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Henri Meschonnic

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Henri Meschonnic
Henri Meschonnic à Cerisy en juillet 2003.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
VillejuifVoir et modifier les données sur Wikidata
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Tombe d'Henri Meschonnic aucimetière du Père-Lachaise (division 74).

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Henri Meschonnic, né le àParis et mort le àVillejuif[1], est un théoricien du langage,essayiste,traducteur etpoète français.

Biographie

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Henri Meschonnic est régulièrement intervenu dans leForum des langues du monde. Il fut président du Centre national des lettres, devenu en 1993Centre national du livre[2].

Il a notamment été lauréat desprix Max-Jacob en 1972 etMallarmé en 1986. Il a reçu à Strasbourg en 2005 leprix Jean-Arp de littérature francophone pour l'ensemble de son œuvre[3] et a été le lauréat du grand prix international de poésie Guillevic-ville de Saint-Malo en 2007[4]. Il fut membre de l'Académie Mallarmé à partir de 1987.

Il a déposé ses archives à l’Institut mémoires de l'édition contemporaine (IMEC) en 2007.

Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (division 74).

Une aventure intellectuelle

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Henri Meschonnic est né de parents juifs russes venus deBessarabie en 1926. Il estenfant caché au cours de laSeconde Guerre mondiale. Jeune bachelier, il poursuit ensuite ses études supérieures de lettres à laSorbonne. En tant qu'étudiant, il est sursitaire et effectue lors de son service militaire un séjour de huit mois àAlger, au cours de laguerre d’Algérie en 1960. Ses premiers poèmes en témoignent.

Agrégé de lettres (1959)[5], Henri Meschonnic enseigne d’abord à l’université de Lille de 1963 à 1968, puis il rejoint, en 1969, leCentre universitaire expérimental de Vincennes, pour participer à sa création, aux côtés deFrançois Châtelet,Gilles Deleuze,Jean-François Lyotard,Michel Foucault,Alain Badiou, etc. ; il a enseigné durant de longues années lalinguistique et la littérature à l’université Paris-VIII (jusqu’en 1997) ; il a été vice-président du conseil scientifique de 1989 à 1993 et directeur de l’École doctorale « Disciplines dusens » qu’il avait fondée en 1990[6].

L’étude de l’hébreu appris pendant laguerre d'Algérie enautodidacte le mène à entreprendre des traductions bibliques, point de départ d’une réflexion à la fois sur lerythme et sur la théorie générale dulangage et du problèmepoétique, ce que montrent les deux premiers livres publiés ensemble,Les Cinq Rouleaux etPour la poétique, en 1970.

Henri Meschonnic a proposé uneanthropologiehistorique du langage qui engagerait la pensée du rythme « dans et par » l'historicité, l'oralité et la modernité du poème commediscours. La notion desujet est vue comme l'activité spécifique d'un discours. Une série d'essais, depuisPour la poétique jusqu'àPolitique du rythme, Politique du sujeten passant parCritique du rythme,Anthropologie historique du langage touchent à différentes disciplines, à partir de la littérature et de la théorie du langage. Le poème est assimilé à un opérateuréthique de valeur commun à tous les discours. La notion de rythme occupe une place centrale dans sa réflexion. Dans une œuvre qui combine écriture poétique, traduction et essai, Meschonnic s'est affirmé en opposition à ce qu'il estimait être des académismes et notamment contre le structuralisme, s'appuyant notamment sur les propositions deWilhelm von Humboldt[7], deFerdinand de Saussure[8] et d'Émile Benveniste[9].

Comme théoricien de latraduction, Meschonnic a mis en avant l'historicité de la traduction. Il a synthétisé ses vues dès 1973 dansPour la poétique II, Épistémologie de l’écriture, Poétique de la traduction et surtout, en 1999, dansPoétique du traduire mais la traduction est une préoccupation permanente dans la recherche de Henri Meschonnic, qui présente la traduction comme un acte critique.

