Nom de naissance | Henri Léon Fabiani |
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Naissance | Paris 6e (France) |
Nationalité | ![]() |
Décès | (à 93 ans) La Garenne-Colombes (France) |
Profession | Réalisateur |
Films notables | Le bonheur est pour demain Les Hommes de la nuit La Grande Pêche |
Henri Fabiani, né le dans le6e arrondissement deParis et mort le àLa Garenne-Colombes[1], est unréalisateurfrançais spécialisé dans lefilm documentaire.
Henri Fabiani abandonne ses études et travaille dans le cinéma dès l'âge de 17 ans : dans un premier temps, il balaie le studio où il est employé. Opérateur d'actualités à partir de1937 et opérateur de prises de vues auService cinématographique de l'armée pendant laSeconde Guerre mondiale, il devient chef de reportage àMétro Journal en1948 et1949. Il se fait connaître au cours des années 1950 grâce à la réalisation de plusieurs courts métrages consacrés notamment au monde du travail. Son documentaireLes Hommes de la nuit[2] obtient le « Premier prix des courts métrages culturels » à Venise en1952, tandis que le « Prix du reportage filmé » est décerné àLa Grande Pêche[3] auFestival de Cannes en1955[4].
Il tourne en1960 son unique long métrage,Le bonheur est pour demain, interprété parJean Martinelli,Irène Chabrier etJacques Higelin, qui rencontre à cette occasionHenri Crolla, auteur avecGeorges Delerue de la musique de ce film resté méconnu. Après cet échec commercial, Henri Fabiani se consacre à la réalisation de films documentaires, préférant « être un petit réalisateur de court métrage industriel sans prétention (...) que d'être celui qui, constamment, attend et le producteur, et la prime à la qualité, et la réponse de tel interprète... »[5].
Devenu producteur de spectacles audiovisuels, Henri Fabiani invente dans les années 1970, un procédé photographique original appelé « Imagecontinue », consistant à faire défiler à vitesse lente une pellicule sur laquelle les images de nombreuses diapositives ont été fondues à la manière d'une fresque.
Il a fait partie duGroupe des Trente, et a obtenu en1995 le prix de laSCAM pour l'ensemble de son œuvre[6].
Son décès, en2012, passe pratiquement inaperçu : seule la revueJeune Cinéma en fait état[7].