
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Hippolyte Ducos, né le àSaint-André (Haute-Garonne) et mort le àSaint-Gaudens[1], est unhomme politique français.
Fils d'un cultivateur, c'est grâce à une bourse d'études qu'Hippolyte Ducos suit les cours du collège deRevel, où il fait la rencontre deVincent Auriol. Brillant élève, il obtient une bourse encore pour s'inscrire en faculté, àMontpellier, et devient agrégé de Lettres.
Il enseigne alors en lycée, dans différentes villes du Sud-Ouest (Carcassonne,Montauban,Foix,Albi, puisToulouse).
Il est mobilisé dans l'infanterie pendant lapremière guerre mondiale et, entré caporal, il en ressort avec les galons de lieutenant. En 1916, il est décoré de laLégion d'honneur à titre militaire, ainsi que de laCroix de Guerre avec cinq citations. Il publie, avec le capitaine Marcel Clavel, un ouvrage relatant les faits d'armes du81e régime d'infanterie.
Rendu à la vie civile, il s'engage en politique, du côté duparti radical. Il est élu conseiller général de Haute-Garonne, dans lecanton de Barbazan, mandat qu'il conserve jusqu'à la guerre, puis, en novembre 1919, député sur la liste menée parJoseph Gheusi.
Membre de la commission de l'enseignement, il inaugure une longue carrière parlementaire (39 ans de mandat sous trois républiques différentes) largement consacrée à la question scolaire. Dès 1921, il présente une proposition de loi visant à réorganiser l'enseignement postscolaire.
Défenseur des humanités classiques, il soutient néanmoins le maintien d'une filière moderne dans l'enseignement secondaire. Il défend aussi l'éducation physique, qu'il souhaite obligatoire. Il est partisan de l'école unique, et d'une démocratisation de l'accès au supérieur. Il synthétisera ses positions en 1932 dans un ouvrage, préfacé parÉdouard Herriot, intitulé « Pourquoi l'école unique ? ».
Il est aussi rapporteur de plusieurs projets de loi relatifs à l'enseignement : nationalisation des fonctions de contremaîtres et des maîtresses d'atelier des écoles pratiques d'industrie (1920), création d'écoles pratiques de commerce et d'industrie ou d'écoles de métiers (1921). Il intervient cependant aussi sur d'autres questions.
Tête de la liste présentée en Haute-Garonne par le parti radical et le Parti socialiste français (issu d'une scission duparti républicain socialiste) en 1924, il obtient 27,8 % des voix et est réélu.
Devenu vice-président de la commission des finances de la Chambre, et vice-président du Parti radical en 1926, il déploie une activité parlementaire intense, toujours sur les questions scolaires, mais en élargissant ses domaines d'intervention.
Il se consacre aussi beaucoup à sa fonction de rapporteur du budget de l'instruction publique, qu'il occupe de 1924 à 1932. Il produit, dans ce cadre, des rapports très détaillés sur l'état du système éducatif. Il est un des principaux soutiens à la politique de gratuité de l'enseignement secondaire qui se met en place sous cette législature.
En 1928, il est réélu député, battant dans la circonscription de Saint-Gaudens un autre sortant, le socialisteLucien Labatut, au deuxième tour, avec 53,6 % des voix. Puis, en 1932, il affronte sans difficulté au second tour un candidat communiste, et est réélu avec 89,6 % des voix.
Il entre alors au gouvernement, avec le poste de sous-secrétaire d'État à l'Éducation nationale, chargé de l'enseignement technique, fonction qu'il exerce dans les gouvernementsHerriot III,Paul-Boncour etDaladier, jusqu'en octobre 1933, où il devient ministre des pensions dans legouvernement Sarraut. Il conserve ce maroquin dans lesgouvernements Chautemps etDaladier.
Sa carrière ministérielle s'interrompt après la chute du gouvernement Daladier, à la suite desémeutes du 6 février 1934. Quelques semaines avant les élections de 1936, il devient vice-président de la Chambre.
Il prend alors ses distances avec la stratégie duFront populaire dans laquelle s'inscrit le parti radical. Il est réélu député de justesse, avec 50,8 % des voix, contre le socialiste Labatut, candidat du Front populaire.
Ducos reste cependant membre du groupe radical à la Chambre, où il est élu président de la commission de l'enseignement et des beaux-arts. Il est aussi rapporteur de la loi créant, en 1936, l'office national professionnel du Blé.
Lors de l'exposition universelle de 1937, il assure la présidence du pavillon de l'enseignement.
Incarnant désormais l'aile droite du parti radical, il entre augouvernement Daladier, en septembre 1938, comme sous-secrétaire d'État à la Défense nationale, fonction qu'il conserve jusqu'à la chute dugouvernement Reynaud, en mai 1940.
Bien qu'ayantvoté les pleins-pouvoirs à Pétain, il s'engage rapidement dans laRésistance, au sein du mouvementCombat, puis du M.U.R.. Il est brièvement arrêté par les Allemands, avant de réussir à s'évader, au péril de sa vie.
Son engagement dans la lutte contre l'occupant lui permet d'être relevé de l'inéligibilité qui frappe les parlementaires qui avaient voté en faveur de Pétain en 1940.
Il mène donc la liste radicale en Haute-Garonne pour l'élection de la première constituante, en octobre 1945, mais n'obtient que 7,5 % des voix, ce qui est insuffisant pour être élu. Il est ensuite, en décembre 1946, puis en novembre 1948, candidat à l'élection duConseil de la République, mais en vain.
Il publie, en 1946, un ouvrage intitulé « Le Service de santé militaire en France, 13 septembre 1939-10 mai 1940 », chez un éditeur toulousain.
Il se consacre alors à ses mandats locaux : il est élu maire deLihac en 1947, puis retrouve le conseil général, étant élu dans lecanton de l'Isle-en-Dodon, cette fois, deux ans plus tard.
En 1951, il est de nouveau candidat à la députation, en deuxième position sur la liste duRassemblement des gauches républicaines (Radicaux et UDSR) menée parMaurice Bourgès-Maunoury, il retrouve le Palais-Bourbon.
En juillet 1953, il intervient sur la réforme de l'enseignement. Il se fait alors le défenseur de la culture secondaire classique, s'opposant aux méthodes pédagogiques nouvelles, influencées par les États-Unis, et demande qu'on renonce à la création d'une agrégation de lettres modernes (sans latin).
En 1956, il est réélu député, toujours en deuxième position sur la liste menée par Bourgès-Maunoury.
Il est élu vice-président de la commission de l'éducation nationale. En 1956 il dépose une proposition de loi visant à porter l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans. L'année suivante, il prône la mise en place d'une allocation-salaire pour les étudiants.
Au contraire de la majorité des radicaux de Haute-Garonne, et de Bourgès-Maunoury en particulier, Ducos apporte un soutien plein et entier au retour deCharles de Gaulle au pouvoir en 1958.
Il est facilement réélu député en novembre, à l'occasion d'une quadrangulaire où il obtient 50,4 % des voix.
Il entre alors en dissidence avec le parti radical, créant une fédération autonome, qu'il qualifie « d'orthodoxe » en Haute-Garonne. Siégeant d'abord parmi les non-inscrits à l'assemblée, il rejoint ensuite, en juillet 1959, le groupe de l'Entente démocratique, où il retrouve les radicaux.
Intervenant toujours principalement sur les questions scolaires, il prend dans le même temps de plus en plus de distances avec le pouvoir. Ayant voté l'investiture du gouvernement Debré, il en vient, en 1962, à voter la motion de censure contre le gouvernement Pompidou, dont l'adoption provoque la dissolution de l'assemblée nationale.
Il est encore réélu, au second tour, avec cependant plus de difficultés. Il obtient 47,6 % des voix contre 46 % au candidat socialiste, le reste allant au MRP. Il s'inscrit alors au groupe du Rassemblement démocratique, qui succède à l'entente. Pendant cette législature, il se situe clairement dans l'opposition, votant régulièrement contre les projets gouvernementaux.
Il continue d'intervenir sur les questions scolaires, lors de chaque débat en rapport avec ces questions.
En 1967, il se représente avec l'investiture de laFGDS, mais fait de nouveau face au socialiste Jean Lassère. C'est grâce à un bon report des voix de droite qu'il est réélu, avec 52,5 %, au second tour.
À 85 ans, il est à la fois le doyen de l'assemblée et le plus ancien député en exercice. Il lui revient de prononcer le discours d'ouverture, où il prône l'humanisme.
L'année suivante, après la dissolution de l'assemblée, Ducos bénéficie du soutien de toute la FGDS, et n'a donc pas de candidat socialiste contre lui. Il est facilement réélu avec 55,5 % des voix. Il est de nouveau le doyen de l'assemblée.
Sa dernière intervention dans l'hémicycle est consacrée encore à l'enseignement. En décembre 1969, il interpelle le ministre de l'éducation nationale,Olivier Guichard, pour protester contre le report de l'enseignement du latin à la classe de quatrième. Frappé d'un malaise dès la fin de son intervention, il est évacué par les huissiers et hospitalisé.
Sans démissionner, il se retire à Lihac et meurt en novembre 1970, à 89 ans.
En tant que doyen des députés, il prononce le discours d'ouverture de laIVe législature de laVe République à l'Assemblée nationale, le[2].
À sa mort, son suppléant,François Gabas le remplace à l'Assemblée nationale.
Gouvernement Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Ministre d'État, vice-président du Conseil | Paul Reynaud Président du Conseil | ||||
| Ministre d'État | |||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Affaires étrangères | |||||
| Intérieur | |||||
| Armements | Raoul Dautry | ||||
| Finances | |||||
| Travail | Charles Pomaret | ||||
| Justice | Albert Sérol | ||||
| Marine | César Campinchi | ||||
| Marine marchande | Alphonse Rio | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Éducation nationale | |||||
| Anciens combattants etPensions | Albert Rivière | ||||
| Agriculture | Paul Thellier | ||||
| Ravitaillement | Henri Queuille | ||||
| Colonies | |||||
| Travaux publics | |||||
| Santé publique | |||||
| Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions | Alfred Jules-Julien | ||||
| Information | |||||
| Commerce et Industrie | |||||
| Blocus | Georges Monnet | ||||
| |||||
| (← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →) | |||||
Gouvernement Daladier II (30 janvier 1934 - 7 février 1934) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre et Défense nationale | Édouard Daladier Président du Conseil | ||||
| Affaires étrangères | Édouard Daladier | ||||
| Éducation nationale | Aimé Berthod | ||||
| Intérieur | Eugène Frot | ||||
| Justice | Eugène Penancier | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | |||||
| Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
| Outre-mer | Henry de Jouvenel | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Jean Valadier | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Paul Bernier | ||||
| Santé publique | Émile Lisbonne | ||||
| Marine militaire | Louis de Chappedelaine | ||||
| Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | Guy La Chambre | ||||
| Commerce et Industrie | Jean Mistler | ||||
| Budget | Paul Marchandeau | ||||
| |||||
| (← CHAUTEMPS II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUES II →) | |||||
Gouvernement Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Camille Chautemps Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Eugène Raynaldy | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Albert Dalimier | ||||
| Colonies | |||||
| Travail et Prévoyance sociale | |||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
| Santé publique | Alexandre Israël | ||||
| Marine | Albert Sarraut | ||||
| Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | |||||
| Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
| Budget | Paul Marchandeau | ||||
| |||||
| (← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →) | |||||
Gouvernement Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Albert Sarraut Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Vice-président du Conseil etJustice | Albert Dalimier | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
| Colonies | François Piétri | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Eugène Frot | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
| Santé publique | Émile Lisbonne | ||||
| Marine | Albert Sarraut | ||||
| Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | Jacques Stern | ||||
| Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
| Budget | Abel Gardey | ||||
| |||||
| (← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →) | |||||
Gouvernement Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Édouard Daladier Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Eugène Penancier | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
| Colonies | |||||
| Travail et Prévoyance sociale | François Albert | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
| Santé publique | Charles Daniélou | ||||
| Marine | |||||
| Pensions | Edmond Miellet | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | Eugène Frot | ||||
| Commerce et Industrie | Louis Serre | ||||
| Budget | Lucien Lamoureux | ||||
| |||||
| (← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →) | |||||
Gouvernement Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Joseph Paul-Boncour Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Abel Gardey | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Henry Chéron | ||||
| Travaux publics | Georges Bonnet | ||||
| Colonies | Albert Sarraut | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
| Santé publique | Charles Daniélou | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Pensions | Edmond Miellet | ||||
| Air | Paul Painlevé | ||||
| Marine marchande | Léon Meyer | ||||
| Commerce et Industrie | Julien Durand | ||||
| |||||
| (← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →) | |||||
Gouvernement Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Joseph Paul-Boncour | Édouard Herriot Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Édouard Herriot | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | René Renoult | ||||
| Agriculture | Abel Gardey | ||||
| Finances | Louis Germain-Martin | ||||
| Travaux publics | Édouard Daladier | ||||
| Colonies | Albert Sarraut | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
| Commerce | Julien Durand | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Henri Queuille | ||||
| Santé publique | Justin Godart | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Pensions | Aimé Berthod | ||||
| Air | Paul Painlevé | ||||
| Marine marchande | Léon Meyer | ||||
| Budget | Maurice Palmade | ||||
| |||||
| (← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →) | |||||