| Henri Gout | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (13 ans, 11 mois et 30 jours) | |
| Élection | 29 avril 1928 |
| Réélection | 1er mai 1932 3 mai 1936 |
| Circonscription | Aude |
| Législature | XIVe,XVe etXVIe(Troisième République) |
| Groupe politique | RRRS |
| Prédécesseur | Circonscription créée |
| Successeur | Circonscription supprimée |
| Maire deCarcassonne | |
| – (3 ans) | |
| Prédécesseur | Jules Jourdanne |
| Successeur | Philippe Soum |
| Conseiller général de l'Aude | |
| – (4 ans) | |
| Circonscription | Canton de Peyriac-Minervois |
| Prédécesseur | Henri Simon |
| Successeur | Louis Liabot |
| – (27 ans) | |
| Circonscription | Canton de Peyriac-Minervois |
| Prédécesseur | Antoine Poussines |
| Successeur | Henri Simon |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Badens |
| Date de décès | (à 77 ans) |
| Lieu de décès | Carcassonne |
| Résidence | Aude |
| Maires de Carcassonne | |
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Henri Gout, né le àBadens (Aude) et mort le àCarcassonne[1], est un homme politique français.

Diplômé de médecine à Paris, membre duParti radical, Henri Gout est élu en 1912, maire deCitou, puis en 1913, conseiller Général duCanton de Peyriac-Minervois. Il s'engage volontairement pendant laPremière Guerre mondiale.
En tant que conseiller général, il se consacre principalement aux problèmes sanitaires, et obtient notamment la création d'un laboratoire de bactériologie et d'un dispensaire rattaché à cet établissement.
Député de l'Aude de 1928 à 1940, il est successivement vice-président de plusieurs commissions, notamment de la commission d'Hygiène et de la commission d'Assurances et de prévoyance sociale. Il défend, à la Chambre, le renforcement des mesures contre latuberculose, lecancer et lalèpre. À la commission des boissons, il œuvre pour la promotion des vins de qualité supérieure[2]
Il est constamment réélu jusqu'en 1940. Il fait partie desquatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs àPhilippe Pétain le. De 1941 à 1942, il prend la tête de plusieurs manifestations d'opposition au tandem Pétain-Laval. Ce qui lui vaut d'être interné et ensuite assigné à résidence dans l'Ariège[3],[4].
À la Libération, il est nommé Président de la Commission de la Santé Publique à l'Assemblée consultative provisoire. Il occupe la charge de maire deCarcassonne comme maire désigné par arrêté duPréfet de l'Aude, du au, puis comme maire élu du jusqu'au.
Il est inhumé aucimetière Saint-Vincent de Carcassonne.
Une avenue de Carcassonne porte son nom depuis le 29 mars 1954 ainsi que le foyer municipal de Citou depuis le 28 juillet 2011[6].