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Hayange

49° 19′ 48″ nord, 6° 03′ 46″ est
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Ne doit pas être confondu avecHavange.

Hayange
Hayange
Vue générale de Hayange.
Blason de Hayange
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
ArrondissementThionville
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Val de Fensch
(siège)
Maire
Mandat
Fabien Engelmann (RN)
2020-2026
Code postal57700
Code commune57306
Démographie
GentiléHayangeois, Hayangeoise
Population
municipale
16 013 hab.(2022en évolution de +1,5 % par rapport à 2016)
Densité1 309 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 19′ 48″ nord, 6° 03′ 46″ est
AltitudeMin. 176 m
Max. 344 
m
Superficie12,23 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineThionville
(banlieue)
Aire d'attractionLuxembourg (partie française)
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
DépartementalesCanton d'Hayange
(bureau centralisateur)
LégislativesHuitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Hayange
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Hayange
Géolocalisation sur la carte :Moselle
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Hayange
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Hayange
Liens
Site webville-hayange.fr
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Hayange[Note 1] est uneville française située dans ledépartement de laMoselle enrégionGrand Est.

Ses habitants,appelés lesHayangeois, sont au nombre de 15 968 en 2022.

Géographie

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Localisation

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La commune de Hayange se situe enLorraine, dans lepays thionvillois, à environ 10 km au sud-ouest deThionville[1], à la sortie de lavallée de la Fensch.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes d’Hayange
NilvangeThionvilleFlorange
KnutangeHayangeSerémange-Erzange
NeufchefRanguevauxFameck

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par laFensch et le ruisseau le Marspich[Carte 1].

La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune deFontoy et se jette dans laMoselle àIllange, après avoir traverséhuit communes[2].

L‘arrêt progressif de l’exploitation minière dans le bassin ferrifère a conduit à des modifications importantes du régime des eaux souterraines et superficielles[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Hayange.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est larégion Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE duBassin Rhin-Meuse[5].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Fensch, peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[8] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[9]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 781 mm, avec1,2 jours de précipitations en janvier et9,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Amnéville à10 km àvol d'oiseau[12], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station MALANCOURT (57)- alt : 346 m, lat : 49°13'07"N, lon : 6°03'25"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1973 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,4−0,32,24,98,511,513,613,410,27,13,20,66,2
Température moyenne (°C)1,82,76,31013,716,918,918,714,810,45,72,610,2
Température maximale moyenne (°C)4,15,810,41518,822,224,32419,413,88,14,614,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1985
−15,6
07.02.1991
−14,6
01.03.05
−6,1
12.04.1986
−1,4
06.05.1979
−0,1
05.06.1991
2,9
22.07.1980
2,9
24.08.1980
1,3
07.09.1985
−3,4
24.10.03
−10,8
23.11.1998
−15,5
03.12.1973
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,9
27.02.19
25,6
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,4
26.06.19
39,3
25.07.19
38,2
08.08.03
33,1
15.09.20
26,2
10.10.1979
21,1
02.11.20
15,6
17.12.15
39,3
2019
Précipitations (mm)85,970,267,552,667,968,470,769,569,679,781,7100,4884,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
37,7
21.01.1995
36,1
14.02.1990
40,1
24.03.1952
45,6
08.04.1983
51,8
30.05.16
50
07.06.1963
73,6
14.07.21
68
04.08.1954
49,4
13.09.17
48,3
15.10.1981
41,6
06.11.1979
39,1
20.12.1993
73,6
2021
Source :« Fiche 57019001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Depuis 2019, la ville dispose d'unplan local d'urbanisme[15] qui a remplacé leplan d'occupation des sols[16].

Leschéma de cohérence territoriale de l’Agglomération Thionvilloise (SCOTAT) recouvre 99 communes regroupées en 6 communautés de communes[17],[18].

Typologie

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Au, Hayange est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 5],[21]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,2 %), forêts (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %),terres arables (5,6 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Le village deSaint-Nicolas-en-Forêt, commune indépendante jusqu'en 1970, est depuis cette date situé sur le territoire de la commune hayangeoise.

La ville de Hayange possède également deux quartiers périphériques :

  • Marspich, commune indépendante jusqu'en 1971
  • Le Konacker, qui dépendait de Marspich avant 1971. Une partie de ce quartier se trouve sur la commune deNilvange.

Voies de communication et transports

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La gare de Hayange.
Viaduc d'Hayange

Voies routières

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Le territoire communal de Hayange comprend 53 km de voiries.

La ville est desservie par :

Voie ferroviaire

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Lagare de Hayange est desservie par laligne de Mohon à Thionville.

Transports en commun

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La commune et ses quartiers sont desservis par de nombreuses lignes de bus ralliant les autres communes de la vallée mais également les villes du Nord-Ouest mosellan. Ces lignes de bus sont assurées par le réseau Citéline (Transports en commun de Thionville Fensch).

Toponymie

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Formes anciennes

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Hayange est attesté sous les formes anciennes :Hainges[27] etHaingas[26] en 875 ;Haenges etHeinga en 1067[26] ;Haingas en 1139[28] ;Heinga en 1161[28] ;Heenges en 1181[28] ;Heicinga en 1194[29] ;Heiinga en 1225[28] ;Heingen en 1236[29] et 1237[28] ;Haienges en 1241, 1260[28] et 1363[26] ;Heyngen en 1255[28] ;Heingen en 1403[30],[28] ;Heyngen en 1528 ;Hayinga,Heinga,Heyenga etHeynga en 1544[26] ;Heyingen en 1572[26] ;Heyngin en 1605[26] ;Hayengen en 1762[26] ;Hayingen auXVIIIe siècle[26] ;Hayange ou Heyingen en 1845[31] ;Heichingen en 1863[Note 6],[29].

Étymologie

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Albert Dauzat etCharles Rostaing expliquent le premier élémentHay- par l'anthroponymegermaniqueHago[30], alors qu'Ernest Nègre y voit le nom de personne germaniqueHaius[27] en latinisant ladésinence.

Le second élément semble être lesuffixe germanique-ing(en) qui marque la propriété. Il a été romanisé en-ingas, d'où les formes en-anges dans la région, puis-ange[Note 7]. Le suffixe-ange est la forme donnée (renommage administratif) à la place du suffixe germanique-ing (« domaine »), lors de l'avancée ducomté de Bar vers 1250[32].

Dans leBade-Wurtemberg (Jura souabe), près deStuttgart, existe également une localité du nom deHayingen.

Histoire

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Moyen Âge

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Statue de la Vierge de Hayange.

L’histoire de Hayange remonte à l’époque desMérovingiens. En effet, un cimetière mérovingien a été découvert par des mineurs de fer dans la vallée de Hamévillers, à la sortie de la ville. Lavoie romaine Reims-Metz épousait d’ailleurs le tracé de la vallée. À l’époquefranque, le fer était déjà exploité puisque des « loupes de fer » datant des temps romains ont été retrouvées.

Le premier acte officiel connu portant le nom de la ville est daté de 821, sous le règne deLouis le Pieux, fils deCharlemagne, empereur d’Occident et roi des Francs.

En 1269, il y avait à Hayange plusieursfiefsmouvant de divers lieux : le fief de lamaison forte d’Hayange ducomté de Bar, celui de lavouerie deSaint-Villibrod d’Echternach de la seigneurie deMouaville et celui deSainte-Glossinde de Metz de la seigneurie deNorroy-le-Sec[26].

Hayange a longtemps existé en tant queseigneurie autonome[29]. Des partages de famille firent passer une partie de cette seigneurie dans celle deCattenom et, en 1272, Théodoric de Hayange en vendit une autre partie au comteHenri II de Luxembourg[29]. Plus tard, la totalité de la seigneurie hayangeoise est passée sous lajuridiction prévôtale deThionville[29].

Hayange est partagée, auMoyen Âge, entre lecomté de Bar et lecomté de Luxembourg (dont on retrouve les armoiries sur le blason communal). L’exploitation des mines de fer remonte à cette époque, puisqu’auXIIIe siècle,Thierry[Lequel ?], seigneur de Hayange autoriseThiébautIer,comte de Bar à extraire du minerai de fer sur ses terres. Le développement de Hayange est dès lors lié à l’extraction du minerai de fer et à la création de petites forges pour la traiter. Mais, les ravages de laguerre de Trente Ans sont particulièrement néfastes à Hayange et empêchent son développement.

SelonM. de La Fontaine, les forges de cette ville sont« très probablement les plus anciennes de la région »[29].

Temps modernes

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Ancien château des De Wendel.

Domaine royal de 1659 (Traité des Pyrénées) jusqu’à laRévolution de 1789, Hayange fait partie dubailliage de Thionville[26] durant cette période.

Sur le planspirituel, cette ville était le siége d’unecure de l’archiprêtré de Thionville, qui avait pour annexes :Algrange,Erzange,Knutange,Nilvange,Suzange et les fermes de Hune ou Hamévillers et de Bellevue. Cette cure dépendait de l’abbaye Sainte-Glossinde de Metz[26].

Les forges d’Hayange, fondées en 1660 par François de la Roche-Hullin, ont pris la place de plusieurs petites usines qui étaient établies sur les bords de la Fensch sous les noms de Fontoy, Gustal, Maximilien, Gengerns, Claustremont, Simon Féron, Henry et Pleischied[26]. J. A. Lecomte, gendre et successeur du fondateur, exploitait en 1699 un domaine industriel composé de : 1° la forge appelée Rodolphe-forge, 2° une maison de maître située en face, 3° une platinerie construite au-dessous de la forge, 4° une fonderie au-dessous de la platinerie, 5° un fourneau dit de la Madeleine situé au bout de la ville[26]. Débiteur envers l’architecte d’une somme qu’il ne put rembourser, il se vit exproprier par autorité de justice et ses forges, mises en vente, furent achetées en 1704 parM. de Wendel, étant le trisaïeul des propriétaires qui ont fait d’Hayange un centre industriel d’une« importance exceptionnelle »[26].

À l’aube duXVIIIe siècle, apparaît donc laFamille de Wendel qui a profondément marqué l’histoire de cette ville comme en témoignent dans l’Église Saint-Martin d'Hayange, des vitraux représentant l’épouse de Henri de Wendel avec ses trois fils, l’épouse de Robert de Wendel et ses deux enfants. Cette église de style Renaissance italienne, construite en 1884 (pendantla période allemande), sur le modèle français de l'Église de la Sainte-Trinité de Paris (paroisse parisienne des Wendel qui demeuraientrue de Clichy) comporte également d’intéressantsvitraux desainte Barbe (protectrice des mineurs), et desaint Éloi (patron des ouvriers d’usine). Des dix-neuf verrières que comporte l'édifice, dix-sept ont été dessinés parLaurent-Charles Maréchal[33], un des peintres verriers les plus importants de France dans la deuxième moitié duXIXe siècle et membre éminent de l'École de Metz. Deux peintures ornent letransept sont l’œuvre du peintre-verrierCasimir de Balthazar[34], originaire d'Hayange[35].

Hayange compte d’autres témoins de cette époque faste, notamment la statue de la Vierge qui surplombe la ville, la chapelle, ou encore le plus grand des orgues de Moselle.

Linguistiquement, la commune était germanophone (luxembourgeoise) jusqu'auXVIIIe siècle. Par la suite, le français et lelorrain roman ont fini par s'imposer.

Depuis 1870

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LesCinq musiciens, œuvre deShelomo Selinger, (1969), Hayange.

Comme les autres communes de l'actuel département de laMoselle, Hayange, rebaptiséeHayingen est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. C'est une période faste pour l'industrie sidérurgique. Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Mosellans de souche se battent malgré eux pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont sous l’uniforme allemand, sur leFront de l’Est, mais aussi à l’Ouest. Les Mosellans, très majoritairement restés fidèles à la France, accueillent avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée ;Hayingen redevient enfin Hayange.

Avec l’arrivée massive des émigrantsitaliens,polonais,russes,espagnols, cette communauté humaine du fer a vu tout à la fois son identité particulière se transformer et perdurer à travers une communauté de valeurs : l’espoir, la solidarité, le travail, ou le respect, valeurs chères au monde ouvrier.

LaSeconde Guerre mondiale et le drame de l'Annexion marqueront longtemps les esprits. La ville est libérée le[36].

La commune a été décorée, le, de laCroix de guerre 1939-1945[37].

Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont lesMaghrébins qui ont intégré la communauté ouvrière de Hayange. En 1954, Hayange comptait douze mille habitants dont près du quart d’origine étrangère, ce qui a en fait l'une des villes les plus cosmopolites de Moselle.

Hayange, ville active et en expansion, s’est enrichie dans lesannées 1970, de plusieurs quartiers : Marspich, Le Konacker et Saint-Nicolas-en-Forêt. Grâce aux efforts de la commune pour créer des passerelles entre les quartiers existants et le centre historique, Hayange forme aujourd’hui une ville à part entière.

Marspich

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MentionnéMarxbach en 821,Marspich auXVIIIe siècle, — enplattMaaschpich — étymologiquement debach / bich, « ruisseau » etmerich / mersch, « marécage » changé enmass.

En 1817,Marspich, village de l’ancienne province desTrois-Évêchés (de 1659 à 1790), avait pour annexes les fermes de Leyrange et Konacker. À cette époque il y avait 285 habitants répartis dans 45 maisons. En 1960, on compte 2 924 habitants. Le dernier maire avant la fusion avec la commune de Hayange en 1971 a été Maurice Cometto. Le blason représente un lion emblème des seigneurs deFlorange, qui possédaient Marspich. La bordure, symbole de Sainte-Glossinde, rappelle le patronage qu’exerçait sur l’église l’abbayemessine. L’église paroissiale de 1892 a été construite par lafamille de Wendel.

Saint-Nicolas-en-Forêt

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Depuis 1970,Saint-Nicolas-en-Forêt appartient à la commune de Hayange[38]. Le lieu fut nomméSaint-Nicolas-en-Forêt en hommage au patron desLorrains et des travailleurs du métal.

La cité de Saint-Nicolas-en-Forêt a été construite sur le plateau deMorlange, à 290 mètres d'altitude, parcelles deFameck et deRanguevaux. C'est en 1952 que la première famille s'est installée dans un des 475 logements commandés. Au commencement, les habitants étaient d'ailleurs dépendants de ces deux communes, sur 475 logements, 25 étaient à Fameck et 450 à Ranguevaux. Très vite, les autorités se sont rendu compte que la situation était trop compliquée, les gens ayant peu de véhicules, ils étaient trop éloignés des deux villages. C'est ainsi que l'idée de créer la commune est née, en 1953–1954, à la suite de nombreuses pétitions créées par les habitants. En effet, à cette époque, il y avait plus d'habitants à Saint-Nicolas qu'à Fameck et Ranguevaux. La création de Saint-Nicolas-en-Forêt s'est faite le sur une superficie de104 ha[39]. La commune était alors peuplée de 1 999 habitants. Le, le premier conseil municipal de Saint-Nicolas-en-Forêt était mis en place. Une première année marquée par un drame ; le un avionF100 américain s'écrase près de la place Sainte-Rita, tuant deux enfants qui faisaient des courses à proximité et blessant plusieurs personnes. Le drame aurait pu se transformer en catastrophe car une école maternelle était à proximité.

Saint-Nicolas-en-Forêt a été créé pour loger les ouvriers des usinesSollac de lavallée de la Fensch. Durant l'urbanisation de la cité, entre 1954 et 1962, des personnes de tous horizons ont emménagé à Saint-Nicolas-en-Forêt, ce qui offre une richesse interculturelle très importante. Au début desannées 1960, sur 450 familles, 128 venaient du Nord, 87 de l'Est de la France, 39 de l'Île-de-France, 29 duMidi, 18 duCentre et 33 de pays étrangers, notamment l'Italie, laPologne, l'Algérie et leMaroc. En 1964, des famillesespagnoles sont arrivées. Cette année-là, 7 % des familles nicoforestières étaient étrangères et 5 % naturalisées françaises.

En 1957, l'Immobilière Thionvilloise (I.T.) qui avait en charge une partie des logements de Saint-Nicolas-en-Forêt, avec une société deHLM, constitua laSociété civile immobilière de construction de la place Sainte-Rita en collaboration avec des commerçants qui disposent chacun d'une part de la société. L'établissement comportait huit commerces, tenus par les commerçants actionnaires et d'autres venus par la suite. La sociétéLes Trois Vallées fit construire d'autres magasins. Saint-Nicolas avait sa pharmacie, sa banque, son épicerie, ses magasins d'alimentation, sa papeterie, son débit de tabac, son marchand de journaux, son salon de coiffure, son café-restaurant, son dépôt de pain, sa mercerie, etc. Ces commerces ont fermé leurs portes durant les années 1990, seuls le tabac-presse et le bureau de Poste ont survécu jusqu'au milieu des années 2000. Désormais, la pharmacie est le seul point de convergence des Nicoforestiers. Un médecin et une infirmière sont également actifs sur le quartier de Saint-Nicolas-en-Forêt.

