Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Henri Kowalski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirKowalski.

Henri Kowalski
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Surnom
Prince du pianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Château du Chêne Vert(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Maria Louise Eloy(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph Kowalski (cousin au deuxième degré)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Instrument

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Henri Kowalski, né le àParis et mort le àBordeaux, est unpianistevirtuose etcompositeur français[1].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Henri Kowalski est le fils d’un officier polonais, émigré àDinan enBretagne après l’échec de l'Insurrection polonaise de 1830, et de Zenaïde de Wogan[2]. Cette dernière descend par son père d’une lignée irlandaise, installée àDinan depuis leXVIIe siècle, et par sa mère d'une vieille famille bretonne, les Querhoënt. Montrant des dons précoces pour le piano, il est présenté, à l'âge de six ans, àChopin qui le confia à deux de ses élèves, la princesseMarcelina Czartoryska etThomas Tellefsen. Henri Kowalski n'est donc pas un élève de Chopin, comme il est trop souvent écrit, mais l'élève d'élèves de Chopin[2]. On comprend mieux qu'il ait développé, dès sa jeunesse, un véritable culte pour Chopin. Il était aussi fasciné par la virtuosité deLiszt[2].

Henri Kowalski (photographie atelierNadar).

En1860, à la sortie duconservatoire de Paris où il a été l'élève d'Adolphe Laurent et de Marmontel, il se lance dans une carrière deconcertiste, d'abord en France puis enEurope[2]. En 1869, il franchit, avec le violonistePablo de Sarasate, pour la première fois l'Atlantique pour unetournée auxÉtats-Unis et auCanada où il est acclamé. Il y reviendra à quatre reprises : en 1876, comme soliste de la saison d'été dirigée àNew York parOffenbach, en 1880 alors qu'il fait route vers l'Australie, en 1903 et en 1907-1909. De son premier voyage (1869-1870) en Amérique, il a laissé un livre de souvenirs mais aussi de remarques critiques,À travers l’Amérique, impressions d’un musicien, qui fourmille d’indications sur la vie culturelle, les paysages, les mœurs locales et ses propres concerts[2]. En 1880, il gagne l'Australie où il siège en tant que représentant de la France au jury de la commission Beaux-Arts de l'Exposition internationale de Melbourne. Pendant ce séjour àMelbourne (1880-1881), il donne de nombreux récitals qui soulèvent l'enthousiasme et lui valent d'emblée une réputation de virtuose mais aussi de musicien généreux qui lui attire la sympathie de nombreux artistes. Il se lie même d'amitié avec le grand écrivainMarcus Clarke avec qui il entreprend d'écrire unopéra-comique,Queen Venus, connu finalement sous le titre deMoustique[2]. En mars 1881, il gagneSydney pour une série de récitals et réussit à faire représenter (version partielle) l'opéra qu'il vient d'achever,Vercingétorix, sans réussir à convaincre. La véritable création de cet ouvrage, en version de concert, aura lieu le 24 septembre 1881 à Melbourne, après une préparation soignée, à la satisfaction générale. Son second séjour en Australie, cette fois à Sydney, sera beaucoup plus long (1885-1896) et lui permettra aussi de faire des tournées enNouvelle-Zélande et enTasmanie. Henri Kowalski a joué un rôle important dans le développement de la vie musicale à Sydney : concerts symphoniques (il prend la direction de la Société Philharmonique dès 1885), séances de musique de chambre, enseignement du piano (il a formé de nombreux pianistes australiens), diffusion de la musique française, conférences[2]. Il noue avec les peintres des relations privilégiées, notamment avec l'impressionnisteTom Roberts[3].

Entre ses voyages, il revient àParis et donne de nombreux concerts de bienfaisance et leçons de piano, mais son véritable ancrage reste, sur les bords de laRance, le château de Vaux-Carheil (connu sous le nom de château du Chêne-vert), àPlouër-sur-Rance, près de Dinan[2]. Cette propriété appartenait à son épouse, Maria Louise Eloy dite La Ferraris (1844-1922), une comédienne qui fit les beaux soirs des théâtres parisiens (Variétés,Palais-Royal,Odéon) dans les années 1860 et était dotée d'une jolie voix. Elle avait reçu ce château, en cadeau, du prince diplomate russeAlexandre Basilewsky (it) dont elle avait été la maîtresse, en1866, soit trois ans avant son mariage avec Henri Kowalski[1].

