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Hippolyte Monin

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Pour les articles homonymes, voirHenri Monin etMonin (homonymie).

Hippolyte Monin
Fonction
Adjoint au maire
9e arrondissement de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour

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Hippolyte Monin, né le àBesançon et mort le àParis, est unhistorien,journaliste ethomme politiquefrançais.

Biographie

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Le père d'Hippolyte Monin est professeur à la faculté des lettres deBesançon. Il fait ses études au lycée de sa ville natale, devient soldat de laGarde nationale de Besançon en 1870 et entre en 1872 à l'École normale supérieure, dont il sort en 1875.

Il commence sa carrière d'enseignant au collège deBlois, puis il est chargé de cours aulycée de Vesoul. Agrégé d'histoire par arrêté ministériel du, il est nommé professeur au lycée deNîmes où il enseigne pendant quatre ans, puis fût muté àMontpellier où il enseigne de 1880 à 1885. Des arrêtés desIer et le chargèrent de faire une conférence de géographie à Montpellier.

Il est ensuite nommé àVersailles pour une seule année de 1885 à 1886. Arrivé à Paris, il obtient en 1886 l'autorisation de faire à la faculté des lettres un cours libre en 13 leçons surl'État des Généralités composant le ressort du Parlement de Paris pendant les dernières années de l'ancien régime. La même année, il intègre leCollège Rollin comme professeur chargé d'enseigner d'histoire. Il y exerce pendant 28 ans, demande sa retraite en et est nommé professeur honoraire le. En 1890, le conseil municipal de Paris institue à l'hôtel de ville des cours d'enseignement populaire supérieur et confie à Hippolyte Monin l'enseignement deL'Histoire de Paris. Cet enseignement prend fin en 1901 pour des raisons politiques. Il a par ailleurs rédigé des articles commeVoltaire et Paris, etMontesquieu et Paris. Monin réalise de d'importants travaux sur laRévolution française et sur laRévolution de 1848. Il est membre du comité directeur de la Société Le Vieux Montmartre de 1894 à sa mort et produit dans sa revue éponyme de nombreux articles.

Fin 1909, il participe à la fondation de laRevue historique de la Révolution française et de l'Empire, avec Charles Vellay.

Il siège au comité radical du9e arrondissement de Paris de 1885 jusqu'à sa mort, et est candidat aux élections législatives de 1914 et devient ensuite adjoint au maire du9e arrondissement de Paris. Homme dévoué, il accepte au sein de la municipalité de s'occuper des œuvres spéciales d'assistance en ces temps difficiles. Ferme républicain, il est également un journaliste de talent. Il collabore notamment auSiècle et àLa Dépêche de Toulouse.

Il prête son concours aux commissions historiques de la Ville de Paris, au comité des Inscriptions parisiennes, au comité des recherches sur l'histoire de Paris pendant la Révolution française. Il est membre du comité de direction de la Société d'histoire et archéologie des3e,4e et12e arrondissements de Paris de 1903 à 1905, et président de la Société d'histoire de la Révolution de 1848, lorsqu'il mourut à Paris le après une courte maladie.

Il travaillait au moment de sa mort avec un ami à la publication du Sommier des biens nationaux parisiens où, en l'an VII, fut résumé les opérations de la vente des biens des communautés, des corps, congrégations et des biens des émigrés[a].

Publications

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Réception critique

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  • « Incapable de délaisser, même pour un temps, le cher domaine de l'histoire, il poursuivait, malgré sa collaboration à plusieurs journaux quotidiens, malgré aussi les fonctions administratives dont il était chargé depuis le début de la guerre, des recherches dont il se plaisait à nous raconter les étapes, et qui devait, dans sa pensée, aboutir à un travail très complet et très nouveau sur la vaste et complexe question du transfert en France des objets d'art prélevés en Italie par Bonaparte au cours de la campagne de 1796-1797. Malheureusement ce travail est resté inachevé dans toutes ses parties. Nous espérons du moins pouvoir recueillir dans les divers manuscrits que MadameVve Monin a bien voulu mettre à notre disposition quelques pages qui seront pour nos lecteurs une occasion nouvelle d'admirer cette noble intelligence, et d'en regretter, comme nous, la disparition prématurée. » - Charles Vellay[1].
  • « L'ami fidèle, l'époux tendre, l'homme au désintéressement antique ont été appréciés de tous ceux qui ont pu l'approcher. Le Maître en histoire sera estimé de plus en plus dans l'avenir et jouira un jour de la juste renommée que mérite son labeur considérable et perspicace » - Lucien Lazard[1].

Notes et références

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Notes

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  1. Registres comportant toutes les indications des biens parisiens, localisation, origine, estimation, noms des locataires, montant des loyers, prix de vente, noms et qualités des acquéreurs, accompagnés de plans qui disparurent dans l'incendie de l'hôtel de ville le. Des éclaircissements dont beaucoup sont dus à Monin suppléent aux lacunes ou rectifient les erreurs enregistrées dans les registres.
  2. Le livre de Monin sur Saint-Denis était remis en prix aux écoliers en 1912 (cf. Hippolyte Monin,Histoire du Siège et de l’occupation de Saint-Denis par les Allemands en 1870-1871, Saint-Denis, Bouillant, 1911), de même que celui d’Eugène Seinguerlet,Propos de table du comte de Bismarck pendant la campagne de France, Paris, Dreyfous, 1879,3e éd. Des titres sont destinés aux enfants ou aux jeunes comme la brochure anonymeLe dernier jour d’un soldat français à Orly sous les murs de Paris, Pau, Menetière, 1878,p. 3-4 ; chez Delerot« Dédié aux élèves de nos écoles, pour qu’ils n’oublient pas », page de garde, éd. de 1900 ; la notice anonyme sur Saint-Chéron est claire quant à ses destinataires :« Ce petit livre est destiné à faire connaître à nos jeunes compatriotes présents et futurs les tristes événements qui se sont accomplis chez eux pendant la guerre des Prussiens contre la France » (cf.Notice historique sur l’occupation prussienne de Saint-Chéron, Paris, Dupont, 1872,p. 1).

Références

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  1. a etbLucien Lazard, Charles Vellay, « Hippolyte Monin (1854-1915) »,Revue historique de la Révolution française et de l'Empire, tome VIII, année 1915,p. 288-300.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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