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Histoire de l'Armée de l'air française

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L'histoire de l'Armée de l'air française est à la fois celle des moyens aériens militaires (aéronefs etpilotes) et celle des supports à ces moyens (mécaniciens, surveillance aérienne, protection, administration). Elle débute avec l'aéronautique militaire.

L'Armée de l'air française est la plus ancienneforce aérienne au monde (1910). Les cinq premières escadrilles ont été créées début1912 et dépendaient alors de l'Armée de terre française. L'Armée de l'air est devenue une arme à part entière le[1]. Pour autant, ses unités sont pour la plupart héritières des traditions, notamment des insignes, des escadrilles de laPremière Guerre mondiale où s'illustrèrent nombre d'aviateurs devenus célèbres.

En 1940, seul un quart des avions est engagé au front durant labataille de France[2], l'état-major ayant préparé une guerre longue, et non courte et intense, (de typeBlitzkrieg). L'engagement des aviateurs français libres (Forces aériennes françaises libres) de 1940 à 1943, puis de ceux de l'Armée de la Libération, sont également des épisodes marquants de l'Histoire de l'Armée de l'air.

Depuis 1945, l'Armée de l'air a notamment été engagée durant laguerre d'Indochine (1946-1954), àSuez (1956), laguerre d'Algérie (1954-1962), enMauritanie et auTchad, dans laguerre du Golfe (1990-1991), lesguerres de Yougoslavie, durant laguerre d'Afghanistan et l'intervention militaire de 2011 en Libye, ainsi que lors de l'intervention militaire au Mali (2013-2014).

L'Armée de l'air a eu jusqu'au début des années 1970 la responsabilité unique de laforce de dissuasion nucléaire française : moyens pilotés (Mirage IV) ou guidés : missiles balistiques sol-sol de labase aérienne 200 Apt-Saint-Christol duplateau d'Albion, dépendant desforces aériennes stratégiques. L'Armée de l'air fut également le berceau duparachutisme militaire français, avec la mise sur pied de l'Infanterie de l'air dans lesannées 1930.

En 2020, l'Armée de l'air est officiellement renommée « Armée de l'air et de l'espace »[3].

René Fonck devant sonSPAD S.XIII en 1918.
Douglas Boston duGroupe de bombardement Lorraine.
UnMirage IVP au décollage en 2000.
Airbus A400M en 2015.
DroneEADS Harfang en service de 2008 à janvier 2018.

L'Aéronautique militaire

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Les prémices de l'aviation militaire (1793-1912)

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Lacompagnie d'aérostiers transporte le ballon à Fleurus en 1794.
Le dirigeablePatrie en 1907, l'un de ceux construit par les frèresPaul etPierre Lebaudy.
LesdirigeablesVille de Nancy etRépublique lors dudéfilé du 14 juillet1909.
Avion Farman devant être transporté par route avant d'être mis en œuvre, condition de la commande militaire 1911.

Le premier emploi de la troisième dimension dans les opérations militaires remonte à 1793, avec la création d'unecompagnie d'aérostiers. Le ballonL'Entreprenant est crédité de services ayant permis la victoire lors de labataille de Fleurus en 1794.

Au cours de laguerre de 1870,Paris s'est retrouvéeencerclée.Desballons à gaz, avec nacelle, ont été utilisés pour transporter notamment lecourrier civil ou militaire, et des passagers, ainsi que des pigeons.Léon Gambetta quitte la capitale à bord duBallon montéL'Armand Barbès, il rejoint le gouvernement replié àTours.

À la fin duXIXe siècle apparaît l'aéronef à voilure rigide, il transforme complètement l'esprit de la conquête de l'air.

L'Armée s'intéresse très tôt à cette nouvelle invention : dès1909, leministère de la Guerre accorde 400 000 francs-or à l'aéronautique.[réf. nécessaire] La part du budget de la guerre consacré à l’aviation passe à 1,4 million en 1910. Il atteint7 millions en 1911.

La Direction dugénie suivait avec une grande attention les progrès de l’aviation, intéressée par son potentiel pour des missions dereconnaissance. Alors que les aéroplanes de l’époque n’atteignent pas une altitude satisfaisant ses besoins, le génie achète à la fin de l’année cinq appareils pour étudier leurs applications militaires (deux àOrville et Wilbur Wright, deux àHenry Farman, un àLouis Blériot[réf. souhaitée]) et ne pas laisser l’aviation être rattachée à l’artillerie qui se montre également très intéressée, les avions permettant de mieux régler ses tirs[4].

L'instruction au pilotage devient une priorité. En 1909, une première section militaire entièrement destinée à cet apprentissage ouvre sur le terrain de la futureBase aérienne 122 Chartres-Champhol, bientôt suivie par celles dePau et d'Ambérieu-en-Bugey. Bien d'autres écoles d'aviation militaire voient le jour avant 1914.

Début 1910, l’artillerie commande sept aéroplanes : deux Wright, trois Henry Farman, deuxAntoinette[5].

C'est du que sont datés les débuts de l'Aviation militaire en France avec le premier raid effectué par les officiersAlbert Féquant et Charles Marconet ducamp de Châlons-sur-Marne àVincennes à bord d'unFarman, soit160 kilomètres enh 30[6]. Cette première mission amène également la réalisation des premiers clichés photographiques de reconnaissance, permettant de développer plus encore l'aéronautique militaire[7].

L'état-major prend alors la mesure de l'intérêt de l'emploi militaire de l'aviation en engageant des aéroplanes au côté de dirigeables lors desgrandes manœuvres de Picardie en 1910. Dès lors, le brevet de pilote militaire est créé (en 1911), le premier concours d'avions pour une commande militaire est organisé sur leterrain d'aviation de Reims et la loi du consacre l'« aéronautique militaire » comme arme aux côtés des quatre armes « de tradition » que sont l'infanterie, lacavalerie, l'artillerie et legénie militaire[8]. Cette autonomisation, issue d’un regroupementinterarmes, marque la fin de la querelle entre le génie et l'artillerie pour la mainmise sur l'aviation[4].

Les cinq premières escadrilles ont été créées au début de 1912 (donc deux ans et demi avant le début de laPremière Guerre mondiale, et bien avant la création officielle de l'Armée de l'air qui date, elle, de 1934).

Article détaillé :Escadrille.

Ces cinq escadrilles, constituées chacune de six avions d'un même modèle étaient[9]:

La désignation des escadrilles comportait l'identification du type d'appareil suivie d'un numéro d'ordre. Par la suite, on retrouvera parmi les appellations les plus courantes : SPA pour une escadrille équipée deSPAD, N pourNieuport, SAL pourSalmson etc.

La Première Guerre mondiale

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Article connexe :Aviation durant la Première Guerre mondiale.
Un ballon d'observation français typeCaquot en 1915.

Lors de l'entrée de la France en guerre, début, l'aéronautique militaire disposait d'un total de 148 avions (dont huit de l'aéronautique navale) équipant 25escadrilles de six avions et trois escadrilles decavalerie de quatre avions. Numérotées dans l'ordre chronologique de leur création, avec en préfixe les initiales du type d'appareil qu'elles utilisent, ces escadrilles étaient les suivantes :

  • Bl 3, MF 5, Bl 9, Bl 10, Bl 17 et Bl 18 à disposition de laIre armée.
  • HF 1, MF 8, HF 19, MF 20 et MS 23 à disposition de laIIe armée.
  • MF 2, HF 7, HF 13, MF 16 et C 25 à disposition de laIIIe armée.
  • C 11, V 14, V 21 et Do 22 à disposition de laIVe armée.
  • D 4, D 6, N 12, REP 15 et V 24 à disposition de laVe armée.
  • Bl C2, Bl C4 et Bl C5 à disposition ducorps de cavalerie.

L'aérostation disposait de son côté de huit compagnies armant huit ports d'attache pour dirigeables et quatre compagnies de place pour quinzedirigeables. Leur adversaire dans le ciel de France et de Belgique sera laLuftstreitkräfte, l'aviation de l'Empire allemand.

Nommé directeur de l'Aéronautique militaire auministère de la Guerre le, le généralHirschauer complète le programme d'augmentation du nombre des escadrilles en réduisant le nombre de types d’appareils en service :Morane-Saulnier Parasol etbiplan Farman pour la reconnaissance,Caudron G.III pour l’observation et le réglage d’artillerie, biplanVoisin III pour le bombardement. Ce plan prévoit de porter le nombre d'escadrilles à 65, soit :

  • 16 escadrilles d'armée sur Morane-Saulnier, Voisin et Maurice Farman.
  • 30 escadrilles de corps d'armée sur Caudron.
  • 16 escadrilles de bombardement sur Voisin et Maurice Farman.
  • 3 escadrilles de cavalerie, autorisées à conserver leurs monoplans Blériot.

Les premiers combats aériens de l'histoire de l'aviation impliquent l'aviation française, et interviennent très tôt dans la guerre ; en effet, le tout premier combat aérien de l'histoire de l'aviation oppose le Voisin piloté par le sergentJoseph Frantz (accompagné de son mécanicien) à un Aviatik allemand le, et la victoire est obtenue par les deux Français.

Marcel Courmes, officier français et pilote,2e groupe de bombardement GB2, août 1915.

La création du premier groupe debombardement (le GB1) regroupant les trois escadrilles VB1, VB2 et VB3 date de[10]. Les premiers essais en ce domaine ayant eu lieu en 1912[11].

Ce programme sera modifié à de nombreuses reprises, avant de se stabiliser en autour de 128 escadrilles pour 1 310 avions. Au, l’aviation militaire compte 5 000 hommes dont 130 officiers, 500 pilotes et 200 observateurs.

Le recrutement se montre aisé. De nombreux officiers de l'Armée de terre demandent leurs mutations comme pilotes. Lacavalerie, en particulier, est entravée par la stabilisation du front. Les réseaux de tranchées n'offrent plus l'espace de manœuvre qui lui est tactiquement nécessaire. Les officiers de cavalerie sont attirés par la dimension « chevaleresque » ducombat aérien, conforme à leurs traditions. Les deux chevrons verts qui ornent aujourd'hui les épaulettes des pilotes en sont la trace.

René Fonck près de sonSPAD S.XIII.

En revanche, le début de la guerre nécessite également de penser l'organisation de la formation despilotes, avec la création des écoles d'aviation militaire, ancêtres de l'école de pilotage de l'Armée de l'air, comme celles deChartres (futurebase aérienne 122 Chartres-Champhol) ou d'Avord[12].

Cette formation connaîtra beaucoup de soubresauts : de 1914 à 1918, la capacité est insuffisante pour assurer les besoins enpilotes[13]. Le futurgénéralAdolphe Girod joue un rôle décisif, en ce domaine.

La première escadrille française de chasse, l'escadrille MS 12, fut créée le à l'initiative du commandantCharles Tricornot de Rose, et commandée par le capitaine de Bernis. Le plus grand as de l'aviation française, et peut-être de la Première Guerre mondiale futRené Fonck avec 75 victoires confirmées[14].

