En tant que second fils du roi de France, Henri reçoit le titre deduc d'Orléans dès sa naissance. Il reçoit le nom de son parrainHenriVIII d’Angleterre[1].
En application dutraité de Madrid (1526) entreFrançoisIer etCharles Quint, Henri reste otage enEspagne du au, en compagnie de son frère aînéFrançois,dauphin etduc de Bretagne. Cette captivité a de lourdes conséquences sur son enfance et il en garde des séquelles psychologiques, devenant notammenthypocondriaque. Ce caractère rendra difficiles ses relations avec son père, qui accorde sa préférence à son jeune frèreCharles.
Considéré comme le dernier roi chevalier, la légende dit qu'il a été formé à la chevalerie par la lecture d’Amadis de Gaule pendant sa captivité, mais ceroman de chevalerie n'a été traduit en français qu'en1540[2].
Jean Capello, ambassadeur deVenise à la cour de France, le décrit ainsi :« ...la taille haute et bien prise, la figure belle et agréable, le teint un peu brun... » De son côté,Joachim du Bellay affirme, dans sonTumbeau du royHenryII, que« son visage estoit doulx, meslé de gravité. » À la différence de son père, Henri II est d'une nature plutôt taciturne. Selon le VénitienDandolo, il rit rarement,« au point que nombre de ceux qui sont à la cour assurent ne l'avoir jamais vu rire une seule fois. »
Cependant, son cœur reste voué à sa confidente et préceptrice depuis l'âge de15 ans,Diane de Poitiers. On estime que c'est en 1536, qu'Henri et Diane sont, à respectivement 17 et 36 ans, devenus amants.
Il succède à son frère François, mort en 1536, commedauphin et titré deduc de Bretagne, quoique n'ayant pas été couronné àRennes, contrairement à son frère aîné, sans toutefois gouverner le duché de Bretagne, dont son père garde l’usufruit. Après avoir fait ses armes enPicardie, Henri rejoint les armées françaises auPiémont pour en commander l'avant-garde, participe à la prise deMoncalieri (), où il rencontreFilippa Duci pour une brève aventure, dont naît son premier enfant,Diane de France.
Cette naissance rassure le dauphin sur sa capacité à assurer sa descendance, malgré l'absence d'héritier, quatre ans après son mariage. Son infertilité temporaire est en fait due à une malformation pénienne causée par unhypospadias, comme le diagnostique son médecinJean Fernel qui lui recommande avec succès de pratiquer lecoitus more ferarum pour pouvoir procréer[3].
Le, Henri est investi de la jouissance de son duché,« pour son entretenement », le roi conservant la haute main sur les affaires du Dauphiné et du duché. Henri n'a en réalité aucune marge de manœuvre politique, son autorité se limite à la nomination de ses courtisans et amis à des charges et des terres. Ainsi donne-t-il à sa maîtresseDiane de Poitiers les anciennes terres ducales deRhuys et deFougères.
La rupture entre le roi et le dauphin éclate lors de la disgrâce duconnétableAnne de Montmorency en 1541, auquel le dauphin était très attaché[a]. La cour se trouve alors divisée en deux partis :
En, il commande l'armée duRoussillon dans la quatrième campagne de son père et de ses alliés allemands et turcs, contreCharles Quint, et il participe au siège dePerpignan.
À l'automne 1544, il repousse les Anglais dansCalais, lève le siège deMontreuil, et échoue de peu à reprendre le port deBoulogne, finalementracheté en 1550.
Durant les dernières années du règne deFrançoisIer, les deux factions rivalisent à la cour de France : la première est menée par les conseillers du roi, l'amiral de Franced'Annebault et lecardinal de Tournon, la seconde est composée des appuis du dauphin Henri, autour de Diane de Poitiers et du connétable de Montmorency.
L'ancienne faction au pouvoir est chassée sans ménagement et certains hauts responsables politiques sont emprisonnés et poursuivis par la justice royale. Les places au sein du conseil royal et les charges honorifiques de la cour sont redistribuées aux proches du nouveau roi : à côté d'Anne de Montmorency, on trouve désormaisJacques d'Albon de Saint-André faitmaréchal et premier gentilhomme de la Chambre, et les princes lorrains, les frèresFrançois futurduc de Guise, etCharles,cardinal deGuise, futurcardinal deLorraine.
