Cet article est uneébauche concernant unjournaliste et unscénaristefrançais.
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| Président Société civile des auteurs multimédia | |
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| Nom de naissance | Henri Georges Constant Émile de Turenne |
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Henri de Turenne, né le àTours et mort le àSaint-Denis[1],[2], est un journaliste et scénariste[3] spécialisé dans les feuilletons historiques pour la télévision française, en collaboration notamment avecJean-Louis Guillaud[3] etDaniel Costelle[3].
Henri de Turenne est le fils d'Armand de Turenne, un as de l'Armée de l'air française pendant laPremière Guerre mondiale[4]. Il grandit enAllemagne et enAlgérie[3].
Il commence à travailler à l'Agence France-Presse, à Berlin, puis à Washington[5].
À sa mort en, laScam (Société civile des auteurs multimédia, qu'il préside de 1983 à 1987 et dont il est l’un des 24 membres fondateurs[5]) indique[6] : « Il avait fait ses armes à l’AFP après laSeconde Guerre mondiale puis àFrance-Soir. Il avait notamment couvert laguerre de Corée et ses articles pourLe Figaro lui avaient alors valu leprix Albert-Londres en 1951. La télévision balbutiait, il y a rapidement vu le média de l’avenir et s’est concentré dès lors sur le petit écran, contribuant aux mythiquesCinq colonnes à la une etCaméra 3 ».
Il crée, en effet, le concept des grands documentaires historiques basés sur les archives, par exemple,La Seconde Guerre mondiale ou encoreLes Grandes Batailles. Il conçoit une série sur laguerre du Vietnam (Vietnam: A Television History), produite avecChannel 4 (Royaume-Uni),WGBH (une chaîne de Boston du réseauPBS) etAntenne2, qui lui vaut unEmmy Award[5].
Henri de Turenne déclare à propos de son travail :« Pour moi, la télévision, c'était atteindre le plus grand nombre. Mieux informer les gens pour les rendre plus tolérants. On se sentait vraiment une vocation, un peu comme des profs »[5].
Il était membre du jury duprix Albert-Londres. À son initiative, en 1985, un prix Albert-Londres est créé pour l'audiovisuel, dont le premier est remis àChristophe de Ponfilly[5].