Kowalski photographié en 1893 par Henry Walter Barnett.

Lorsqu’il rentre enFrance en 1896 après avoir séjourné douze ans en Australie, il reprend son activité de concertiste tant en France qu'en Europe (Belgique,Suisse,Angleterre) et fréquente les salons parisiens.Marcel Proust qui le connut par l'éditeurJulien Hamelle et dans les dîners de laComtesse de Loynes, s'en inspira pour créer le personnage de Viradobetski, un sculpteur polonais, ami deMadame Verdurin, dansÀ la recherche du temps perdu[4]. Paris prépare déjà activement l'Exposition universelle de 1900 etHugo d'Alesi qui a choisi le voyage en mer comme sujet de sonMaréorama, sur le Champ de Mars, commande à Henri Kowalski, le grand voyageur par excellence, une musique spécifique :Illusion d'un voyage en mer, symphonie descriptive en quatre parties (En vue de Sousse,Naples,Venise,En vue de Constantinople)[2]. Suggestive voire descriptive, cette musique installe des atmosphères en concordance avec les effets spéciaux prévus par Hugo d'Alesi : l'ensemble remporte un vif succès. Parallèlement, Henri Kowalski multiplie les initiatives pour répondre aux différentes sollicitations dont il est l'objet à Dinan (récitals, parfois avec conférence préalable sur Chopin ou la musique française, directions de concerts) et sur laCôte d'Émeraude (casinos deSaint-Malo,Paramé etDinard). Il entretient aussi une relation privilégiée avec le collège des Cordeliers de Dinan. Pour autant, Henri Kowalski n'a pas renoncé aux voyages outre-Atlantique : Il est invité à New York en 1903 puis de 1907 à 1909 il fait une tournée aux États-Unis et au Canada où il prolonge son séjour[2]. Il est en partance pourNew York, début juillet1916, pour une série de concerts organisée parIgnacy Paderewski en soutien à l'armée polonaise, lorsqu'il faut le débarquer d'urgence àPauillac et le transporter à Bordeaux où il meurt le[2]. Il est enterré aucimetière Montmartre (25e division, avenue Montmorency, ligne 6 tombe 35)[5].

L'interprète : un prince du piano

[modifier |modifier le code]
Louis Giblat,Henri Kowalski, pianiste et compositeur, 1915[6]

Henri Kowalski a accordé, dans sesrécitals, une place privilégiée à Chopin à qui il voue une admiration sans borne. À son répertoire une vingtaine de ses œuvres : deuxscherzos (nos  1 et 2), laBerceuse (op. 57), quatrevalses (mi bémol majeurop. 18,la mineurop. 34no 2,ut dièse mineur op. 64/2,ré bémol majeurop. 70no 3), troisballades (sol mineurop. 23,la bémol majeurop. 47,fa dièse majeurop. 60), quatrenocturnes (mi bémol majeurop. 9no 2,fa dièse majeurop. 15no 2,fa dièse mineurop. 48no 2,fa mineurop. 55no 1),Impromptu enla bémol majeurop.  29,Fantaisie-Impromptu endo dièse mineurop. 66,Marche funèbre (Sonateop. 35),Mazurkano 1, trois polonaises (Polonaise enmi bémol majeurop. 22 diteGrande Polonaise, couplée ou non avec l'Andante Spianato,Polonaise enla majeurop. 40no 1,Polonaise enla bémol majeurop. 53 diteHéroïque). Ses interprétations de Chopin soulèvent, quel que soit le pays, des applaudissements enthousiastes. Les critiques parlent de révélation, d'incarnation du vrai style de Chopin. On vante son art de faire chanter le piano qui lui permet d'être à l'aise pour interpréter lecantabile de Chopin qui doit tant aubel canto.

Henri Kowalski inscrit aussi régulièrement dans ses programmesBeethoven, Liszt,Mendelssohn,Weber,Schubert,Schumann,Brahms,Gounod,Grieg, Rubinstein, Wienawski,Tchaïkovski, parfoisMozart,Haydn et mêmeRameau. Des choix pertinents qui mettent l'accent sur l'évolution des formes et du langage. On admire bien sûr sa maîtrise technique, sa virtuosité mais c'est la fougue et l'éclat de son jeu ou encore la manière dont il fait parler son piano qui déchaînent l'enthousiasme. Henri Kowalski déborde de charisme sur la scène comme dans la vie.