La première mission de ce que l'on appellera par la suite l'appui aérien rapproché a lieu le, elle est effectuée par deux avions de l'aviation française[15].

Si les années 1914-1915 ont été marquées par l'éclosion des spécialités renseignement, bombardement et chasse, 1916 constitue le moment où, l'expérience de labataille de Verdun aidant, les adversaires en présence découvrent l'importance essentielle de la bataille aérienne. De grandes unités aériennes rassemblant parfois des centaines d’appareils sont créées par les principaux belligérants.En, 2 940 avions étaient en service groupé en 301 escadrilles. 5 233 pilotes

Labataille du Chemin des Dames constitue une hécatombe pour les aviations britannique et française face aux tactiques de combat en groupe de l'aviation allemande (l'aviation française compte108 tués, blessés ou disparus du 16 au). Le colonelMarie Charles Duval est nommé au Service aéronautique aux armées pour remédier à la situation, l'individualisme des pilotes et le saupoudrage des escadrilles sur un large front doivent être remplacés par la masse et la concentration des appareils.

En France, Duval, devenu général, met en place uneDivision aérienne (« Daé »), première grande unité permanente, disposant à sa création en, de371 chasseurs et230 bombardiers. Elle sera utilisée avec succès lors des grandes batailles et offensives de cette dernière année de guerre[16]. Outre son soutien aux forces françaises sur les différents théâtres d'opérations où elles sont engagées, elle déploie deux escadrilles sur lefront de l'Esten 1917 pour soutenir sonhomologue russe[17].

Sur 1 540 000 combattants sur le front fin, l'Armée de terre dispose alors de 45 000 aviateurs et aérostiers[18]. Un total de 17 402 brevets de pilotes militaires ont été décernés à la fin de la guerre, dont environ 7 300 seront pour des pilotes de chasse.

Au moment de l'armistice, en, 4 608 avions étaient en service groupé en 391 escadrilles. 6 233 pilotes et observateurs furent tués sur les 17 300 engagés dans le conflit, soit 31 % de pertes[19]. Environ 60 % des pertes sont accidentelles[20].

Sur les 182as français (ou 175 français et11 étrangers sous commandement français), 37 sont morts au combat pendant la guerre et 27 ont été tués après la guerre dans des accidents d'avion. Ces hommes, qui représentent 3 % des pilotes de chasse formés en France, ont totalisé 1 756 victoires homologuées sur un total général revendiqué de 3 950[21].

La France possède alors la première industrie aéronautique au monde et a fabriqué un total de 52 000 avions et 90 000moteurs d'avions[22].

L'Aéronautique militaire française après 1918

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Une reconstitution d'unBreguet XIV en 1994. Ce bombardier sera le fer de lance de l’aviation de combat française de 1917 à la fin des années 1920.

Après l'armistice

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Malgré le déploiement de certaines escadrilles sur la rive droite du Rhin en 1919 lors de l'occupation d'une partie de l'Allemagne et la formation de laforce aérienne polonaise en 1919[23], de nombreuses escadrilles sont dissoutes après l'Armistice et une première réorganisation de l'Aviation militaire intervient en 1920. Le nombre d'escadrilles est fixé à 137, regroupées en Régiments d'Aviation :

  • 3 Régiments aériens de chasse à 9 escadrilles
  • 3 Régiments aériens de bombardement à 12 escadrilles
  • 7 Régiments aériens d'observation à 8 escadrilles
  • Le Régiment aérien du Maroc (7 escadrilles)
  • Le Régiment aérien d'Algérie et de Tunisie (7 escadrilles)

Ces chiffres resteront théoriques, car on ne compte en réalité que 127 escadrilles en activité, soit 25 escadrilles de chasse, 30 de bombardement et 72 d'observation. Ces escadrilles perdent également dès 1920 leur nom de tradition issu de la guerre, étant renumérotées101e,102e, etc. dans les régiments de chasse,201e,202e, etc. dans les régiments de bombardement, puis plus simplement1re escadrille,2e escadrille, etc. pour chaque régiment à partir d'. Mais si ces noms de traditions n'apparaissent plus dans les documents officiels, leur utilisation reste courante officieusement, et perdure encore aujourd'hui (l'escadrille des Cigognes en est le meilleur exemple).

Réorganisation des structures

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Une nouvelle réorganisation intervient en 1924 avec la création de neuf régiments homogènes (2e et3e régiment de chasse,11e et12e régiment de bombardement de jour,21e et22e régiment de bombardement de nuit,31e,37e et39e régiment d'observation), quatre régiments aériens mixtes (32e,33e,34e et35e) composés d'escadrilles de chasse et de reconnaissance et quatre groupes autonomes, les groupes d'aviation d'Afriqueno 1 (Alger),no 2 (Oran),no 3 (Sétif) etno 4 (Tunis). Cette réorganisation touche aussi les écoles avec une école de pilotage àIstres et àChartres, une école de tir et de bombardement àCazaux et une école d'observation àHourtin. Elles seront complétées par la suite avec la création d'une école de perfectionnement au pilotage àÉtampes et d'une école des mécaniciens (Bordeaux puisRochefort). Cette organisation demeurera inchangée jusqu'à la création duministère de l'Air en 1928, mis à part la création d'un nouveau régiment, le38e régiment d'aviation d'observation et de deux groupes autonomes (nos 14 et 36).

Les révoltes dans l'empire colonial français et le fait aérien

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L'empire colonial français connaît jusqu'en 1930 quatre révoltes d'envergure, laguerre du Rif en 1924-25, larévolte syrienne en 1925-27, laguerre du Kongo-wara enOubangui-Chari (actuelleRépublique centrafricaine) entre et et laMutinerie de Yên Bái en Indochine en 1930.

Si les révoltés du Kongo Wara sont combattus uniquement par des troupes terrestres[24], si la mutinerie de Yen Bay est accompagnée de quelques bombardements et de mitraillages des colonnes rebelles[25], la guerre du Rif et la révolte syrienne montrent le rôle crucial de l'Aéronautique militaire dans la conduite des opérations de guerre[26].

La guerre du Rif

L'aviation a une grande importance durant laguerre du Rif de 1924-1925. Les avions engagés sont majoritairement desBreguet 14. Mi-, le commandant du37e régiment d’aviation, seule unité aéronautique du commandement supérieur des troupes au Maroc compte un total théorique de 190 avions disponibles, soit 18 des 22 escadrilles normalement disponibles en AFN et au Levant. Sur ce total, 120 appareils sont pleinement opérationnels et directement déployés dans le nord du Maroc

Elle a effectué plus de 10 907 vols de guerre, et largué 1 154 tonnes de bombes. 2 300 soldats ont étéévacués par voie aérienne et de nombreuses garnisons, compagnies, voire des bataillons entiers doivent leur survie à l’intervention des avions. 40 pilotes soit 14 % des officiers du37e régiment d’aviation, trouvent ainsi la mort au Maroc[27].

Lagrande révolte syrienne, ou révolte des Druzes[28]

L'insurrection naît dans leDjebel el-Druze à l'été 1925. L'Armée française, en difficulté, perd une part importante de la Syrie et laisse Damas en partie aux insurgés. La ville est bombardée en par l'artillerie et l'aviation pour en reprendre le contrôle. L'aéronautique militaire se distingue en, lors du siège de65 jours deSoueïda (capitale duDjebel el-Druze) par les combattants druzes. Le ravitaillement est effectué par les airs, avec un parachutage pour les objets les plus fragiles. Les conditions de survol font des avions des cibles faciles pour les troupes ennemies. Sans ce support, la ville serait tombée en quelques semaines.

L'appui aérien est assuré par le39e régiment d'aviation d’observation, dont le commandement est àRayak (Liban) et disposant de 8 escadrilles équipées d'environ 60 à 70 Breguet XIV[29].

L'aviation a un rôle d'éclairage du champ de bataille, pour détecter et suivre les mouvements de l'ennemi. Elle appuie les colonnes d'infanterie et de blindés par des mitraillages des éléments ennemis, dégageant souvent les troupes de situations compromises. Les liaisons sont assez mauvaises avec l'infanterie et le travail se fait surtout au profit de l'artillerie. L'avion apparaît comme un moyen de communication sécurisé et se révèle dans de nouveaux usages,l'évacuation médicale sur les théâtres d'opérations militaires et le ravitaillement des garnisons encerclées.

L'Armée de l'air

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Dewoitine D.510 de l'escadrille SPA 153. Dernier chasseur à train fixe et cockpit ouvert utilisé par l'Armée de l'air française, il entre en service en septembre 1936.

Création d'une nouvelle arme en 1934

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Les structures

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Depuis la fin de la Grande Guerre, l'aéronautique militaire française se trouvait scindée en deux éléments affectés à des tâches différentes. Un texte du explicite l'organisation de l’Armée de l'air, qui naît d'un décret du, et existe en tant qu'armée indépendante depuis le.En 1932, l'appellation d'escadre remplace celle de régiment.

Article détaillé :Escadre.

Le, lesbases aériennes sont créées.

L'indépendance institutionnelle de la nouvelle Armée de l'air est pourtant fragile, et son autonomie opérationnelle l'est encore plus : les forces aériennes réservées (chasse, bombardement, reconnaissance stratégique), conçues pour intervenir en masse dans la bataille au sol sous les ordres du commandant en chef des forces aériennes (le généralJoseph Vuillemin, chef d'état-major général de l'Armée de l'air à partir du) et les forces aériennes de coopération (avions de chasse, de corps d'armée, d'observation et de réglage d'artillerie) sont affectées organiquement aux armées terrestres, pour soutenir leur action. L'Armée de terre souhaitait disposer d'une aviation propre en vue d'effectuer ses missions de renseignement et de réglage des tirs d'artillerie. En 1939, la moitié de l'aviation de chasse est affectée aux forces terrestres à raison d'un groupe par armée, celle-ci ayant aussi desgroupes aériens d'observation. L'Armée de l'air était chargée de l'entretien technique de ces unités, sans aucune autorité sur ces forces aériennes organiques.

Les moyens et la préparation de l'effort de guerre

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Les moyens
Budget de la défense
par armée
1926-1936193719381939
Armée de terre31 %40 %43 %32 %
Armée de l'air27 %32 %33 %51 %
Marine nationale42 %28 %24 %17 %

Entre 1923 à 1933, le budget de matériel a doublé. Dans le même temps, le prix unitaire des avions a parfois sextuplé, selon les types d’appareils. Les avions mis en ligne en 1938 ont un coût unitaire 13 à14 fois plus élevé qu’en 1923, de sorte que, malgré l’importance des crédits extra-budgétaires affectés à l’Armée de l’air, la mise en service des nouveaux matériels s'est faite au prix de la réduction des effectifs[30].

Au moment desAccords de Munich en, l'Armée de l'air dispose seulement de 493 chasseurs, de 644 bombardiers et avions d'attaque, et de 340 avions de reconnaissance et d'observation, soit 1 509 avions. Leur état est bon ; ils sont en grande majorité, obsolètes. Les plans mis en œuvre pour rattraper le retard pris face auréarmement du Troisième Reich ne purent aboutir, malgré les efforts que fournit l'industrie aéronautique française, dont la production augmenta tardivement, en 1939 (2 277 avions, contre 533 en 1938)[31].

Les innovations
  • Unités parachutistes

Dans un autre domaine, le, lecapitaineFrédéric Geille crée la premièreunité parachutiste de l'Armée de l'air (et de l'histoire militaire française), le601e groupement d'infanterie de l'air (601e GIA). Le602e GIA est inemployé durant la campagne de France[32].

  • Détection électromagnétique
Article détaillé :Barrage David.

Pierre David débute en 1928 dans un cadre militaire des expérimentations de détection électromagnétique. Il obtient en 1934 des crédits pour leLaboratoire national de radioélectricité et développe au Bourget un dispositif bistatique en onde continue. Unémetteur (λ{\displaystyle \lambda }=4 m, 75 MHz, 50 W continus) et un récepteur décalé de 5 km permettent de détecter un avion à une distance de 10 km, avec un plafond de 7 000 mètres[33]. La ligne de base entre l'émetteur et le récepteur fut graduellement étendue à 21 km avec succès[34].

Le signal est perçu au moyen d'un casque indiquant par un son lebattement Doppler provoqué par le passage d'un mobile. Le dispositif présente l'avantage d'un coût limité et d'une grande légèreté, les antennes pouvant être transportées par un seul homme[34].

Un réseau de barrages est installé à Reims pour les manœuvres de juillet et août 1938 dans plusieurs configurations. L'interception de cibles par la chasse est réalisée de nuit.

La découverte du réseau radar britannique en 1938, leChain Home, provoque un choc parmi l'état-major français et déclenche l'attribution de crédits importants à la détection électromagnétique des avions. Ce contexte et le succès des expérimentations à Reims, poussent l'armée française à adopter la détection électromagnétique (DEM). Les sociétés SADIR (Société Anonyme Des Industries Radioélectriques) et LMT (Le Matériel Téléphonique) débutent la construction de barrières radioélectriques, constitués de radars bistatiques fonctionnant à 30 MHz nomméesbarrages David[33].

L’Armée de l’air commande alors trente équipements la même année (émetteur de 300 W,λ{\displaystyle \lambda }=5 m)[33].

L'empire colonial français

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La campagne de l’Anti-Atlas, -[35].

Le gouvernement d'Édouard Daladier s'inquiète de la situation en Allemagne à partir de 1933. Il désire achever laPacification du Maroc, débutée en 1912 et étendue auHaut Atlas en 1932, pour rapatrier ensuite des troupes en métropole. La campagne de l’Anti-Atlas se veut la dernière, elle doit empêcher toute fuite d'opposants au Maroc espagnol. Les tribus de cette région comportent 40 000 guerriers expérimentés qui résistent aux actions par leur grande mobilité.

Le généralAntoine Huré favorise la surprise tactique en s'appuyant sur le mouvement ainsi que sur la vitesse. Les qualités des troupes motorisées et de l'aviation sont utilisées ; l'état-major suit l'évolution des combats par des liaisons par radio. La concentration de troupes la plus importante depuis laguerre du Rif est à disposition, soit 35 000 hommes, 500 véhicules dont une centaine de blindés, 10 500 montures et huit escadrilles ou une centaine d'avions, principalement desPotez 25 TOE[36].

L'ensemble comporte deux groupes d’opérations ou GO. Le GO ouest du généralGeorges Catroux comprend trois groupements formés d’infanterie légère, d’escadrons decavalerie à cheval, d’artillerie tractée et de compagnies de chars. Le GO positionné à l'est, confié au généralHenri Giraud, bénéficie du gros des moyens, avec deux groupements. Le groupement du colonel Maratuech est identique au GO placé à l'ouest. Le groupement du colonel Trinquet[37] concentre la majorité des unités motorisées. Il bénéficie d'un appui constant de l'aviation, qui assure l'éclairage et attaque les objectifs d'opportunité à la bombe et à la mitrailleuse.

Le groupement Trinquet déstabilise les arrières ennemis par des manœuvres de débordement de plus de200 kilomètres. Les unités motorisées devancent toute tentative d'offensive ou de fuite. Les tribus de l'Anti-Atlas se rendent en masse sous l'effet des mouvements d'encerclement. Le GO "ouest" et le groupement Maratuech réalisent la prise de contrôle du terrain. Les troupes du général Huré réussissent en trois semaines à maîtriser 200 000 personnes sur 30,000 km2 de terrains montagneux et saisissent 25 000 fusils.

Ce résultat est obtenu par une manœuvre inter-armes où les qualités de vitesse et d'élongation des unités motorisées et des escadrilles d'aviation disloquent l'ennemi. Cette campagne, dont les enseignements ne seront pas ou peu analysés par l'état-major français, est comparée[38] à labataille de France de 1940, où une force beaucoup plus manœuvrière déstabilise totalement l'Armée française.

La Seconde Guerre mondiale

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Articles connexes :Forces aériennes françaises libres,Armée de l'air de Vichy etArmée française de la Libération.
DesFairey Battle de laRAF Advanced Air Striking Force, basés aMourmelon-le-Grand, volant en formation avec desCurtiss P-36 Hawk de la1re escadrille du Groupe de Chasse 1/2 (GC 1/2) en février 1940.

La drôle de guerre

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Durant ladrôle de guerre, l'aviation obtient 80 victoires sur laLuftwaffe. Le nombre d'officiers enjanvier 1940 est alors de 8 693 en comptabilisant les réservistes.

Le renforcement des moyens
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LeDewoitine D.520 est le meilleur chasseur français en service lors de la bataille de France.

L'Armée de l'air française connaît l'augmentation de ses moyens de à.

Elle engage, tardivement, un effort de rattrapage technologique.

La chasse

Les modèles de chasseurs périmésDewoitine D.500, D.510 etNieuport-Delage NiD.629 sont retirés de la première ligne ou du service. LesMorane-Saulnier MS.406,Potez 630 etCurtiss H.75 Hawk mis en service entre 1938 et le début de 1939 connaissent une progression de leurs effectifs, passant de 20 à 26 escadrilles. De nouveaux types sont perçus, la série desBloch MB.151,MB.152,MB.155, leDewoitine D.520 et l'Arsenal VG 33, ce dernier n'étant toutefois pas mis en service à temps, comme certains autres prototypes plus ou moins avancés ou prometteurs.

Divers éléments étrangers sont intégrés dans l'Armée de l'air. Il s'agit principalement des soldats dugouvernement polonais en exil, après l'invasion de la Pologne. Ils volent dans des groupes de chasse de l'Armée de l'air, dans leGroupe de Chasse Polonaise de Varsovie, GC I/145, formé deCaudron C.714 et deMB.152, et des patrouilles deDéfense Aérienne du Territoire sur lesKoolhoven F.K.58 ou tout autre type d'avion disponible[39].

Les escadrilles de première ligne passent de 24 à 31 durant la drôle de guerre.

Escadrilles de chasse[40]Nieuport-Delage NiD.629Dewoitine D 501/510Morane-Saulnier MS.406Bloch MB 151/152Curtiss H 75Dewoitine D 520Arsenal VG 33Potez 630/631
4 escadrilles régionales de chasse41343
16741prévu6
Les bombardiers

Les bombardiers en service avant sont presque intégralement remplacés, à l'exception desBloch MB.200 etFarman F.222, par des modèles aux performances plus élevées, avec toutefois une baisse des effectifs en ligne (de 32 à27 groupes) et une partie des groupes de bombardement en cours de transformation en.

Groupes de bombardement[41]Amiot 143Bloch MB.200Bloch MB.210Potez 540Farman F.222Leo 206Leo 257bisAmiot 350Leo 451Breguet 691/693Douglas DB 7Glenn Martin 167FPotez 633
67122221
(en cours de transformation)42(2)(2)+2(3)+2(5)(2)+3prévu
La détection électromagnétique[33]

Lesbarrages David, acquis à trente exemplaires, dotent en 1939 la Compagnie de Détection Électromagnétique, chargée de les déployer entre la mer du Nord et les Alpes. La livraison de ces équipements d'un coût modéré débute au printemps 1939. Les possibilités se révèlent toutefois limitées : la détection s'effectue uniquement à l'aplomb du barrage, le suivi du trajet d'une cible nécessitant l'installation de réseaux d'antennes en profondeur[34].

L'Armée de l'air développe des équipements plus performants, en coopération avec la Marine nationale plus précoce dans ce domaine, lesradars métriques à impulsions. Ces radars qui ne seront construits qu'a six exemplaires permettent de détecter à 100 km et plus des avions volant à haute altitude.

Les lacunes
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Les volumes des effectifs et du matériel sont insuffisants[42].

Les effectifs

Un plan de formation décidé en 1938 prévoit la formation de 4 400 personnels navigants, 11 400 mécaniciens de toutes spécialités et 2 100 techniciens à ajouter aux personnels sous les drapeaux. Les écoles d'aviation sont passées de 3 au début de 1938 à 15 en. Ces efforts restent insuffisants, puisqu'en, 1 940 officiers navigants et 1 928 sous-officiers navigants sont en service, à peine la moitié des effectifs espérés. La formation de personnel reste de la même manière en deçà des besoins jusqu'en.

UnCentre d'Instruction de la Chasse (CIC) est installé en, sur le terrain de labase aérienne 122 Chartres-Champhol.

Les livraisons de matériel

La cadence de livraison reste aussi en dessous des résultats espérés. Le nombre d'appareils n'est que de 3 078, au lieu des 4 739 avions escomptés en, le domaine du bombardement étant particulièrement affecté. Le problème n'est pas lié aux effectifs des industries, passés de 88 000 personnes en à 250 000 personnes en. Les difficultés viennent de la fourniture insuffisante des accessoires nécessaires (hélices, canons, radios, trains d'atterrissage…) au fonctionnement des avions, souvent pris en compte sans être réellement "bons de guerre", les pilotes, et surtout les techniciens, improvisant parfois pour faire voler quand même les avions.

L'organisation

L'organisation de l'Armée de l'air présente de nombreux dysfonctionnements.

LeGrand Quartier général de l'Armée (GQG) a supprimé en le commandement des forces aériennes à disposition des armées terrestres et les commandements aériens liés aux groupes d'armées terrestres. L'ensemble a été remplacé par deux Zones d'Opérations Aériennes (ZOA) Nord et Est reliées aux groupes d'armées du Nord-Est, ce qui permet un fonctionnement simplifié, plus adapté et limite la dispersion des forces.

Le commandant en chef de forces aériennes, le généralJoseph Vuillemin, n'agit que sur la zone des armées. Il ne possède aucune autorité sur les fabrications, le recrutement et l'instruction. Cette situation provoque des conflits permanents entre ce dernier et les structures chargées de ces domaines, le ministère de l'Air et l'État-Major général.

