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Cet article est uneébauche concernant une personnalitéfrançaise.
| Recteur Séminaire français de Rome | |
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| - | |
Alphonse Eschbach(d) | |
| Supérieur Séminaire des Missions Chevilly-Larue | |
| à partir de | |
| Supérieur Collège Saint-Esprit de Beauvais(d) | |
| à partir de | |
| Chargé de mission |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nationalité | |
| Formation | Le Likès Université catholique de Louvain Séminaire des Missions Chevilly-Larue Petit séminaire de Pont-Croix(d) Université pontificale grégorienne |
| Activité |
| Ordre religieux | |
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| Distinction |
Henri Le Floch c.s.s.p., né auCaouët-en-Kerlaz et mort le au manoir de Barbegal près d'Arles, est unspiritain et professeurcatholiquefrançais.
Henri Le Floch est le fils d'un avocat deKerlaz, Jean Le Floch, originaire de Trévigodou. Il a dans sa famille quatre grands oncles prêtres fidèles, réfractaires au serment révolutionnaire (emprisonnés, trois sont déportés en 1793 et un tué en 1794) quiseront« une lumière dans [sa] vie sacerdotale »[1]. Lorsqu'il a neuf ans, sa mère, née Le Joncour, meurt à l'âge de trente-trois ans en soignant des malades de lavariole. À onze ans, il est envoyé en pension chez leslassalliens, au Likès. Il a déjà la vocation sacerdotale. Il fait ensuite son petit séminaire àPont-Croix et puis en 1878 son scolasticat àLangonnet, chez lesspiritains. Il entre ensuite au séminaire deChevilly. Il estordonné prêtre le et fait profession le. À cause de sa santé fragile, il n'est pas envoyé dans l'outremer, mais comme enseignant àMerville[2]. En 1889, il passe au collège d'Épinal, en tant que professeur de philosophie, puis préfet des études. En 1895, il est nommé supérieur du collège du Saint-Esprit deBeauvais et il fait de ce nouvel établissement une maison d'enseignement de grande qualité. Le (fête de laNativité de Marie), il devient supérieur duséminaire de Chevilly et directeur du grand scolasticat. Cette époque est celle de la volonté de la Troisième République de limiter le pouvoir des congrégations catholiques, mais la congrégation du Saint-Esprit parvient à échapper à la suppression, grâce en partie à l'action du R.P. Le Floch. Il passe ensuite son doctorat de philosophie à l'université de Louvain, puis en 1905 son doctorat de théologie à laGrégorienne.
À quarante ans, il est nommé recteur duSéminaire français de Rome d'où il a formé une soixantaine de futursévêques[3]. Lorsque la France n'avait plus d'ambassadeur auprès duSaint-Siège, il a été chargé de missions secrètes entre Rome et le gouvernement de la République française[3].
Défenseur de positionsantimodernistes,antilibérales etantidémocratiques, il est proche des idées deCharles Maurras et de l'Action française. Après la condamnation du quotidien nationaliste et de son directeur par leVatican en 1926, le R.P. Le Floch est poussé par le papePie XI à quitter sa charge de recteur duSéminaire français en, à la requête du gouvernement français[4].
Il s'installe à son retour en France au noviciat d'Orly. En 1939, il est reçu en audience privée par le papePie XII. En 1940, rattaché à la communauté de Marseille, il déménage en zone libre. Il missionne et poursuit un ministère de prédication en Provence autour d'Aix-en-Provence ; il termine ses jours dans la famille du Roure près d'Arles[3]. Ses obsèques sont célébrées dans la chapelle familiale du manoir de Barbegal parGabriel de Llobet,archevêque d'Avignon, en présence de nombreux anciens élèves. Il est enterré dans la chapelle du manoir.