Le compositeur

[modifier |modifier le code]

Henri Kowalski ne cesse d'écrire sa vie durant : l'ensemble de son corpus s'élève à environ 300 œuvres[2]. C'est un pianiste-compositeur dans la plus puretradition romantique qui écrit avant tout pour son instrument (173 œuvres connues). Ses pièces reflètent, pour partie, une double influence : celle de Chopin notamment dans les troisNocturnes (op. 8, 27, 89 bis), laPolonaise de concert (op. 10), lesTrois Mazurkas caractéristiques (op. 11) ou laParaphrase de Don Juan (op. 15), celle de Liszt dans laDanse des dryades (op. 16), laTzigane-polka (op. 16), laMagyar-March (op. 86) ou laMarche hongroise (op. 13), généralement placée en fin de concert en raison de son éclatante virtuosité et des tonnerres d'applaudissements qu'elle déclenchait. Henri Kowalski excelle dans la pièce de genre, parfois descriptive, car il est à l'aise dans le petit format et a le sens de la mélodie, ce qui peut aller de pair avec une grande délicatesse (Barcarolle, op. 20). Il aime faire chanter son piano et camper, avec une musique en trompe-l'oreille, des atmosphères particulières. Certaines pages sont une évocation de ses voyages (quelquefois rêvés), tellesLe Niagara, souvenir (op. 29)La Cubaine (op. 30),Souvenir de Calcutta (op. 80),Sérénade indienne (op. 38),Sous les tropiques, berceuse (op. 47),The Belles of Melbourne, valse datant de son premier séjour enAustralie (1880-1882),Nuit australienne (op. 76) ou encorePrès du Nil (op. 98). Il est particulièrement à l'aise pour écrire des valses (Les Roses de Bohème, op. 14), et autres danses de salon. Les deuxFantaisies pour piano (op. 52 et op. 103) ont été créées en Australie sous le titreConcerto n°1 etn°2 : il en existe deux versions, l'une pour piano avec orchestre, l'autre pour piano seul. Il a encore composé, selon le goût de l'époque, de nombreuses fantaisies et paraphrases pour piano. Autant de pages qui lui ont assuré un vrai succès populaire et d'édition puisque plusieurs de ses œuvres ont été vendues à plus d'un million d'exemplaires.

Affiche annonçant une représentation deVercingétorix.

Henri Kowalski n'a composé, pour les autres instruments, que quelques rares pages parmi lesquelles il faut distinguer l'Élégie pour violoncelle et piano (1902) sans oublierTristesse, transcription d'une mélodie du même nom : leur écriture est, jusque dans sa simplicité, d'une rare élégance très touchante. Il a, par contre, écrit de nombreuses (71)mélodies pour chant et piano, tant en français qu'en anglais, pour partie inédites, un genre qu'il affectionne particulièrement, en lien, peut-être, avec l'intérêt qu'il porte à Gounod et plus largement au théâtre lyrique.

Entre 1877 et 1913, il compose huit ouvrages lyriques : deux grandsopéras,Gilles de Bretagne (1877) etVercingétorix (1880), quatreopéras-comiques,Moustique,livret de Marcus Clarke (1881-1882),Le Chevalier Cupid,Pétrarque etLes Suffragettes (Londres, 1911, partition perdue) et deux petits ouvrages sur le thème de la Bretagne, l'un intituléNuits d'Armor et l'autre, sans titre, reprenant le sujet dePêcheur d'Islande.

Henri Kowalski laisse aussi des œuvres pour voix et ensemble instrumental ou orchestre comme en témoignent laCantate de Duguesclin (1902),Le Triomphe de la mer, poème lyrique (1910) etLa Leçon de vivre pour solistes, chœur et orchestre (1913). Une vingtaine decompositions religieuses font partie de son catalogue dont deux messes, unPie Jesu, unHymne à Saint Yves (1898), leCantique à Notre-Dame Guesclin (1902), l'oratorioFuture Life (1890) et les sixHymnes Magloriennes (1899).

