La franchise commence à jouer à partir de lasaison 1988-1989 comme une équipe d’expansion. L'équipe connaît des débuts difficiles, enchaînant les défaites et les dernières places au classement malgré la présence de talents commeGlen Rice,Grant Long ou encoreRony Seikaly. Après l'arrivée de l'entraineurPat Riley en 1995, le Heat voit ses résultats s'améliorer, mené notamment parAlonzo Mourning etTim Hardaway. Ces deux joueurs mènent le Heat à quatre titres de division, avant leur départ en 2001 et 2002. Par conséquent, l’équipe connaît des difficultés et entreprend une reconstruction à partir de cette date.
La franchise reste cependant associée à son joueur emblématique,Dwyane Wade,arrière, sélectionné lors de ladraft 2003 de la NBA.Dwyane Wade associé àShaquille O'Neal, permettent à la franchise de participer auxfinales 2006, où ils remportent leur premier titre de champion. Après le départ deShaquille O'Neal deux ans plus tard, l’équipe entre dans une autre période de déclin pour le reste desannées 2000. Cette période de déclin du Heat mène à la démission dePat Riley comme entraîneur, qui retourne alors à son poste de président. Il est remplacé parErik Spoelstra à partir de 2008.
En 2010, après avoir créé un espace salarial important, le Heat associeDwyane Wade,LeBron James etChris Bosh, créant le« Big Three ». Pendant leur période de quatre ans ensemble, ils mènent le Heat enfinales NBA chaque saison, et remportent deux titres consécutifs en2012 et2013. À la suite de la défaite en2014, l’équipe entre de nouveau dans une autre période de reconstruction. Après deux saisons passées en dehors de la franchise,Dwyane Wade est récupéré en 2018. Il prend sa retraite deux ans plus tard.
La Heat détient le record de la troisième série de victoires la plus longue de la NBA, soit 27 matchs consécutifs, établi au cours de lasaison 2012-2013.LeBron James remporte 2 titres deNBA Most Valuable Player (2012 et2013) sous le maillot du Heat.
Les débuts sont catastrophiques. En effet, le Heat bat un record NBA dès les premiers mois de son existence en commençant lasaison 1988-1989 avec 17 défaites d’affilée. Finalement, l’équipe vient à bout desClippers de Los Angeles, sur le score de 89 à 88 pour remporter la première victoire de son histoire. La première saison s’achève finalement sur le bilan de 15 victoires pour 67 défaites ; résultat normal pour une franchise tout juste créée. Avec 12 points et 7 rebonds,Grant Long est le meilleur joueur de l’équipe en plus d’être une très bonne surprise.
Avec le quatrième choix de ladraft 1989, Miami sélectionne l’ailier shooterGlen Rice, qui sera l’un des meilleurs marqueurs de la franchise.Rony Seikaly s’améliore et est honoré du titre du joueur ayant le plus progressé à la fin de lasaison 1989-1990.Sherman Douglas, bien qu’issu dusecond tour de la draft, est nommé dans laAll Rookie first team, l'équipe type des débutants. Malgré une saison décevante (seulement 18 victoires), l’équipe dirigeante de Miami semble avoir du nez pour sélectionner des bons joueurs à ladraft, et continue sa progression lors de lasaison 1990-1991 avec 24 victoires pour 58 défaites.
Durant lasaison 1991-1992,Kevin Loughery, qui a près de 20 ans d’expérience en entraînement, est nommé entraîneur. L’arrièreSteve Smith estdrafté et forme l’un des plus grands duos (en taille !) d’arrières de la ligue avecBrian Shaw, échangé durant l’intersaison contreSherman Douglas. Avec 14 victoires supplémentaires par rapport à la saison précédente, le Heat est la première des quatre nouvelles franchises de la fin desannées 1980 à se qualifier pour lesplayoffs. Inexpérimentée, l'équipe est battue sèchement en trois matchs par lesBulls de Chicago deMichael Jordan, futurs champions desfinales NBA 1992.
Lors de lasaison 1992-1993, pour la première fois en cinq ans d’existence, la franchise n’améliore pas son bilan à la fin de la saison (36 victoires pour 46 défaites). L’équipe est handicapée par les blessures deSteve Smith et deWillie Burton. Néanmoins,Rony Seikaly (34 rebonds sur un match, record de la saison),Brian Shaw etGlen Rice (45 points sur un match), font de belles prestations individuelles.
Lors de lasaison 1993-1994, l’équipe franchit pour la première fois la barre des 50 %, avec 42 victoires et gagne le premier match deplayoffs NBA de son histoire face auxHawks d'Atlanta avant d'être éliminée en 4 manches. À la fin de la saison,Steve Smith est sélectionné pour faire partie de la Dream Team II en route pour leschampionnats du monde.Harold Miner remporte à deux reprises leSlam Dunk Contest, en1993 et en1995. Sa détente exceptionnelle et sesdunks puissants laissent de lui le souvenir d'un des plus beaux dunkers de l'histoire de la ligue.
Alonzo Mourning sous les couleurs du Heat de Miami (2007).Dwyane Wade sous les couleurs du Heat de Miami (2007).Shaquille O'Neal sous les couleurs du Heat de Miami (2007).Gary Payton sous les couleurs du Heat de Miami (2007).
Pour lasaison 1997-1998, beaucoup d’espoirs sont placés dans la franchise puisque c'est l’anniversaire des 10 ans de la franchise. L’équipe ne déçoit pas et engrange 55 victoires, alors qu'Alonzo Mourning est blessé pour les 22 premiers matchs de la saison etJamal Mashburn indisponible pendant 2 mois. Le Heat rencontre de nouveau lesKnicks de New York enplayoffs et deviennent alors les deux grandes équipes rivales de laConférence Est. Après une série très disputée, Miami est éliminé dans le cinquième et dernier match, sansAlonzo Mourning, suspendu après une altercation avecLarry Johnson, son ancien coéquipier auxHornets de Charlotte, dans le match précédent.
Lors de lasaison 1998-1999, l’équipe enregistre 33 victoires pour 17 défaites (la saison est raccourcie à 50 matchs à cause de la grève des joueurs), meilleur bilan de laConférence Est. Pour la troisième année consécutive, le Heat rencontre lesKnicks de New York et se fait éliminer dans le cinquième et dernier match de la série, sur un shoot assassin d’Allan Houston qui donne la victoire à son équipe à 0,8 secondes de la fin. Pour la seconde fois de l’histoire de la NBA, l’équipe classée huitième enplayoffs bat l’équipe classée première. Forts de ce succès, lesKnicks de New York iront jusqu’auxfinales NBA face auxSpurs de San Antonio.
Pour lasaison 1999-2000, l’équipe quitte la salle de laMiami Arena pour l’American Airlines Arena (salle renommée depuis en FTX Arena, Miami-Dade Arena puis Kaseya Center). Le Heat remporte 52 victoires et rencontre pour la quatrième fois lesKnicks de New York enplayoffs, et pour la quatrième fois la série va jusqu’au septième et dernier match. Une fois de plus, Miami perd ce dernier match d’un point. Lasaison 2000-2001 est similaire, avec plus de 50 victoires et une élimination au premier tour desplayoffs, cette fois-ci contre lesHornets de Charlotte.
Avant lasaison 2001-2002, la franchise se sépare du vieillissantTim Hardaway mais embauche des joueurs expérimentés pour entourerEddie Jones etBrian Grant. Malgré le retour d’Alonzo Mourning, rétabli d'une longue maladie, l’équipe ne signe que 36 victoires et par conséquent ne se qualifie pas pour lesplayoffs pour la première fois en sept ans. C'est également le premier échec de ce genre dans la carrière d’entraîneur dePat Riley.
Lors de lasaison 2002-2003, le Heat sélectionneCaron Butler au dixième rang de ladraft 2002. Ce dernier réalise une excellente saison à plus de 15 points de moyenne et est nommé dans laNBA All-Rookie Team. Cependant, sansAlonzo Mourning à nouveau éloigné des terrains pour un problème aux reins, l’équipe s’effondre et ne gagne que 25 matchs.
Durant l'intersaison,Pat Riley prend le risque de changer quelques pièces majeures de son effectif. Dans un échange incluant cinq clubs et treize joueurs, le Heat se sépare d'Eddie Jones et deRasual Butler pour acquérirJason Williams,James Posey etAntoine Walker. Un peu plus tard, le vétéranGary Payton est signé commeagent libre. Après un début desaison 2005-2006 plutôt moyen,Stan Van Gundy quitte son poste d'entraîneur pour raisons personnelles.Pat Riley donne raison aux rumeurs incessantes et reprend finalement son poste d'entraîneur. Son retour coïncide avec l'embellie des résultats de l'équipe qui aligne trois mois impressionnants. Malgré un mois d'avril plus que passable, le Heat termine à la deuxième place de laConférence Est avec 52 victoires pour 30 défaites et accède facilement auxplayoffs. Après un premier tour victorieux bouclé en 6 matches face auxBulls de Chicago, le Heat fait face auxNets du New Jersey qu'il bat sèchement 4-1 (Shaquille O'Neal y étant pour beaucoup). Ils se retrouvent en finale de conférence face auxPistons de Détroit pour une revanche. LesPistons de Détroit, loin d'évoluer à leur meilleur niveau, se font battre 4-2 par le Heat qui atteint pour la première fois lesfinales NBA.
Lors desfinales NBA, face à desMavericks de Dallas qui bénéficient de l'avantage du terrain, le Heat se retrouve rapidement mené 2-0, une situation délicate qu'aucune équipe n'a pu inverser depuisTrail Blazers de Portland en 1977. À domicile, Miami retrouve son basket et, porté par un grandDwyane Wade (MVP des finales avec 34,7 points de moyenne), remporte« ses 3 matchs » avant le retour auTexas. Un dernier match suffit donc au Heat pour rentrer dans l'histoire de la NBA et remporter son premier championnat NBA. Le Heat remporte cette sixième rencontre sur le score de 95-92 et remporte donc la série 4-2.
À la moitié de lasaison 2007-2008, le Heat est en dernière position de laConférence Est, avec moins de 10 victoires. L'équipe vient de perdreAlonzo Mourning, puisShaquille O'Neal qui est échangé le auxSuns de Phoenix contreShawn Marion etMarcus Banks. Ces derniers, surtoutShawn Marion, sont certes plus efficaces queShaquille O'Neal (sur le plan statistique) mais ne permettent pas au Heat de remonter la pente et sauver leur saison. La qualification enplayoffs devient improbable surtout après queDwyane Wade eut mis fin à sa saison pour soigner un problème récurrent au genou.Pat Riley est lui déjà tourné vers l'avenir et la prochainedraft où Miami risque fort de recevoir un joueur dans les premiers choix de ladraft 2008.
Chris Bosh sous les couleurs du Heat de Miami (2010).LeBron James sous les couleurs du Heat de Miami (2011).Le« Big Three » du Heat de Miami (2010).
Lors de l'été 2010, Miami parvient à signer un contrat avec les trois joueurs autonomes (agent libre) les plus convoités sur le marché. Le,Dwyane Wade etChris Bosh annoncent leur intention de s'engager avec le Heat surESPN. Puis le lendemain, lors d'une émission spéciale sur ESPN,LeBron James annonce qu'il va lui aussi signer au Heat afin de former un« Big Three » ou lesTres Amigos avecDwyane Wade etChris Bosh.
Le Heat de Miami version 2010-2011.
Dwyane Wade signe un contrat de 107,5 millions de dollars sur six ans avec une clause de libération pour la quatrième année.Chris Bosh arrive à Miami via unsign-and-trade avec lesRaptors de Toronto en échange de deux premiers tours aurepêchage de 2011 de Miami (le deuxième étant celui que lesRaptors de Toronto leur avaient concédé lors de l'échange deShawn Marion) et une« exception à l'échange » de 14,5 millions de dollars.LeBron James arrive à Miami aussi via unsign-and-trade en échange de deux seconds tours durepêchage de 2011 de Miami et une« exception à l'échange » de 14,5 millions de dollars.
LeBron James etChris Bosh signent le même contrat sur six ans et pour 110,1 millions de dollars alors qu'ils auraient pu signer un contrat au montant maximal de 120 millions de dollars sur six ans. Afin de pouvoir faire venirLeBron James, Miami envoie le second choix durepêchage de 2008,Michael Beasley, auxTimberwolves du Minnesota en échange d'un second tour de repêchage.
Lasaison 2011-2012 commence tard à cause d'une grève des joueurs. À la fin dulock-out, la franchise du Heat engageShane Battier qui vient apporter un apport supplémentaire dans le jeu deDwyane Wade etLeBron James. À cela,Pat Riley offre la chance àEddy Curry de relancer sa carrière. Il est chargé d'aiderJoel Anthony au poste depivot. Pour faire de la place dans son effectif (les équipes étant limitées à quinze joueurs au maximum), la franchise décide de se séparer d'Eddie House.
Le Heat finit avec le second meilleur bilan de laConférence Est (46-20) derrière lesBulls de Chicago deDerrick Rose. L'année est marquée par de nombreux matchs ratés parDwyane Wade pour cause de blessure. Le Heat recrute le FrançaisRonny Turiaf. Le fait marquant de cette saison est l'attribution àLeBron James du titre deNBA Most Valuable Player (MVP) 2012. L'ailier devient ainsi le premier joueur du Heat à recevoir la récompense de meilleur joueur de la saison régulière. C'est le troisième titre de MVP pourLeBron James après ces deux premiers sous les couleurs desCavaliers de Cleveland.
Les premiers adversaires du Heat enplayoffs sont lesKnicks de New York du trioCarmelo Anthony,Amar'e Stoudemire etTyson Chandler. Le Heat aborde parfaitement les trois premiers matchs, avec notamment une victoire imposante lors du match 1 à domicile (100 à 67). La série est notamment marquée par la blessure d'Amar'e Stoudemire qui, frustré par la défaite lors du match 2, s'écorche la main en frappant contre la vitre de protection d'un extincteur. LesKnicks de New York réussissent à gagner le match 4 auMadison Square Garden grâce notamment à un très bonCarmelo Anthony (41 points), mais sont éliminés le match suivant à Miami.
Miami part grand favori dans cette série, même si les spécialités prévoient une farouche résistance desPacers de l'Indiana, dont le collectif et la puissance intérieure sont les forces. Le match 1 se solde par une victoire au goût amer pour le Heat. En effet, durant la première mi-temps,Chris Bosh se blesse aux abdominaux et est annoncé absent pour 2 à 4 semaines. Sans l'apport offensif deChris Bosh, le Heat se retrouve sans réelle force offensive dans la raquette. C'est un coup dur pour le Heat qui perd l'avantage du terrain lors du match 2 gagné par lesPacers de l'Indiana. Le match 3 se solde par une nouvelle défaite du Heat, cette fois àIndianapolis (94 à 75).
Pendant ce match,Dwyane Wade réalise sa pire performance enplayoffs : 2/13 au tir pour seulement 5 points, et 5 pertes de balle. La situation est alors critique pour Miami, mené 2-1 avec encore 1 match à jouer àIndianapolis avant de revenir enFloride. C'est d'ailleurs la première fois depuis l'ère du« Big Three » qu'une équipe de laConférence Est réussit à battre par deux fois Miami enplayoffs. Dans le match 4,LeBron James réalise une performance exceptionnelle avec 40 points, 18 rebonds et 9 passes décisives. Il faut revenir 51 ans en arrière avecElgin Baylor pour retrouver pareille performance[3].Dwyane Wade, vivement critiqué pour son match précédent, réalise également un excellent match malgré une première mi-temps mitigée (3/10 au tir à la pause pour 8 points), le joueur du Heat inscrit 20 points à 10/13 en seconde mi-temps. Ensemble, les deux stars du Heat inscrivent 38 points d'affilée pour gagner le match, bien aidé parUdonis Haslem pendant le quatrième quart-temps. Le Heat ne perd plus durant cette série qui va aller en s'intensifiant (trash-talking, fautes antisportive et suspension d'Udonis Haslem etDexter Pittman à l'issue du match 5). Grâce à un jeu basé sur lepick and roll et les isolations pourLeBron James etDwyane Wade ainsi qu'une défense active, le Heat se défait desPacers de l'Indiana au terme du match 6 àIndianapolis et retourne pour la seconde année consécutive en finale de conférence.
LeBron James et son équipe retrouvent le« Big Four »[4] desCeltics de Boston de laConférence Est : lesCeltics de Boston, qui après avoir battu les76ers de Philadelphie rêvent de prendre leur revanche sur le Heat à la suite de l'élimination de 2011. La série commence sous les meilleurs auspices pour le Heat : à domicile, Miami gagne facilement le match 1 (93-79) toujours emmené par un impressionnantLeBron James (32 points, 13 rebonds). En face, lesCeltics de Boston apparaissent à la peine après une série longue et épuisante contre les76ers de Philadelphie. Le match 2 est plus disputé mais se conclut également par une deuxième victoire du Heat en prolongation (115-111) malgré une performance exceptionnelle du meneur desCeltics de Boston,Rajon Rondo (44 points, 8 rebonds et 10 passes). Miami mène 2-0 dans une série qui apparaît comme largement acquise pour beaucoup de spécialistes. Néanmoins, lesCeltics de Boston gagnent les matchs 3 et 4 pour égaliser. Ils vont même gagner le match 5 à Miami pour prendre l'avantage sur la série malgré le retour deChris Bosh dans l'effectif. Miami se retrouve dos au mur auTD Garden deBoston, devant obligatoirement gagner pour arracher un match 7 et espérer remporter la série. Au cours de ce match,LeBron James marque 45 points (19 sur 26), prend 15 rebonds et fait 5 passes décisives. Une telle performance n'a jamais été vue depuisWilt Chamberlain en 1965. Dans son sillage, le Heat s'impose 98-79 et force un match à élimination directe à Miami. LesCeltics de Boston mènent pendant 3 quart-temps de ce match 7, avant de s'effondrer au cours de la dernière période pour s'incliner 101-88, malgré untriple-double deRajon Rondo. Emmené par son trio, notammentChris Bosh qui retrouve son niveau de jeu habituel, le Heat se qualifie alors pour sadeuxième finale consécutive. Preuve de la tension et de l'enjeu de cette série (éventuelle dernière année du« Big Four » deBoston, possible élimination du Heat et de ses superstars…), ce match 7 est le match de NBA le plus regardé de l'histoire du câble américain, attirant 9,1 % des téléspectateurs du pays[5]. La fin du match ainsi que lesconférences de presse qui suivent sont l'occasion de plusieurs scènes et déclarations émouvantes. AinsiDoc Rivers, entraîneur desCeltics de Boston, déclare que son groupe de joueurs avait été« le meilleur qu'il ait jamais eu, celui avec le plus de cœur » et qu'il avait dit àLeBron James, le grand artisan de la défaite desCeltics de Boston« qu'il était fier de lui, et d'aller gagner le titre »[6]. Lors de sa dernière sortie du terrain,Kevin Garnett, l'ailier fort desCeltics de Boston, obtient une ovation du public de Miami[7].
Pour lesfinales NBA 2012, le Heat rencontre leThunder d'Oklahoma City deKevin Durant,Russell Westbrook etJames Harden. L'opposition fait rêver :Kevin Durant contreLeBron James, parmi les deux meilleurs joueurs de la ligue alors, s'affrontent directement pour obtenir le titre de champion. Malgré un début de match très difficile, leThunder d'Oklahoma City remporte le match 1 à domicile, malgré un bonLeBron James (30 points à 11 sur 24). Le Heat égalise lors du match 2 : tandis queChris Bosh retrouve le 5 de départ (16 points et 15 rebonds), le Heat vient à bout duThunder d'Oklahoma City et prend l’avantage du terrain.LeBron James (32 points, 8 rebonds et 5 passes décisives) est épaulé parDwyane Wade (24 points) etShane Battier, dont la réussite à trois points fait office de« facteur X » pour Miami (17 points à 5 sur 7 derrière la ligne de 3 points). Durant le match 3, leThunder d'Oklahoma City réussit à prendre une avance confortable durant le troisième quart-temps. Néanmoins, des fautes évitables sur des tirs à 3 points (surJames Jones puisShane Battier) permettent à Miami de recoller puis de gagner le match (91-85), et ainsi prendre la tête de la série. Le Heat mène alors 2-1 et se retrouve dans la même situation qu'en 2011 contre lesMavericks de Dallas. Dans le match 4, leThunder d'Oklahoma City fait un bien meilleur départ que dans les 3 précédents matchs, menant pour la première fois au terme d'un premier quart-temps. Mais grâce à sa défense, le Heat revient et le match redevient serré à la mi-temps. La fin de match est marquée d'abord parMario Chalmers, décisif tout au long du quatrième quart-temps en marquant notamment le dernier panier de son équipe, synonyme de victoire. Mais l'image de ce match vient deLeBron James : la superstar de Miami doit être portée hors du terrain à 5 minutes de la fin du match, touchée par de fortes crampes. Pendant son absence, leThunder d'Oklahoma City recolle et égalise à 94-94. Alors qu'il boîte encore,LeBron James revient dans le match pour marquer un trois points crucial, surnommé immédiatement après leCramp Shot.Russell Westbrook, le meneur duThunder d'Oklahoma City réalise une exceptionnelle performance (43 points à 62 % au tir) mais commet une faute« bête » en fin de match, envoyantMario Chalmers à la ligne deslancers francs permettant au Heat de sceller la victoire (104-98). Miami n'est plus qu'a à une victoire du titre de champion NBA. Sous une pluie de 3 points (dont 7 pour le seulMike Miller) et grâce à une grosse performance collective (6 joueurs à plus de 10 points, 4 à plus de 20), Miami vient à bout duThunder d'Oklahoma City sur le score de 121 à 106 dans le match 5. Miami remporte le second titre de son histoire, tandis queLeBron James remporte enfin son premier titre deMVP des finales, devenant le dixième joueur à remporter le titre deMVP de la saison régulière etMVP des finales la même saison. Il conclut par ailleurs sa saison sur untriple-double (26 points, 11 rebonds et 13 assists) devenant le cinquième joueurs de l'histoire de la NBA à réaliser cette performance lors d'un match pour gagner le titre.
Ray Allen sous les couleurs du Heat de Miami (2014).
Durant l'intersaison qui suit, Miami signeRay Allen, ancien joueur emblématique du rival desCeltics de Boston. Le meilleur marqueur à trois points de l'histoire de la ligue prend le numéro 34. Le Heat signe quelques jours plus tard son ancien coéquipier à l'époque desSuperSonics de Seattle :Rashard Lewis. Miami s'offre ainsi deux excellents marqueurs à 3 points. Tandis queDwyane Wade (opération au genou) etChris Bosh (blessure aux abdominaux contractée pendant la série contre lesPacers de l'Indiana) profitent de l'été pour se reposer,LeBron James représente le Heat de Miami au sein deTeam USA pendant lesJeux Olympiques de Londres.
Lasaison 2012-2013 commence pour Miami par la traditionnelle cérémonie de remise des bagues. Celle-ci a lieu le, précédent un match contre lesCeltics de Boston. Le match est l'occasion pourRay Allen de retrouver ses anciens coéquipiers desCeltics de Boston. Le shooter apportera un apport décisif dans la victoire grâce à ses tirs longue distance. Néanmoins, le début de saison du Heat n'est pas à la hauteur de ce que le titre pouvait laisser espérer. En effet, si Miami fait partie des toutes meilleures attaques de la ligue, la défense du champion en titre n'est pas au niveau de celle qui a fait le succès du club jusque-là. Jouant souvent un jeusmall ball en plaçantChris Bosh au poste depivot, le Heat est souvent battu aux rebonds. Pour beaucoup de spécialistes, le Heat souffre aussi et surtout d'un problème de motivation. Leader (au coude à coude avec lesKnicks de New York) d'uneConférence Est relativement faible, Miami ne se donnerait pas au maximum, dans l'attente desplayoffs. Ce laxisme apparent entraînera plusieurs défaites surprises, contre des équipes« cancres » (lesWizards de Washington, lesPistons de Détroit) mais aussi contre des places fortes de laConférence Est (Knicks de New York,Pacers de l'Indiana,Bulls de Chicago).
L'équipe affiche un tout autre visage pendant des rencontres marquantes, comme le match deNoël les opposant auThunder d'Oklahoma City deKevin Durant (victoire 103 à 97). Miami affiche un bilan correct de 21 victoires pour 9 défaites au début de l'année 2013, sans pour autant convaincre. Le début du mois de janvier sera par ailleurs marqué par 4 défaites en 7 matchs, preuve que le Heat peine à dominer. L'équipe se redresse à la mi-janvier, notamment grâce à une victoire contre lesWarriors de Golden State durant laquelleLeBron James deviendra le plus jeune joueur à passer la barre des 20 000 points, ainsi que celle des 5 000 passes décisives en carrière. Grâce à« King James », le Heat enchaîne de nouveau les victoires. Le MVP en titre joue le meilleur basket de sa carrière, réalisant même une performance exceptionnelle en marquant au cours de six matchs consécutifs 30 points et plus avec une adresse d'au minimum 60 %. Dans son sillage, Miami remporte tous ses matchs des deux premières semaines de février, dont certains contre des grosses écuries de la ligue (lesClippers de Los Angeles et de nouveau leThunder d'Oklahoma City).
Le Heat est à l'honneur lors duNBA All-Star Game 2013 deHouston, puisqueLeBron James,Dwyane Wade etChris Bosh sont tous les trois sélectionnés pour jouer le match des étoiles et qu'Erik Spoelstra et désigné comme entraîneur. Mieux, à la suite de la blessure deRajon Rondo (meneur desCeltics de Boston),Chris Bosh est désigné pour être titulaire aux côtés deLeBron James etDwyane Wade. C'est la première fois depuis 1990 que trois joueurs de la même équipe sont titulaires auAll-Star Game. Depuis début février, le trio réalise la meilleure série de victoires de la franchise avec, début mars, 20 victoires d'affilée. La série se finit après 27 victoires consécutives le face auxBulls de Chicago. Cette série constitue la seconde plus longue série de victoires à la fois en NBA et dans tous les sports professionnels américain (la série de 88 matchs sans défaites de l'UCLA ne comptant pas puisque considéré comme amateur).
Les« Heatles », comme ils sont surnommés, se débarrassent facilement desBucks de Milwaukee au premier tour desplayoffs avec unsweep sans appel (4-0),LeBron James et ses coéquipiers ne donnent pourtant pas l'impression de forcer. Cet excès de zèle leur fera perdre à la surprise générale la première manche du second tour face auxBulls de Chicago. Mais Miami, bien emmené par son MVP, se reprend, enchaînant 4 victoires consécutives pour gagner la série 4-1. Malgré la méforme du symboleDwyane Wade, aucune équipe n'apparaît en mesure de leur contester un second titre consécutif. Le Miami Heat affronte lesPacers de l'Indiana en finale de conférence. Le Heat finit par emporter la série après 7 matches. Ils affrontent alors lesSpurs de San Antonio en finale. La série sera très serrée mais grâce à un très bonLeBron James et à unDwyane Wade ayant retrouvé son basket-ball, le Heat parvient à battre lesSpurs de San Antonio dans le match 7 et ainsi remporter le troisième titre de leur histoire.
Après unesaison 2014-2015 difficile, marquée par les blessures deDwyane Wade et l'hospitalisation deChris Bosh, le Heat n'a jamais pu aligner un effectif capable d'atteindre lesplayoffs (Erik Spoelstra alignant jusqu'à trente équipes différentes durant la saison). Malgré la bonne saison d'Hassan Whiteside, la venue des frèresGoran Dragić etZoran Dragić et le retour deMichael Beasley, le Heat échoue à un match de la qualification pour lesplayoffs avec un bilan de 37 victoires et 45 défaites, une première depuis lasaison 2007-2008. C’était la deuxième fois dans la carrière deDwyane Wade que l'équipe ne se qualifie pas pour lesplayoffs.
Le,Dwyane Wade, icône du club, signe un contrat avec lesBulls de Chicago[10]. En,Chris Bosh subit de nombreuses rechutes de blessures et échoue lors de son examen physique avec le Heat. Il n'est donc pas autorisé par l’équipe à participer au camp d’entraînement[11]. Le, le président de Heat,Pat Riley, déclare que l’équipe doute du retour deChris Bosh sur le terrain et considère sa carrière avec l’équipe comme terminée, et souligne que l’équipe ne travaille plus à son retour[12].
Le, la Heat se doit de renoncer àChris Bosh[13]. Cela fait suite à la décision de la NBA en date du, déclarant que les problèmes decoagulation sanguine deChris Bosh est une maladie mettant fin à la carrière de ce dernier[14]. Après avoir renoncé àChris Bosh,Pat Riley annonce que le numéro deChris Bosh sera retiré à l’avenir en raison de ses performances avec le Heat[15].
Pour rester dans la course, le Heat tente de reconstruire son effectif en faisant signer plusieurs joueurs dontDion Waiters. Ce dernier se blesse lors de la présaison, et manque la première moitié de lasaison 2017-2018. Après un départ poussif, le Heat réussit à faire une remontée dans le classement, en battant des équipes comme lesWarriors de Golden State ou lesCavaliers de Cleveland. Cette remontée ne lui permet toutefois pas d'atteindre lesplayoffs. Lors cette saison,Dion Waiters n'est pas vraiment à la hauteur des attentes. Sa blessure, qui date de l'année précédente, l'empêche de disputer une grande partie de la saison. Le meneur slovène,Goran Dragić, est sélectionné pour leNBA All-Star Game 2018, qui se tient àLos Angeles. Cette saison est marquée par le retour deDwyane Wade dans l'équipe, le[16]. Ovationné lors de son premier match face auxBucks de Milwaukee,Dwyane Wade n'est toutefois plus capable de jouer à son niveau d'autrefois et débute tous les matchs sur le banc[17]. Le Heat atteint lesplayoffs mais doit s'incliner 4-1 au premier tour face aux76ers de Philadelphie.
Lasaison 2018-2019 est marquée de bout en bout par la fin de carrière du joueur emblématique de la franchise,Dwyane Wade[18]. Ce dernier recevra des hommages dans les différentes salles adverses au cours de la saison. Il sera nomméNBA All-Star cette saison, à titre honorifique avecDirk Nowitzki[19]. Néanmoins, le Heat ne se qualifie pas pour lesplayoffs cette saison, terminant à la dixième place de laConférence Est.
Lasaison 2020-2021 est mouvementée, marquée notamment par de nombreuses contaminations auCovid-19, y compris de la starJimmy Butler. Une fois ce dernier de retour sur les parquets et en forme optimale, il parvient avec l'apport grandissant deBam Adebayo à hisser le Heat jusqu'à la sixième place de laConférence Est au terme d'une saison régulière difficile. L'équipe termine toutefois la saison après seulement quatre matchs deplayoffs, sèchement battus par lesBucks de Milwaukee.