Par ailleurs, les tensions sont vives entre l'Armée de l'air et les forces terrestres, qui se plaignent du manque de soutien aérien, de la vétusté des appareils accordés et des limitations apportées aux capacités offensives terrestres. Le généralMaurice Gamelin convainc le ministre de l'AirGuy La Chambre de remplacer le général Vuillemin par son subordonné, le général Mouchard. Le chef du gouvernementÉdouard Daladier s'y oppose, mais la situation soulève des questions du Parlement.

Ces tensions débouchent toutefois en sur une réorganisation de l'Armée de l'air par Guy La Chambre, pour rassurer Édouard Daladier et les parlementaires. Il impose la création d'un commandement des forces aériennes de coopération destiné aux forces terrestres. Cette action réintroduit la subordination de moyens aériens à l'Armée de terre telle qu'elle existait avant. Elle provoque surtout la possibilité d'ordres contradictoires pour les forces aériennes, entre les commandements aériens et terrestres, et disperse les moyens de l'aviation.

Du combat à l'armistice

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Les différents fronts

L'offensive allemande durant labataille de France surprend l'Armée de l'air qui est en pleine modernisation de son matériel, ce qui l'oblige à lutter alors que la formation d'une partie des pilotes sur les nouveaux avions est en cours. La première escadrille française envoyée au-devant des colonnes blindées allemandes pénétrant en Belgique, ne les a pas bombardéesin extremis. Les pilotes avaient cru discerner dans leur environnement immédiat des colonnes de réfugiés et ont voulu à tout prix éviter de causer des pertes parmi ces derniers[43].

LaRegia Aeronautica affronte les forces françaises lors de labataille des Alpes[44]. Des vols de reconnaissance débutent sur le territoire français le. Des bombardements sont effectués à partir du sur les ports et les aérodromes du sud-est de la France et sur les forts de la frontière italo-française.

Des missions de reconnaissance et de bombardement en appui aux Britanniques sont menées en par desPotez 25 de l'escadrille de laCôte française des Somalis contre l'Armée italienne[45], lors de laconquête italienne du Somaliland britannique.

L'aviation obtient environ 600 victoires lors de labataille de France sur laLuftwaffe et laRegia Aeronautica.

Les problèmes de l'Armée de l'air

Les moyens d'attaque et de défense des zones d'opérations sont handicapés par les déficits des systèmes de commandement, de liaison, de détection et une mauvaise prise en compte des réalités du combat[46].

LaLuftwaffe concentre son attaque sur le front nord-est de la France. Face à elle, l'Armée de l'air, chargée de couvrir l'ensemble des frontières, se trouve en infériorité numérique. Elle ne dispose pas d'un dispositif cohérent de surveillance radar qui puisse diriger efficacement la chasse vers les attaquants, contrairement à la Royal Air Force. Seules les équipes de guet observent tout au long de la campagne les passages d'avions, mais de jour.

Les équipements de détection électromagnétique prévus sont développés trop tardivement pour influer sur la bataille[33]. Lesbarrages David se révèlent d'un usage limité et ne peuvent de plus être intégralement déployés avant la cessation des combats. L'Armée de l'air implante desRadars métriques à impulsions fin àSannois et aufort de Châtillon. Ces radars détectent le les attaques aériennes contre Paris.

La chasse établit des couvertures de défense concentrées sur les zones les plus vulnérables et pour un temps limité, à la manière des fronts fixes de la Première Guerre mondiale, mais face à un ennemi mobile. Elle ne peut affronter avec succès les groupes massifs de bombardiers accompagnés d'une forte escorte de chasseurs, qui saturent ses dispositifs. Les escadrilles de chasse débordées protègent difficilement l'Armée de terre et s'épuisent à contrer les actions ennemies.

Par manque d'équipements radio, les groupes de bombardement dirigés sur un objectif ne peuvent être réaffectés à un autre endroit si la situation change. La désignation d'un objectif et son attaque demandent quatre heures, ce qui compromet les capacités d'action sur des cibles fugitives. Les manœuvres manquent de souplesse et les frappes tombent souvent à côté.

L'efficacité de l'artillerie antiaérienne du Reich est une véritable surprise, alliée à l'action de la chasse allemande[47]. LesBreguet Br.693 qui bombardent en vol rasant se font brutalement étriller par la DCA : le à Tongres, sur 18 appareils, 8 sont détruits et 6 endommagés. Sur les ponts de la Meuse, où l'Armée allemande fait passer ses divisions après la traversée des Ardennes, le, les attaques de l'Armée de l'air sont repoussées et la Royal Air Force subit la perte de 31Fairey Battle sur 71.

À ces difficultés s'ajoutent les ordres de l'état major français d'éviter le bombardement des agglomérations. Ces instructions favorisent le passage des troupes allemandes remontant les longs villages-rues de Belgique et du nord de la France.

L'Armée de l'air, en dépit de l'intensité de son engagement, se révèle incapable de frapper efficacement l'ennemi et de répondre à ses coups. Elle continue pourtant à garder sa cohésion et des capacités d'action, malgré la perte de ses bases et le repli permanent qui en résulte. Elle réussit avant l'armistice à projeter une partie importante de ses moyens de l'autre côté de la mer Méditerranée pour en éviter la saisie par l'ennemi.

Quelques chiffres

Durant cette période, l'Armée de l'air française a perdu entre 1.500 à 2.000 avions, pour environ 500 avions ennemis abattus[48], le solde d'avions allemands perdus provenant d'autres forces aériennes ou d'artillerie anti-aérienne. Le palmarès des "mille victoires" de la chasse française s'apparente à un mythe, construit en réponse aux critiques infondées dontl'Armée de l'air a fait l'objet après la défaite.

4 864 appareils récents de chasse, de bombardement et de reconnaissance ont été réceptionnés avant l’armistice de 1940 - dont 1 173, avec ceux de l'aviation navale, des 4 426 avions commandés ; 3 082 d’entre eux étant recensés après celui-ci, on parvient à une différence totale de 1 782 avions de combat perdus (sans compter les appareils en instance de réforme en France du fait des combats et de l’usure précipitée du matériel, peut-être de l’ordre de 200 à 300), mais le taux d’indisponibilité au varie de 60 % pour la chasse à 86 % pour le renseignement, si bien que seuls 600 avions peuvent participer aux combats à cette date. Le bilan des pertes varie de 410 à 575 appareils perdus au combat en vol, 230 détruits au sol lors de bombardements, 230 autres par accidents, sans compter ceux qui ont dû être détruits par les forces françaises elles-mêmes devant l’avance allemande et environ 300 capturés par l'ennemi[49], pour certains sabotés auparavant. L'Armée de l'air a effectué 10 000 sorties entre le et le, et eut à déplorer582 tués et549 blessés.

La France libre et Vichy

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Curtiss P-40F Warhawk américains livrés àCasablanca,protectorat français du Maroc pour l'aviation de l'armée d'Afrique de Giraud (groupe de chasse La Fayette héritier des traditions de l'Escadrille La Fayette), le 9 janvier 1943. En avril 1944, ils furent remplacés par des P-47D Thunderbolt.

Le nombre d'officiers d'active après la défaite de mai 1940 passe d'environ 4 000 à 2 616 enjanvier 1941, auxquels il faut rajouter environ 800 officiers en congé dans l'Armée de Vichy. Ils sont officiellement démobilisés le, mais l'Armée de l'air parvient à conserver 90 % des 1 733 officiers (dont 553 dans des services passés sous juridiction civile[50]).

Des soldats australiens devant desMorane-Saulnier MS.406 français sur l'aérodrome d'Alep en juin 1941.

Sous lerégime de Vichy, l'aviation fut utilisée contre les Britanniques lors de labataille de Mers el-Kébir, lors de labataille de Dakar en 1940, lors de laCampagne de Syrie (1941) et au Liban en 1941. La force aérienne française en Indochine est engagée en 1940 contre l'Armée thaïlandaise durant laguerre franco-thaïlandaise. Lors de l'opérationTorch de débarquement américain enAfrique Française du Nord, lesCurtiss H.75 Hawk français s'opposèrent auxF4F Wildcat de l'United States Navy, remportant 7 victoires au prix de 15 pertes[51]. 138 officiers de l'Armée de l'air de Vichy sont arrêtés entre 1943 et 1944 pour faits de Résistance, certains sont déportés et d'autres fusillés[52].

Les militaires de l'Armée de l'air qui refusèrent de cesser le combat après la défaite de 1940 rejoignirent soit individuellement laRoyal Air Force, ou soit intégrèrent lesForces aériennes françaises libres, dont la première unité officiellement constituée fut leGroupe de bombardement Lorraine à partir denovembre 1940[53]. À leur création, les FAFL comptèrent 600 volontaires, les ralliements porteront ces effectifs à environ 3 000 au[54].

Vers l'unification

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Après l'opérationTorch, les Forces Françaises Libres et les unités stationnées dans l'empire colonial français forment l'armée française de la Libération.

Elle reprend progressivement le combat aux côtés des Alliés et va mener une difficilecampagne en Tunisie, avec des moyens souvent misérables (issus de l'armée française de 1940, donc démodés). L'armée d'Afrique y côtoie parfois les FFL de Leclerc et deLarminat.

Legénéral de Gaulle (à droite) serrant la main dugénéral Giraud, devantRoosevelt etChurchill (conférence d'Anfa àCasablanca le)

Mais, une fois la victoire acquise, les dissensions éclatent. ÀAlger, la lutte pour le pouvoir entrede Gaulle etGiraud a pour enjeu véritable la continuation, ou non, de Vichy. LesFrançais libres, conscients de leur faiblesse numérique, facilitent le plus possible les ralliements à leur cause, et les chefs de l'Armée d'Afrique s'exaspèrent des désertions qui creusent leurs rangs. Finalement, Giraud obtient du commandement américain le déplacement des deux divisions françaises libres enTripolitaine.

Cependant, le soutien des organisations deRésistance intérieure et le retournement de commissaires giraudistes duComité français de la libération nationale, commeJean Monnet, permettent à de Gaulle de prendre l'ascendant sur Giraud, et un accord est trouvé qui aboutit à la fusion des Forces françaises le.L’Armée de l’Air est rééquipée par les Alliés, essentiellement américains, complètement intégrée dans les formations aériennes alliées, soumise aux plans opérationnels des Alliés.

En novembre 1942, excepté les Forces aériennes françaises libres (FAFL) équipées et intégrées pour l’essentiel à la Royal Air Force, les matériels disponibles en Afrique française du Nord (AFN) sont périmés et bien des techniques et des concepts d’emploi sont étrangers aux pilotes français, à l’écart de la guerre moderne depuis plus de deux ans.

De janvier à juin 1943, le rééquipement d’origine américaine est lent. Plusieurs facteurs l’expliquent : priorité à la formation des pilotes américains, priorité aux matériels destinés aux forces américaines en Grande-Bretagne, une forme de doute, aussi, à l’égard de la loyauté de certains pilotes français.

Les forces aériennes françaises, organisées en « groupes » calqués sur le modèle allié sont intégrées dans les formations alliées, et soumises aux grands commandements opérationnels : bombardement, chasse, reconnaissance, transport. Il en est d’ailleurs de même du régiment FAFL « Normandie Niémen » qui se bat aux côtés des Soviétiques sur le front de l’Est. Il est vrai cependant que la couverture aérienne de la1re Armée, dans la campagne d’Allemagne, sera le plus souvent assurée par l’Armée de l’Air : le1er corps aérien français, un Tactical Air Command français sous contrôle opérationnel allié en activité du 14 octobre 1944 au 4 septembre 1945.

En 1945, l'Armée de l'air disposait de plus de 700 avions de combat américains et britanniques et d'environ 100 000 personnels.

As français

Un total de 138 pilotes français obtiennent le statut d'as lors de la Seconde Guerre mondiale. L'As des As français estPierre Clostermann avec 33 victoires confirmées.

L'Armée de l'air après 1945

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La décolonisation et les débuts de la guerre froide

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Carte des bases aériennes de l'OTAN en France jusqu'en 1966.

L'après-guerre est marquée par de multiples réorganisations et les avancées considérables dans le domaine de l'aviation militaire. Les avions à réaction font leur apparition et les performances des systèmes d'armes s'améliorent à grande vitesse. LaFrance est ancrée dans le camp occidental et devient membre fondateur de l'OTAN en 1949. En parallèle à cette phase de modernisation, l'Armée de l'air doit consacrer des moyens considérables et subir des pertes importantes lors des conflits liés à la fin de l'empire colonial français.

Les évolutions des moyens
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L'appellation d'escadron remplace progressivement celle de groupe à partir de 1949[55] pour faciliter l'interopérabilité avec les autres armées de l'air de l'OTAN qui mettent en œuvre des "squadrons".

Article détaillé :Escadron (Armée de l'air française).

La France fait face aubloc de l'Est. Des unités de l'Armée de l'air desForces françaises en Allemagne disposent d'une dizaine debases aériennes enAllemagne de l'Ouest, tandis que l'USAF et l'aviation canadienne disposent de bases en France à partir de 1951, jusqu'à ce qu'elles soient fermées ou rétrocédées à l'Armée française après la décision dugénéral de Gaulle de retirer la France du commandement militaire intégré le[56].

DH100 Vampire de l'Escadron de chasse 2/7 Nice,7e escadre de chasse, Bizerte 1950

Le premier avion à réaction équipant l'armée de l’Air est leDe Havilland Vampire britannique[57] livré à partir de. Avec sa version françaiseMistral, il reste en service jusqu'en 1961[58],[59],[60].

Le, le premier essai en vol desiège éjectable en France est conduit aucentre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge. Cette innovation sera indispensable au développement de la chasse à réaction[57].

30 Vampire F.1 et 90 Vampire FB.5 d'occasion, sont livrés à partir de, auxquels s'ajoutent 67 FB.51 assemblés en France à partir de pièces fournies par le Royaume-Uni, et 120 autres entièrement construits localement avec desturboréacteursGoblin (I, puis II) fabriqués sous licence par Hispano-Suiza. Ces 187 avions sont fabriqués entre 1950 et 1954, le premier vol d'un Vampire entièrement construit en France ayant lieu le. L'installation du réacteurRolls-Royce Nene également fabriqué sous licence par Hispano-Suiza beaucoup plus puissant exigea un re-dessin partiel et l'on profita du retard que cela exigeait pour effectuer sur la nouvelle version, baptisée Mistral, une large francisation des aménagements et des équipements puis l'ajout notamment un siège éjectable. Les SE.530/532/535 Mistral furent construits à248 exemplaires entre 1951 et 1954.

Essayé le, commandé le, le MD-450Dassault Ouragan doté également du moteur Nene devient le premier avion de chasse à réaction de conception française équipant l'Armée de l'air. Placé en escadrons à partir de, il sera opérationnel jusqu'en 1957. L'aide financière américaine dans le cadre duMilitary Assistance Program contribue à ces modernisations successives jusqu'en 1955 (15 % du budget militaire national, en 1952[61]) ; celle-ci se traduit, par exemple, par le financement de 185 des 350 Ouragans entrés en service[62] et participe massivement à partir de 1950 au lourd coût de laguerre d'Indochine (43,4 % en 1953)[63].

Sauts d'exercice depuis desNord 2501 Noratlas en France.
F-84F Thunderstreak de l'escadron 3-1 "Argonne"
F-100D Super Sabre de l'escadron 3-11 "Corse"

En1960, les principaux avions de chasse français sont lesRepublic F-84F Thunderstreak (livrés à partir de 1955) etNorth American F-100 Super Sabre (livrés à partir de 1958, premiers avions équipés demissiles air-air et à capacités nucléaires tactiques[64] dont 4 escadrons du1er Corps aérien tactique (C.A.T.A.C.) à capacité nucléaire tactique avec des bombes mises à disposition par les forces américaines sont mis en œuvre à partir de 1963[65]), lesDassault Mystère IV (de service de 1955 à 1982) ouSuper Mystère B2 (de 1958 à 1977) de laDéfense Aérienne du Territoire, la chasse de nuit est dévolue auxSO-4050 Vautour N (en service de 1958 à 1978) et auxNorth American F-86K Sabre.

F-86K Sabretout temps

Avec la fin de la guerre de l’Algérie, la montée en puissance de la force aérienne stratégique aspire la moitié des crédits et les effectifs passent de 141 000 en 1962 à 114 000 en 1965,

Le transport tactique est assuré par desAmiot AAC.1 Toucan (version française duJunkers Ju 52) perçu à plus de 200 unités, jusqu'en 1960 ; à cette date, lesNord 2501, livrés à plus de200 exemplaires, prennent progressivement la relève.

La décolonisation
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L'insurrection malgache de 1947
Amiot AAC.1 Toucan en 1948

Lorsque l'insurrection débute à Madagascar, l’aviation militaire française dispose d’une dizaine d’appareils de transport :DH 89 Dominie,Monocoupe 90 (en) (désignation militaire : Universal L-7) etBeech 18. Avec la réquisition des avions civils, des troupes sont déployées rapidement vers les lieux de combats. L'aviation réalise des missions de transport, de parachutage, de posers d’assaut et de mitraillages au sol. Des renforts sont rapidement acheminés d’Afrique ou de métropole, des AAC Toucan/Junkers 52, Morane 500 Criquet/Fieseler Fi 156,Avro Anson et NC 701 Martinet/Siebel 204. À la fin des opérations, trois escadrilles sont présentes sur le site d’Ivato, devenu labase aérienne 181 depuis le[66].Madagascar, devenue indépendante en1960, la base aérienne 181 est transférée sur l'île voisine deLa Réunion en1973.

La guerre d'Indochine
Bell P63CKingcobra en Indochine 1950
Un des quelque 110Douglas A-26C utilisés pendant la guerre d'Indochine.
F6F-5Hellcat du groupe de chasse II/6 "Normandie-Niemen" utilisé en Indochine à partir de 1950
DesF8F-1 Bearcat duGroupe de Chasse I/8 Saintonge en 1954 en Indochine.

Laguerre d'Indochine mobilisa une grande part des moyens hétéroclites dont disposait l'Armée de l'air au sortir de la Seconde Guerre mondiale dont l'immense majorité de l'aviation de transport au profit duCorps expéditionnaire français en Extrême-Orient[67].

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis interdirent à la France malgré ses demandes d'utiliser dans des conflits coloniaux des avions d'origine américaine. L'effondrement rapide du régime du Kuomintang à la fin de laguerre civile chinoise, le déclenchement de laguerre de Corée et les relations apparemment cordiales entre leViệt Minh et leparti communiste chinois ont poussé les États-Unis à céder et à permettre à la France de déployer une partie de son équipement américain en Asie du Sud-Est[68].

En septembre 1945, des forces britanniques et françaises débarquent à Saigon. Le personnel de la1re escadre de chasse arrive à Saigon en novembre, sans avions. Le Groupe de chasse II/7 s’installe avec 12Spitfire Mk VIII prêtés par les Anglais et le Groupe de chasse I/7, à Phnom Penh, s'équipe de dix-sept exemplaires deKi-43 laissés sur place par l'armée japonaise[69],[70].Les deux groupes sont rééquipés en mars 1946 avec un renfort de 48 Spitfire IX acheminés par mer. En septembre 1949, la France reçoit des américains desP-63C Kingcobra puis desF6F-5 Hellcat en décembre 1950[71]. Des Grumman F8F-1 Bearcat furent cédés par les États-Unis à la France dans le cadre de leur aide militaire, afin de remplacer les chasseurs Hellcat reçus en 1950. Ils furent livrés en deux tranches : une première tranche de44 appareils en, puis une seconde tranche de46 avions en, soit un total de90 appareils modernes, livrés àSaïgon, dans un laps de temps très court. Le F8F devint l’avion standard de l’Armée de l’air durant la seconde et dernière partie de la guerre, avec160 machines livrées (sur197 accordées). Un total de209 appareils sont perçus et 103 sont perdus au combat et accidentellement[72].

Grumman F8F-1 Bearcat Thaïlandais cédé par l'armée de l'air française

L'armée de l'Air française n'utilisa pas le F8F-1 Bearcat après la guerre d'Indochine. Les derniers groupes de chasse français furent dissous au printemps 1956 et les appareils survivants furent cédés auxforces aériennes du Sud-Viêt Nam nouvelle nation résultant de la dissolution de l'Indochine française, ainsi qu'à laForce aérienne royale thaïlandaise. Aucun n'a rejoint la France.

La guerre d'Algérie
UnNorth American T-28 Trojan aux couleurs d'unFennec de l'Armée de l'air française.

L’armée de l’Air développe pendant laguerre d'Algérie à un niveau sans précédent l’aviation anti-guérilla, avec jusqu’à 30 escadrilles d’avions légers d’appui (EALA) répartit dans 9 escadrons mises sur pied à partir de 1956[73], dotées d’avions d’école ou de liaison sommairement armés de mitrailleuses et de roquettes. Après avoir expérimenté divers modèles français, le quart des pilotes de chasse de l'Armée de l'air sont engagés sur desavions d'entraînement à héliceNorth American T-6 Texan à partir de 1956 puisT- 28Fennec, reconvertis en avions légers d'appui aérien et armés de mitrailleuses et de roquettes. Les T-28 utilisés sont une version basée sur le T-28A dont 150 cellules ont été achetées, remotorisées et équipées d'armement à partir de 1959 ; ils furent revendus entre 1962 et 1967[74].