La Bibliothèque municipale de Dinan conserve le Fonds Henri-Kowalski, un ensemble unique qui fait référence car il est constitué de la quasi intégralité des œuvres (partitions et manuscrits) du compositeur[7]. Ce fonds, propriété de l'artiste jusqu'à sa mort, a été acquis par la Société des amis du musée et de la bibliothèque de Dinan. Cette association,Le Pays de Dinan, a édité un livre (2014[7]) et un CD (2016[8]) consacrés à ce pianiste et compositeur.

Liste des œuvres

[modifier |modifier le code]

Œuvres pour piano publiées avec numéro d’opus

[modifier |modifier le code]

Œuvres pour piano seul publiées sans numéro d’opus

[modifier |modifier le code]
  • The Belles of Melbourne, valse de salon, Sydney, W. H. Glen & Co (1880)
  • Brise d’Armor, valse, E. Benoit (1914)
  • La Laurentide, Montréal, Dupuis frères (1909)
  • Springtime Waltz, valse au printemps, nouvelle éd. , Montréal, Nordheimer (1908)

Œuvres pour piano inédites

[modifier |modifier le code]
  • Marche funèbre pour piano « A la mémoire des victimes du Titanic », cachet SACEM 23 avril 1912
  • Paraphrase sur Faust
  • Tango argentin

Transcriptions d’œuvres pour piano de Frédéric Chopin

[modifier |modifier le code]

Œuvres pour un instrument autre que le piano

[modifier |modifier le code]
  • L'Appel du pâtre, pastorale, pour flûte et piano, L. Escudier (1874)
  • Élégie pour violoncelle et piano (1902)
  • Tristesse, pour violoncelle et piano,E. Fromont (1914)

Œuvres pour orchestre

[modifier |modifier le code]
  • Chant sacré pour grand orchestre, largo.
  • Illusion d’un voyage en mer, symphonie descriptive pour orchestre, composée spécialement pour leMaréorama (d’Hugo d’Alési (Exposition 1900) (Réduction pour piano de l’ensemble de la partition,Victor Courmont (1901), avec lithographies en couleurs) :
    1. En vue de Sousse, chanson tunisienne
    2. Naples, chanson napolitaine et tarentelle
    3. Venise, soleil couchant
    4. En vue de Constantinople, mélopée turque, aurore sur le Bosphore.
  • Menuet pour orchestre
  • Suite pour orchestre symphonique (concours de l’Académie Nationale de Musique, 1905)

Œuvres pour chant et piano

[modifier |modifier le code]
  • Au mois de mai, mélodie, paroles d'Arsène Houssaye, J. Hiélard (1880),E. Fromont
  • Chinoiserie, paroles de Judith Gautier, J. Hiélard (1880)
  • Dawn and Dusk, paroles du compositeur, Sydney,The Australian Musical Album, 1894, n° 1, p. 5-7, Sydney, W. J. Banks, 1894
  • Folle ivresse, valse chantée, paroles de G. de Loyat, (créée en 1869), J. Hiélard (1879)
  • For Memory, song, paroles de May Kendall, Sydney, Gordon & Gotch (1881 ?)
  • Jeunesse printanière, *mélodie, paroles de N. Legendre, E. Benoit (1913)
  • Méditation, paroles de Charles Bousquet, J. Hiélard (1869)
  • Les Papillons, mélodie, paroles de Théophile Gautier, J. Hiélard (1880)
  • Perles de rosées/Marcella Sembrich-Valse, valse chantée, paroles de F. de Monlun, Schott (1884)
  • Pretty Little Dark House, New York, A. Pond & Co (ca 1875/1876)
  • Le Soleil luit, aubade, paroles deC. Robinot-Bertrand, Durand/Schoenewerk (1872)
  • Tristesse, mélodie, paroles de Paul Milliet, J. Hiélard (1880), Fromont
  • Twilight of Love, song, avec accompagnement de violon ou violoncellead lib., paroles de Gilbert Parker, Sydney, The French Musical Instrument Depot (1895)
  • Wilt Thou be Mine, paroles d'Albert Georges Dawes, Melbourne, Nicholson & Co(1881)

Œuvres pour chant et piano inédites

[modifier |modifier le code]
  • Adieu, melody, paroles de Gilbert Parker, Sydney, 6 janvier 1888
  • Les Angélus, poème de Louis Tiercelin
  • Dreaming of Thee, paroles de G. Aubi-Newcombe
  • Good Night ! God Bless Thee, paroles de John Reade
  • Nuit d’Orient, paroles de Hilaire Nicole

