Cet article est uneébauche concernant unphilosophefrançais.
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Henri Birault, né le àParis (17e arrondissement) et mort le àBoulogne-Billancourt, est unphilosophe français.
Normalien (promotion L1939)[1],agrégé de philosophie (1945)[2], il a été l'élève dumétaphysicien françaisLouis Lavelle et du philosophe moraliste françaisJean Nabert avant de découvrir l'œuvre deMartin Heidegger. Il en est, avecJean Beaufret, un commentateur français[3].
Il a enseigné comme professeur à la khâgne dulycée Henri-IV (1953), collègue d'Henri Dreyfus Le Foyer,Etienne Borne etMaurice Savin, puis comme assistant et enfin professeur titulaire à laSorbonne puis àParis IV et donné un grand nombre de conférences dans plusieurs universités du monde entier notamment àHarvard etBerkeley ainsi que dans des cercles extra-universitaires. Sa réflexion menée principalement à partir des œuvres dePascal,Kant,Nietzsche etHeidegger[4] est axée sur l'analyse de l'Être à partir d'une utilisation méthodique dulangage.Sa pensée se conclut par une approche de la contemplation[réf. souhaitée].
Ses travaux, outre de très nombreux articles et participations à des ouvrages collectifsont fait l'objet d’une réécriture constante.[réf. souhaitée]
Michel Guérin écrit :« Henri Birault était un lecteur et un commentateur comme il n’y en a pas beaucoup. Le texte était lu, tâté, dans sa langue d’origine (l’allemand, le français, le latin ou le grec), et la traduction/interprétation s’ensuivait, qui reprenait, décortiquait, relançait enfin la prosodie afin qu’on entendît bien ce que ce mouvement voulait dire. [...] Birault était respecté et admiré de la communauté philosophique (Deleuze, de Gandillac, Alquié, Wahl, Boehm, Heimsoeth…), et pourtant il n’a publié, de son vivant, qu’un seul (gros) livre,Heidegger et l’expérience de la pensée[4]. »