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Henri Alphonse Barnoin

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Henri Alphonse Barnoin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
ClichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
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Parentèle
Autres informations
Mouvement
École de Concarneau(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Distinction

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Henri Alphonse Maximin Barnouin né àParis le[1] et mort àClichy le[2] est unpeintre etlithographefrançais.

Biographie

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Henri Alphonse Barnoin naît dans le6e arrondissement de Paris, au 13,rue du Dragon, dans un milieu d'artistes : son père est le peintre académique Adolphe Barnoin (1853-1938), l'un de ses oncles est le portraitiste Camille Barnoin (1841-1881), tous deux natifs d'Avignon et élèves d'Alexandre Cabanel, un autre oncle, le peintreÉdouard Cabane (1857 - après 1942), frère de sa mère née Marie-Andréa Cabane, est élève deWilliam Bouguereau et deTony Robert-Fleury récipiendaire du deuxième secondGrand Prix de Rome en 1884[3].

Henri Alphonse Barnoin est à partir de 1900 (le domicile familial est alors situé au 37,rue Madame[3]) élève deLuc-Olivier Merson et d'Émile Charles Dameron à l'École des beaux-arts de Paris[4].

Il expose pour la première fois ses œuvres auSalon de Paris en 1909 et y obtient une mention honorable. Il obtient une médaille d'argent en 1921, une médaille d'or en 1935 et est classé hors-concours en 1939[4].

Il s'installe en 1912 àConcarneau où il demeure une partie de l'année à partir de 1919. Ayant boutique sur le quai Pénéroff, il est le témoin privilégié de l'animation du port, qu'il ne se lasse pas de peindre et fait alors partie du groupe de Concarneau[5].

Avec ses halles majestueuses et sa grande place,Le Faouët est une de ses étapes privilégiées. Il y retrouve son amiArthur Midy, qui y a élu domicile[6]. En 1933, son tableau de la chapelle Saint-Fiacre lui vaut le prix de l'Association des paysagistes français. Il visite les autres ports bretons de la côte Atlantique et parcourt la région ; il peint aussi àQuimperlé,Quimper,Locronan,Penmarc'h,Douarnenez,Aurayetc.

Également pastelliste, il aime jouer sur les effets de lumière tels les levers et couchers de soleil — il est parfois qualifié de peintrepost-impressionniste —, mais représente aussi souvent des groupes de bretonnes en tenue traditionnelle, des pêcheurs et autres thèmes portuaires, des scènes de marché, des processions, mais aussi des paysages de côte rocheuse[7].

Il devientpeintre officiel de la Marine en 1926.

Expositions

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Expositions personnelles

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Quatre-vingt quinze de ses œuvres ont été présentées aumusée du Faouët lors d'une exposition qui lui a été consacrée en 2006[3],[6].

Expositions collectives

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  • Des peintres entre terre et mer - De Concarneau au Faouët, musée du Faouët,[8].

Œuvres

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Œuvres dans les collections publiques

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Henri Barnoin ː Marché au Faouët (non daté, huile sur toile,musée du Faouët).

Œuvres dans les collections privées

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  • Lorient, Chambre de commerce et d'industrie :Le port moderne de Lorient ou le bassin à flot du port de Lorient vu de la place Jules-Ferry, huile sur toile, 1936[3].

Estampes

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Œuvres non localisées

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  • Débarquement de la pêche au Passage-Lanriec[10].
  • Jour de marché devant laVille close[11].
  • Thoniers et chaloupe au port[12].
  • Jour de marché àQuimperlé[13].
  • Jour de marché au pied de la cathédrale deQuimper[14].
  • Jour de marché auFaouët[15].
  • LePardon à Notre-Dame-de-la-Joie[16].
  • Jour de marché sur la place de l'église
  • Débarquement de la pêche au quai Chanzy à Boulogne-sur-Mer