Le nouveau roi, à28 ans, désire marquer une rupture avec le train de vie de son prédécesseur et un courant d'austérité souffle passagèrement sur la cour royale. Le nombre de dames d'honneur est nettement réduit et l'accès à la personne royale, resserré.
Dès le début de son règne, il met en place un véritable système ministériel, généralisant le gouvernement de son père. En 1547, l'administration est supervisée par quatre secrétaires d'État, choisis dans la compagnie des notaires-secrétaires du roi. Ils sont chargés des commandements du roi et plus particulièrement de l'expédition des affaires financières. À l'origine chargés d'un secteur topographique du royaume, ils prennent en 1557 le titre desecrétaire d'État et des finances du roi. Les registres du Trésor royal sont confiés à uncontrôleur général.
L'année 1555 voit l'institution duGrand Parti de Lyon, un emprunt géant, levé auprès des marchands-banquiers de la ville deLyon (principale place financière du royaume de France) qui refinance à long terme l'ensemble des dettes royales existantes. Le caractère innovant de cet emprunt n'empêche pas les circonstances militaires et politiques de le faire s'achever par une faillite, qui entraînera la convocation par le roi desétats généraux de Paris en pour en obtenir le vote d'une contribution.
À l'instar de son père, il veille également à améliorer le recouvrement de l'impôt, et il ordonne (édit de) la réunion des quatretrésoriers de France et des quatregénéraux des finances en un même corps detrésoriers généraux, dont l'effectif est porté à dix-sept.
En avril 1552, une première trêve est négociée par le cardinalFrançois de Tournon. Ce dernier, ambassadeur d'Henri II enItalie de 1551 à 1556, est plus enclin à la diplomatie qu'à la guerre, et il s'emploie à faire échouer un projet d'expédition contreNaples. Il réussit à faire placer la ville deSienne, qui a évacué sa garnison espagnole, sous la protection du royaume de France.
Les 8 et, une expédition du maréchal de Thermes, qui s'est adjoint l'appui d'une flotte turque, enlève laCorse auxGénois.
En 1554, Sienne cherche à en découdre avecFlorence. L'armée royale, commandée parPierre Strozzi, est défaite le àMarciano della Chiana par l'armée de Florence ; Sienne est assiégée. Défendue parMonluc, la ville tombe le et passe sous contrôle florentin.
Le,Charles Quint abdique en faveur de son filsPhilippeII mais conserve la couronne impériale, qu'il transmet à son frèreFerdinandIer puis se retire aumonastère de Yuste. De son côté, le roi de France perd progressivement ses appuis: les princes allemands réformés ont signé lapaix d'Augsbourg leur donnant la liberté de religion et les Turcs se révèlent moins actifs en Méditerranée occidentale. Le nouveau roi d'Espagne et la France signent donc unetrêve à l'abbaye de Vaucelles. La trêve est destinée à durer cinq ans et reconnaît à la France ses conquêtes territoriales duPiémont et desTrois-Évêchés. Cet accord souffre néanmoins d'un défaut majeur: tout comme la paix d'Augsbourg, il n'a pas reçu l'aval du pape.
PaulIV, élu pape en 1555, est animé d'une haine farouche envers l'Empereur :« Depuis mille ans, il n'est pas né un homme aussi méchant que lui ». Il multiplie les provocations enversPhilippeII et envoie son neveu le cardinalCarlo Carafa commelégat à la cour de France en 1556. Ce dernier en revient avec une promesse d'intervention d'Henri II, qui envoie, en novembre de la même année, le duc de Guise, auréolé de sa gloiremessine, rejoindre le maréchal de Brissac en Piémont, avec l'objectif avoué d'enlever Naples aux Espagnols.
PhilippeII se marie en 1554 avecMarie Tudor, alliance qui lui permet de bénéficier de la puissance maritime de l'Angleterre. Il dispose également auxPays-Bas d'une armée de 60 000 hommes sous les ordres duducEmmanuel-Philibert de Savoie. Les alliés profitent du départ de l'armée duduc de Guise pour l'Italie pour lancer l'offensive vers Paris, à travers l'Artois. L'armée française, commandée par le connétableAnne de Montmorency essuie une terrible défaite àSaint-Quentin le, avec plus de 3 000 morts et plusieurs milliers de prisonniers dont le propre connétable, l'amiral de Coligny et lemaréchal de Saint-André[c].
Henri II confie auduc de NeversFrançois de Clèves la constitution d'une nouvelle armée, et il rappelle le duc de Guise d'Italie pour lui confier les opérations militaires dans le Nord du pays en tant quelieutenant général du royaume. Guise choisit de marcher surCalais, qu'il enlève le, puis retourne versThionville qu'il atteint le et enlève en.
Les Anglais chassés du sol français et les Impériaux repoussés au-delà de laMoselle, l'équilibre est à peu près rétabli. Les deux royaumes n'ont pas vraiment les moyens de continuer la guerre, d'autant quePhilippeII, veuf de Marie Tudor depuis le, ne peut plus compter sur les ressources de l'Angleterre. Les deux pays conviennent donc d'untraité de paix signé le auCateau-Cambrésis. Henri II restitue àPhilippeII toutes ses possessions dont lePiémont, laSavoie, et laBresse, pourtant occupée depuis trente ans, ainsi que laCorse, mais conserve les trois évêchés deMetz,Toul etVerdun ainsi que cinq places fortes enPiémont pour trois ans. La paix est sanctionnée par deux mariages :
sa sœurMarguerite épouse le duc Emmanuel-Philibert de Savoie.
De son côté, la nouvelle reine d'Angleterre,ÉlisabethIre, doit assurer son trône après une succession délicate et n'est pas en mesure de disputer la ville de Calais au roi de France. Par lepremier traité du Cateau-Cambrésis, signé les et, elle permet aux Français de conserver la ville contre une indemnité de 500 000 écus.
Sous le règne d'Henri II, laréforme protestante continue de se développer. Sous l'influence deDiane de Poitiers, le roi, fervent catholique, décide de prendre de sévères mesures à l'égard de la nouvelle religion.
Dès le, unechambre ardente est constituée auParlement de Paris, chargée de connaître des procès d'hérésie, avec à sa tête l'inquisiteurMatthieu Ory. En trois ans, elle rend plus de cinq cent arrêts contre les protestants et est à l'origine d'une violente répression à leur encontre entre 1547 et 1549.
Le, l'édit de Paris rend une partie de leur pouvoir aux juges ecclésiastiques.
Le, l'édit de Châteaubriant remet aux juges séculiers les causes des « hérétiques » ayant provoqué des troubles et coordonne la répression. Seuls les catholiques sont autorisés à ouvrir des écoles.
Il est complété le par l'édit de Compiègne, qui accentue la répression, y compris contre les catholiques qui aident ou hébergent des protestants.
Le roi bénéficie de l'appui duParlement de Paris, toujours hostile à l'ingérence de Rome dans les affaires françaises. Ainsi, en 1557, celui-ci s'oppose au rétablissement de l'Inquisition dans le royaume.
Malgré tous les édits répressifs, le protestantisme connaît à la fin des années 1550 une croissance qu'il n'avait encore jamais connue. Les adhésions se multiplient dans la noblesse.
Deux princes du sang,Antoine de Navarre et son frère leprince de Condé, contribuent à diffuser les nouvelles idées de la réforme en se faisant notamment accompagner dans leurs déplacements par desministres. Les deux frères participent également aux célébrations du Pré-aux-Clercs organisées à Paris par les protestants en et auxquelles participent plusieurs centaines de personnes. Les premières églises réformées se mettent en place et en a lieu le premier synode national des églises, au faubourg Saint-Honoré, qui publie uneconfession de foi des églises françaises.
Henri II répond aux tensions religieuses avec l'édit d'Écouen, le, qui stipule que tout protestant révolté ou en fuite sera tué, et nomme également des commissaires chargés de poursuivre les réformés. De nombreux parlementaires sont acquis aux idées de la Réforme et, à l'occasion de la mercuriale du, le roi embastille ceux qui critiquent ouvertement sa politique de répression. La plupart se rétractent, à l'exception d'Anne du Bourg, qui est brûlé en place de Grève quelques mois après la mort du roi.