Douglas AD-4N Skyraider français

LeP-47 Thunderbolt, qui n’avait pu être déployé en Indochine du fait de son poids, sert intensément de 1954 à 1959. Il est remplacé en 1959 par un autre appareil américain : leDouglas AD-4 Skyraider acheté d'occasion à113 exemplaires, extrêmement efficace dans sot rôle d'avion soutien aérien rapproché, armé de roquettes et de bombes[75], qui restera en service en Afrique jusqu'en 1976-1977[76].

Pour éviter une infiltration aérienne, plusieurs bombardiersB-26C servant pour l’appui au sol sont modifiés enchasseurs nocturnes équipé d'un radar AI Mk. X provenant d'unGloster Meteor. Selon un article de 1998, en 1961, ils interceptent 38 avions légers et hélicoptères, en abattant neuf[77].

Trois cent cinquante hélicoptères de l'Armée de l'air agirent sur ce théâtre d'opérations avec comme principaux hélicoptères de manœuvre, desSikorsky H-34, dont certains furent armés.

Le généralMaurice Challe reçut un jour des journalistes en disant :« En matière de guerre aérienne, en Algérie, ce sont lesSkyraiders de la Marine, lesPiper de l'ALAT et les hélicoptères de l'Armée de l'air »[78].

En 1956, l'Armée de l'air crée lescommandos parachutistes de l'air.

La crise de Suez[79]

Le président de l'Égypte,Gamal Abdel Nasser, décide lanationalisation du canal de Suez le. Il déclenche lacrise du canal de Suez. Les principaux actionnaires du canal, les gouvernements anglais et français, réagissent avec l'appui du gouvernement israélien.

L'opération 700 ouOpération Mousquetaire prévoit, pour l'Armée de l'air, de déployer en Israël 18Dassault Mystère IV à Ramât David, et 18F-84 Thunderjet à Lod-Tel Aviv, où ils opéreront sous les couleurs israéliennes. Deux escadrons de F-84 Thunderjet de chasse (40 appareils), un escadron de 15 appareilsRF-84F Thunderflash de reconnaissance et quarante avions de transportNord 2501 Noratlas sont basés à Chypre.

L'aviation alliée à Chypre attaque les différentes bases aériennes en Basse-Égypte à partir du1er novembre. Les avions basés en Israël détruisent le 18 bombardiersIliouchine 28 repliés àLouxor. Lors du plan Télescope, les Noratlas assurent la mise en place le de 1 000 parachutistes français et britanniques à Port-Saïd et de 500 parachutistes sur Port-Fouad. Les F-84F basés à Chypre attaquent la DCA et assurent l'interdiction sur la route Ismaïlia-El Kantara-Port-Saïd.

Port-Saïd est occupée du au, à la suite d'une opération de débarquement.

Face aux réactions internationales, à l'appui soviétique à l'Égypte doublé de menaces nucléaires, au manque de soutien des États-Unis, les armées françaises et britanniques se désengagent. Les conclusions tirées de cette opération renforcent l'idée pour le pouvoir français de mettre en place uneforce de frappe nucléaire, à même de garantir à la France une autonomie d'action.

L'arme atomique et la sortie du commandement militaire intégré

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Missile S2 exposé auMusée de l'air et de l'espace au Bourget. Il s'agit du premiermissile balistiquefrançais à être développé avec un premier vol d'essai en1965. En service de 1971 à 1982.
Un Mirage IV A de l'escadron de bombardement EB 1/91 « Gascogne » (immatriculation 31-BD), basé a laBase Aérienne 118 Mont-de-Marsan en décembre 1986.
La sortie du commandement militaire intégré
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De 1952 à 1967, la France est engagée dans le commandement intégré organisé par l'OTAN.

L'United States Air Force in Europe exploite alors septbases aériennes en France (cfListe des bases de l'OTAN en France).

Le, la France se retire du commandement intégré. En 1967, ces terrains sont restitués à l'Armée de l'air.

La force de dissuasion
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Lesannées 1960 voient la mise en œuvre de laforce de dissuasion nucléaire française. Le, lesForces aériennes stratégiques sont créées. En février, le premierMirage IV et le premieravion ravitailleurBoeing KC-135 arrivent dans les forces et la première prise d'alerte d'un Mirage IV armé de la bombeAN-11 et d'un avion ravitailleurBoeing KC-135 le marque le début de la permanence de laForce de dissuasion nucléaire française[80].

En est confirmée la volonté d'établir une base de lancement de missiles sol-sol balistiques stratégique (SSBS), sous le commandement de la Force aérienne stratégique. Labase aérienne 200 Apt-Saint-Christol, installée sur leplateau d'Albion avec 18 missiles balistiques, est opérationnelle le, jusqu'à son démantèlement le[80].

Au printemps1966, avec neuf escadrons de Mirage IV, l'ensemble de la1re composante de la force de dissuasion est réalisée. Elle comprendra 60 Mirage IV répartis sur neuf bases du territoire métropolitain français en 1973.

En, deux escadrons de Mirage IIIE de la4e escadre de chasse de la force aérienne tactique (FATac) se voient confier la mission nucléaire tactique avec l’arrivée de l'arme nucléaire tactiqueAN-52.

Le, deux escadrons de SEPECAT Jaguar de la7e escadre de chasse sont déclarés officiellement nucléaires tactiques. Ils seront rejoints dans cette mission par un troisième escadron le. Un escadron abandonnera ce rôle à partir du, suivi par les deux derniers le.

Les avions de combat
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DesDassault Mirage IIIE de l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes en 1978.
UnJaguar de l'escadrille SPA 77,Escadron de chasse 1/7 Provence en 2005, l'année de son retrait du service.
Dassault Mirage F-1 en 1987
Dassault Mirage 2000 en 2009

Au, l'Armée de l'air a atteint le nombre plancher de 450 avions de combat qu'elle s'efforcera de maintenir jusqu'aux années 1990. Elle dispose alors de onze escadres de chasse, regroupant vingt-neuf escadrons. Dix-huit d'entre eux sont équipés de l'emblématiqueDassault Mirage III, de son dérivé, leDassault Mirage 5 ouMirage V, soit 270 avions en ligne.

LesSEPECAT Jaguar[81] en 1973 (200 exemplaires reçus entre 1972 et 1981) et les premiers escadrons deMirage F1 reçus à partir de 1974[82] à 226 unités adoptent la capacité de ravitaillement en vol, dans la lignée des Super Sabre F-100 et Mirage IV. Ils permettent le développement des capacités de projection stratégique de l'Armée de l'air. Le Jaguar introduit par ailleurs le bombardement de précision à visée laser, avec l'AS-30L.

Le remplacement[83] duMirage III est envisagé dans le courant des années 1970, avec l'adoption d'un avion biréacteur, l'Avion de combat futur (ACF). Ce projet échoue en 1975. L'adoption duMirage 2000, mis en service en 1983, apporte une solution avec une série envisagée de400 exemplaires, dans différentes versions de défense aérienne et de frappe - 315 sont finalement réceptionnés -.

Le transport aérien et la capacité de détection aéroportée
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Transall C-160F
Boeing E-3F Sentry de l'armée de l'air

Les capacités de transport sont améliorées avec la mise en service duC-160 Transall de transport tactique à partir de 1967[84] et duDouglas DC-8 de projection stratégique en 1966[85]. Des versions de ces deux avions sont ensuite transformées en plateforme derenseignement électronique, les DC-8 Sarigue 1, Sarigue 2[86] et le C-160G Gabriel[87]. La flotte de transport est complétée par des C-160 NG Transall en 1981[88] et desLockheed C-130 Hercules à partir de 1987[89].

L'acquisition desBoeing E-3 Sentry à partir de[90] apporte une nouvelle capacité de détection radar aéroportée. La couverture radar du territoire français et la coordination des groupes de frappe aérienne sont nettement améliorées.

Les opérations extérieures
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L'opération Lamantin

L'opération Lamantin[91] dure de à, dans le but d'appuyer le gouvernement de Mauritanie. Ce dernier a pris le contrôle duSahara occidental en 1975, contre l'avis duFront Polisario. Ce front indépendantiste mène des actions militaires de plus en plus efficaces, jusqu'à menacer en 1977 la ligne de chemin de fer Zouérate-Nouadhibou. Cet équipement aux capitaux français assure le transport de minerai de fer vers le littoral, ressource économique essentielle de la Mauritanie. Des citoyens français sont tués ou enlevés, et le gouvernement français décide de mettre en place sur labase aérienne 160 Dakar-Ouakam de l’aéroport deDakar-Yoff quatre avionsSEPECAT Jaguar, un ou deuxBoeing KC-135 Stratotanker et desBreguet Atlantic. Les avions ravitailleurs donnent une plus grande allonge aux avions d'attaque et servent de relais radio entre le commandement et les pilotes chargés des frappes. Les Breguet Atlantic pistent les colonnes de véhicules militaires et guident les frappes. Les missions peuvent durer huit heures pour les pilotes des Jaguar, à 1 500 km de Dakar. Les éléments employés par le Front Polisario sont durement frappés et les activités militaires de ce mouvement sont à partir de ce moment limitées. Des raids aériens sont menés jusqu'en. La chute du présidentMoktar Ould Daddah et l'arrivée au pouvoir du lieutenant-colonelMoustapha Ould Mohamed Salek entraînent un rapprochement entre la Mauritanie et le Polisario. Les opérations militaires de ce dernier cessent avec le retrait mauritanien du Sahara occidental. Les missions de l'Armée de l'air sont suspendues et le dispositif Lamantin reste en appui de l'Armée mauritanienne jusqu'au printemps 1980[92].

L’opération Tacaud[93]
ERC-90 Sagaie du1er régiment de hussards parachutistes embarquant dans un Transall C160 pour son aérotransport en 2003. Cette image peut représenter les OPEX en Afrique depuis les années 1980.

L'Armée tchadienne lutte contre des rebellesToubous duFrolinat, soutenus par la Libye dans le cadre de laguerre civile tchadienne (1965-1979). La moitié nord du Tchad est perdue en 1977 et la capitaleN'Djaména est menacée. Le généralFélix Malloum, chef du Conseil Supérieur Militaire tchadien, demande une aide en, selon les accords franco-tchadiens.

La phase militaire de l'opération Tacaud va de fin à. Plus de 2 200 hommes sont déployés, des armées de terre, de l'air et de la Marine, en support de l'Armée tchadienne, avec de l'artillerie, des blindés et différents aéronefs. L'Armée de l'air met en place la même organisation que pour l'opération Lamantin, comportant dixSEPECAT Jaguar à partir du, desBoeing KC-135 Stratotanker, desC-160 Transall, avec l'appui desBreguet Atlantic pour la coordination des frappes. Six avions d’observationCessna L-19 sont employés par l'Armée tchadienne. L'aéroport de N’Djaména sert de base d'opération[92].

Les forces françaises sont engagées dans les combats deSalal le, de Louga le, d'Ati les 19 et et Djedaa le et le. Un soutien aérien est assuré par les Jaguar au cours de ces opérations, dont un est perdu lors de la bataille d'Ati.

