Le comteHenri de Meeûs (néHenri-Claude Ghislain Jacques Marie Renelde comte de Meeûs d’Argenteuil, depuis 27 octobre 1953:Henri-Claude comte de Meeûs d’Argenteuil de Trannoy), né àWoluwe-Saint-Lambert, le, est un écrivainbelge, de langue française.Docteur en droit et licencié encriminologie, il est connu du grand public pour son ouvrage surHenry de Montherlant,Pour Montherlant, et pour ses nouvelles littéraires publiées sous le titrePitou et autres récits. Safamille est issue de la noblesse belge[1].
Né le 3 mars 1943, àWoluwe-Saint-Lambert, Henri-Claude de Meeûs d’Argenteuil est le fils du comte Raoul de Meeûs d’Argenteuil et de Geneviève deTrannoy. Après des études chez les Jésuites, auCollège Saint-Michel à Bruxelles, il obtient les diplômes de docteur en droit et de licencié en criminologie[2] à l’Université de Louvain. Après deux années auBarreau de Bruxelles, il effectue une carrière de cadre de direction dans l’immobilier et la banque, au sein du groupeDexia, de 1969 à 2003.
Passionné de littérature, il fait la connaissance à 18 ans d’Henry de Montherlant et devient un spécialiste de son œuvre, créant et alimentant d’articles depuis 2007 un site consacré à l'auteur[3]. En 2016, le site est visité par 120 000 personnes[4]. En 2011, il écrit le livrePour Montherlant[5].
Il organise aussi uneJournée Montherlant[6] à Bruxelles, auFlagey, avec le parrainage de l’Ambassade de France, en[7] avec 9 conférenciers et 4 comédiens qui lisent des textes de Montherlant entre chaque conférence.
De 2010 à 2013, en même temps qu’il gère le siteMontherlant.be et rédige des articles sur l’écrivain, Henri de Meeûs écrit une série de récits imaginaires, dont 15 furent publiés en, par l’éditeur Marque belge[8], sous le titre dePitou et autres récits (640 pages)[9]. Cette œuvre est un mélange de tragique et de comique qui reçoit un accueil favorable de la critique[10].
Le prix de la première œuvre en langue française est attribué àPitou et autres récits en par la ministre de la culture de laFédération Wallonie Bruxelles,Alda Greoli, sur proposition de la Commission des Lettres[17].
Interview d'Henri de Meeûs par David Courier, dans l'émissionLCR surBX1 pourPitou et autres récits, diffusée le[19].
Rencontre avec Henri de Meeûs réalisée par la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à la suite du Prix de la première oeuvre en langue française décerné en 2018[20].
↑Lui et ses deux frères obtinrent le 27 octobre 1953 par arrêté royal autorisation de joindre à leur nom celui dede Trannoy, nom de leur mère Geneviève de Trannoy (1912-2006), dernière de ce nom de la famille noble française, puis belge; voir:État présent de la noblesse belge (2009), p. 516. Il est chef de cette branche de la famille avec ce nom, mais sans alliance, son frère Alain, ancien médecin-neurologue, ou, en cas de décès de celui-ci, son fils Dorian sera chef de cette branche à l'avenir.
↑Jean-Laurent Glémin, « Le Cauchemar ordinaire », surParutions.com, l'actualité du livre,(consulté le)