Au printemps 1956, la construction des « Domofers », des immeubles collectifs dont le matériau principal est l'acier, débute. Elle s'étend jusqu’à l'automne 1957. Vingt Domofers sont construits. Ils forment la rue du Plateau (devenue rue Pablo-Picasso), le boulevard de la Tour-Neuve, la rue Charles-Gambier et on en trouve également sur le boulevard du Jura.

Cet ensemble de Domofers permet à 288 familles supplémentaires de venir s'installer à Saint-Nicolas-en-Forêt. Les logements comportaient trois, quatre ou cinq pièces. Le dernier Domofer a été détruit en.

Charles Krebs avait succédé àM. Libouben à la mairie de Saint-Nicolas-en-Forêt, de 1961 jusqu'à la fusion avec Hayange le1er janvier 1970[40]. Il est à l'origine de nombreuses améliorations de la commune.

Afin de célébrer les cinquante ans de la naissance officielle de Saint-Nicolas-en-Forêt, en 1958, une exposition rétrospective a été présentée les 7 et 8 juin 2008 à l'annexe-mairie du village avec un historique complet, des photographies d'archives, etc. Dans la foulée, un site Internet consacré à Saint-Nicolas a été lancé.

Le début des années 2010 marque un renouveau pour la place Bonnet avec la construction d'une maison de retraite, inaugurée le, et l'édification d'une résidence privéeLes Terres de Haut qui accueille plusieurs dizaines de nouvelles familles en 2012. Un pôle commercial doté d'un tabac-presse, d'une épicerie et d'un dépôt de pain était prévu en 2011, une installation préfabriquée fut installée sur le boulevard des Vosges, pour accueillir le commerce provisoire (dépôt de pain, pizza), mais le projet n'a pas abouti. Il devait prendre place à l'ancienne annexe mairie construite en 2005. La place Bonnet a été entièrement rénovée en 2014 avec la création de parking et la plantation de nouveaux végétaux.

Le vendredi, l'espace vert mitoyen de l'ancienne mairie et accueillant une aire de jeux pour enfants est nommé officiellement "Square Charles Krebs", en présence de membres de sa famille, après vote au conseil municipal du samedi.

Lotissement des Grandes-Terrasses

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Au statut de quartier même, le lotissement des Grandes-Terrasses sera construit en 2006 selon un arrêté municipal[41],[42],[43]. Le quartier est donc relativement récent, même si de nombreux travaux fait pour l’agrandir ainsi que pour l’améliorer ont déjà été effectué (et sont encore d'actualités aujourd'hui). Comme la cité voisine (se trouvant à 1 km du lotissement), le lotissement accueille beaucoup de personnes mais uniquement dans des maisons. À côté de celui-ci se trouvent le stade, qui, anciennement détaché de toute communauté, est aujourd'hui administrativement sous le contrôle du lotissement et du collège Hurlevent.

Des enfants ont suggéré l'aménagement d'un terrain pour la circulation à vélo et skateboard.

Histoire industrielle

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Les hauts fourneaux.
Bureau Central Wendel

Les usines de Hayange ont disposé de deux divisions dehauts fourneaux. La plus ancienne, dénommée Fourneau Hayange, a connu au cours de la période moderne quatre hauts fourneaux désignés F1 à F4 et respectivement mis à feu en 1898, 1899, 1923 et 1924. En 1971, cette division est constituée de quatre hauts fourneaux : les hauts fourneaux 3 et 4, à chargement manuel par cambuses qui sont alors en réserve, et les hauts-fourneaux 1 et 2 reconstruits en 1967 et 1968. Ce même site disposait de huit hauts fourneauxXIXe siècle.

La division Patural, située à un kilomètre de la division Fourneau, vers l'aval de laFensch, et sensiblement plus vaste, a connu six hauts fourneaux (P1 à P6) construits au début de ce siècle entre 1907 et 1913. Trois d'entre eux l'ont été sur le modèle américain. Ces hauts fourneaux sont reconstruits entre 1952 et 1960. En 1975, la division compte quatre hauts fourneaux (P3 à P6), les trois plus gros faisant l'objet dans les années suivantes d'une mutation profonde avec, en particulier, l'installation d'ungueulardPaul Wurth.

En 1993, l'abandon de laminette lorraine au profit de minerais plus riches amène la « mise sous cocon » du P4. Mais en l'absence de perspective de redémarrage, ce haut fourneau est aujourd'hui promis à la démolition. En octobre 2011, les hauts fourneaux sont fermés[44].

Politique et administration

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L'ancien tribunal.
Fusions communales

Hayange afusionné avec les communes de Saint-Nicolas-en-Forêt en 1970 et deMarspich en 1971 (dont faisait partie Konacker). La commune deRanguevaux lui fut aussi rattachée en 1972, mais se sépara à nouveau en 1987[38].

Communauté d'agglomération

Hayange est le centre d'unecommunauté d'agglomération qui associe 10 communes de l'Ouest de l'agglomération de Thionville. Créée en 2000 sous le nom deVal de Fensch, cette communauté est composée de :Algrange,Fameck,Florange, Hayange,Knutange,Neufchef,Nilvange,Ranguevaux,Serémange-Erzange,Uckange.

Canton

Lecanton de Hayange compte trois communes : Hayange,Ranguevaux etSerémange-Erzange.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Moselle.

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs depuis laLibération[45]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires de 1800 à 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18001806Pierre-Jacques Priscal  
18071817François de Wendel Député de la Moselle(1815 → 1825)
Conseiller général de la Moselle
18171830Mathieu Lambert  
18301848Georges Berry  
18481848Jean-Pierre Ballet  
18481864Charles Mondelange Directeur de forge
18641886Sébastien-Maximilien Aubry  
18861899Jean Schutz  
18991917Auguste Windeck Employé
1917 Joseph Bungert  
Les données manquantes sont à compléter.
19181929Antoine Lacoste Officier de l'Instruction publique
19291940Georges Mohnen  
19401943Anton Betz  
19431944Karl Unger  
 
17 nov. 194430 sept. 1945Léon Wonner Médecin[Note 8]
19451946Joseph BourPCF 
1946mai 1965Jean EnglerUNR-CNIPConseiller général d'Hayange(1961 → 1967)
Démissionnaire
juin 1965[46]mars 1971Charles SchneiderSE 
mars 1971mars 1977Alphonse BourgasserDVDInstituteur
mars 1977février 1987Yves JambelPSOuvrier spécialisé
Conseiller général d'Hayange(1982 → 1988)
Mandat écourté à la suite de la défusion avecRanguevaux
mars 1987juin 1995Alphonse Bourgasserapp.UDFRetraité de l'Éducation nationale
Député de la Moselle (10e circ.)(1993 → 1997)
Conseiller général d'Hayange(1988 → 1994)
Président de l'Association des maires des arrondissements de Thionville
Élu à la suite d'uneélection municipale partielle
juin 1995juin 1997Jean-Pierre MasseretPSInspecteur principal des impôts
Sénateur de la Moselle(1983 → 1997)
Conseiller régional deLorraine(1986 → 2015)
Démissionnaire après son entrée augouvernement Jospin
juin 1997mars 2014Philippe DavidPSProfesseur agrégé de génie mécanique
Conseiller général d'Hayange(2001 → 2015)
1er vice-président de laCA du Val de Fensch
mars 2014en cours
(au 20 juin 2020)
Fabien EngelmannFNpuisRNOuvrier territorial
Conseiller régional du Grand Est(2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[47]

Budget et fiscalité

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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[48] :

En 2020, les taux des taxes communales, inchangés depuis 2014, sont fixés ainsi :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 657 [49].

Jumelages

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La ville d'Hayange est jumelée avecDrapeau de l'Italie Barga (Italie) depuis le[50].

Une charte de jumelage entre Hayange,Diekirch,Arlon etBitburg a été signée officiellement le 24 juin 1962 à Diekirch, sous le signe de la fraternité et de la construction européenne alors en cours Les quatre villes tenaient ainsi à souligner leur appartenance (au Moyen Âge) à lajuridiction comtale du Luxembourg et leur long passé commun jusqu'autraité des Pyrénées (1659)[51]. Les bourgmestres d’Arlon et de Diekirch ont rompu le jumelage avec Hayange en avril 2014, à la suite de la décision du nouveau maireFN de faire retirer le drapeau européen des édifices publics.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 16 013 habitants[Note 10], en évolution de +1,5 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118361841186118661871
8038078911 0201 2961 5082 8603 8964 004
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187518801885189018951900190519101921
4 6904 9905 8936 1636 8308 51010 06811 48210 641
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192619311936194619541962196819751982
11 75812 60710 73610 35811 06011 00910 30519 63817 087
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1990199920062011201620212022--
15 63815 22714 88915 73015 77615 96816 013--
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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  • Événements à Hayange[54].
    • La Fête du Cochon, le premier dimanche de septembre
    • Les Bals populaires, en juillet
    • La Fête de la Saint-Jean
    • Exposition organisée par l'association des amis des oiseaux de Hayange[55].

Économie

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Tourisme

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Entreprises et commerces

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Commerces et services

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  • Commerces et services de proximité : boulangeries, boucheries, poissonnerie, crèmerie, coiffeurs, barbiers.

Industrie

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Hayange est le siège d'une importante usine sidérurgique de rails, créée en 1892 dans le cadre du groupe Wendel ; elle appartient au groupeUsinor jusqu'en 1999 ; depuis 2021 au groupe allemandSaarstahl. Elle emploie environ 450 personnes.

Action sociale

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Fin septembre 2016, le maire missionne un huissier, accompagné de la police municipale, afin de demander auSecours populaire d'évacuer le local qu'il occupe ; l'élu du Front National leur reproche d'avoir une« idéologie communiste » et de faire de la« propagande pro-migrants ». Confronté au refus de l'association de quitter les lieux et de rendre les clés, le maire prend la décision de couper l'alimentation électrique en octobre[61]. Les membres de l'association réfutent toute politisation :« Le Secours populaire a coupé le cordon qui le reliait au PCF il y a plus de soixante ans. « Les gens ont besoin d’être écoutés, soignés, pris en compte. On les aide sans tenir compte de leurs opinions » ». L'action de la ville a généré un élan de solidarité qui voit parvenir des dons de toute la France[62].

Letaux de pauvreté à Hayange est de 19 % (2023), soit un niveau supérieur à la moyenne française[63].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château du Tournebride ou « Guy de Wendel ».

Patrimoine religieux

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  • Église Saint-Martin.
    Église Saint-Martin.
  • Chapelle (dite des Polonais), cités Gargan.
    Chapelle (dite des Polonais), cités Gargan.
  • Temple protestant réformé.
    Temple protestant réformé.
  • La synagogue.
    La synagogue.
  • Chapelle de la Sainte-Trinité.
    Chapelle de la Sainte-Trinité.
  • Ancienne chapelle sépulcrale des Wendel.
    Ancienne chapelle sépulcrale des Wendel.
  • Église Saint-Sixte (quartier de Marspich).
    Église Saint-Sixte (quartier de Marspich).
  • Chapelle à Saint-Nicolas-en-Forêt.
    Chapelle à Saint-Nicolas-en-Forêt.
  • Temple de la congrégation chrétienne de France.
    Temple de la congrégation chrétienne de France.

Hayange dans les arts

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Le filmL'Héritier réalisé en 1973 parPhilippe Labro et mettant en vedetteJean-Paul Belmondo a été tourné en partie à Hayange.

La commune a été le lieu de tournage du filmLes Rivières pourpres 2 : Les Anges de l'apocalypse (2004) d'Olivier Dahan.

De plus, Hayange et lavallée de la Fensch – sous le nom d'« Heillange » dans la « vallée de la Henne » – sont au centre du romanLeurs enfants après eux deNicolas Mathieu ayant reçu leprix Goncourt en2018[76]. Le film sorti en 2024 a été tourné à Hayange.

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Moselle.
Blason de HayangeBlason
Détails
Hayange a adopté ce blason sur proposition de la commission héraldique de la Moselle le 13 avril 1950.

Personnalités liées à la commune

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Personnalités nées à Hayange

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Voir la catégorie :Naissance à Hayange.

Personnalités liées à Hayange

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  • famille de Wendel : depuis les forges acquises en 1704, la famille de Wendel a marqué trois siècles desidérurgie.
  • Jean-Pierre Masseret (né en 1944), homme politique, membre du Parti socialiste, ancien secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants. Il est président duconseil régional de Lorraine de 2004 à 2015, sénateur de la Moselle depuis 1983 et maire d'Hayange de 1995 à 1997.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. leh peut être aspiré ou non, l'usage hésite quant à l'emploi de l'élision, y compris dans cet article comme sur les textes officiels.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thionville comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le passage complet étant le suivant :« Heichingen. Cet endroit plus communément désigné par son nom roman deHayange, est un village, chef-lieu de mairie du canton de Thionville. »
  7. À noter la forme romanisée en-ingos qui a donné les terminaisons en-ans plus au sud et à l'ouest.
  8. Léon Wonner est nommé par le préfet président de la « commission municipale » après la libération de la ville par les troupes américaines au mois de septembre 1944.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Hayange » surGéoportail(consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade [https://play-uang69.com/ ug69]. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  2. Sandre, « la Fensch »
  3. Schéma d’aménagement et de gestion des eaux. Bassin ferrifère : Plan d’Aménagement et de Gestion Durable.
  4. « SAGE Bassin ferrifère », surgesteau.fr(consulté le).
  5. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sureau-rhin-meuse.fr(consulté le).
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
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  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
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  17. SCoT de l’Agglomération Thionvilloise.
  18. Articulation du Scot avec les autres documents d’urbanisme, plans et programmes qu’il prend en compte ou avec lesquels il doit être compatible.
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  33. Hayange les maitres de forges visite Val de Fensch.
  34. L'église St Martin
  35. L'histoire de Hayange.
  36. 1944-1945, Les années Liberté,Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 14).
  37. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
  38. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  40. « Commune de Saint-Nicolas-en-Forêt (57766) − COG | Insee », surle site de l'Insee(consulté le).
  41. HAYANGE La construction du lotissement des Grandes Terrasses.
  42. Plan de Prévention des Risques Miniers.
  43. Les vestiges archéologiques : Ferme Malgré l’Eau, lotissement Les Grandes Terrasses, p.66
  44. Les trois hauts fourneaux encore visibles se trouvent à Hayange, place forte de la famille Wendel. P4, P3 et P6 sont sur le site du Patural.
  45. Liste des maires d'Hayange
  46. « Élection du nouveau maire de Hayange »,Le Monde,‎(lire en ligne)« Par vingt-quatre voix et deux bulletins blancs sur vingt-six votants, M. Charles Schneider a été élu maire de Hayange, en remplacement de M. Jean Engler, U.N.R., qui, mis en cause pour sa gestion, avait donné sa démission le 25 mai. »
  47. « Fabien Engelmann vers un second mandat apaisé »,Le Républicain lorrain,‎(lire en ligne, consulté le).
  48. Les comptes de la commune.
  49. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  50. Jumelages
  51. Source : plaquette bilingue, illustrée de nombreuses photos, éditée à l’occasion de la cérémonie de jumelage.
  52. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  53. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  54. Événements à Hayange
  55. Exposition organisée par l'association des amis des oiseaux de Hayange
  56. Le Val de Fensch
  57. Le château de Wendel.
  58. La demeure de la Dame de Fer
  59. Restauration.
  60. Centre aquatique Feralia.
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  62. Jean-Baptiste de Montvallon, « A Hayange, le Secours populaire plongé dans le noir », surlemonde.fr,.
  63. TristanBerteloot et NicolasMassol, « Mairies RN : un faux nez social au milieu du front », surLibération,.
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  68. Noticeno PM57000525, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture C’est un des premiers instruments à traction pneumatique de Moselle (classé au titre des objets mobiliers pour sa partie instrumentale
  69. « Eglise Saint-Martin », noticeno PA57000031, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  70. « Chapelle sépulcrale des De Wendel », noticeno PA00106780, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  71. Hayange, paroisse réformée
  72. Hayange : Extrait de Histoire des Juifs en Moselle, par Claude Rosenfeld et Jean-Bernard Lang, Editions Serpenoise, 2001.
  73. Actes antisémites en France : Cocktail Molotov à Hayange vendredi, 16 janvier 2009.
  74. Monuments commémoratifs.
  75. Temple de la Congrégation Chrétienne en France (évangélique pentecôtiste).
  76. Anne Brigaudeau,« Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu : la fureur de vivre d’une jeunesse sans horizon »,Culturebox,France Télévision, 17 septembre 2018.
  77. « L'Armorial », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
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