Les moyens aériens déplorent des pertes, avec 5 Jaguar (3 par accident), uneAlouette III par crash, et 1Cessna L-19.

La situation militaire est stabilisée sur la ligne Abéché/Ati/Moussoro en 1979. Après lesaccords de Lagos, le dispositif français est allégé en août 79. Le président Malloum démissionne et un nouveau gouvernement est mis en place au début de l'année 1980, suivi d'affrontements rapides entre Tchadiens. Le retrait français est décidé devant cette situation et l'opération s'achève en[92].

La fin de la guerre froide

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La fin du bloc soviétique et duPacte de Varsovie induisent une baisse drastique des tensions géopolitiques en Europe de l'Ouest et l'arrêt de la "garde à l'est" pour l'Armée de l'air[94]. Cette dernière subit en conséquence une baisse de ses moyens mais doit faire face à de nouveaux conflits nés de la chute de l'URSS.

La guerre du Golfe

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Mirage IV de l'escadron de bombardement 1/91 Gascogne en mission de reconnaissance au-dessus d'un champ pétrolier en flammes en 1991 à la suite de la guerre du Golfe.
Un C-135FR de l'escadre de ravitaillement en vol 91Bretagne ravitaillant 2Mirage 2000 français et unF/A-18 américain durant l'opération Southern Watch (23 avril 1994).
Articles connexes :opération Daguet etopération Southern Watch.

Cette première opération d'importance au Moyen-Orient montre les limites d'une armée de l’air configurée pour un conflit en Europe. Moins de la moitié des unités pouvaient participer à de telles opérations dans le cadre d'une coalition et aucune unité ne pouvait conduire des attaques précises de nuit, à l'exception des escadrons nucléaires[95].

Quatorze avions de combatMirage 2000 RDI de la5e escadre de chasse, 28Jaguar de la11e escadre, sixMirage F1 CR de la33e escadre de chasse, huit Mirage F1 C de la12e escadre, deuxhélicoptères Puma, dixC-160 Transall de la61e escadre de transport, sixC-135, deuxC-130 Hercules et unNord 262, unMystère 20, soit environ une soixantaine d'appareils (sur un total de 2 100 appareils de la coalition), et plus de 1 900 militaires de l'Armée de l'air furent dépêchés dans lapéninsule Arabique lors de laguerre du Golfe, à partir d', pour participer à l'opération Bouclier du désert[96]. Un maximum de 67 avions est comptabilisé[97].

La majorité des avions de combat furent regroupés à l'aéroport d'Al-Ahsa enArabie saoudite, les Mirage F1 C stationnèrent àDoha auQatar et les avions de transports à l'aéroport international du roi Khaled deRiyad.

Un Mirage F1 CR fut perdu à l'entraînement le avec son pilote, et trois retournèrent à labase aérienne 124 Strasbourg-Entzheim avant le début de laTempête du désert.

Lors de la campagne offensive qui dura quarante-trois jours, 1 387 des 114 000 sorties de combat de la coalition, soit 1,2 %, reviennent aux avions français. Un total de 2 258 sorties a lieu, soit 1,9 % du total de la Coalition[97]

Les Jaguars, ne pouvant effectuer que des missions de jour, menèrent la première mission offensive de l'Armée de l'air avec 12 avions à partir deh 30 (heure locale), contre la base aériennekoweïtienne d'Al-Jaber, suspectée d'abriter des missiles sol-solScudirakiens, avec des bombes de 250 kg, desBLG 66 Belouga et des missiles air-solAS-30L, accompagnés par une cinquantaine deF-4 Phantom IIWild Weasel et deF-16 Fighting Falcon de l'USAF. Quatre avions furent touchés[98] par des tirs deDCA après avoir survolé à basse altitude un poste de commandement irakien non répertorié sur leurs cartes et puissamment défendu. En conséquence, les missions suivantes se feront à plus haute altitude. Les Jaguar français effectueront au total 615 sorties et 1 088 heures de vol[99].

Un des Puma servant aux opérations de recherche et sauvetage récupère un pilote de F-16 de l'US Air Force éjecté en Arabie saoudite le 13 janvier[100].

L'aviation restera présente dans la région pour participer jusqu'en 1998 à l'opération Southern Watch mettant en œuvre unezone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Irak.

La guerre en Ex-Yougoslavie

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Article connexe :Bombardement de la Bosnie-Herzégovine par l'Otan en 1995.
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Les opérations au Kosovo

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Article détaillé :Opération Force alliée.
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LeXXIe siècle

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Dassault Rafale.

Cette période est marquée, à la fois, par un effort de modernisation et de mise à jour, mais également, par une réduction drastique des moyens et des budgets, au point que des observateurs pointent des failles notables dans les moyens de l'Armée de l'air.La professionnalisation des armées, avec la fin de laconscription constitue, de même, un jalon marquant de l'Histoire récente

Réorganisations et baisses des effectifs

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Les escadres ont été dissoutes entre 1993 et 1995 dans le cadre du plan "armées 2000", les escadrons mettant en œuvre des aéronefs devenant des unités autonomes, renforcées (la plupart des escadrons de chasse passant de deux à trois escadrilles) et commandées par un lieutenant colonel. Dans le cadre de cette réorganisation, une partie des fonctions de soutien auparavant assurées par l’escadre a été transférée soit aux bases aériennes, soit à des unités spécialisées : les ESTA - Escadrons de Soutien Technique Aéronautique -, les appareils et les mécaniciens étant affectés directement a la base puis mis à disposition des escadrons basés sur place.

Les escadres réapparaissent à partir de l’été 2014[101] afin de réunir sous un même commandement opérationnel les escadrons « volants » et les escadrons de soutien opérationnel (ESTA)[102].

Commandée par un colonel, l'escadre reste une formation qui rassemble des unités et du personnel destinés à une même mission mais avec une définition élargie, certaines escadres ne mettant pas en œuvre d'aéronefs[103].

Dans un premier temps, quatre escadres ont été créées en 2014[104] :

Dans un deuxième temps, l'Armée de l'air a annoncé en la (re)création de sept escadres supplémentaires[104] :

À la même date (), l'Armée de l'air a annoncé que la numérotation des unités, l’immatriculation des aéronefs affectés et le transfert du patrimoine historique (drapeau, traditions et nom de baptême) seraient mis en conformité avec leurs escadres d’appartenance courant 2016[105].

L’Armée de l'air disposait en2005 d’une force de 320 avions de combat de première ligne qui se répartissaient de la manière suivante :

À cela s’ajoutait un reliquat deSEPECAT Jaguar, de Mirage F1-B, 4Mirage IV de reconnaissance stratégique. Un petit nombre d'avions de tous types est également utilisé par le Centre d'expérimentation aérienne militaire de Mont-de-Marsan (Rafale, Mirage).

Dix ans plus tard (2015), les Jaguar, Mirage IV et Mirage F1 ont été retirés du service et parmi les bases ci-dessus, celles de Dijon, Cambrai, Reims et Colmar ont été fermées.

  • Rafale B/C
    Rafale B/C
  • Mirage 2000 C/B/D/N/5F
    Mirage 2000 C/B/D/N/5F
  • Mirage F1 CR & CT
    Mirage F1 CR & CT
Dassault Mirage 2000 durant une mission de l'OTAN de protection aérienne desPays baltes.
LaPatrouille de France fondée en 1953 représente la vitrine de l'Armée de l'air française. Elle est surAlpha Jet depuis 1981.

En 2010, l’Armée de l'air représente 15 % des effectifs globaux de la défense, avec près de 60 000 militaires, dont 18 % de femmes, et embauche 2 000 personnes par an[106].

Les effectifs de l'Armée de l'air parmi lesforces françaises hors de la métropole en sont de 3 435 personnels mettant en œuvre 22 chasseurs, 20 avions de transport, 27 hélicoptères, et 3 drones[107].

Au, l'Armée de l'air compte 56 000 personnes, dont 49 500 militaires et 6 500 civils. Ce qui représente 14,7 % du personnel de la Défense. 7 % des aviateurs font partie du corps du personnel navigant (pilotes, navigateurs, mécaniciens d'équipage). 14,7 % des effectifs militaires sont des femmes[108].

Les effectifs sont alors décomposés comme suit :

  • 7 100 officiers
  • 28 200 sous-officiers
  • 13 900 militaires du rang
  • 300 volontaires
  • 6 500 civils
  • 4 737 réservistes opérationnels

Son budget annuel à cette date est de 4,4 milliards d'euros, soit 11,5 % du budget de la Défense, décomposé comme ci :

  • 2,60 milliards d'euros pour la rémunération et lescotisations sociales
  • 1,19 milliard d'euros pour le maintien en condition opérationnelle
  • 0,83 milliard d'euros pour lecarburant opérationnel
  • 0,31 milliard d'euros pour les autres activités.

Ses moyens sont au les suivants :

LeLivre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale 2008 prévoit une baisse des effectifs à environ 50 000 personnes à l’horizon2015 dont 44 000 militaires, la flotte aérienne,aviation navale incluse, devrait se résumer à deux grandes familles d’avions, lesMirage 2000 et lesDassault Rafale, soit 300 avions de combat :

Un système sol-air de moyenne portée demissiles Aster 30. 12 prévus au départ, 8 en 2013.

Un nouveau livre blanc publié le sous la présidence deFrançois Hollande prévoit d'autres coupes dans les effectifs et matériels d'ici 2019.

Les forces aériennes (air et marine) comprendront notamment :

  • 225 avions de combat (54 Rafale Marine, 170 chasseurs pour l'Armée de l'air soit 8 escadrons),
  • une cinquantaine d’avions de transport tactique
  • 7 avions de détection et de surveillance aérienne (4Boeing E-3 Sentry de l'AdA et 3Grumman E-2 Hawkeye de l'aviation navale)
  • 12 avions ravitailleurs multirôles (A330 MRTT remplaçant 14 C-135FR)
  • 12drones de surveillance de théâtre
  • des avions légers de surveillance et de reconnaissance
  • 8 batteries desystèmes sol-air de moyenne portée MAMBA[109].

Une bonne part de ces prévisions sont annulées par laloi de programmation militaire 2014-2019, qui revoit les moyens à la baisse.

CetteLoi de programmation militaire 2014-2019 a suscité d'importants débats : incertitudes sur son financement, déficit de maintenance des appareils, faiblesse des heures d'entraînement despilotes, réduction globale d'effectif, fermetures debase aériennes, diminution du parc d'avions de combat, doutes sur le renouvellement desradars dedéfense aérienne, obsolètes et dépassés, obsolescence de la flotte d'avions ravitailleurs, lenteur du renouvellement de la flotte de transport, principalement[110],[111].

En, leschefs d'état-major auraient menacé de démissionner[112].

Pour certains commentateurs, la modernisation trop lente induite par ce plan 2014-2019 pose la question de la capacité réelle de l'Armée de l'air, qui pourrait n'être que symbolique ou limitée à quelques opérations extérieures de faible ampleur[113],[114].

