Pour les articles homonymes, voirHenri Michel etMichel.
| Henri Michel | ||
Henri Michel en 1976. | ||
| Biographie | ||
|---|---|---|
| Nom | Henri Louis Michel[1] | |
| Nationalité | ||
| Nat. sportive | ||
| Naissance | Aix-en-Provence (France) | |
| Décès | (à 70 ans) Gardanne (France) | |
| Taille | 1,75 m (5′ 9″) | |
| Période pro. | 1966 –1982 | |
| Poste | Milieu défensif puisentraîneur | |
| Parcours senior1 | ||
| Années | Club | |
| 1964-1966 | ||
| 1966-1982 | 638 (95) | |
| Total | 678 (98) | |
| Sélections en équipe nationale2 | ||
| Années | Équipe | |
| 1967-1980 | ||
| Parcours entraîneur | ||
| Années | Équipe | Stats |
| 1982-1984 | ||
| 1984-1988 | 16v 12n 8d | |
| 1990-1991 | 15v 12n 14d | |
| 1994 | 1v 4n 3d | |
| 1995 | ||
| 1995-2000 | 30v 13n 9d | |
| 2000-2001 | 3v 3n 2d | |
| 2001 | 9v 2n 8d | |
| 2001-2002 | 4v 3n 2d | |
| 2003-2004 | ||
| 2004-2006 | 17v 7n 7d | |
| 2006 | 3v 1n 3d | |
| 2007 | 18v 4n 2d | |
| 2007-2008 | 5v 1n 3d | |
| 2008-2009 | 9v 4n 7d | |
| 2009 | 2v 1n 4d | |
| 2010 | 3v 2n 2d | |
| 2010-2011 | 4v 1n 3d | |
| 2012 | 3v 1n 4d | |
| 1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 18 mars 2023 | ||
| modifier | ||
Henri Michel, né le àAix-en-Provence et mort le àGardanne, est unfootballeurinternationalfrançais évoluant au poste demilieu de terrain etentraîneur.
Il réalise l’essentiel de sa carrière auFC Nantes avec lequel il remporte trois titres dechampion de France et unecoupe de France. Enéquipe de France, il est sélectionné à58 reprises entre 1967 et 1980.
À sa retraite sportive, il devient sélectionneur de l'équipe de France olympique avec laquelle il remporte lesJeux olympiques de1984 puis, à la suite de la retraite deMichel Hidalgo, il devient sélectionneur de l'équipe de France avec laquelle il remporte laCoupe intercontinentale des nations en 1985 puis mène la France jusqu'à la3e place de laCoupe du monde de football de 1986.
Il devient ensuite notamment entraîneur duParis Saint-Germain et de plusieurs clubs et sélections nationales africaines, dont l'équipe du Maroc.
Formé àAix-en-Provence, Henri Michel rejoint le FC Nantes en 1966 tout juste auréolé du titre de champion de France. Très vite, il s'impose dans l'équipe au poste de milieu défensif et comme capitaine. Suivent seize années de carrière dans ce club, avec à la clef trois titres de champion de France, une Coupe de France et une demi-finale deCoupe des vainqueurs de coupe.
À la fin de sa carrière, il joue au poste delibéro aux côtés dePatrice Rio etMaxime Bossis, entre autres. Il reste une légende duFC Nantes, avec lequel il dispute en tout532 matches, record actuel à égalité avecJean-Paul Bertrand-Demanes. Le, trois jours avant sa mort, il est élu « canari du XI de légende du FC Nantes », lors d'une consultation en ligne des supporters du club[2].
Il est58 fois sélectionné en équipe de France, et il dispute laCoupe du monde 1978.
En 2022, le magazineSo Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la8e place[3].
De 1982 à 1984, Henri Michel entraîne l'équipe de France olympique qui remporte la médaille d'or lors desJeux Olympiques de 1984 àLos Angeles, face auBrésil en finale.
Cette même année, il succède àMichel Hidalgo comme sélectionneur de l'équipe de France A, tout juste championne d'Europe. Il remportera avec cette équipe laCoupe intercontinentale des nations en 1985 et atteindra la demi-finale de laCoupe du monde 1986 au Mexique. Après cette compétition, la France ne se qualifiera pas pour leChampionnat d'Europe de 1988 en Allemagne, et Henri Michel sera remplacé parMichel Platini. Ce remplacement fait suite à un match calamiteux contreChypre (1-1) lors des éliminatoires duMondial 1990 qui compromettait les chances de qualification pour ce dernier. L'activité en coulisse du président bordelais de l'époque,Claude Bez, « super intendant » de l'équipe de France, n'étant pas étrangère à cette destitution[réf. nécessaire].