Le texte à traduire doit être abordé comme un discours, comme uneénonciation, et non comme un objet, un écrit. Le texte est un acte, indissociable de sonauteur. Traduire, c'est se connecter à une parole vivante et non pas à langage figé dans des signes. Cette approche permet de dépasser le dualisme entre la forme et le sens, Meschonnic parlant d'une« forme sens ». Le texte à traduire doit être abordé comme une dynamique, dans laquelle le rythme est le principal porteur de sens, plus que dans le mot.Yves Bonnefoy, s'inspirant de ces thèses, parlera d'événement, dedire, pour qualifier le texte à traduire. Ce dire vient d'abord du poète, puis, de façon continue, du poème, et donc il faut que le traducteur remonte au poète s'il veut traduire le poème[10].

De la poétique à l’anthropologie historique du langage

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Meschonnic, à la suite deRoman Jakobson, a proposé unepoétique qu'il requalifiera ultérieurement d'« anthropologie historique du langage ». La notion centrale de cette nouvelle poétique est la notion derythme pour laquelle il a proposé plusieurs définitions. Alors que, traditionnellement, le rythme était défini par le retour régulier des mêmes éléments, Henri Meschonnic a étendu cette notion, en s'appuyant notamment sur le travail deIouri Tynianov, à l'ensemble des facteurs constructifs du vers : son accentuation, son organisation phonologique (Meschonnic parle de « prosodie »), mais aussi sa syntaxe et sa structure lexicale.

Lerythme a, chez Henri Meschonnic, une acception plus large encore puisqu'il en vient à désigner l'organisation générale d'undiscours et l'activité du sujet producteur de ce discours : selon Meschonnic le rythme serait « l'organisation du mouvement de la parole par un sujet[11] ». Meschonnic reprend alors les recherches philologiques deÉmile Benveniste[12] qui, à partir deHéraclite, déplatonise le rythme[13].

Comme chez Roman Jakobson, la poétique ne désigne plus pour Meschonnic une discipline analytique spécifique à la littérature : elle analyse l'ensemble des phénomènes à l'œuvre dans lediscours, en général, et qui seraient à l'œuvre de façon optimale dans le poème. Le poème serait alors le « révélateur » de l'activité du sujet, de son appropriation du langage. Ce parti pris l'amène à développer, à partir deCritique du rythme (1982), la notion de « sémantique sérielle », généralisation du principe de la rime à l'ensemble des phonèmes d'un texte (ou discours).

À travers une série d'essais, depuisPour la poétique jusqu'àPolitique du rythme, Poétique du rythme, en passant parCritique du rythme, Anthropologie historique du langage, Henri Meschonnic a engagé un certain nombre de chantiers relevant de différentes disciplines : critique littéraire, lexicographie, linguistique, traductologie, philosophie et historiographie.

Entre critique et polémique

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Henri Meschonnic dans son bureau, 1984

S'il s'est toujours défendu d'être « polémique[14] », la carrière de Henri Meschonnic n'en est pas moins marquée par une série de conflits ouverts avec quelques représentants du monde poétique, philosophique ou littéraire. En 1975, dansLesigne et le poème, il fait une critique radicale de la phénoménologie deHusserl àJacques Derrida et de sa prétention à accomplir la poésie (p. 471).La formule peut aller jusqu'à un certain rire qui prophétise une réception planétaire[pas clair] : « C'est en surfaisant que Derrida défait » et « Plus il déçoit, plus il triomphe » (p. 473) .

La brouille avec son collègue de l'université de Vincennes et ami desCahiers du chemin, le poète épris de philosophieMichel Deguy, entre dans le prolongement de sa critique de la phénoménologie ; toutefois il faut rappeler que c'est Meschonnic qui a introduit lesPoèmes 1960-1970 (Poésie/Gallimard, 1973) de Michel Deguy, et proposé le texte liminaire de la revuePo&sie animée depuis lors par Michel Deguy.