En dépit de ces réductions, de budget et de format, l'Armée de l'air est engagée dans diverses opérations extérieures.

La guerre d'Afghanistan

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Article détaillé :forces françaises en Afghanistan.
Mirage 2000D sur l'aéroport international de Kandahar le 15 juin 2012.

L'Armée de l'air est présente depuis 2002 dans laguerre d'Afghanistan, déclenchée en 2001, avec des avions de combat sur place et des avions de ravitaillement et de transport, indispensables dans ce pays enclavé.

DeuxMirage IV et deuxC-135FR sont détachés sur labase aérienne d'Al Dhafra de laUAEAF auxÉmirats arabes unis dans le cadre de l'opération française Heraclès, et un total de 80 missions seront effectuées à partir du. Les Mirage IVP regagnent laFrance métropolitaine en[115]. La mission de six heures des Mirage IVP consiste à survoler l'Afghanistan une fois par jour aller (traversée de lamer d’Arabie, survol par le sud duPakistan,1er ravitaillement en vol parC-135FR au-dessus de l'Afghanistan, mission de reconnaissance d'1 heure 40) et retour (après un2e ravitaillement).

De débutmars à fin, une unitéRESAL (équipe de Recherche Et Secours AéroLarguée) spécifiquement créée est déployée àDouchanbé (Tadjikistan) pour éventuellement porter secours aux pilotes en difficulté, mais elle n'a finalement pas à intervenir[116].

Enmars, des Super-Étendard et sixMirage 2000 prennent en charge des attaques aériennes contre des cibles d'Al-Qaïda. Quelques cibles proposées par les forces américaines sont refusées, de peur d'atteindre des civils. À cette époque, la force aérienne française a été portée à 16 Super Étendard, 6 Mirage 2000 D, 5 Rafale, deux ravitailleurs aériens KC-135, et deux Hawkeye.

En,334 militaires de l'Armée de l'air française sont présents en Afghanistan, et arment les moyens suivants :

  • 6avions de combat àKandahar depuis : 3 Mirage F1CR, qui ont succédé le aux 3 Rafale présents depuis 2007, et 3 Mirage 2000D présents depuis 2005[117].
  • 1hélicoptèreCaracal à l'aéroport international de Kaboul, au sein du Détachement hélicoptères de l'Armée de terre.
  • 2dronesHarfang, sur les 3 déployés à l'origine àBegrâm depuis le (1er vol le[118]), servis par25 personnes[119]. Un de ces appareils a été rapatrié à la suite d'un incident début[120].

172 autres militaires de l'Armée de l'air sont, en, sur un aéroport àDouchanbé auTadjikistan servant de base logistique, avec un groupe de transport opérationnel et deuxC-160 Transall[121] ainsi que, depuis, unravitailleurC-135.

35 militaires ainsi qu'unravitailleurC-135, ont été présents sur labase aérienne de Manas jusqu'en début[122], qui a été ouverte auKirghizistan, à90 minutes de vol de l'Afghanistan, en. En, le présidentKourmanbek Bakiev avait annoncé sa fermeture[123], mais un accord financier a été trouvé le[124], qui ne comprenait cependant pas les détachements français et espagnols, qui ont quitté le site. Le ravitailleur a été transféré à Douchanbé[125].

Logo de l’armée de l’air de 2010 a 2020.

Le 24 mars 2020, elle change de logo.

Fin 2011, on assiste au début de la baisse de la présence militaire internationale en Afghanistan. Il reste alors 3 chasseurs sur place, qui sont rapatriés le. Près de 50 000 heures de vol ont été réalisées par les chasseurs français qui auront réalisés près de 500 tirs de tous types et 1 800 démonstrations de force, en appui aux troupes de l'ISAF. Les opérations françaises dans ce pays se terminent le[126].

L'intervention en Libye en 2011

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Article détaillé :Opération Harmattan.

La France et leRoyaume-Uni sont en pointe dans l'intervention militaire de 2011 en Libye déclenché le. Les premières frappes ont lieu à 16 h 45UTC lorsque des véhicules blindés de l'Armée libyenne qui menaçaient les populations civiles dans le secteur deBenghazi sont détruits par desbombes guidées laserGBU-12 etAASM de précision métrique lancées par les avions de l'Armée de l'air française[127]. L'un des chars a été détruit par un tirAASM effectué par unRafale à la distance de 55 km[128],[129].

Les activités de l’Armée de l’air dans l’opération Harmattan[130]
Type d’appareilHeures de volNombre de sorties
Mirage 2000D5 2021 062
Mirage 2000N3 129625
Mirage F1 CR/CT1 729399
Rafale C/B4 5691 039
Ravitailleur C-135FR3 152415
Avion radarE-3F Awacs2 045222
C 160G Transall25336
DroneHarfang24319
HélicoptèrePuma205Non communiqué
HélicoptèreCaracal343NC
Total général20 8703 817

La base avancée au début de l’opération est labase aérienne 126 Solenzara enHaute-Corse qui, au, accueille 23 avions de combat, soit 9 Rafale de labase aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson (armés d'AASM, de bombesGBU-12 ou dupod Reco NG), 8Mirage 2000D de labase aérienne 133 Nancy-Ochey (GBU-12 et GBU-49) et 6Mirage F1 CR de labase aérienne 112 Reims-Champagne (pod PRESTO)[131].

Début, 17 des 234 avions de combat opérationnels de l'Armée de l'air étaient engagés en Libye (6 Mirage 2000D, 6 Mirage 2000N et 5Dassault Rafale). Fin juillet, après le retrait du porte-avionsCharles-de-Gaulle, 21 avions de combat sont en ligne depuis les bases deLa Sude enCrète pour huit Mirage 2000D, quatre 2000N (initialement des 2000N K2 de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, relevés à partir du par des 2000N K3 de labase aérienne 125 Istres-Le Tubé)[132] effectuant un total de 3 160 heures de vol), et quatreMirage F1 (2 CR et 2 CT)[133], et labase aérienne de Sigonella enSicile pour cinq Rafale[134]. Cette base italienne accueille jusqu’à220 militaires et670 tonnes et 3 700 m3 de matériels, qui seront totalement rapatriés en[135].

L'aviation française engage également entre autres sesavions radarBoeing E-3 Sentry, ses ravitailleursC-135FR (3 152 heures de vol) et avions de transport etguerre électroniqueC-160 Transall basés en métropole dans cette opération, et plusieurs missions de bombardement ont été également effectués depuis les bases aériennes métropolitaines. Les formations desforces aériennes stratégiques ont effectué le tiers des heures des vols de l'Armée de l'air[136].

L'escadron de chasse 1/91 Gascogne est crédité de120 bombes larguées en368 missions, l'escadron de chasse 3/3 Ardennes a lui largué140 bombes pour336 missions. Les Mirage F1CT/CR participant aux opérations de renseignement et de bombardement ont largué33 engins, dont un tiers par un seul appareil[137].

Un des quatredronesEADS Harfang de l'Armée de l'air a été basé à Sigonella et a effectué son1er vol pour cette mission dans la nuit du[138]. Il a effectué au une quinzaine de missions[139].

Début septembre, le bilan annoncé est de plus de 3 000 sorties soit environ 1 700 missions effectuées par l'Armée de l'air dont la moitié de nuit. Par ordre d'importance : environ850 missions de bombardements, environ 360 de reconnaissance, environ 260 de ravitaillement en vol et167 missions Awacs.

Les effectifs mobilisés hors de France à cette date sont de329 aviateurs à Suda (310 début pour servir16 avions[140]), 202 à Sigonella, 35 au CombinedAir Operations Center (en) 5 dePoggio Renatico — ce CAOC étant chargée de la coordination des opérations aériennes de l’OTAN —, et une soixantaine d'aviateurs à bord du BPC[141].

Intervention militaire au Mali depuis 2013

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Articles détaillés :Opération Serval etIntervention militaire au Mali.
Article connexe :Opération Barkhane.
Rafale B 113-HO de l'escadron 2/92Aquitaine à la sortie d'un ravitaillement en vol lors d'une opération au Mali, le 17 mars 2013.

À partir du, les Forces armées françaises interviennent militairement au Mali[142] d'abord dans le cadre de l’opération Serval.

La logistique déployée auMali,pays sans accès à la mer est importante. Deux fois plus de matériels sont transportés par voie aérienne stratégique que par voie maritime en, soit 18 500 tonnes en480 rotations. Les mouvements aériens intra-théâtre acheminent 3 500 tonnes de fret et 15 600 personnels en plus de 1 600 missions, dont 30 % réalisées par des moyens alliés. Les militaires de l’arme du train ne sont pas en reste non plus : ils ont parcouru plus de3 millions de kilomètres depuis le début de l’opération.

En tout, plus de17 millions de litres decarburant aviation et3 millions de litres d’essence et de gazole sont consommés entre janvier et[143].

L'opération Barkhane qui vise à lutter contre le terrorisme dans toute la région duSahel[144],[145] prend la suite de l'opération Serval et de l’opération Épervier au Tchad le[146].

Opérations aériennes en Irak et Syrie depuis 2014

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Article connexe :Opération Chammal.

La France apporte un appui logistique et humanitaire à l'Irak en 2014 à la suite de l’aggravation de laguerre civile irakienne. Depuis, au moins, le, l'aviation française effectue des frappes sur le territoire de l'Irak, dont les populations et l'intégrité sont menacées par l'organisation criminelle et terroriste de l'État islamique (Note : cette terminologie fait débat) dans le cadre d'une coalition internationale[147].

À partir de, elle opère également en Syrie contre l’État islamique.

Accident de la base de Los Llanos en 2015

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UnF-16Dgrec, à l'origine de l'accident de la base de Los Llanos en 2015.
Article détaillé :Accident aérien de la base de Los Llanos.

L'accident aérien de la base de Los Llanos a lieu le, lorsqu'unavion de combatF-16 de laForce aérienne grecque s'écrase peu après ledécollage sur labase aérienne située àAlbacete enEspagne, au cours d'un exercice aérien de l'OTAN. L'accident fait onze morts : les deux pilotes grecs de l'appareil ainsi que neufaviateurs français tués au sol[148]. DeuxAlpha Jet et deuxMirage 2000D français qui attendaient pour décoller sont détruits dans l'explosion[148]. Il s'agit du plus grave accident au cours d'entrainement de l'OTAN et de l'un des plus graves au sein de l'Armée de l'air française[149].

Changement de dénomination

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Logo de l'Armée de l'air de l'espace depuis le 11 septembre 2020.

En juillet 2019, leprésidentEmmanuel Macron annonce vouloir la renommer « Armée de l'air et de l'espace » et créer en son sein unGrand Commandement de l'espace[150]. Cette nouvelle dénomination est présentée par laministre des Armées,Florence Parly, le àSalon-de-Provence[151]. Le changement de dénomination officielle est effectif le 11 septembre 2020[3].

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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