Lasaison 2021-2022 est de bien meilleure facture. Malgré l'échec de l'année passée, le Heat joue la carte de la continuité en conservant la plupart de ses joueurs majeurs. Toujours très solides en attaque, les joueurs du Heat brillent encore plus par leur rigueur défensive, à l'image des deux starsJimmy Butler etBam Adebayo, ou du meneurKyle Lowry, fraîchement arrivé depuis lesRaptors de Toronto. Le Heat termine la saison régulière à la première place de laConférence Est et aborde lesplayoffs 2022 sous les meilleurs auspices, malgré des incertitudes sur l'état de santé deKyle Lowry. Le Heat écarte ainsi lesHawks d'Atlanta en seulement cinq matchs, en grande partie grâce à l'excellent dispositif défensif mis en place pour limiter l'impact de la star adverse,Trae Young. Vient ensuite le tour des76ers de Philadelphie deJoel Embiid, candidat régulier au titre de MVP. Pendant six matches, la défense du Heat continue de faire souffrir ses adversaires, tandis queJimmy Butler produit de bonnes performances. Les 76ers de Philadelphie sont éliminés et Miami attend que lesCeltics de Boston se défassent desBucks de Milwaukee, pour unremake des finales de conférence 2020. Une revanche qui tourne cette fois à l'avantage des joueurs des Celtics de Boston, au terme d'une série de sept matches, avec une défense étouffante des deux côtés. Le Heat passe d'ailleurs très près de la victoire, mais l'ultime tir à trois points tenté parJimmy Butler dans les dernières secondes du septième match ne rentre pas.
Le,Udonis Haslem décide de prendre sa retraite après avoir disputé l'intégralité de sa carrière à Miami durant 20 saisons[49],[50],[51]. Quatre mois plus tard, il est nommé vice-président de la franchise avec pour mission d'aider les différents staffs techniques et d'encadrer les joueurs[52],[53],[54]. Le, son maillot avec leno 40 estretiré par le Heat[55],[56].
Lors de lasaison 2023-2024, Miami termine à la huitième place de la Conférence Est derrière les76ers de Philadelphie et devant lesBulls de Chicago. Qualifié pour lePlay-In Tournament, le Heat affronte les 76ers de Philadelphie dans le match pour la septième place et s'incline d'un point sur le score de 105-104[57],[58],[59]. Le, Miami affronte les Bulls de Chicago dans le cadre du match pour la huitième place et remporte la rencontre sur le score de 112-91 et se qualifie pour lesplayoffs[60],[61]. Au premier tour, le Heat retrouve lesCeltics de Boston. Après avoir perdu le premier match, Miami égalise dans la série en remportant la deuxième rencontre[62],[63]. Les trois matchs suivants sont remportés assez nettement par leur adversaire. Le Heat est alors éliminé des playoffs en perdant la série 4-1[64],[65],[66].
Lors de lasaison 2024-2025,Jimmy Butler est transféré auxWarriors de Golden State dans le cadre d'un accord à 5 équipes le[67],[68]. En retour, Miami reçoitAndrew Wiggins,Kyle Anderson,Davion Mitchell ainsi qu'un futur premier tour de draft qui était attribué aux Warriors de Golden State en 2025[69],[70],[71]. Jimmy Butler quitte donc laFloride mettant ainsi fin après six années et demie à son duo avecBam Adebayo. Le Heat termine à la dixième place de la Conférence Est avec un bilan de 37 victoires et 45 défaites. Qualifié pour lePlay-In Tournament, Miami affronte lesBulls de Chicago en match à élimination directe[72],[73]. Si le Heat remporte le match et, afin de se qualifier pour lesplayoffs, ils affronteront ensuite le perdant du match entre leMagic d'Orlando et lesHawks d'Atlanta[74]. Enfin, le vainqueur de ce match affrontera lesCavaliers de Cleveland lors du premier tour des playoffs[75]. Le, porté par unTyler Herro auteur de 38 points, le Heat remporte son match contre les Bulls de Chicago sur le score de 109-90[76],[77],[78]. Contre les Hawks d'Atlanta, Miami s'impose en prolongation en battant son adversaire 123-114 et affrontera donc les Cavaliers de Cleveland lors du premier tour des playoffs[79],[80],[81]. Après deux défaites à l'extérieur lors de deux premiers matchs, le Heat subi deux grosses défaites à domicile et est éliminé des playoffs en perdant la série 4-0[82],[83],[84].
Depuis queNike fournit l'ensemble des tenues aux équipes deNBA, en 2017, les maillots« domicile » et« extérieur » ont été remplacés par une collection plus fournie, pouvant servir aussi bien en déplacement qu'à domicile, portant les noms« association »,« icon »,« statement » et« city », et pour certaines équipes en plus une version« classic » reprenant le design d'anciens maillots. Les équipes qualifiées pour lesplayoffs 2019 et2020 se sont vues dotées d'une tenue supplémentaire, dénommée« earned ».
Depuis 2023, tous les maillots du Heat sont agrémentés du logo de son partenaireCarnival Cruise Line. Le fondateur de cette compagnie maritime, Ted Arison, est le père de l'actuel propriétaire du Miami HeatMicky Arison.
Maillots de la franchise depuis la saison 2017-2018
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.