Œuvres vocales

[modifier |modifier le code]
  • Cantique à Notre-Dame Guesclin, paroles de Théodore Botrel, G. Ondet (1907)
  • Festal Lyric, pour chant à 4 voix (soprano, alto, ténor, basse) et piano, pour le Jubilé du pape Léon XIII, paroles de R. S. Willis, Sydney, The French musical Depot, 1893
  • Agnus Dei, *Requiem, pour mezzo et orchestre , signé : 7 Juillet 1894
  • After Laudate Pueri (1902, fête de Du Guesclin)
  • Cantate de Du Guesclin, pour chœur et orchestre (1902)
  • Cantate Welcome, pour ténor, contralto, chœur et orchestre, en l’honneur du gouverneur Lord Carrington, 1885
  • Cantique de Saint Yves pour chœur et orchestre d’harmonie
  • Les Crétois, Symphonie lyrique, poème de Henry de Lassay (1909).
  • Future Life, oratorio-trilogie (La Terre, L’Espace, le Paradis), poème anglais de Garann, poème français d’Ernest Quéré, pour soli, chœur et orchestre (1890). Création, Sydney,1895
  • Hymne à Saint Yves pour soli et chœur à 4 voix et grand orgue (1898)
  • La Leçon de vivre ! , poème de Louis Tiercelin, pour solistes, chœur et orchestre (concours Rossini, 1913)
  • Six Hymnes magloriennes, pour soli, chœur et ens. instr. (1899)(1912)
  • Le Triomphe de la mer, poème lyrique, par Léon Berthaut, pour piano, chant et orchestre symphonique et militaire (1909-1910)

Ouvrages lyriques

[modifier |modifier le code]
  • Cupid/Cupid & Co/The Chevalier Cupid, opéra-comique en 2 actes, livret de Leopold Jordan
  • Gilles de Bretagne, drame lyrique en 4 actes, livret d’Amélie Perronnet (1877), réd. pour ch. et p. , Le Duc, 1878
  • Moustique (Queen Venus), opéra-comique en 3 actes, par. Marcus Clarke, (1881-1882)
  • Pétrarque, opéra-comique en 3 actes de Fernand Bessier et Eugène Adenis, écrit pour le concours Rossini 1907
  • Les Suffragettes (1909-1910 ?) (création à Londres en février 1911 ?)
  • Nuits d’Armor, opéra-comique fantastique, poème d’Henri de Lassay  (1902-1903 ; création, version de concert, 1912)
  • Sur le thème dePêcheur d’Islande, ouvrage lyrique en 3 actes sans titre
  • Vercingétorix, drame lyrique en 3 actes (1880, 1886), livret en anglais de Joshua Lake d’après le texte de M. Maniel. Seul le livret a été publié en 1881 (Melbourne, W. H. Williams) puis pour la reprise à Sydney en 1886 (après remaniements).

Œuvres littéraires

[modifier |modifier le code]
  • À travers l'Amérique : impressions d'un musicien, Paris, Lachaud,

Discographie

[modifier |modifier le code]

Hommages

[modifier |modifier le code]

Depuis2023, un concours international de piano qui oppose de jeunes virtuoses porte son nomHenri Kowalski. Il est organisé à Dinan par la société des amis du musée et de la bibliothèque (Samb)[9].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbMarie-ClaireMussat,Dans le sillage de Chopin : le pianiste Henri Kowalski (1841-1916), Dinan, Le Pays de Dinan,, 207 p.(ISBN 2-905952-19-9,OCLC 914160453,lire en ligne),p. 24-34.
  2. abcdefghijk etlMarie-ClaireMussat, « Henri Kowalski (1841-1916) : un prince du piano, citoyen du monde »,Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques,vol. 130,no 2,‎,p. 88–101(lire en ligne, consulté le)
  3. Mussat Marie-Claire, « Jeune femme à l'ombrelle : une rencontre entre le pianiste Henri Kowalski et le peintre australien Tom Roberts »,Le Pays de Dinan,vol. XXXXI,‎, p. 79-87
  4. « Proust, ses personnages - Ski », surProust, ses personnages(consulté le).
  5. Christine Destouches et Pascal Destouches,Le Pays de Dinan, "Henri Kowalski (1841-1916) : au cimetière Montmartre à Paris",t. XXXVIII, Dinan, Le Pays de Dinan, bibliothèque municipale,, 334 p.(ISSN 0752-6199),p. 25-33
  6. Caricature, collection Musée de Dinan – Ville de Dinan
  7. a etb« Le pays de Dinan édite un livre sur Kowalski »,Ouest-France,‎(lire en ligne)
  8. « Un CD des œuvres de Kowalski enregistré au théâtre »,Ouest-France,‎(lire en ligne)
  9. « Dinan. Un concours de piano opposera cinq jeunes virtuoses samedi 6 mai », surOuest France,(consulté le)

