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| Activités | Chansonnier,poète, goguettier |
Henry Joseph Fené ditHenri Fénée est unpoète,chansonnier etgoguettierfrançais né à Paris le[1] et mort àParis6e le[2].
Henri Fénée nait à Parisrue Saint-Séverin en 1820.
Il est d'abord graveur. À 20 ans, il entre au service. Il quitte l'armée avec le grade de sous-officier et entre, comme employé, dans une succursale duMont-de-piété, précisément dans la maison où il est né, rue Saint-Séverin.
C'est un collectionneur passionné de chansons. Patient comme un bénédictin pour copier des chansons et autres poésies inédites, il écrit de sa main d'innombrables couplets. C'est en les copiant qu'il se met à en composer pour son propre compte.
Présenté auCaveau par Jules Lagarde, membre honoraire de cette Société lyrique, il y chante des couplets intitulés :L'Amateur de Chansons, qui attirent sur lui l'attention des auditeurs, et sont salués par d'unanimes bravos. Quelques mois après, en, il est reçu membre associé duCaveau, et à partir de ce moment participe régulièrement à ses banquets mensuels, et y fait entendre ses chansons.
La revueLa Chanson, qui paraît de 1878 à 1881 et rend compte notamment de ces banquets, en publie un certain nombre.
Devenu chef de bureau, Fénée prend sa retraite en 1881. Il habite à l'époque à Paris 13rue Mayet.
Cette année-là, il publie un gros recueil de ses chansons :Loisirs lyriques d'un amateur de chansons, qui porte en exergue cette citation deNicolas Brazier, autre membre duCaveau :
« Par des chansons, ma mère m'a bercé,
Je veux finir comme j'ai commencé »
L'avant-propos d'Eugène Grangé fait la biographie de Fénée.
Toujours en 1881, un recueil de chansons du goguettier Charles Vincent le mentionne au nombre des habitués de la goguette duPot-au-Feu[3].
Son nom et son œuvre sont aujourd'hui oubliés par le grand public.
Le genre qu'affectionne Fénée est le genre léger et gaudriolesque. Il ne faut pas s'attendre à trouver dans ses compositions la philosophie et la poésie de celles deBéranger. Non, sa muse est celle deSedaine, deCollé et deDésaugiers. C'est franc, alerte, de bonne humeur et sans prétention. Il ne tient pas à enseigner, il s'attache seulement à provoquer le rire, et il y réussit presque toujours.
Parmi ses chansons qui ont obtenu le plus de succès, citons:Faudra que j' vous l'amène un soir, — Ça fait bien dans le Paysage, — N' y a que le premier Pas qui coûte, — Mon Petit Bonhomme de chemin, — Ousqu' est ma Mitrailleuse ? — Allez-donc vous asseoir, — l'Épicurien reconnaissant, — C'est toujours la même Ficelle, — la Bergère, et bien d'autres encore. Enfin un pot-pourri surFanchon la Vielleuse, lequel est un petit chef-d'œuvre de gaîté gauloise[4].