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| Hervé Mariton | |
Hervé Mariton en 2018. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président de laFédération des entreprises d'outre-mer | |
| En fonction depuis le (4 ans, 5 mois et 29 jours) | |
| Élection | |
| Prédécesseur | Jean-Pierre Philibert |
| Maire deCrest | |
| – (29 ans et 20 jours) | |
| Élection | 18 juin 1995 |
| Réélection | 18 mars 2001 16 mars 2008 30 mars 2014 28 juin 2020 |
| Prédécesseur | Jean-Pierre Tabardel |
| Successeur | Stéphanie Karcher |
| Député français | |
| – (10 ans) | |
| Élection | 17 juin 2007 |
| Réélection | 17 juin 2012 |
| Circonscription | 3e de la Drôme |
| Législature | XIIIe etXIVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP(2007-2015) LR(2015-2017) |
| Prédécesseur | Fabien Limonta |
| Successeur | Célia de Lavergne |
| – (4 ans, 10 mois et 7 jours) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Circonscription | 3e de la Drôme |
| Législature | XIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP |
| Prédécesseur | Michel Grégoire |
| Successeur | Fabien Limonta |
| – (4 ans et 19 jours) | |
| Élection | 28 mars 1993 |
| Circonscription | 3e de la Drôme |
| Législature | Xe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UDFC |
| Prédécesseur | Henri Michel |
| Successeur | Michel Grégoire |
| Ministre de l'Outre-mer | |
| – (1 mois et 18 jours) | |
| Président | Jacques Chirac |
| Premier ministre | Dominique de Villepin |
| Gouvernement | de Villepin |
| Prédécesseur | François Baroin |
| Successeur | Michèle Alliot-Marie |
| Conseiller régional deRhône-Alpes | |
| – (16 ans, 3 mois et 28 jours) | |
| Élection | 16 mars 1986 |
| Réélection | 22 mars 1992 15 mars 1998 |
| Circonscription | Drôme |
| Président | Charles Béraudier Charles Millon Anne-Marie Comparini |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Hervé Marie David Mariton[1] |
| Date de naissance | (67 ans) |
| Lieu de naissance | Alger (Algérie française) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | UDF-AD,PR,DL,UMP puisLR |
| Diplômé de | École polytechnique Corps des mines |
| Profession | Ingénieur général des mines[2] |
| Maires de Crest | |
| modifier | |
Hervé Mariton, né le àAlger (Algérie), est unhomme politiquefrançais.
Il estmaire deCrest de juin 1995 jusqu'au 14 juillet 2024. Il est député de latroisième circonscription de la Drôme entre 1993 et 2017. Au sein dugouvernement Dominique de Villepin, il est brièvementministre de l'Outre-mer entre mars et mai 2007.
Depuis mai 2021, Hervé Mariton est président de laFédération des entreprises d'outre-mer[3], association qui représente les entreprises situées dans l’ensemble des territoires constituant l’Outre-mer français[4].
Son père Maurice Mariton est un militaire drômois etcatholique[5], tandis que sa mère Yolaine Benkemoun estjuive d'Algérie.
Il obtient un prix auconcours général, épreuve de russe, en 1974. Il poursuit ses études enclasses préparatoires scientifiques (mathématiques spéciales) aulycée Louis-le-Grand à Paris.
Hervé Mariton réussit le concours d’entrée à l'École polytechnique[1],[2]. Il devient ingénieur du Corps des instruments de mesure à sa sortie de l'École[2], puis ingénieur duCorps des mines lorsque son premier corps est mis en extinction[a].
Il obtient unDEA degestion à l'université Paris-Dauphine[6] et il est également diplômé de l'IEP de Paris (1982)[7]. Hervé Mariton parle couramment lerusse[8].
Hervé Mariton est marié et père de quatre enfants que lui et son épouse — catholique — ont élevés dans la religion catholique[9]. Il se définit pour sa part comme juif pratiquant[10].
Il entre en politique à l'UDF où il est délégué général de l'UDF-AD. Secrétaire national duParti républicain puis deDémocratie libérale, il est candidat face àFrançois Bayrou pour la présidence de l'UDF en1998, recueillant 10 % des suffrages.
Ses premiers mandats sont d'abord locaux : il devientconseiller municipal deChevreuse en (à24 ans) sur la liste conduite par Félix Gonzalez, puisconseiller régional enRhône-Alpes à27 ans, siège auconseil municipal deValence de 1989 à 1995, puis à celui de Crest à partir de 1995. Sur le plan national, Hervé Mariton remporte le siège dedéputé dans la3e circonscription de la Drôme lors desélections législatives de 1993, mais échoue à se faire réélire lors de l'élection suivant ladissolution législative en 1997.
Proche un temps deCharles Millon, il est élu vice-président duconseil régional de Rhône-Alpes en 1994, puis en 1998 où l'exécutif est soutenu par les voix des élus duFront national, alors groupe charnière pour former une majorité régionale. Ce vote est annulé par leConseil d'État le[11], une nouvelle présidence est élue en 1999.
En 2002, il rejoint la toute nouvelleUMP et retrouve son fauteuil de député le, pour laXIIe législature (2002-2007) dans la circonscription où il était déjà élu auparavant.