En 2001,Célébration de la poésie dresse un panorama offensif de la poésie contemporaine en France. SiYves Bonnefoy n'en a rien dit,Michel Deguy a qualifié Meschonnic de « serial killer » etJean-Michel Maulpoix de « sycophante ». L'ouvrage est une charge contre la quasi-totalité des poètes contemporains de l'auteur. Yves Bonnefoy et Jacques Roubaud y sont désignés comme « deux mammouths naturalisés au Muséum d’Histoire Naturelle de la poésie contemporaine », André du Bouchet a des « tics », Michel Deguy est un faiseur de « tours de bonneteau », Jacques Dupin meurt d’« amour de la poésie », Claude Royet-Journoud est un « adorateur » du blanc, Philippe Becq[sic] un « pince sans rire qui ne pince pas grand chose », chez Olivier Cadiot « le toc joue à feindre le toqué » dans une « oulipiteuse décalcomanie de dérivés qui font du surplace »… Meschonnic, comme l'a écritJean-Michel Maulpoix, a pris« soin de choisir le mot qui fait mal. »[réf. incomplète]

Meschonnic n'a vu, dans la réplique de Jean-Michel Maulpoix, que « vilenie » et « diffamation » et s'est expliqué sur ses motivations dans une réponse adressée à Jean-Michel Maulpoix : « Alors que depuis trente ans je construis une autre pensée du langage, et une 'poétique du rythme' […] tout cela est effacé. Le 'langage précis de la pensée', qui est dans la continuité de mon travail, a disparu. Les raisons des 'pourquoi' ont disparu, et 'réfléchir, argumenter', ce que je ne cesse de faire, a disparu. Mais il est dit qu'il n'y a 'pas un mot' sur l'écriture de la poétisation que je critique, alors que justement il y a de nombreux exemples, étudiés dans leurs clichés. » (La Quinzaine littéraireno 824)

Mais c'est le philosopheMartin Heidegger que Henri Meschonnic dénonce avec le plus de force, cherchant à démontrer les continuités qui relient l'œuvre philosophique et les rapports de Heidegger avec le Parti national-socialiste. Il consacre deux ouvrages au philosophe allemand :Le Langage Heidegger en 1990 etHeidegger ou le national-essentialisme en 2007.

Il conteste par ailleurs des spécialistes comme Jean Quillien, qui a consacré ses travaux à Wilhelm von Humboldt, en discutant de près ses traductions (voir "La Philosophie contre la pensée Humboldt" dansLangage, histoire, une même théorie, p. 641 et suivantes). Il ne faut pas oublier que c'est Meschonnic, plus que Quillien, qui a assuré un renouveau d'intérêt pour le travail de Humboldt en France, et lui qui avait soutenu la publication des livres en français du plus grand spécialiste de Humboldt à Berlin, Jürgen Trabant, qui, pour sa part, voit dans le travail de Meschonnic un véritable prolongement de l'ethnolinguistique au sens humboldtien.

Mais pour comprendre ses positions, il est cependant toujours préférable de lire en premier lieu les réponses et explications que Henri Meschonnic donne dans ses entretiens, comme celui qu'il donne au sujet deCélébration de la poésie qui replace le point de vue à partir de son questionnement central, à savoir le fonctionnement de la langue[15].

Traduction de la Bible

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Mais c'est surtout à partir de son expérience de traducteur de laBible et de poète que Meschonnic engage une « anthropologie historique du langage » comme « critique du rythme ». C'est parce que l'hébreu biblique ne connaît pas l'opposition vers/prose (voir l'introduction deGloires, traduction desPsaumes), que le traducteur se confronte à la recherche d'un système répondant au système accentuel de la transcription réalisée par lesMassorètes, et qu'il théorise lerythme comme "sujet du poème", c'est-à-dire "organisation prosodique-rythmique du texte" (voir "Le goût du rythme comme récitatif" dansGloires, p. 30-37).