Bibliographie (sélective)

[modifier |modifier le code]

Sources

[modifier |modifier le code]
  • Fonds Henri Kowalski, Bibliothèque municipale de Dinan (Côtes d'Armor, France).
  • Comettant (Oscar),Au pays des kangourous, Paris, Fischerbacher, 1890.

Journaux

[modifier |modifier le code]
  • France :Le Ménestrel,Revue et Gazette musicale de Paris,Union malouine et dinannaise.
  • Australie :The Argus,The Sydney Morning Herald.
  • Canada :L'Evénement,The Gazette,La Patrie.
  • États-Unis :New York Herald,The Theater (NY).
  • Grande-Bretagne :The Musical World.

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Ouvrage

[modifier |modifier le code]
  • Marie-Claire Mussat,Dans le sillage de Chopin : le pianiste Henri Kowalski (1841-1916), Le Pays de Dinan,, 208 p.

Articles

[modifier |modifier le code]
  • Destouches (Christine et Pascal), "Henri Kowalski (1841-1916) : au cimetière Montmartre à Paris", revueLe Pays de Dinan, 2018, p. 25-33.
  • Dunoyer de Segonzac (Jean-Michel), "Les parentés bretonnes du pianiste Henri Kowalski (1841-1916)",Le Pays de Dinan, 1987, p. 207-213.
  • Murphy (Kerry), "Henri Kowalski. Prince of the Pianoforte",The University of Melbourne Review, The Center for Studies in Australian Music, 13 juin 2001, p. 1-4.
  • Id. , "Henri Kowalski (1841-1916) : A French Musician in Colonial Australia", Australian Historical Studies, 2017, p. 346-362.
  • Mussat (Marie-Claire), "A propos de Kowalski : l’œuvre de Louise Leroux",Le Pays de Dinan, 1987, p. 99-106.
  • Id. , "Le pianiste compositeur Henri Kowalski (1841-1916) : un grand voyageur",Mém. Soc. Arch. Hist. de Bretagne LXXIV, 1996, p. 253-272.
  • Id. , "Le pianiste et compositeur Henri Kowalski (1841-1916) : un nouveau rendez-vous avec le Canada",Le Pays de Dinan, 1996, p. 121-127.
  • Id. , "Le pianiste et compositeur Henri Kowalski (1841-1916) : un Chopinophile engagé",Chopin and his Work in the Context of Culture, Studies edited by Irena Poniatowska, Warszawa, Polska Akademia Chopinowska / Narodowy Instytut Fryderyka Chopina / Musica Iagellonica, 2003, vol. 2 , p. 310-324.
  • Id. , "Henri Kowalski et les pays de Rance",Muzyca wobec tradyjci, Idee-Dzielo-Recepcja.Mélanges offerts à Irena Poniatowska, Instytut Musykologii, Uniwersytetu Warszawskiego, Warszawa, 2004, p. 667-679.
  • Id. , "Henri Kowalski (1841-1916) : un prince du piano, citoyen du monde",Voyages d'artistes et artistes voyageurs, Actes du 130e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, "Voyages et voyageurs", La Rochelle, 2005, Paris, éd. du CTHS, 2008, p. 88-101.
  • Id. , "Kowalski mène le bal! ",Le Pays de Dinan, 2018, p. 12-24.
  • Id. , "Jeune femme à l'ombrelle : une rencontre entre le pianiste Henri Kowalski et le peintre australien Tom Roberts",Le Pays de Dinan, 2021, p. 78-87.

Liens externes

[modifier |modifier le code]


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Kowalski&oldid=230297953 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp