Avec les départements de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine forment une ceinture autour de Paris, appelée lapetite couronne.
Du fait de sa forme « englobante » et de sa position « centrale », c'est le département de la région parisienne qui touche le plus de départements franciliens, six exactement (tous sauf la Seine-et-Marne).
Les Hauts-de-Seine sont le plus petit département de la couronne parisienne (et donc le plus petit département français, si on excepteParis).
Avec une forme allongée et une taille réduite, les Hauts-de-Seine contiennent uniquement neuf villes qui ne soient pas en bordure du département.
En dehors des parcs et bois, les Hauts-de-Seine sont entièrement urbanisés, ce qui en fait un département-ville.
LaSeine borde 17 des 36 communes des Hauts-de-Seine.
Trente-six ponts, dont vingt-quatre ponts routiers et quatre ponts ferroviaires, y enjambent la Seine. Parmi ces ponts, l'on trouve notamment lepont de Neuillyqui est le plus important pont urbain d'Europe pour le trafic routier[réf. nécessaire], lepont ferroviaire d'Asnières qui, avec ses dix voies, est le pont ferroviaire le plus large d'Europe, et lepont de Saint-Cloud qui est le plus ancien des ponts des Hauts-de-Seine, la première version remonte en effet auIXe siècle.
Le département des Hauts-de-Seine a la forme d'un croissant qui entoure tout l'ouest de Paris, allant de laplaine Saint-Denis au nord à l'autoroute A6 au sud.
Sa principale caractéristique est d'être traversée par laSeine qui y décrit deux courbes très accentuées, provoquées par la présence de deux massifs de collines :
un plateau calcaire au sud, s'élevant duPlessis-Robinson jusqu'àVaucresson où le département culmine à 180 mètres,
au centre, une falaise s'étendant deSèvres àAsnières dont la hauteur la plus visible est lemont Valérien qui culmine à 162 mètres.
Au nord, le département se compose de plaines alluviales, alors que le sud est formé d'un plateau calcaire d'où, pendant des siècles, ont été extraites des pierres pour la construction. Les carrières deChâtillon,Bagneux,Clamart ont donné naissance à la plupart des monuments de Paris, et il reste aujourd'hui encore de nombreux souterrains. Le plateau calcaire est entaillé, à l'est, par la vallée de laBièvre qui délimite par endroits le département.
LeTramway dessert un quart des communes du département (9/36) tout en le connectant aux départements deParis et duVal-d'Oise.
Les communes à plus de 15 000 hab./km2 représentent moins de 17 % du territoire altoséquanais, mais plus de 35 % de la population altoséquanaise. De cette densité, couplée à une activité économique élevée, résulte un encombrement des transports en commun et du réseau routier fréquent, d'où un nécessaire développement du réseauRATP/SNCF, actuellement bien moins dense que dansParis intra-muros pour une activité et une densité parfois grandement supérieures.
Avec 44 gares detransilien, 23 stations demétro, 13 stations detramway et 19 stations deRER, les Hauts-de-Seine comptent 97 stations de transport lourd.
Cela fait 0,55 station par kilomètre carré, ou une station pour 15 975 habitants (population 2008).
Les extensions en cours et nouvelles lignes devraient porter le nombre de stations à 134 d'ici 2012 (source RATP), soit en moyenne 0,76 station par kilomètre carré.
Le port de Gennevilliers est géré parPorts de Paris et est desservi par un embranchement ferroviaire et un oléoduc. Ports de Paris gère également le port de Nanterre situé dans la ZAC des Guilleraies.
Pour le réseau routier national, le département est bordé à l'Est par leboulevard périphérique de Paris et au nord, à l'ouest et au sud par l'A86 (super-périphérique parisien). Il est irrigué par laN118 au départ deSèvres qui descend vers l'Essonne avec un échangeur avec l'A86 au niveau du Petit Clamart, l'A13 depuisParis près deBoulogne-Billancourt, reliée au périphérique de Paris au niveau de la porte de Saint-Cloud, l'A14 à partir de La Défense (au niveau deCourbevoie etPuteaux) qui se dirige vers le nord-ouest en passant parNanterre en tunnel, la RN13 qui traverseNeuilly-sur-Seine entreParis (porte Maillot) etCourbevoie/Puteaux et se termine en boulevard circulaire de La Défense et laN315 àGennevilliers.
Une grande partie du réseau routier national a été déclassé en réseau routier départemental entre 1980 et 2006. Les routes départementales principales sont : la RD7 (voie rive gauche de Seine), la RD1 (voie rive droite de Seine) coupée en deux parties par la traversée du Bois de Boulogne, la RD986 entre Villeneuve-la-Garenne et Nanterre, la RD913 entre Puteaux et Rueil-Malmaison, la RD906 entre Montrouge et Clamart, la RD907 entre Boulogne-Billancourt et Vaucresson, la RD985 entre Suresnes et Ville d'Avray, la RD131 entre Nanterre et La Garenne-Colombes.
Le département des Hauts-de-Seine est le premier département de France en kilomètres de tunnels routiers de plus de 300 m (22,5 km).
Prolongement de la ligne (1 station), commune de Nanterre
Prolongement de la ligne (2 stations), communes de Courbevoie etLevallois-Perret
Prolongement de la ligne (3 stations), communes deBoulogne-Billancourt et Saint-Cloud
Prolongement de la ligne (2 ou 3 stations), communes d'Issy-les-Moulineaux et Meudon
Ligne (15 stations), communes de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Clamart, Châtillon, Montrouge, Bagneux (mise en place en 2025), Gennevilliers, Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes, Courbevoie, Puteaux, Nanterre, Rueil-Malmaison, Suresnes et Saint-Cloud (mise en place en 2030)
Ligne (4 stations), communes de Gennevilliers, Asnières-sur-Seine, Colombes, La Garenne-Colombes et Nanterre (mise en place après 2030)
Ligne (3 stations), commune d'Antony (mise en place en 2026-2027) et communes de Nanterre et de Rueil-Malmaison (mise en place après 2030)
Des nouvelles stations de tramway :
Prolongement de la ligne, communes d'Asnières-sur-Seine, Colombes, Rueil-Malmaison et Nanterre
L'esplanade et leparvis deLa Défense ne sont plus interdits aux vélos depuis 2015 mais aucune stationVélib' ne se situe dans le quartier d'affaires. La station la plus proche se situe àPuteaux, rue Alexandre Soljenitsyne, et comporte soixante points d'attache. Cette situation devrait évoluer en 2025[7].
Le département des Hauts-de-Seine est en majorité issu dudépartement de la Seine (75), créé en 1790 sous le nom de département de Paris puis renommé en 1795. Une portion importante du département des Hauts-de-Seine correspond à ce qui était les hauts du département de la Seine, d'où le nom de département des Hauts-de-Seine.
La découverte d'un large espace d'urbanisation proto-urbain (15 hectares) sur le territoire de l'actuelleNanterre laisse supposer queLutèce se trouvait sur la boucle nord des Hauts-de-Seine et non sur l'Île de la Cité.
On trouve dans la ville deMalakoff, unpolissoir datant dunéolithique, situé boulevard Camélinat, devant le mur de clôture de l'ancien pensionnat Notre-Dame. C'est le plus ancien vestige de la ville.
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Le territoire des Hauts-de-Seine est issu des départements de laSeine et deSeine-et-Oise qui furent deux des83 départements créés à la Révolution française, le en application de la loi du, à partir d'une partie de la province d'Île-de-France.
Les premiers villages toujours existants du département sont contemporains des débuts de Paris. Selon des découvertes récentes àNanterre, Lutèce se serait trouvée dans le Nord du département des Hauts-de-Seine et non sur l'île de la Cité àParis.
Certains lieux jusque-là faiblement bâtis ont profité de l'arrivée d'une gare les reliant rapidement àParis pour se développer. L'avènement du réseau ferré a joué un rôle prépondérant dans l'urbanisation locale et parfois dans l'histoire des communes. Les voies ont localement matérialisé des frontières entre quartiers d'une même ville, qui ont fini par se détacher. En1910, 73 ans après la séparation physique du quartier deLa Garenne deColombes,La Garenne-Colombes a obtenu son indépendance, démontrant la dynamique qu'avait apporté le réseau ferré au territoire desservi.
Le développement du département a dans un premier temps suivi celui de Paris, qui avec l'arrivée de nombreux provinciaux (exode rural) ou étrangers (européens ouex-colonies) n'avait pas la place suffisante pour les accueillir.
Les Hauts-de-Seine conservent un potentiel de développement démographique important avec une densité de population en 2006 de 8 700 habitants au kilomètre carré, contre 20 800 pourParis, mais son potentiel de développement économique est moins évident. Deux courants d'idée s'opposent, entre une volonté de rééquilibrage des emplois enÎle-de-France qui voudrait que l'emploi se développe davantage dans l'est de l'agglomération, et une volonté de renforcer le rôle deLa Défense comme centre d'affaires de premier plan et potentielle place financière.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
949 231
1 019 627
992 859
1 118 020
1 366 120
1 461 619
1 438 930
1 387 039
1 391 658
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1999
2006
2011
2016
2021
2022
-
-
-
1 428 881
1 536 100
1 581 628
1 603 268
1 635 291
1 647 435
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[9] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[10] puis population municipale à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique
Selon les chiffres de l'INSEE, l'évolution de la population entre le recensement de 1999 et celui de 2007 n'est pas uniforme dans le département, mais connaît une tendance haussière sur la totalité des communes, à l'exception deVille-d'Avray (- 0,5 % par an) et deGennevilliers (- 0,1 %), alors que la population deGarches et deSceaux est à peu près stable. À l'autre bout de la fourchette, six communes connaissent des taux de croissance proches de 2 % ou supérieurs :Montrouge (+ 2,7 %),Courbevoie (+ 2,5 %),Issy-les-Moulineaux (+ 2,1 %),Clichy (+ 2,0 %),Levallois-Perret (+ 1,8 %) etBois-Colombes (+ 1,8 %). Ces dernières communes ont la particularité d'être à proximité immédiate soit deParis intramuros, soit deLa Défense.
Le département comprend une commune de plus de 100 000 habitants :Boulogne-Billancourt. La population des villes dépend grandement des limites géographiques des villes, donc de leur histoire, puisque le département est dans sa grande majorité bâti. La séparation de Colombes il y a un siècle en trois villes (Colombes, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes) illustre bien cette idée ; en effet, sans cette séparation, Colombes aurait pesé en 2007 (Insee) 137 153 habitants. De même pour Clichy et Neuilly-sur-Seine qui ont cédé toutes les deux des terres à Paris et Levallois-Perret. La population des villes a donc un sens assez limité. Les densités sont plus pertinentes.
Lapréfecture des Hauts-de-Seine se situe àNanterre. Le département se subdivise en deux sous-préfectures, l'une àAntony l'autre àBoulogne-Billancourt. En octobre 2011, la presse a relayé des témoignages négatifs sur les services de la sous-préfecture d'Antony[14],[15].
La plus petite commune du département a approximativement la taille du plus petit arrondissement parisien, et la plus grande commune du département a approximativement la taille du plus grand arrondissement parisien. Mais les communes ne sont absolument pas organisées comme les arrondissements parisiens, puisqu'elles sont par leur essence des communes différentes, tandis que les arrondissements parisiens font partie de la même commune, avec une unique mairie et des mairies d'arrondissement. Pour accroître la coopération entre ces communes, elles se sont constituées en communautés de communes ou d'agglomération.
Sur le nord du département se trouve le quartier de La Défense qui s'étale sur plusieurs communes de tendances politiques différentes :Courbevoie,Nanterre etPuteaux.
Le département est de manière générale ancré à droite et au centre-droit. Les variations peuvent cependant être très élevées d'une commune à l'autre.
Lors de l'élection présidentielle française de 2012,Nicolas Sarkozy (UMP) est arrivé en tête au premier tour à l'échelle du département avec 35 % des voix,François Hollande (PS) ayant réalisé 30,2 %,François Bayrou (MoDem) 10,7 %,Jean-Luc Mélenchon (FG) 10,4 % etMarine Le Pen (FN) 8,5 %. Les Hauts-de-Seine se distinguent ainsi nettement de la moyenne nationale avec un fort vote pour la droite républicaine couplé à un très faible vote Front national. Au second tour, Nicolas Sarkozy a, contrairement à l'échelle nationale, devancé François Hollande de justesse avec 50,5 % des voix. Cependant, on observe un écart très fort entre certaines communes, allant de 77 % des voix pour Hollande àGennevilliers à 84 % des voix pour Sarkozy àNeuilly-sur-Seine.
Lors desélections législatives de 2012, sur les 13 circonscriptions législatives que comptent les Hauts-de-Seine, 5 sont détenues par l'UMP, 4 par le PS, 2 par l'UDI et 1 est détenue par le Front de gauche. Depuis les élections sénatoriales de 2011, sur les 7 sénateurs que compte le département, 3 adhèrent à l'UMP; le PS, l'UDI, EELV et le PCF en ont un chacun.
Lors desélections municipales de 2014, furent élus, dans les 36 communes du département, 22 maires UMP, 7 maires UDI, 4 maires FG, 2 maires divers droite et un seul maire PS, ce dernier ayant vu son élection invalidée l'année suivante.
Globalement, le département se divise entre une majorité de communes aisées qui votent traditionnellement pour la droite classique ou le centre-droit (UMP-UDI), et une minorité de communes défavorisées dirigées par la gauche radicale (Front de Gauche). Seule constante, leFront national réalise des scores très bas dans la totalité du département (environ deux fois moins que la moyenne nationale).
En 2005, le taux de criminalité pour le département est de 70,9 crimes et délits pour 1 000 habitants, pour une moyenne nationale de 83. Certaines villes avaient en 2005 un taux inférieur à 50 (49,9 àLa Garenne-Colombes).
Le département comprend des musées, des cinémas et des théâtres souvent mis entre parenthèses du fait du nombre et du prestige des musées, des cinémas et des théâtres deParis accessibles aux habitants altoséquanais.
Le centre de formation d'art lyrique et l'école de danse de l'Opéra de Paris se situent àNanterre.
Les Hauts-de-Seine accueillent régulièrement de grands festivals musicaux principalement dans leparc de Saint-Cloud et sur leparvis de La Défense, d'où sont généralement aussi tirés des feux d'artifice.
Le 14 juillet 1990, le concert gratuit deJean Michel Jarre donné àLa Défense a attiré un nombre record de visiteurs pour un concert de 2 500 000 personnes[19].
Le FestivalPtit Clap créé en 2010 par la ville deLevallois-Perret, permet à tous les jeunes de 15 à 25 ans de participer à un concours de réalisation d'un court-métrage. Ce concours a pour ambition de mettre en avant les talents de demain en les aidant à se faire connaître et reconnaître par les professionnels du cinéma. De nombreuses personnalités du7e Art commeEric Toledano,Olivier Nakache,Nicole Calfan ou encorePhilippe Lellouche ont participé aux jurys. Depuis 2012,Arnaud Tsamère est le parrain de Ptit Clap. Aujourd’hui, le Festival Ptit Clap est devenu un rendez-vous incontournable de la jeune génération de cinéastes. En 2016, ce sont 372 films qui ont été réceptionnés depuis une trentaine de pays.
LeHaras de Jardy (depuis1890), àMarnes-la-Coquette, est un haras de réputation internationale, devenu parc omnisports à dominante hippique. Avec ses 2500 cavaliers et ses 200 chevaux, c'est le premier centre équestre deFrance.
Un nouveau stade, l'Arena 92, doté d'un toit, ouvre en octobre 2017 ; il dispose d'une configuration concerts et spectacles lui permettant d'accueillir 30 000 spectateurs[20], sur la ville deNanterre près de l'Arche de La Défense. Ce stade est la nouvelle arène duRacing 92, auparavant basé à Yves-du-Manoir.
Le club duLevallois Metropolitans, basé àLevallois et le clubJeunesse sportive des Fontenelles de Nanterre, basé à Nanterre, évoluent enPro A. Ce dernier a connu une évolution fulgurante ces dernières années, passant de la Pro B au titre de champion de France en 2013, suivi d'une victoire en Coupe de France en 2014 puis d'un titre en Eurochallenge (troisième compétition européenne de basket-ball) en 2015.
Le district de football des Hauts-de-Seine gère, sous l'égide de lafédération française de football et de laligue de Paris - Île-de-France, le football dans les Hauts-de-Seine, ainsi que dans la ville deParis, seul département francilien qui ne s'est pas doté de son district propre, et dont les clubs sont éparpillés au sein de trois districts : celui de la Seine-Saint-Denis, celui du Val-de-Marne et donc celui des Hauts-de-Seine.
La fosse aquatique de Villeneuve-la-Garenne est l'une des septfosses de plongée les plus profondes deFrance (20 mètres de profondeur) et au troisième rang européen et mondial. Elle comprend différents espaces d'évolution à des profondeurs de -2,3 mètres, -5 mètres, -10 mètres et jusqu'à -20 mètres. La future fosse de plongée d'Antony[23] devrait voir le jour au sud du département en 2017.
La paroisse Saints-Raphaêl-Nicolas-et-Irène dispose d'une chapelle aménagée dans les locaux du foyer hellénique de jeunes à Châtenay-Malabry ; elle dépend directement de la métropole orthodoxe grecque de France.
Revenu disponible médian en 2018. Les ménages aisés vivent essentiellement dans les Hauts-de-Seine et l'ouestparisien de la petite couronne, tandis que laSeine-Saint-Denis concentre les populations les plus pauvres et d'origine immigrée. Certaines communes des Hauts-de-Seine sont marquées par des revenus plus faibles que la moyenne.
< 19 500 €
de 19 500 € à 25 000 €
de 25 000 € à 32 500 €
> 32 500 €
Leniveau de vie médian par ménage était de 28 810 € dans le département en 2020. Cela plaçait les Hauts-de-Seine à la première place parmi les 96 départements français, devantParis, lesYvelines et laHaute-Savoie. À titre de comparaison, lerevenu disponible médian par unité de consommation était de 22 320 € en France[27].Selon le rapport de 2019 del'Institut Paris Région consacré aux évolutions sociologiques de la régionÎle-de-France, le département « concentre les ménages très aisés »[28]. Les Hauts-de-Seine comportent toutefois 3 communes concentrant des revenus très modestes :Gennevilliers au nord,Bagneux au sud et la préfectureNanterre au centre.
Lapauvreté définie par l'INSEE touchait en 2020 11,9 % des Alto-séquanais[29]. Il s'agissait d'un niveau inférieur à la moyenne régionale (15,5 %)[30].
Les disparités de revenu mesuré à travers lerapport interdécile (4,8)[29] étaient dans les Hauts-de-Seine les deuxièmes les plus élevées de la régionÎle-de-France aprèsParis (6,2)[31]. Elles étaient supérieures à la moyenne régionale (4,3)[30]. Les données de l'Insee font apparaître une grande diversité entre les communes quant au revenu fiscal médian par ménage. Leniveau de vie était de 45 580 € àNeuilly-sur-Seine[32] mais de 17 980 € àGennevilliers[33].
Une comparaison régionale, nationale et européenne
En2004, leconseil général avait un budget de 1,7 milliard d'euros et employait 5 500 agents. LePIB par habitant est trois fois plus élevé dans les Hauts-de-Seine que la moyenne nationale. Par ailleurs, le département accueille plus de 6 000 sièges sociaux d'entreprises[34].
SelonEurostat, le PIB du département en 2022 est estimé à plus de 200 milliards d'euros pour un PIB/habitant de 122 840 €, ce qui le place en deuxième position quant au PIB/habitant à l'échelle nationale, derrière Paris.
Selon l'Insee, en 2000, les Hauts-de-Seine sont le département où le PIB/emplois est le plus élevé en France : 108 000 euros par emploi, devantParis (86 000 euros) puis lesYvelines (70 000 €) et leRhône (60 000 €)[35]. Les Hauts-de-Seine concentrent donc les emplois à hauts revenus.
Toujours selon l'Insee, en 2000, le PIB des Hauts-de-Seine dépasse légèrement les 90 milliards d'euros, tandis qu'en 2000, le PIB conjoint de laSeine-Saint-Denis et duVal-de-Marne, les deux autres départements de lapetite couronne deParis, est tout juste sous les 63 milliards d'euros.
Ce PIB de 90 milliards d'euros place les Hauts-de-Seine à eux seuls devant de grandes métropoles européennes telles queBruxelles (57 milliards d'euros) ouBarcelone (20 milliards d'euros).
Les Hauts-de-Seine possèdent également le deuxième port fluvial d'Europe (aprèsDuisbourg enAllemagne) : lePort de Gennevilliers, dans le nord du département, avec un trafic de 3,3 millions de tonnes. Ce port est géré parPorts de Paris (anciennement Port autonome de Paris).
La Défense : le quartier d'affaires a été classé en zone touristique[38], ce qui permet à de nombreux commerces d'ouvrir le dimanche. On y trouve notamment un petit-train, le musée de La Défense, de multiples tours et commerces, des structures artistiques à grande échelle, et laGrande Arche (siège de la fondation desDroits de l'homme) sur l'axe historique, au bout de l'esplanade Charles-de-Gaulle.
Aqua 92 : lafosse de plongée la plus profonde deFrance se situe àVilleneuve-la-Garenne. Elle connaît une fréquentation annuelle de 40.000 plongeurs[39].Aqua 92 est animé et géré par l'UCPA pour le compte du conseil départemental des Hauts-de-Seine.
Dans la culture locale, certaines communes du département sont appelées autrement que par leur nom officiel, pour des raisons historiques ou par simplicité.
Asnières-sur-Seine, ouAsnières (qui était le nom de la commune jusqu'au 15 février 1968)
Boulogne-Billancourt, ouBoulogne-sur-Seine (qui était le nom de la commune jusqu'en 1926), voireBoulogne (qui n'a jamais été le nom de cette commune)
Clichy, ouClichy-la-Garenne (nom de la commune au moins jusqu'en 1818)
L'opération des Avant Seine permet depuis 2005 de mettre un coup de projecteur sur la scène rock francilienne en permettant à six groupes franciliens sélectionnés de se produire sur une des scènes du festivalRock en Seine. Chacun de ces groupes a l'occasion de voir un de ses titres édité sur une compilation diffusée gratuitement à 80 000 exemplaires.
C'est à la suite d'une dispute en coulisses aux répercussions très médiatisées, juste avant leur passage sur scène lors du festivalRock en Seine de 2009, que le groupe derockanglaisOasis s'est séparé[40]. Fin 2009, le groupe s'est partiellement reformé sous le nom Beady Eye.
Le département des Hauts-de-Seine a été l'objet d'un récit autobiographique dePeter Handke, qui l'a surnommé « la baie de personne » dans son livreMon année dans la baie de personne en 1994. L'écrivain habitaitChaville, et décrit le département dans une prose poétique.
Les arrière-plans des chaînes de la TNT locales, commeNRJ Paris, reprennent très souvent des vues surLa Défense. Plusieurs chaînes de télévision ayant leur siège et leurs studios d'enregistrement du journal dans les Hauts-de-Seine, telles queTF1 ouM6, les plans sur le département sont très fréquents, ainsi que des émissions et des reportages tournés dans le département.
Auteuil, Neuilly, Passy, « Rap B.C.B.G. » desInconnus datant de1991, donne une image très stéréotypée de la villeNeuilly au sein des Hauts-de-Seine. Le groupe derap françaisLunatic donnait une tout autre image du département dans des morceaux tels que92 I bien que parlant encore de« comptes blindés à laBNP ».
Les personnalités, nées, mortes ou ayant vécu dans le département sont très nombreuses. On se référera aux sections correspondantes dans chacun des36 articles des communes altoséquanaises.
Le patrimoine des communes des Hauts-de-Seine, Flohic éditions,
Patrimoine culturel des Hauts-de-Seine - Parcs et jardins - Demeures et musées - Sites scientifiques, CDDP des Hauts-de-Seine, 1998.
Marie Montfort et Gisèle Caumont (dir.),Patrimoine des Hauts-de-Seine : Guide des tableaux conservés dans les édifices publics et privés, deux tomes, Somogy, éditions d'art, conseil général des Hauts-de-Seine, 2006
Marie Monfort, Jannie Mayer et Claire Vignes-Dumas (dir.),Patrimoine des Hauts-de-Seine : Guide des peintures murales 1910-1960, Somogy, 2009.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.