L’œuvre poétique

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L'œuvre poétique de Henri Meschonnic commence par des « poèmes d'Algérie » publiés dans la revueEurope en, mais c'est surtout avecDédicaces proverbes (prix Max-Jacob, 1972) qui comporte quatre pages liminaires que commence l'aventure d'un « langage qui n'a plus rien à faire de la distinction utile ailleurs entre dire et agir, qui n'a plus rien à faire de l'opposition entre l'individuel et le social, entre la parole et la langue ». Aussi tous les livres qui suivent sont-ils tous à considérer comme autant de poèmes en cours participant à une seule et même aventure, « ni confession, ni convention », hors de tout « psittacisme formaliste ».

Œuvres

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La liste signalée n' a pas vocation à être exhaustive, au vu du très grand nombre d'ouvrages écrits par Henri Meschonnic.

Essais

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  • Dictionnaire du français contemporain, (collaboration), Larousse,1967.
  • Pour la poétique, Gallimard,1970.
  • Pour la poétique II, Épistémologie de l’écriture, Poétique de la traduction, Gallimard,1973.
  • Pour la poétique III, Une parole écriture, Gallimard,1973.
  • Le Signe et le poème, Gallimard,1975.
  • Écrire Hugo, Pour la poétique IV (2 vol.), Gallimard,1977.
  • Poésie sans réponse, Pour la poétique V, Gallimard,1978.
  • Critique du rythme, Anthropologie historique du langage (1982), Verdier-poche,2009.
  • « La nature dans la voix », introduction au Dictionnaire des Onomatopées deCharles Nodier, Trans-Europ-Repress,1985.
  • Critique de la théorie critique, Langage et Histoire, séminaire, direction et participation,Presses Universitaires de Vincennes,1985.
  • Les états de la poétique, PUF,1985.
  • Écrits sur le livre, « Mallarmé au-delà du silence », introduction à Mallarmé, choix de textes, éditions de l’Éclat,1986.
  • Modernité modernité, Verdier, 1988 ; folio-essais Gallimard, 1994.
  • Le langage Heidegger, PUF,1990.
  • La Rime et la vie, Verdier,1990 ; folio-essais, Gallimard,2006.
  • Des mots et des mondes, Hatier,1991.
  • Le Langage comme défi, séminaire, direction et participation,Presses Universitaires de Vincennes,1992.
  • La Pensée dans la langue, Humboldt et après, séminaire, direction et participation, Presses Universitaires de Vincennes,1995.
  • Politique du rythme, politique du sujet, Verdier,1995.
  • Histoire et grammaire dusens, codirection avecSylvain Auroux et Simone Delesalle, et participation, Armand Colin,1996.
  • De la langue française, essai sur une clarté obscure, Hachette-Littératures1997 ; Pluriel,2001.
  • Traité du rythme, des vers et des proses (avec Gérard Dessons), Dunod,1998.
  • Poétique du traduire, Verdier,1999.
  • Et le génie des langues ? séminaire, direction et participation,Presses Universitaires de Vincennes,2000.
  • Crisis del Signo/Crise du signe, éd. bilingue, Comisión Permanente de la Feria del Libro, Santo Domingo, República Dominicana,2000.
  • Le Rythme et la lumière avecPierre Soulages, Odile Jacob,2000.
  • L’Utopie du Juif, Desclée de Brouwer,2001.
  • « Hugo continuant la Bible » dans Henri Meschonnic et Manoko Ôno,Victor Hugo et la Bible (éd. sous la direction de Franck Laurent),Maisonneuve et Larose,2001,p. 7-25
  • Célébration de la poésie, Verdier,2001 ; poche/Verdier,2006.
  • Hugo, la poésie contre le maintien de l’ordre, Maisonneuve et Larose,2002.
  • Spinoza poème de la pensée, Maisonneuve et Larose,2002.
  • Un coup de Bible dans la philosophie, Bayard,2004.
  • Vivre poème, Dumerchez,2005.
  • Le Nom de notre ignorance, laDame d'Auxerre, Éditions Laurence Teper,2006.
  • Il ritmo come poetica, conversazioni con Giuditta Isotti Rosowski, Bulzoni editore, Roma,2006.
  • Heidegger ou le national-essentialisme, Éditions Laurence Teper,2007.
  • Dans le bois de la langue, Éditions Laurence Teper,2008.
  • Théâtre oracle, un cahier orchestré par Henri Meschonnic, Théâtre/Publicno 189,2008.
  • Pour sortir dupostmoderne, Éditions Klincksieck,2009.
  • Langage, histoire, une même théorie, préface de Gérard Dessons, Verdier,2012.
  • Le sacré, le divin, le religieux,Éditions Arfuyen, coll. "La faute à Voltaire",2016.