Il devient en 2006 l'un des plus fervents partisans duPremier ministreDominique de Villepin, même si auparavant il a été personnellement favorable à uneintervention militaire en Irak en 2003[b]. Il entre au gouvernement en, succédant àFrançois Baroin, à la fonction deministre de l'Outre-Mer. À cette même période, il annonce son ralliement à Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle qui suit.
Il se définit comme « libéral pragmatique », et a créé avecFrançois Goulard le club Réforme et Modernité[12], en 2006.
Candidat à sa réélection en tant que député UMP, pour laXIIIe législature (2007-2012), il est réélu avec 52,62 % des suffrages, au second tour. Moins d'un an plus tard, il est confirmé maire de Crest face à la liste d'union de la gauche « Mistral crestois », pour un troisième mandat consécutif, au premier tour de l'élection municipale de 2008, avec 56 % des suffrages exprimés[13].
En 2010, Hervé Mariton refuse d'adhérer au nouveau parti créé par l'ancien Premier ministreDominique de Villepin, affirmant ne plus être « sur la même ligne » que lui[14]. Il regrette l'influence « de gauche » qui s'exprime dans le projet deRépublique solidaire présenté le[15].
Il est réélu député dans latroisième circonscription de la Drôme au terme desélections législatives de 2012.
En, à la suite de l’accord entreJean-François Copé etFrançois Fillon qui a suivi la crise politique ducongrès de novembre 2012 de l'UMP, il est nommé responsable du pôle projet, assisté par la copéisteValérie Debord et le fillonisteBruno Retailleau[16].
En juin 2013,Mediapart révèle qu'une assistante parlementaire d'Hervé Mariton est une ancienne militante du syndicat étudiant d'extrême droite leRassemblement étudiant de droite. De plus, elle entretient des liens avec des personnalités d'extrême droite sur les réseaux sociaux et aurait permis à des manifestants anti-mariage pour tous de s'introduire dans l'Assemblée nationale pour y déployer une banderole. Elle est finalement licenciée par le député[17].
En, il décide de transformer son club « Réforme et Modernité » en le renommant « Droit au cœur » pour peser sur le débat à l'UMP et le choix de son candidat pour la présidentielle de 2017[18],[19].
En, la liste qu'il mène à Crest obtient 57,08 % des voix au premier tour et Hervé Mariton est réélu maire[20].
En, il annonce sa candidature à la présidence de l'UMP[21] et soutient que le président du parti ne doit pas être candidat à l'élection présidentielle de 2017[22]. Le, il obtient 6,3 % des voix lors de l'élection du nouveau président de l'UMP face àBruno Le Maire et àNicolas Sarkozy, qui est élu avec 64,5 % des suffrages.

Le, il se déclare candidat à l'électionprimaire de la droite et du centre en 2016[23]. Le lundi, il se prononce contre la candidature deNicolas Sarkozy à la primaire, estimant que si l'ancien président de la République était le candidat de la droite et du centre lors de l'élection présidentielle de 2017, cela favoriserait la réélection deFrançois Hollande[24].
Le, il annonce avoir obtenu les parrainages nécessaires à sa participation à la primaire[25], huit jours après que l'Association « Sens commun » déclare soutenirFrançois Fillon[26]. Il est toutefois écarté de la compétition le lorsque la haute autorité chargée de la primaire invalide certains parrainages d'adhérents dont les noms étaient présents en double[27],[28]. Il rallie alorsAlain Juppé[29].
Hervé Mariton ne se représente pas auxélections législatives de 2017[30].
En, Hervé Mariton annonce prendre une « longue pause » dans sa carrière politique, même s'il reste maire deCrest. Il se consacre désormais à l'écriture d'un livre consacré àAlexandre Soljenitsyne ainsi que d'une pièce de théâtre autour du discours prononcé par ce dernier à l'université Harvard en 1978[31], qu'il interprète lors d'une tournée dans plusieurs villes de France[32],[33], ainsi qu'à Moscou[34] et à l'université Harvard (Center for Russian Studies)[35].
Actuellement, il préside le réseauLes Plus Beaux Détours de France[36] et le Conseil Franco-Britannique[37]. Il est également membre du conseil d'orientation de l'Institut Thomas-More[38] et membre de laCommission trilatérale (en 2019)[39]. Il est également depuis mai 2021 le président de laFédération des entreprises d'outre-mer[40].
Le 28 juin 2020, il est réélu maire de Crest pour un cinquième mandat, obtenant au second tour 51,67% des voix face à son opposant René-Pierre Halter[41]. En octobre 2020, le tribunal administratif de Grenoble annule le résultat de cette élection[42]. Le 17 février 2021, le Conseil d'État casse le jugement du tribunal administratif de Grenoble, ce qui permet à Hervé Mariton de rester maire[43].
Le 6 janvier 2024, il annonce qu'il démissionnera de son mandat de maire au courant de l'été 2024, au profit de sa première adjointe, Stéphanie Karcher[44].

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« Je ne suis pas le catho de service ! Je suis juif, je fais Kippour. Cela tombait d'ailleurs plutôt bien que le premier débat des primaires ait lieu le 13 octobre, et non pas le 12, jour de Kippour… »
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