Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Henri Cogan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCogan.

Henri Cogan
Description de cette image, également commentée ci-après
Henri Cogan en 1965.
Données clés
Nom de naissanceHenri Eizikam - Henri Kagan
Naissance
10e arrondissement de Paris
NationalitéDrapeau de la FranceFrançaise
Décès (à 89 ans)
Boulogne-Billancourt
ProfessionActeur,cascadeur,catcheur

modifier

Henri KaganEizikmanditHenri Cogan, né le dans le10e arrondissement de Paris[1] et mort le àBoulogne-Billancourt, est unacteur etcascadeurfrançais.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Né Henri Eizikman, Henri Cogan est reconnu officiellement en par sa mère, Esther Eizikman (1889-1944), puis en par son père, David Kagan (1892-1959), et enfin légitimé par le mariage de ses parents, tous deux originaires deRussie, en février 1931. Aîné d’une fratrie de cinq enfants, après avoir habité un temps dans lequartier de la Goutte-d’Or, il emménage avec sa famille dans lequartier de la Villette où son père a ouvert un petit atelier de confection. Très tôt, il se passionne pour le sport. Il aimerait bien devenir boxeur, mais ses parents s’y opposent. Il se tourne alors vers la lutte gréco-romaine. À seize ans, il décroche déjà ses premiers titres en championnat.

La montée de l’antisémitisme et l’invasion de la France par les troupes allemandes en 1940 empêchent Henri Cogan d’exercer officiellement son métier d’éducateur sportif et de kinésithérapeute, mais il poursuit malgré tout la lutte à haut niveau. Pendant l’Occupation, il échappe de peu à une rafle ; un de ses frères, une sœur et sa mère sont déportés et ne reviendront pas des camps. Interdit de pratiquer son sport, il est obligé d’accepter toutes sortes de petits boulots. Avec un autre jeune lutteur émigré italien nommé Lino Ventura, il se fait discret pour échapper au STO (Service du Travail Obligatoire).Pendant laSeconde Guerre mondiale, aux côtés deJean Gabin, il est un engagé de la2e DB du général Leclerc, et participe à toutes les campagnes de la division (notamment Koufra, Tripolitaine, libération de Paris, de Strasbourg). C'est pendant ses années de garnison et de vie militaire qu'il découvre lasavate, et lalutte gréco-romaine, ce qui va plus tard influencer son envie de devenir lutteur lui-même après son retour à la vie civile en 1945. De même, conduisant des véhicules, en particulier la Jeep, il va être incité à découvrir l'univers des cascadeurs, et des cascades. À la Libération, Henri Cogan abandonne la lutte pour se lancer dans le catch, sport très en vogue à l’époque. Il devient rapidement champion de France et, avec son amiLino Ventura, il participe à de nombreuses tournées à travers le pays mais aussi en Europe.

C'est au cours d'un combat de catch avec Lino Ventura, en auCirque d'Hiver lors d'un championnat d'Europe, qu'Henri Cogan casse involontairement la jambe de son adversaire en le projetant dans des chaises métalliques, ce qui force ce dernier à abandonner sa carrière de lutteur, un malheur pour le catch mais une heureuse nouvelle pour le cinéma qui va faire de Lino Ventura une de ses plus grandes vedettes.

Henri Cogan fait lui aussi son arrivée dans le milieu cinématographique au début des années 1950, d’abord comme cascadeur et conseiller pour les bagarres dans un bon nombre de films policiers et d’action. Sa bonne gueule virile et son physique d’athlète sont ensuite vite mis à contribution pour jouer les faire-valoir dans plus de soixante productions pour le grand et le petit écran jusqu’à la fin des années 1980. On le voit beaucoup dans des rôles de truands ou de bagarreurs comme dansLes Chiffonniers d'Emmaüs (1955) deRobert Darène,Toute la ville accuse (1956) avecJean Marais,Lemmy pour les dames (1962) avecEddie Constantine ouLe Pacha (1968) avecJean Gabin. Il apparaît dans des films en costumes dirigés par Bernard Borderie tels que :Les Trois Mousquetaires (1961) avecMylène Demongeot,Le Chevalier de Pardaillan (1962) avecGérard Barray etMerveilleuse Angélique (1965) avecMichèle Mercier. Il travaille aussi en Allemagne, en Italie et en Angleterre, mais c’est sous la direction de son amiGeorges Lautner qui l’emploie dans treize de ses films qu’il joue ses rôles les plus mémorables, notamment dansLes Tontons flingueurs, en 1963, où il partage l’affiche avec Lino Ventura,Francis Blanche,Bernard Blier etJean Lefebvre. C'est à cette occasion, treize ans après leur dernier combat sur le ring que dans une scène où ils doivent simuler une bagarre, Lino Ventura lui donne un violent coup de poing à la mâchoire qui le jette à terre. Devant sa surprise, Ventura lui dit :« Ça, c'est pour ma jambe ![2] »

Viendront ensuiteIl était une fois un flic (1971) avecMichel Constantin etMireille Darc etJoyeuses Pâques (1984) avecJean-Paul Belmondo etSophie Marceau. Il termine sa carrière en coordonnant les cascades surL'Invité surprise (1989) avecÉric Blanc etVictor Lanoux.

Il a très souvent joué aux côtés deJean Luisi dans des rôles de truands durant les années 1970, et notamment dans plusieurs comédies réunissantJean Lefebvre etHenri Guybet. Il a souvent des seconds rôles de truand bagarreur. On le voit en particulier dansLa Môme vert-de-gris,Une Parisienne,Les Trois Mousquetaires,L'Œil du Monocle,Les Tontons flingueurs (dans la scène où il prend un coup de poing au cours de la réunion des cadres et ne s'en remet pas),Angélique et le Sultan,Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques,Il était une fois un flic,Les Seins de glace,Joyeuses Pâques, etLa Vie dissolue de Gérard Floque qui est son dernier film en 1986.

Retiré en région parisienne, Henri Cogan, toujours aussi physiquement imposant, continuera jusqu’à la fin de sa vie à pratiquer différents sports. Cet artiste fidèle en amitié qui avait le rire et la plaisanterie facile, meurt dans sa90e année, le àBoulogne-Billancourt, dans une certaine indifférence. Sa fille Danielle dite Dany Kogan a repris le flambeau comme actrice.

Il est inhumé aucimetière de Montmartre[3].

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Cinéma

[modifier |modifier le code]

Acteur

[modifier |modifier le code]

Coordinateur des cascades

[modifier |modifier le code]

Maître d'armes

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

La vie de Henri Cogan est longuement évoquée[4] dans un article deSlobodan Despot, publié en juillet 2021, consacré à son gendre Youri Iourtchenko, époux de sa fille Dany Kogan.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Acte de naissanceno 4472 (vue 24/31) avec mentions marginales des reconnaissances, de la légitimation, du mariage et du divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du10e arrondissement, registre des naissances de 1914.
  2. Touchez pas aux « Tontons flingueurs » !,Le Figaro, 2 avril 2013
  3. Cimetières de France et d'ailleurs
  4. Slobodan Despot, « La Légende de Dany et Youri »,Antipresse,no 294,‎,p. 2-10.

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Henri_Cogan&oldid=219894378 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp