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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Herbert Hagen | ||
![]() Herbert Hagen, le à Paris. | ||
| Nom de naissance | Herbert Martin Hagen | |
|---|---|---|
| Naissance | Neumünster | |
| Décès | (à 85 ans) Rüthen | |
| Allégeance | ||
| Arme | SS | |
| Unité | SD (dont4 ans en France) | |
| Grade | SS-Sturmbannführer[a] | |
| Années de service | 1936 – 1945 | |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
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Herbert Hagen est unpolicierallemand, membre de laSS, né le àNeumünster et mort le àRüthen.
Affecté auRSHA, plus spécifiquement auSD enfrançais :« Service de la sécurité », il atteint le grade de SS-Sturmbannführer[a] et passe une grande partie de laSeconde Guerre mondiale en France. Après guerre, après avoir été interné pendant environ un an dans des camps de prisonniers, il vit en Allemagne, d’abord sans être inquiété. Mais en 1980, il est condamné par un tribunal allemand à12 ans de prison et reste incarcéré5 ans.
À 23 ans, en 1936, il entre auSD (Service de sécurité) (faisant partie duRSHA au sein de laSS) où il est parrainé par le professeurFranz Six, idéologue duparti nazi.
Un an après, il est nommé chef de sa la section antijuive. À24 ans, il est l'un des plus jeunes chefs de service duRSHA.

Il y rencontreraAdolf Eichmann et ensemble feront un voyage enPalestine. Ils quittentBerlin le et arrivent àHaïfa le. De là ils prennent la direction deTel Aviv où un agent de laHaganah les attend. Feivel Polkes, des forces armées des colons juifs de Palestine, sonde les deux SS. Ceux-ci veulent utiliser lessionistes pour asseoir leur puissance auProche-Orient. Mais Polkes est méfiant, et les mettra sur de fausses pistes[réf. nécessaire].En1938 la Haganah rompt tous les contacts avec leReich.
De retour enAllemagne, Hagen parcourt le pays pour prêcher sa bonne parole partout : dans les tribunaux militaires, la police, chez les militants nazis, l'académie de guerre, les sous-officiers SS, les pompiers, les avocats stagiaires, etc.
Lors d'un voyage à Prague le, il dira à un interlocuteur :
« Les Juifs ont une influence capitale dans la culture et l'économie tchèque, c'est pourquoi le but de mon voyage est de dénoncer les dirigeants nationaux responsables de cette inacceptable tolérance. Et nous profiterons pour éliminer les politiciens tchèques encore en place.Je compte exposer prochainement une idée capitale : un Juif, même après une conversation, garde intactes ses caractéristiques fondamentales. Je tiens donc à inciter mes auditeurs à la plus extrême prudence.[réf. nécessaire] »
Diplômé de l'université de Berlin en 1940, ancien journaliste, parlant bien le français, il fait partie de l'unité spéciale qui entre enFrance clandestinement enjuin 1940 aux côtés d'Helmut Knochen. Le il est nomméKommandeur der Sipo und des SD enfrançais :« commandant de laSipo et duSD » àBordeaux avecpour objectifs de développer une implantation sur la côte atlantique d'Hendaye à laLoire[pas clair]. Il s'installe sur l'ancien yacht duroi des Belges qui mouille dans leport de Bordeaux, abandonné à la suite de la débâcle. En 1941, laBretagne est adjointe à sa zone de surveillance. Il charge la police française d'exécuter ses ordres, pour « éviter une mise en avant trop prononcée des services allemands et un retournement contre eux. » Durant les rafles qu'il organise, peu de personnes en réchappent[réf. nécessaire].
Collaborateur d’Eichmann, puis chef de la section anti-juive, il organise les rafles àBordeaux puis à Paris.
Il dira plus tard à un diplomate : « Nos différends ont les plus déplorables résultats. Par votre faute, nous ne parviendrons jamais à résoudre la question juive en France. »[réf. nécessaire]
Fernand de Brinon écrira dans ses mémoires quelque temps avant sa mort : « Oberg était un gros Prussien au crâne rasé ne connaissant rien de la France, ni de notre mentalité, ne parlant pas notre langue et tout à fait dominé par un jeune officier SS, le major Hagen. Celui-ci avait l'avantage de bien s'exprimer en français mais le déplorable inconvénient de nous détester et de nourrir contre nous une vigilante rancune. Il entretenait des agents de renseignements et occupait en quelque sorte la place d'un chef d'état-major très puissant auprès du général Oberg. »[réf. nécessaire]
En, les troupes allemandes abandonnent une grande partie du territoire français et Hagen est affecté enCarinthie, auprès deErwin Rösener,Höhere SS- und Polizeiführer en pays alpin. Au sein d’une unité dont la mission est de lutter contre les partisans yougoslaves, il dirige l’EinsatzgruppeItlis chargé d’uneopération1005 (élimination des traces des meurtres de masse).
À la fin de la guerre, il sert à l'état-major dugroupe d'armées Sud.
Le, Hagen est arrêté par les Britanniques qui l’incarcèrent dans divers camps de prisonniers, d’abord en Italie puis, à partir du, au sud de Hambourg. En, l'armée britannique le met à la disposition de la mission militaire de coopération desForces françaises en Allemagne et un an plus tard il revient dans un camp britannique. Au cours des interrogatoires qu'il subit, il dissimule soigneusement son activité auSD et indique qu'il aurait été affecté auRSHA, bureau VI (SD-Ausland), dans l’unitéVorderer Orient (chargée de suivre les questions orientales).
Néanmoins, en France le, il est condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité par le tribunal permanent des forces armées de Paris, pour avoir directement participé à la déportation des Juifs de France.
Hagen parvient à échapper à la justice française en restant sur le territoire allemand. En 1964, il est directeur commercial d’IND-APP Industrieapparatebau GmbH, une société de construction d'appareils électriques, située àAnröchte enRhénanie-du-Nord-Westphalie, à environ50 km à l'est deDortmund. Il habite, près de son lieu de travail, àWarstein Wilhelmstrasse 32.
En 1979, Herbert Hagen,Kurt Lischka etErnst Heinrichsohn sont les trois protagonistes duprocès de Cologne. En, toujours pour le motif de sa participation à la déportation de plus de 70 000 Juifs de France vers les camps de la mort, parmi lesquels 35 000 ont été gazés, Hagen est condamné à12 ans de détention et incarcéré à la prison deHamm. Il en sort en 1985,5 ans après.
À un journaliste qui l'interroge, il déclare :