Il est ensuite brièvement entraîneur duParis Saint-Germain puis sélectionneur duCameroun pour laCoupe du monde 1994 aux États-Unis (élimination au1er tour) avant de devenir pendant cinq ans sélectionneur de l'équipe nationale du Maroc qu'il qualifie pour laCoupe du monde 1998 en France (élimination au1er tour). Proche du roiHassan II, il obtient la nationalité marocaine en 1998[4]. De 2000 à 2001, il est sélectionneur de l'équipe desÉmirats arabes unis, qu'il qualifie pour le2e tour éliminatoire. Il est ensuite brièvement entraîneur du club grec de l'Aris Salonique avant de devenir sélectionneur de l'équipe de Tunisie (2001-2002) après les éliminatoires de laCoupe du monde 2002 au Japon (élimination au1er tour). Il deviendra ensuite entraîneur duRaja de Casablanca, un des plus grands clubs marocains, avec lequel il serachampion du Maroc en 2004 suite un parcours exceptionnel du club et remportera par la suite laCoupe de la CAF 2003 en réalisant une des saisons inoubliables par les supporters du Raja. Le, il est de nouveau sélectionneur d'une équipe africaine, l'équipe de Côte d'Ivoire, avec laquelle en 2006, il est finaliste de laCoupe d'Afrique des nations et qu'ilqualifie pour la Coupe du monde 2006 (élimination au1er tour). Il entraîne ensuite brièvement un club du Qatar,Al Arabi Doha, avant de devenir en 2007 entraîneur du club égyptien duZamalek.
Il démissionne de ses fonctions dans le grand club égyptien en pour rejoindre la sélection nationale du Maroc. Il est licencié de son poste d’entraîneur le, à la suite de l'élimination surprise de son équipe lors de laCoupe d'Afrique des nations.

Il rejoint ensuite le Liban[5] avant de prendre en main les destinées du clubsud-africain desMamelodi Sundowns en[6]. Il démissionne en.
En, Henri Michel signe pour une saison renouvelable avec leRaja de Casablanca[7]. À la suite d'un très mauvais début de saison, élimination enCoupe du Trône, deux défaites et un nul en championnat, il est contraint de démissionner au bout de cinq journées[8].Le, il devient sélectionneur de laGuinée Equatoriale après avoir signé un contrat de13 mois le liant avec la sélection jusqu'à février2012, soit après laCAN 2012 qui se déroulera auGabon et enGuinée équatoriale[9]. « Mes ambitions, c'est de réussir l'organisation de la CAN, le challenge est de créer une équipe solide », a affirmé Henri Michel[10]. En, il démissionne de son poste de sélectionneur de laGuinée Equatoriale.
Fin, il est nommé sélectionneur duKenya[11]. Il démissionne le à la suite de problèmes de contrat avec la fédération kényane[12].
Juste après avoir mis fin à sa carrière de joueur, Henri Michel est recruté comme consultant pour commenter certains matchs de laCoupe du monde 1982, avecMichel Denisot surTF1.
Il meurt le à l’âge de70 ans d'un cancer[13].
De nombreux hommages lui sont rendus, par ses anciens équipiers nantais dontMaxime Bossis, des anciens internationaux, parmi lesquelsMarius Trésor,Alain Giresse,Jean Tigana,Bernard Lacombe etMichel Platini, et des entraineurs.
L'Association « À la nantaise » souhaite qu'une statue soit réalisée en son honneur, de même, le club marocain duRaja de Casablanca n'a pas oublié son ancien entraîneur emblématique puisqu'à l'occasion d'une rencontre auChampionnat le, les joueurs de l'équipe font leur entrée austade avec un t-shirt où apparaît l'image d'Henri Michel.

Des hommages lui sont rendus : à Nantes, au stade dela Beaujoire, le à l'occasion du match Nantes/Montpellier ;Noël Le Graët, président de laFédération Française de Football, précise qu'une minute de silence sera respectée lors du match de préparation pour lacoupe du monde France/Irlande.
Le roiMohammed VI du Maroc indique « avoir appris avec une vive émotion le décès de feu Henri Michel » et adresse « à sa famille, et à travers elle, aux proches et amis du défunt, ses sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion ». Mohammed VI souligne également que « leMaroc perd en lui un ami fidèle qui a contribué au rayonnement du football national, en réussissant notamment à qualifier brillamment les Lions de l’Atlas aux phases finales de la Coupe du Monde de 1998″[14].
Emmanuel Macron rappelle que « La discrétion et l'humilité d'Henri Michel (...) auront fait presque oublier la carrière exceptionnelle qui fut la sienne. Malgré la dureté parfois du monde du football, il s'y était forgé de solides amitiés, de celles qui survivent aux avanies de l'histoire. La France perd un grand sportif et un homme d'une qualité morale exceptionnelle ».
Ses obsèques se déroulent le en laCathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence.
Une biographie lui a été consacrée : "Henri Michel. Jouer pour vivre", rédigée par le journaliste Denis Roux, avec la collaboration de Philippe Laurent, chef de projet du Musée du FC Nantes. (Editions Offset 5 - PréfaceClaude Lemesle - 2019)[15].
Le 8 mai 2021, une statue de Henri Michel fut inaugurée au stade de la Beaujoire en présence de sa famille et de figures emblématiques du club, elle est réalisée par le sculpteur françaisMauro Corda[16].
En 2024, la ville d'Aix-en-Provence inaugure dans son quartier d'Aix-La Duranne le nouveau Complexe sportif Henri Michel signé de l’architecte Christophe Gulizzi[17].

| Saison | Club | Championnat | Coupe(s) nationale(s) | Compétition(s) continentale(s) | Total | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | M. | B. | M. | B. | Comp. | M. | B. | M. | B. | M. | B. | ||
| 1964-1965 | Division 2 | 8 | 0 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | 9 | 0 | |
| 1965-1966 | Division 2 | 26 | 3 | 5 | 0 | - | - | - | - | - | 31 | 3 | |
| Sous-total | 34 | 3 | 6 | 0 | - | - | - | - | - | 40 | 3 | ||
| 1966-1967 | Division 1 | 15 | 2 | 2 | 0 | C1 | 3 | 1 | - | - | 20 | 3 | |
| 1967-1968 | Division 1 | 32 | 1 | 2 | 0 | - | - | - | 3 | 0 | 37 | 1 | |
| 1968-1969 | Division 1 | 34 | 3 | 2 | 2 | - | - | - | 4 | 1 | 40 | 6 | |
| 1969-1970 | Division 1 | 28 | 6 | 8 | 0 | - | - | - | 5 | 1 | 41 | 7 | |
| 1970-1971 | Division 1 | 38 | 4 | 4 | 0 | C2 | 4 | 1 | 7 | 0 | 53 | 5 | |
| 1971-1972 | Division 1 | 30 | 4 | 1 | 0 | C3 | 4 | 0 | 9 | 0 | 44 | 4 | |
| 1972-1973 | Division 1 | 38 | 9 | 9 | 2 | - | - | - | 5 | 1 | 52 | 12 | |
| 1973-1974 | Division 1 | 36 | 6 | 7 | 0 | C1 | 2 | 0 | 4 | 0 | 49 | 6 | |
| 1974-1975 | Division 1 | 37 | 8 | 1 | 0 | C3 | 4 | 1 | 6 | 1 | 48 | 10 | |
| 1975-1976 | Division 1 | 38 | 12 | 1 | 1 | - | - | - | 4 | 0 | 43 | 13 | |
| 1976-1977 | Division 1 | 38 | 11 | 8 | 1 | - | - | - | 1 | 0 | 47 | 12 | |
| 1977-1978 | Division 1 | 37 | 5 | 7 | 2 | C1 | 4 | 0 | 6 | 0 | 54 | 7 | |
| 1978-1979 | Division 1 | 37 | 6 | 9 | 1 | C3 | 2 | 0 | 3 | 0 | 51 | 7 | |
| 1979-1980 | Division 1 | 34 | 2 | 2 | 1 | C2 | 8 | 1 | - | - | 44 | 4 | |
| 1980-1981 | Division 1 | 37 | 1 | 5 | 0 | C1 | 4 | 0 | 1 | 0 | 47 | 1 | |
| 1981-1982 | Division 1 | 24 | 1 | - | - | C3 | 2 | 0 | - | - | 26 | 1 | |
| Sous-total | 533 | 81 | 68 | 10 | - | 37 | 4 | 58 | 4 | 696 | 99 | ||
| Total sur la carrière | 567 | 84 | 74 | 10 | - | 37 | 4 | 58 | 4 | 736 | 102 | ||
| Manager et tacticien (1904-1964) |
|
|---|---|
| Sélectionneur unique (depuis 1964) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|