LesHazaras ouHazâras (endari :هزاره ; enhazara :آزره) sont une minorité ethnique vivant enAfghanistan et auPakistan, avec une importante diaspora (ils résident principalement dans leHazaradjat) aux origines incertaines.
On se perd en conjectures sur les origines de la population hazâra[16], origines qui n'ont pas été entièrement reconstituées. L'hypothèse suivant laquelle ils seraient les descendants de soldats deGengis Khan, généralement admise en raison de l'utilisation de quelques mots mongols dans leur vocabulaire, est séduisante, mais, dès 1962,Franz Schurmann(en) la mettait sérieusement en doute[17]. Des études linguistiques et ethnologiques récentes ont confirmé que Schurmann était dans le vrai[18],[19].
Une troisième théorie, la plus acceptée sur le plan académique, soutient que les Hazaras sont un groupe hétérogène. Ce n'est pas tout à fait incompatible avec la descente des forces mongoles militaires. Ainsi, les Mongols Nikoudari se sont installés en Perse orientale et mélangés avec les populations indigènes, puis une seconde vague composée principalement deDjaghataï, provenant de l'Asie centrale, a été suivie par d'autres turco-mongoles, associées auxIlkhanides (chassés de Perse) et auxTimourides, qui se sont tous installés dans le Hazarajat et mélangés avec la population persanophone locale, formant alors un groupe distinct[réf. nécessaire].
Les Hazaras parlent lehazara, un dialecte persan avec quelques mots d'origine turque[21].« Des données phonétiques, morphologiques et sémantiques attestent que le parler adopté par les Hazâras provient soit deGhor, soit de régions adjacentes où était parlé le persan/dari[22]. »
Les Hazaras représentent environ 10 % de la population afghane. Suivant certaines sources, ils formeraient plus d'un tiers de la population deKaboul[23],[24]. Ils occupent principalement le centre de l'Afghanistan, dans les hautes vallées dominées par les sommets de l'Hindou Kouch, mais on dénombre six groupes autour de ce noyau central, répartis dans les zones ou districts suivants :Koh-e Bâbâ,Cheikh Ali (entreBâmiyân etDoāb),Badakhchan,Aimak, Taïmanis et Berberis (au sud-est deMechhed).
Ils sont presque touschiitesduodécimains, à l'exception d'un petit groupe à l'ouest deDochi qui se rattache à l'ismaélisme, et de quelques populations sunnites. De nombreux Hazaras sont chrétiens et la plupart des chrétiens d'Afghanistan sont des Hazaras. Les chrétiens Hazara sont pour la plupart convertis au christianisme, mais beaucoup ont toujours été chrétiens. Les chrétiens Hazara vivent principalement en Europe et les chrétiens Hazara en Afghanistan, en Iran et au Pakistan gardent leur religion secrète[25],[26],[27].
La principale ville duHazaradjat estBâmiyân, siège du gouvernorat de la province du même nom. Bâmiyân est célèbre pour les bouddhas géants creusés dans la falaise, qui ont été détruits par les talibans en 2001.
Selon l'anthropologue Alessandro Monsutti, la migration serait le mode de vie traditionnel du peuple Hazara, à en juger par des migrations saisonnières et historiques qui n'ont jamais cessé et ne semblent pas être dictées uniquement par des situations d'urgence telles que la guerre[28].
Outre les principales populations de Hazaras à Quetta (Pakistan), où beaucoup ont atteint des positions socialement élevées, et enIran, il existe des communautés enAustralie, Nouvelle-Zélande, au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans les pays d'Europe du Nord tels laSuède et le Danemark. L'Australie compte de nombreux étudiants, aux côtés d'une population d'origine afghane qui y a migré soit sous un statut de réfugié, soit grâce à des visas de travail.
Initialement, les Hazaras qui exerçaient des travaux saisonniers subalternes enInde, se rendaient au Pakistan pendant les mois d'hiver pour travailler dans les mines de charbon, la construction de routes lors de l'expansion britannique dans leSind, leBaloutchistan et auKhyber Pakhtunkhwa. La première trace des Hazaras dans les limites du Pakistan actuel remonte à 1835, dans une compagnie de sapeurs ayant participé à la guerre anglo-afghane. On en retrouve d'autres dans des fermes agricoles du Sind et lors de la construction du barrage deSoukkour. Par la suite, une partie d'entre eux s'est installée définitivement dans le pays.
Au Pakistan, la plupart des Hazaras vivent dans et autour deQuetta, la capitale de la province deBaloutchistan, ainsi qu'àKarachi,Hyderabad etSanghar. Ils forment une communauté assez prospère ayant contribué au commerce local, occupé des postes élevés au sein du gouvernement du Baloutchistan, ainsi qu'au sein du gouvernement fédéral. Ils sont également représentés dans les services de police locaux. Cependant, des cas récurrents de discrimination et de violence sectaire perpétrées contre eux ont été rapportés[29],[30]. Six cents membres de leur communauté pakistanaise auraient été tués entre 1999 et 2011, selon des responsables locaux Hazara[31].
Haider Ali Karmal Jaghori, un penseur politique hazara au Pakistan a fortement contribué à l'étude de l'histoire politique du peuple hazara dans ce pays. Le Hazara le plus notable au Pakistan a été le généralMuhammad Musa, qui a servi commecommandant en chef de l'armée pakistanaise de 1958 à 1966. Un autre Hazara notable, Hussain Ali Yousafi, était le président du Parti démocratique Hazara[32].
Cultures dans la vallée de Bâmiyân (2005). Au fond, la falaise avec la niche vide du grand Bouddha.
Dans les hautes vallées du Hazâradjat, les terres arables sont rares, les pâturages médiocres, et les hivers rigoureux sont interminables. Les rendements de blé de printemps, récolté fin août début septembre sont très faibles, de l'ordre de 3,5 quintaux à l'hectare. Dans les terres les plus hautes, on sème plutôt de l'orge. Les paysans hazâras élèvent surtout des moutons et des chèvres, qui sont conduits à la belle saison dans des pâturages d'altitude.
Les productions agricoles sont transformées et consommées sur place. L'équilibre alimentaire est fragile dans ces régions enneigées six mois par an :« Les paysans ont peu de réserves monétaires pour acheter du blé en cas de disette ou au moment de la soudure. Le Hazâradjat est en état de sous alimentation chronique. La solution est l'émigration temporaire »[23].
La laine des moutons est filée à la main par les femmes, qui confectionnent des vêtements d'hiver, des tapisseries de laine, ainsi que des étoffes épaisses pour couvrir le sol (qui se vendaient en abondance à Kaboul). Les femmes sont également d'habiles brodeuses (plastrons pour les robes, bourses et pochettes, ceintures, napperons, sacs, etc.) Les artisans hazâras excellent dans la fabrication de bijoux (colliers, parures, bracelets, amulettes)[33].
Mal aimés, les Hazâras l'étaient à cause de leur attachement auchiisme dans un environnement très majoritairementsunnite (et l'on retrouvera cette animosité plus tard, entre 1998 et 2001, lorsque lesTalibans prendront le contrôle du Hazârajat, ouHazaradjat). Ils étaient aussi méprisés par les autres ethnies en raison de leur extrême pauvreté qui les contraignait à l'exil et à accepter les tâches les plus humbles et les plus pénibles.
La situation de sujétion dans laquelle se trouvaient les Hazâras les poussa à se révolter en 1888 contre la tutelle qu'entendait leur imposer Abdur Rahman. L'« émir de fer » obtint sans difficulté desoulémas sunnites unefatwa déclarant les Hazâras« chiites infidèles »[37]… La répression ordonnée par l'émir en 1891-1893 fut terrible, mais devant la résistance qu'on lui opposait, il finit par accepter de négocier, mais en position de force :« Des édits ou firmans interdirent aux Hazâras l'élevage des chevaux et livrèrent une grande partie de leurs pâturages aux nomadespachtounes, les « Koutchis ». Ceux-ci reçurent en dotation de vastes espaces de parcours et finirent même par s'approprier des terres arables soit en les transformant en pâturages, soit en y faisant travailler pour leur compte les paysans »[38]. Cette situation renforça encore l'état de sujétion dans lequel allaient demeurer ces populations, qu'elles vécurent dans le Hazâradjat ou dans d'autres régions d'Afghanistan en dépit de la suppression officielle de l'esclavage dans le royaume en 1895.
L'exode vers les villes s'accentua encore à partir des années 1930. Les Hazâras y exerceront les métiers les plus pénibles. ÀKaboul notamment, ils assureront encore longtemps le ramassage des ordures ménagères, le transport de marchandises sur les charrettes à bras appelées « karachis », deviendront hommes de peine, les plus chanceux exerçant de petits métiers ou se louant comme domestiques. On estimait, dans les années 1990, que les Hazâras représentaient près du tiers de la population de Kaboul.
Le droit à l'éducation ne leur fut réellement ouvert, avec parcimonie, qu'à partir des années 1950 ou 1960, leur permettant d'accéder à certaines professions libérales et à des postes dans la fonction publique. Il fallut toutefois attendre 1978 et le régime communiste pour que deux Hazâras,Abdelkrim Missaq etSultan Ali Kistmand, fassent partie d'un gouvernement[39].
Bien que la constitution afghane de 2004 garantisse l'égalité des droits pour tous ses citoyens, dans la réalité les Hazaras sont encore discriminés dans la société et la fonction publique. Peu de personnalités Hazaras sont présentes aux postes importants.
Les Hazaras sont victimes de diverses attaques terroristes, commis par des groupes armés notammentDaëch et lestalibans[40]. Facilement reconnaissables par leur visage asiatique, ils font souvent l'objet d’enlèvements durant leurs trajets entre les grandes villes. En mai 2020, une maternité gérée parMSF àDacht-Barchi (un quartier majoritairement Hazara) a été la cible d'une attaque deDaëch durant laquelle 24 personnes ont perdu la vie dont 15 femmes, cinq nouveau-nés et deux enfants[41].
Depuis la prise de Kaboul en 2021, les attaques de Daesh se multiplient sans que les talibans ne tentent de les arrêter[42],[43].
La résistance contre le pouvoir communiste et les Soviétiques s'est organisée assez rapidement. Ses différentes tendances (dont certaines étaient proches de l'Iran de l'ayatollahKhomeini) ont finalement été fédérées en 1989 au sein duHezb-e Ouahdat (« le parti de l'unité ») dont le chef,Abdul Ali Mazârî, allait ensuite s'opposer aux talibans. Capturé en 1995 par les talibans, il trouva la mort dans des circonstances obscures, durant son transfert en hélicoptère de Kaboul versGhazni. Selon les talibans, il aurait tenté de s'évader. Il fait en réalité peu de doute qu'il a été assassiné avec certains de ses adjoints après avoir été torturé. Ses obsèques àMazâr-e Charîf ont donné lieu à des manifestations gigantesques. Révéré comme un martyr (Chahîd), il est aujourd'hui couramment appelé « le père de la Nation » [hazâra].
Durant la guerre civile pour le contrôle de Kaboul (1992-1995), alliées d'abord au Hezb-e Islami d'Hekmatyâr, les milices du Wahdat ont participé aux combats contre celles de l'Ettehâd-e Islami(en) d'Abdul Rasoul Sayyaf(en), puis contre celles deMassoud qui tentaient de les désarmer. Les quartiers hazâras très peuplés de l'ouest de la capitale, d'abord bombardés, furent le théâtre de combats acharnés assortis de violences contre les populations civiles, notamment les femmes. Des conflits éclatèrent en outre entre différentes factions chiites courant 1994. Dans ce climat de confusion et de violence, le blocus de Kaboul était effectué par les troupes d'Hekmatyâr. Les populations étaient affamées. L'arrivée des talibans au début 1995 ramena le calme dans une ville dévastée, que 500 000 habitants (dont de nombreux Hazâras) avaient fui. En 1998, la prise de la ville de Mazar-e-Charif par les Talibans entraine le massacre de quatre à six mille Hazaras[44].
Pour parachever leur occupation du Hazâradjat, les talibans ont procédé en à la destruction des Bouddhas géants de Bâmiyân.
Après la chute des talibans, et la formation du gouvernement d'Hamid Karzai, les Hazâras ont normalement été intégrés et représentés au sein des nouvelles institutions. C'est ainsi queKarim Khalili, l'un des principaux dirigeants du parti Ouahdat, est devenu vice-président du gouvernement Karzaï en 2002, renouvelé en 2004. Le ralliement de Karim Khalili a toutefois pousséMuhammad Mohaqiq à provoquer une scission au sein du Ouahdat pour créer le parti de l'unité islamique du peuple afghan (dari: حزب وحدت اسلامی مردم افغانستان), qui a obtenu d'excellents résultats aux élections qui ont suivi.
Deux femmes d'origine hazâra sont entrées au gouvernement Karzaï. La première futSima Samar (née en 1957, docteur en médecine), ministre de la condition féminine en 2002-2003, contrainte à la démission par les éléments conservateurs du Parlement, qui lui reprochaient ses positions modernistes et libérales en matière législative. Elle présida de 2003 à 2019 la commission indépendante des droits de l'Homme en Afghanistan.Habiba Sarābi (née en 1956, docteur en médecine,hématologue) lui a succédé au ministère de la condition féminine en 2003-2004 ; elle a été nommée gouverneur de Bâmiyân en 2005 (première femme afghane à occuper un tel poste). C'est à elle que l'on doit en 2008 la création du parc naturel national deBand-e Amir. Cette année-là,Azra Jafari devient la première femme maire d'Afghanistan.
Il n'empêche que les Hazâras font toujours l'objet de diverses discriminations et sont en butte à l'hostilité de certaines ethnies, notamment lesKoutchis, nomadespachtounes. De graves incidents opposent ainsi périodiquement, pour des raisons de tenure d'espaces agricoles, Hazâras et Koutchis dans le district deBehsud, situé à l'Ouest de la province deOuardak. Le dernier en date, en, a causé la mort de plusieurs Hazâras[45].
Faiz Mohammed Hazâra (1862–1929), né dans la province de Ghazni, est un historien et un intellectuel, fonctionnaire (kateb) à la cour des émirs Abdur Rahman (1880-1901), Habibullah Châh (1901-1919), et Amanoullah (1919-1929). Il est l'auteur d'unehistoire de l'Afghanistan (Siradj ul Taouarikh) en cinq volumes, ainsi que d'autres travaux dont une biographie de l'émir Habiboullah Châh. Il participa au mouvement constitutionnaliste naissant, ce qui lui valut un bref emprisonnement.Daoud Sarkhoch (né en 1971, dans le district deDeykandi) est un poète, musicien et chanteur.
C'est une musique est caractérisée par des rythmes rapides et entraînants, et dans d'autres cas par des mélodies mélancoliques utilisée pour exprimer les sentiments de perte et de chagrin. Les paroles sont chantées en persan et en hazara. Les instruments traditionnels sont notamment ledhol (tambour), ledombra, lerubab (unluth à long manche) et lesarangi (un instrument à cordes frottées), la flute.