Réception critique

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  • « Où il est passé grand maître dans son art, c'est quand il ressuscite, sous son pinceau, la vie éternellement jeune de la terre et du ciel les couleurs sans cesse changeantes des nuages et des vagues… Admirez les ciels de Barnoin, toujours brillants, même dans les effets d'obscurité, de grisaille, conservant justement une certaine sorte d'éclat. » - René Maurice[17]
  • « Henri Barnoin est peintre par atavisme et milieu familial. Ses débuts l'ont introduit dans la peinture d'église, je ne dis point dans l'art sacré, qui n'existait point encore et dont son bon sens et sa bonne fortune l'ont protégé depuis lors. On en trouvera la preuve dans l'église de Concarneau. Non, certes, que son chemin de croix soit exempt de poncif et de plaqué. Mais il reste respectueux des structures et des apparences normales. Et nous y découvrons le souci lumineux, le besoins de clarté qui nécessitent sa matière et que n'étouffe pas ici le drame, dont il a suivi les quatorze stations. Cette vive sensation de lumière, c'est par d'heureux procédés qu'il nous y amène et qu'il nous satisfait par une euphorie de clarté, qui le rend le plus immédiatement identifiable de nos artistes. » - Camille de Montergon[18]
  • « Barnoin est un peintre enthousiaste, un amoureux de la lumière de la Bretagne et de ses petits ports, de ses pardons, de ses marchés et autres retours de pêche, des sujets un peu rabâchés mais qu'il renouvelle à force de sincérité et aussi d'originalité dans la composition etdans la mise en page. » -Gérald Schurr[19]
  • « À de rares exceptions près, comme ces vases de fleurs qui rappellent ceux peints parArthur Midy au cous des années trente, l'artiste est un peintre de paysages. Toutefois, beaucoup d'entre eux sont à ce point animés de personnages qu'ils ressortent aussi de la scène de genre, même si l'anecdote proprement dite est le plus souvent absente. Le souci du pittoresque, en revanche, s'avère omniprésent. Il s'agit même d'une constante qui représente le lien fédérateur entre les deux sources d'inspiration principale du peintre, marines et vues portuaires d'un côté, scènes de marchés et vues urbaines de l'autre. Par cette doublé thématique, Henri Barnoin évoque deux visages complémentaires de la Bretagne, le monde des marins et celui des ruraux. En cela, il est si proche de son aîné parisien et concarnois comme lui,Fernand Legout-Gérard, dont il semble bien le suiveur, puis le continuateur, qu'on s'interroge sur la nature de leurs relations : amitié ou rivalité ? » - Jean-Marc Michaud[3]
  • Œuvres non localisées attribuées à Henri Alphonse Barnoin
  • Jour de pardon à Saint-Guénolé
    Jour de pardon à Saint-Guénolé
  • Le Pardon de La Forêt-Fouesnant
  • Scène de marché
    Scène de marché
  • Animation rue Kereon à Quimper
    Animation rue Kereon à Quimper
  • Le Marché aux étoffes à Quimperlé
    Le Marché aux étoffes à Quimperlé
  • La Place Maubert à Paris
    La Place Maubert à Paris
  • Le Pardon de Saint-Fiacre.
    Le Pardon deSaint-Fiacre.
  • Jour de marché sur la place de l'église
    Jour de marché sur la place de l'église.
  • Jour de marché devant la ville close (Concarneau).
    Jour de marché devant la ville close (Concarneau).

Notes et références

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  1. Archives de Paris, acte de naissanceno 1796 dressé le,vue 12 / 31
  2. Archives des Hauts-de-Seine, acte de décèsno 513,vue 53 / 168
  3. abcdefghi etjJean-Marc Michaud,Henri Barnoin, musée du Faouët, éditions Le Télégramme, 2006.
  4. a etbDictionnaire Bénézit, Gründ, 1999,vol. 1,pp. 765-766.
  5. Un groupe de peintres français et étrangers actifs dans cette ville et sa région de la fin duXIXe à la première moitié du XXe siècle (cf.concarneau-peintres.fr).
  6. a etb« Barnoin, la coqueluche des enchères au Faouët »,Le Télégramme,
  7. Barnoin surconcarneau-peintres.fr.
  8. Sophie Granel, « La Bretagne entre terre et mer au centre d'une exposition »,France TV Info,
  9. mbaq.fr.
  10. « Débarquement de la pêche au Passage-Lanriec », concarneau-peintres.fr.
  11. « Jour de marché devant la Ville close », concarneau-peintres.fr.
  12. « Thoniers et chaloupe au port », concarneau-peintres.fr.
  13. « Jour de marché à Quimperlé », concarneau-peintres.fr.
  14. « Jour de marché au pied de la cathédrale de Quimper », concarneau-peintres.fr.
  15. « Jour de marché au Faouët », concarneau-peintres.fr.
  16. « Le Pardon à Notre-Dame-de-la-Joie », concarneau-peintres.fr.
  17. René Maurice, « Henri Barnoin »,Le Nouvelliste du Morbihan,.
  18. Camille de Montergon,Histoire de Concarneau, librairie E. Le Tendre, Concarneau, 1953.
  19. Gérald Schurr,Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996,p. 53.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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