Les entrailles et le cœur du monarque sont portés à l'église des Célestins, tandis que le corps est embaumé. Le, on expose l'effigie du roi sur une estrade haute de quatre marches, surmontée d'un dais. Paré des ornements royaux (la couronne fermée, la tunique de satin violet semée defleur de lys, le manteau fourré d'hermine), tandis que le sceptre et la main de justice sont placés de part et d'autre, le mannequin témoigne de l'éclat permanent de la dignité royale. Pendant six jours, on sert les repas comme s'il s'agissait d'un être vivant. Le, l'effigie est enlevée. Le cercueil abritant le corps du monarque est désormais exposé seul, sur de simples tréteaux. Le, l'effigie et le corps sont portés solennellement à lacathédrale Notre-Dame, où l'on célèbre deux jours des messes de requiem et enfin, le, le cortège funèbre se rend àSaint-Denis.
« Le lion jeune le vieux surmontera En champ bellique par singulier duelle, Dans cage d'or les yeux lui crèvera, Deux classes une puis mourir mort cruelle. »
Au cours de laRévolution française, son tombeau en la basilique Saint-Denis futprofané. Le vendredi, son cercueil fut extrait du caveau des Valois et son corps jeté dans une fosse commune. Son gisant, le représentant aux côtés de Catherine de Médicis, réalisé parGermain Pilon en 1565 est encore visible dans la basilique.
Un monument funéraire appelé lesTrois Grâces[g], contenant le cœur du roi, et conservé aumusée du Louvre, est resté érigé jusqu'à la Révolution dans la chapelle d'Orléans de l'église ducouvent des Célestins à Paris. À laRestauration, le vase de cuivre contenant la relique est remplacé par une copie en bois.
Ronsard a célébré Henri II dansLes Hymnes de 1555. Le poète avait déjà écrit uneAvant-entrée du Roi très chrestien à Paris pour l'entrée solennelle du.
Spectacle nautique donné lors de l’entrée royale d’Henri II à Rouen, le.
Henri II s'inscrit dans la continuité de son père,FrançoisIer, dans son soutien au développement artistique et intellectuel, quoique de façon moins flamboyante. La nouveauté du règne est caractérisée surtout dans lamise en scène du pouvoir royal, par la multiplication des entrées royales et des festivités. La monarchie fait travailler ensemble poètes, architectes, sculpteurs et peintres pour magnifier le pouvoir royal à l'occasion de fêtes éphémères. Pour les entrées royales, des ouvrages sont publiés pour rappeler le souvenir des portes splendidement décorées, tels desarcs de triomphe, parfois accompagnés de poèmes et de musique jouée au passage du roi. Celui-ci fait également appel à des orfèvres réputés pour le faire revêtir de luxueuses armures de parade. Cette politique de mise en scène artistique sera habilement reprise à sa mort par son épouseCatherine de Médicis.
Les sculptures de l'aile dite « Lescot » du Louvre sont l'œuvre deJean Goujon, sculpteur du roi. L'autre sculpteur emblématique duXVIe siècle,Germain Pilon se fait une spécialité des sculptures funéraires, avec la réalisation des tombeaux et desgisants des rois de France.
Accompagné de six cent colons, Villegagnon fonde laFrance antarctique et fait construire une bourgade, Henryville, et lefort Coligny pour en défendre l'accès. Villegagnon a lancé son expédition avec d'importantes difficultés de recrutement et doit faire face à des défections dues à sa rigueur morale, opposée aux relations charnelles entre colons et indiennestupinambas. Il renvoie Le Testu en France pour solliciter des renforts. L'amiralGaspard de Coligny accède à cette requête qui rejoint son objectif de créer une colonie protestante dans cette région du monde. Trois navires quittentHonfleur le avec à leur bord un groupe de réformés, dont le pasteurJean de Léry.
Ce dernier évoque, dans sonrécit, les dissensions continuelles au sein de la colonie, notamment ses affrontements avecAndré Thevet,moinefranciscain etaumônier de l'expédition initiale deVillegagnon. Les divisions religieuses de la communauté profitent aux Portugais qui, en 1560, prennent et détruisent le fort Coligny et signent la fin de la première aventure française enAmérique du Sud[i]. Les premiers échantillons de pétun (tabac ouherbe angoumoisine) auraient été ramenés en France parThevet à l'occasion de ces voyages, bien que la diffusion de l'usage de cette plante soit imputée àJean Nicot, qui en a ramené deLisbonne et en a vanté les propriétés curatives àCatherine de Médicis.
Les territoires italiens et savoyards, ainsi que laCorse, sont perdus à la suite des défaites deSaint-Quentin etGravelines. Les seuls succès en la matière sont donc l'annexion desTrois-Évêchés en1555 et celle des comtés deCalais et d'Oye en1558.
Catherine de Médicis a longtemps été considérée comme stérile car, en 1543, après dix ans de mariage, elle n'avait toujours pas donné de descendants au roi Henri II. La situation a été débloquée par l'intervention du mathématicien astronomeJean Fernel, premier médecin du roi, qui, ayant découvert que celui-ci souffrait d'hypospadias, a conseillé aux époux d'adopter la position ditemore ferarum qui a permis à Catherine de Médicis de tomber bientôt enceinte et d'enfanter en 1544 le futur François II. Finalement, en douze ans, la reine a donné à Henri II dix enfants, dont trois morts en bas âge :
François (1544-1560), roi de France de 1559 à 1560 sous le nom deFrançoisII ;
Comme de nombreux princes de la Renaissance, Henri II utilise une emblématique riche et variée. Sa principaledevise personnelle lui vient de sa jeunesse. Il s'agit du croissant ou plus souvent du triple croissant entrelacé, associé à la phrase latinedonec totum impleat orbem (jusqu'à ce qu'il emplisse le monde entier). Le croissant provient-il de labrisure des Valois-Angoulême, qui rompaient les armes de France d'un lambel d'argent chargé de trois croissants de gueules ? Comme souvent, ce corps de devise formait un jeu de mots avec la sentence : à l'origine, il soulignait le fait que le jeune prince n'était que le dauphin et ne jouissait donc pas de la plénitude de son pouvoir. Le croissant était certes un cercle évidé, inachevé, mais il fallait également le prendre à son sens littéral. La gloire des trois croissants avait ainsi vocation à s'accroître jusqu'à s'étendre au monde entier,orbem signifiant à la fois cercle et monde. Cette devise s'inscrivait dans la tradition impériale et providentialiste de la dynastie. Mais le croissant est aussi l'emblème de Diane chasseresse, bien entendu utilisé parDiane de Poitiers, y compris dans sa forme entrelacée…
Croissants et monogrammes sont les éléments les plus souvent employés. On les trouve fréquemment sur les monnaies[9]. Les commandes royales en regorgent, que ce soient les reliures de la bibliothèque royale, les décors sculptés duLouvre dePierre Lescot ou les bronzes duchâteau de Fontainebleau.
↑Anne de Montmorency est rappelé par Henri sitôt celui-ci devenu roi.
↑Taxes qui présentent de plus l'avantage de protéger les nouvelles manufactures du Royaume, par ailleurs favorisées par divers privilèges et exemptions.
↑Cette journée du, jour de la saint Laurent, va à jamais rester dans l'esprit dePhilippeII, qui la commémore ensuite par la construction dusite royal de saint Laurent de l'Escurial, dont la structure en forme de grille rappelle le martyre de ce saint.
↑Commentaire de Monluc à la nouvelle du retrait de l'armée espagnole :« Je tenois le royaume pour perdu ; aussi feust-il plus conservé par la volonté de Dieu qu'autrement, car Dieu osta par miracle l'entendement au roy d'Espagne et au duc de Savoye de ne suivre leur victoire droict sur Paris ».
↑Architecte de lamaison de Montmorency, avant d'accéder au statut d'architecte de la reine mère Catherine de Médicis en 1570 à la mort de Philibert Delorme.
↑L'îlot sur lequel fut construit le fort Coligny porte encore aujourd’hui le nom deVillegagnon.
↑En français,Nicolas Herberay des Essarts publie huit volumes entre 1540 et 1548. Six autres volumes paraissent entre 1551 et 1574 traduits par diverses auteurs : Gilles Boileau, Claude Colet,Jacques Gohory, Guillaume Aubert et Antoine Tyron. Ces quatorze volumes représentent la traduction française de l’Amadis espagnol.Gabriel Chappuys s’attèle à la traduction des tomes suivants. Entre 1577 et 1582, il publie sept volumes en français, chez différents éditeurs lyonnais. VoirJacques-Charles Brunet,Manuel du libraire et de l’amateur de livres. Tome premier, Paris,Firmin Didot, 1860,p. 206-219.
Nathanaël Weiss,La Chambre ardente : étude sur la liberté de conscience en France sousFrançoisIer et Henri II (1540-1550), Paris, Librairie Fischbacher,(lire en ligne).