La musique Hazara, maintenant interdite et réprimée par lestalibans, étaient en Afghanistan est notamment pratiquées pour les fêtes et les mariages et elle contribue dans le monde au maintien de cette culture, face aux récits officiels, aux persécutions et aux dynamiques d'exclusion et d'effacement culturel[50]. Selon George Murer (2024), de l'Université Columbia, cette musique est localement confrontée à l'Islam radical qui interdit la pratique de la musique (ce qui n'est pas le cas du Coran)[51],[52], participe de ladiplomatie culturelle des Hazaras,« qui repose sur leur capacité à façonner et à diffuser des encapsulations musicales de la bonne volonté, de la détermination, de l’adaptabilité et de l’ingéniosité des personnes qu’ils représentent, en faisant un geste vers l’extérieur vers une vision plus holistique de la société humaine »[53]. Elle se perpétue au sein de la diaspora hazara, par des musiciens qui ont souvent du fuir les conflits et leur pays[54],[55].Le gouvernement autoproclamé de la République Démocratique du Hazaristan à Paris 29/10/2024[56]
↑The population of people with descent from Afghanistan in Canada is 48,090. Hazara make up an estimated 30% of the population of Afghanistan depending to the source. The Hazara population in Canada is estimated from these two figures.Ethnic origins, 2006 counts, for Canada
↑Afghan Hazaras' new life in Indonesia: Asylum-seeker community in West Java is large enough to easily man an eight-team Afghan football league, Al Jazeera,(lire en ligne)
↑La seule étude d'ensemble (en dari) sur le « hazâragi » est due à Châh Ali Akbar Châharetânî,Qâmus-e lahja-e dari-e hazâragi (« Vocabulaire du dialecte dari-hazâragi »), Kaboul, (1361 H).
↑Voir Alexander Burnes, "Description of Bokhara",Journal of the Royal Asiatic Society of Bengal, May 1833, repris dans le tome II de sesTravels into Bokhara (...), London, John Murray, 1834, 3 vol. Voir aussi :Vartan Gregorian,The emergence of Modern Afghanistan. 1880-1946, Stanford University Press, 1969,p. 35.
↑Alexander Burnes,Cabool. Being a Personal Narrative of a Journey to, and Residence in that City in the years 1836,7, and 8, London, John Murray, 1842,p. 231 (consultable en ligne :[1].
↑John A. Gray,At the Court of the Amir. A Narrative, London 1895 (cité par Vartan Gregorian).
↑Mohammed Hassan Kakar,A Political and Diplomatic History of Afghanistan (1863-1901), E.J. Brill, éd. 2006 (cet ouvrage reprend la thèse de doctorat de l'auteur, consacrée à Abdur Rahman, soutenue à Oxford.)
↑Cette nomination hautement symbolique, survenant après le coup d'État communiste, n'était évidemment pas sans arrière-pensées de la part des dirigeants pachtouns. Ce qui n'empêcha nullement les populations du Hazâradjat d'entrer en rébellion contre le nouveau régime dès l'année suivante.
↑« En Afghanistan, la minorité chiite Hazara touchée au cœur »,La Croix,(ISSN0242-6056,lire en ligne, consulté le)
↑Célia Cuordifede et Mortaza Behboudi, « «Ils veulent nous supprimer» : en Afghanistan, la minorité hazara ciblée par des attaques quotidiennes »,Libération,(lire en ligne, consulté le)
↑高橋昭弘, & タカハシアキヒロ. (1980). Characteristics of Afghan folk music: A comparative study of the musical characters of the Tajik, Uzbek, Pashtun and Hazara tribes. Senri Ethnological Studies, 5, 29-46.
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BernardDupaigne,« L’artisanat hazâra », dansPaysages du centre de l’Afghanistan. Paysages naturels, paysages culturels, Paris, Ceredaf,, 204-211 p.
RawânFarhadi, « Les Hazâras en Afghanistan : origine et témoignage linguistique »,Les Nouvelles d’Afghanistan,no 126,,p. 20-22
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