Traductions

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  • Les Cinq Rouleaux (Le chant des chants, Ruth, Comme ou Les Lamentations, Paroles du Sage[16], Esther), Gallimard,1970
  • La structure du texte artistique, de Iouri Lotman, direction de la traduction collective, Gallimard,1973.
  • Jona et le signifiant errant, Gallimard,1981.
  • Gloires, traduction des psaumes, Desclée de Brouwer,2001
  • Au commencement, traduction de la Genèse, Desclée de Brouwer,2002
  • Les Noms, traduction de l’Exode, Desclée de Brouwer,2003
  • Et il a appelé, traduction du Lévitique, Desclée de Brouwer,2003
  • Dans le désert, traduction du livre des Nombres, Desclée de Brouwer,2008

Poésie

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Interventions en ligne d'Henri Meschonnic

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Travail théâtral avec Claude Régy

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  • 1995 :Paroles du sage,
  • 2005 :Comme un chant de David d'après les Psaumes[17]

Entretiens avec Henri Meschonnic

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Entretien avec Henri Meschonnic en ligne

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À propos d'Henri Meschonnic

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Ouvrages critiques

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Numéros de revues ayant consacré un dossier critique

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Articles critiques

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Articles en ligne

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Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Centre national du Livre
  3. http://www.prixeuropeendelitterature.eu/html/objectif.asp?id=3 Présentation du prix Jean-Arp de littérature francophone
  4. Voir lepalmarès.
  5. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », surcnrs.fr(consulté le).
  6. Voir l'article sur le site de l'université Paris-VIII, département de Littérature française.
  7. Voir "Penser Humboldt aujourd'hui" dansLa Pensée dans la langue. Humboldt et après, Saint-Denis: Presses universitaires de Vincennes, 1995,p. 13-50
  8. Voir entre autres le passage où Meschonnic "compte neuf contresens qui opposent radicalement le structuralisme à Saussure" dans le chapitre V ("Le sens du langage, non le sens des mots") dansÉthique et politique du traduire, Lagrasse: Verdier, 2007,p. 51-52
  9. Voir, entre autres, les chapitres 29 et 30 dansDans le bois de la langue, Paris: Laurence Teper, 2008,p. 359-418
  10. Stéphanie Roesler, « Au-delà des figures, les êtres : Shakespeare et Yeats traduits par Yves Bonnefoy »,TTR : traduction, terminologie, rédaction,‎ 1er semestre 2006(lire en ligne)
  11. Gérard Dessons, Henri Meschonnic,Traité du rythme, Des vers et des proses, Dunod, Paris, 1998, p. 28.
  12. « La notion de rythme dans son expression linguistique », 1951, repris dansProblèmes de linguistique générale, I, Gallimard, 1976.
  13. Une dernière mise au point est réalisée dans les chapitres 3 (« Si la théorie du langage change, toute la théorie du langage change ») et 4 (« Tout coule. Petit retour sur Héraclite pour répondre à quelques contestations ») deDans le bois de la langue, Paris, Laurence Teper, 2008,p. 50-84. Meschonnic y répond entre autres aux objections de Pierre Sauvanet (Le Rythme grec d'Héraclite à Aristote, Paris, PUF, 1999)
  14. En particulier dansPolitique durythme, politique du sujet mais déjà au tout début deLes États de la poétique, PUF, collection« Écriture », 1985,p. 8.
  15. Entretien avec Antoine Jockey paru dansMissives en juin 2007, republié sur le site des éditions Verdier.
  16. Mis en scène parClaude Régy en 1995
  17. Voir l'étude sur le travail de Claude Régy parSerge Martin.

Liens externes

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