juin 1835, un groupe de Texans sous la conduite de William B. Travis prit le site d’Anahuac et expulsa les forces mexicaines[52].

En octobre, labataille de Gonzales opposa les troupes anglo-américaines aux troupes mexicaines : elle est considérée comme la première bataille de la révolution texane[68]. Dans les jours qui suivirent, les insurgés défirent l’armée du Mexique à la bataille de Concepción (28 octobre) et à labataille de Goliad ; ils affrontèrent encore les Mexicains le 26 novembre à Grass Fight puis ils assiégèrent San Antonio qui était défendue par le général Martín Perfecto de Cos avec 800 hommes[52] ; ils se rendirent le 11 décembre et durent quitter le Texas.

Le 7 novembre 1835, les représentants des diverses colonies texanes se réunirent à San Felipe de Austin et déclarèrent vouloir défendre la constitution de 1824. Ils mirent en place un gouvernement provisoire et élurent un parlement. En 1835-1836, Samuel Houston fut nommé à la tête de l'armée texane pendant la guerre d'indépendance du Texas.

Santa Anna décida de mener une expédition punitive[68] destinée à anéantir la rébellion texane. Il réunit quelque 6000 hommes à San Luis Potosi et marcha vers le nord à travers les déserts mexicains au cours d’un hiver rigoureux. La troupe perdit des centaines de soldats et arriva à San Antonio en février 1836. Du 26 février au 6 mars, Santa Anna mena lesiège de Fort Alamo, une ancienne mission occupée par les rebelles. Les 5000 soldats mexicains[69] finirent par venir à bout des insurgés et entrèrent dans le fort. La bataille fit environ 200 morts du côté des Texans, dont le célèbre Davy Crockett[69] ; le bilan fut de 600 morts du côté mexicain[68]. Les survivants furent capturés et exécutés sur ordre de Santa Anna. La répression s'abattit et l'armée mexicaine se livra à des pillages qui ne firent que souder les colons américains. Les hommes tombés à Fort Alamo devinrent rapidement des héros pour les Texans qui souhaitaient ardemment prendre leur revanche.

Pendant ce temps, le 2 mars à Washington-on-the-Brazos, 59 délégués texans de la Convention de 1836 signèrent une déclaration d’indépendance vis-à-vis du Mexique[52],[68]. Après cet événement, Sam Houston rejoignit son armée de volontaires àGonzales, mais dut battre en retraite devant les troupes de Santa Anna. Parallèlement à l’avancée de Santa Anna, le général mexicainJosé de Urrea dévasta le Texas au printemps 1836 : il pritSan Patricio, puis remporta labataille d’Agua Dulce Creek (2 mars) durant laquelle leDr James Grant et ses 36 hommes furent tués. De son côté, James Fannin rassembla des hommes pour prendre Matamoros[68]. Le 19 mars, il quitta le presidio de La Bahia et alla à la rencontre de Samuel Houston. Sur le chemin, les troupes d’Urrea encerclèrent la troupe texane près de Coleto Creek. Les hommes de Fannin se rendirent après avoir obtenu l’assurance d’être bien traités. Santa Anna envoya l’ordre de tous lesmassacrer à Goliad le 27 mars[68].

Lorsque Samuel Houston apprit les défaites texanes du mois de mars, il décida de se retirer de Gonzales. En l’absence de moyens de transport et d’hommes en nombre suffisant, il se débarrassa de ses canons en les jetant dans le fleuveGuadalupe, incendia la ville et prit la direction du nord-est.

Sam Houston à la bataille de San Jacinto.

Les armées mexicaines suivirent les Texans : les deux troupes s’affrontèrent sur la rivière San Jacinto à Buffalo Bayou. Le, à labataille de San Jacinto,Sam Houston conduisit l'armée du Texas (environ 900 hommes[68]) à la victoire contre une partie de l'armée mexicaine du généralSanta Anna qui fut capturé peu après la bataille. Celui-ci dut signer lestraités de Velasco le établissant l’indépendance du Texas. Il se présenta devant le président américain Jackson à Washington D.C. pour garantir l’indépendance de la nouvelle république ; mais le général fut déposé de ses fonctions à Mexico pendant son absence, si bien que ses décisions ne furent pas reconnues par son pays. Samuel Houston devint le premier président de larépublique du Texas, qui fut officiellement reconnue par le gouvernement américain en mars 1837, mais pas par celui du Mexique.

La république du Texas (1836-1845)

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Article détaillé :République du Texas.
La république du Texas (1836-1845) : en vert, les territoires texans contestés par les Mexicains.

Le, larépublique du Texas accéda à l'indépendance après uneguerre contre le gouvernement mexicain de Santa Anna. Le jeune État eut du mal à assurer ses frontières et demanda donc son rattachement aux États-Unis. Le Texas devint unÉtat des États-Unis en1845.

La plupart des Texans étaient favorables à l'union de leur république à celle des États-Unis. L'urgence du rattachement au puissant voisin se fit sentir lorsque les troupes mexicaines prirent San Antonio le. Une milice dirigée par Mathew Caldwell délivra finalement la ville. Cependant, les abolitionnistes américains voyaient d'un mauvais œil l'entrée du Texas, un État esclavagiste, dans l'Union. Ces réticences furent levées lorsqueJames K. Polk devint président des États-Unis en 1844. Le, leCongrès américain vota l'admission du Texas comme État des États-Unis[70]. Washington ne cacha pas ses intentions de fixer la frontière du Texas sur le Río Grande (et non sur la rivière Nueces) et d'annexer la Californie. D'autre part, les Américains réclamaient au gouvernement mexicain des indemnités en compensation des pertes qui eurent lieu au cours des révolutions mexicaines. Ces facteurs, ajoutés à la perte du Texas, déclenchèrent laguerre américano-mexicaine de 1846-1848[71].

Le temps des guerres (1846-1870)

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Le, les forces du général américainZachary Taylor se dirigèrent vers le Río Grande en réaction à la prise deFort Brown parMariano Arista ; elles remportèrent labataille de Palo Alto près de l'actuelleBrownsville.

Les Américains finirent par envahir le Mexique et par prendre la capitale le. Letraité de paix de Guadalupe Hidalgo, signé le, cédait la Californie, le Nouveau-Mexique et le Texas aux États-Unis. Le Mexique obtenait 15 millions de dollars de compensation[72].

Parmi les cinq mesures que prévoyait leCompromis de 1850, l'une définissait les frontières actuelles du Texas et octroyait à cet État une indemnité de dix millions de dollars en compensation des territoires issus de laCession mexicaine et cédés auterritoire du Nouveau-Mexique[73], répartis ultérieurement entre les États duNouveau-Mexique,Colorado,Kansas,Oklahoma etWyoming[74]. Après 1848, le nombre d'immigrants augmenta rapidement attirés par le développement de la culture ducoton[75].

Article détaillé :Texas durant la guerre de Sécession.

État esclavagiste, le Texas entra dans lesÉtats confédérés d'Amérique le[76]. Pendant laguerre de Sécession, le Texas eut un rôle important dans l'approvisionnement en marchandises des États du Sud. Il fournit surtout des cavaliers comme remplaçants pour les confédérés tombés au front. Au milieu de 1863, les Nordistes s'emparèrent duMississippi, ce qui eut pour effet de couper le Texas des armées situées à l'est du fleuve. La dernière bataille de la guerre civile eut lieu àPalmito Ranch le[77]. Peu touché par les ravages de la guerre l´État capitula en 1865 et réintégra l'Union le[78]. Comme dans le reste du Sud des États-Unis, la période de laReconstruction fut marquée par la ségrégation raciale et les violences contre les Noirs, ainsi que par une profonde crise agricole.

Le Texas de 1870 à nos jours

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Après la guerre de Sécession, les grands propriétaires fonciers s'emparèrent graduellement de la plupart des terres au détriment des petits colons. Entre 1880 et 1884, les grands propriétaires, organisés en véritablestrusts basés principalement àBoston et àNew York, prennent possession de près de 50 millions d'acres. Ils organisèrent des groupes de voleurs de bétail afin de harceler et ruiner les petits éleveurs ; près de trois millions de têtes de bétail sont volés aux Amérindiens dans les années 1860. Ils obtinrent par ailleurs la collaboration du Parlement, qu'ils contrôlaient au Texas et au Kansas[79].

Le Spindletop.
Dust Bowl au Texas, en 1935.

Le, le Texas entra dans une période de développement économique avec la découverte du premier puits de pétrole important, leSpindletop, situé au sud deBeaumont. D'autres gisements furent trouvés par la suite dans l'est et l'ouest de l'État, et sous les eaux du golfe du Mexique. À son apogée, la production moyenne était de trois millions de barils par jour en 1972[80]. L'argent du pétrole servit, entre autres choses, à financer un fonds public pour développer les universités de l'État.

Cependant, laGrande Dépression dans les années 1930 eut des effets notoires sur l'économie et la société texanes, et fit augmenter le chômage. De nombreux paysans abandonnèrent les régions duDust Bowl, les plaines rendues impropres à la culture par l'érosion éolienne et lasécheresse. C'est également à cette époque que les Afro-américains du Sud des États-Unis partirent travailler dans laManufacturing Belt, afin d'échapper à la ségrégation[81]. La part des Noirs dans la population texane passa de 20,4 % en 1900 à 12,4 % en 1960[81].

Après laSeconde Guerre mondiale, le Texas se dota d'un réseau moderne d'universités et decolleges, notamment sous l'impulsion du gouverneurJohn B. Connally. L'État fédéral leur octroya des fonds pour la recherche sous les présidences deKennedy et deJohnson[82].

Le vendredi àDallas, au Texas, à12 h 30 (Central Standard Time), letrente-cinquième président desÉtats-Unis,John Fitzgerald Kennedy, futassassiné.

Chronologie

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Texas espagnol

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Texas mexicain

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Tombe deBilly the Kid àFort Sumner, auNouveau-Mexique.

La république du Texas

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Le Texas dans l'Union

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  •  : le Texas est accueilli au sein de l'Union, il devient un État des États-Unis, en violation dutraité de Velasco (14 mai 1836).
  • février1846 : Le président des États-UnisJames Knox Polk envoie des troupes, commandées par le généralZachary Taylor : sur leRío Grande pour faire pression sur le gouvernement mexicain. Taylor construit alors Fort Texas (plus tard nommé Fort Brown) sur la rive du Río Grande face à la ville deMatamoros.
  •  : un détachement fort de 2 000 cavaliers mexicains attaque une patrouille américaine de 63 hommes sur le territoire contesté situé au nord du Río Grande et au sud de la Nueces. La cavalerie mexicaine met en déroute la patrouille et tue onze soldats américains dans ce qui sera nommé plus tard la « Thornton Affair » (« L'affaire Thornton », du nom du capitaine qui commandait la patrouille attaquée). Le président Polk prend prétexte de cet incident pour déclarer laguerre américano-mexicaine.
  •  : la première bataille de cetteguerre a lieu àPalo Alto.
  • 1er février1861 :Secession Convention.
  •  : les Texans votent la sécession à une majorité de 46 129 voix contre 14 697 et entrent dans laguerre de Sécession.
  •  : le congrès Texan réintègre l'Union.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Texas français

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Texas espagnol

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Texas mexicain

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