Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Lesbassins versants concernés sont celui de laChiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (laCrusnes, laPienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de laFensch, leVeymerange, laKiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la commune en 2022.
Au, Haucourt-Moulaine est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant onze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (43,4 %), forêts (34,6 %), zones urbanisées (18,8 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est constituée de trois villages : Saint-Charles le plus grand des trois, cité dortoir ouvrière créée dans les années 50 sur les terrains de la ferme St Charles, qui représente plus de la moitié des habitants, Haucourt le plus ancien et historiquement à vocation agricole, et le plus petit Moulaine, cité de mineurs travaillant à la mine de fer fermée en 1962.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haucourt-Moulaine en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,4 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 4].
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Haucourt est attesté sous les formesHaldicurtis (952) ;Haudicurtis,Auncurtis (1049) ;Hacourt (1387) ;Haulcourt (1549) ;Haultcourt (1642) ;Houecourt (1680) ;Altacuria (1749)[18]. La commune dénomméeHaucour en 1793 etHaucourt en 1801 par laRévolution française, prend en 1936 celui deHaucourt-Moulaine[19].
Moulaine est attesté sous les formesMolismensis conventus (1301) ;Moullaines (1387) ;Moulaines (1418) ;Molaine (1429) ;Muglaine (1429) ;Molaines (1433) ;Meulin,Molaine (1442) ;Molesme (1606) ;Molerme (XVIIIe siècle)[20]. Dulatinmolinum, qui évoque l'existence des cinq ou six moulins échelonnés sur le parcours du ruisseau laMoulaine[21][source insuffisante].
Village de l'ancienne province duBarrois, Haucourt avait pour annexes les moulins de Moulaine de la Platinerie et l'ancien ermitage Saint-Jacques.
Paradoxalement, c'est donc celui des trois quartiers (Saint-Charles) dont le nom n'est pas repris dans celui de la commune, qui est, et de loin, le plus peuplé. Saint-Charles n'était qu'une ferme jusqu'au lendemain de la deuxième guerre, mais elle devint uneville champignon à partir de 1950, avec la construction de barres deHLM, principalement pour l'immigration italienne (puis maghrébine à partir des années 1970). Saint-Charles était en effet plus proche que le reste de la commune du centre de l'agglomération (la commune de Longwy) et surtout de ses usines (notamment celle de Herserange, accessible à pied par une route pentue traversant un bois).
C'est au milieu duXIXe siècle (1847) qu'est construit le premierhaut-fourneau de Moulaine, complété peu après par deux hauts-fourneaux supplémentaires. L'usine est achetée en 1866 par le baron d'Adelsward avant de passer dans le giron de la Société des Aciéries de Longwy en 1881.
Cette communauté de commune avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'undistrict constitué en 1960 et qui avait progressivement intégré d'autres communes.
Lors desélections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS du maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des871 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire. Lors de ce scrutin, 54,31 % des électeurs se sont abstenus et 10,76 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[22].
Au premier tour desélections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle, la liste menée par Alain Lombardi est la seule candidate et obtient donc la totalité dessuffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité et 3 de ses membres siègent au conseil communautaire. Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 75,17 % des électeurs se sont abstenus et 11,37 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours à Haucourt, située 10 rue Lamartine. À la suite du décès accidentel de leur fille Anne, noyée dans un puits le, Jean-Noël et Catherine Fichant firent vœu d'élever au lieu même de l'accident une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours, qui fut terminée en 1745 (date portée sur la clé de l'arc triomphal) et bénite le de la même année. Quelques années plus tard, ils firent ériger une cellule destinée à un ermite, pour assurer la garde de la chapelle. Une inscription datée 1756, placée au-dessus de la porte de la maison, rappelle leurs libéralités.
Parti : au premier d’azur aux deux barbeaux adossés d’or accostés de deux croisettes patriarcales du même et accompagnés, en chef et en pointe, de deux croisettes recroisetées d’argent, au second coupé au I d’argent à la croix de gueules cantonnée de quatre serres d'aigle de sable et au II d’argent au puits de mine de sable.
« Haucourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Longwy (partie française) comprend deux villes-centres (Longwy etMont-Saint-Martin) et neuf communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Nécrologie : Mme Gilberte Peixoto »,Le Républicain Lorrain,(lire en ligne)« Maire d’Haucourt-Moulaine de 1977 à 1991, Mme Gilberte Peixoto avait été également conseillère municipale jusqu’en 1995 et présidente des personnes âgées de la commune d’Haucourt durant plusieurs années ».
↑« Alain Lombardi : un nouveau maire très motivé »,Le Républicain lorrain, 21/6/2020 mis à jour le 25/1/2022(lire en ligne, consulté le)« Entré en politique, il y a 18 ans, ce natif de Haucourt [...] a traversé trois mandats en tant qu’adjoint au sport, au personnel et à la culture. ».
↑V.I., « Une police municipale « pour un meilleur cadre de vie » : Depuis le 1er octobre, Haucourt-Moulaine dispose d’une police municipale, dont le bureau est installé rue Pierre-et-Marie-Curie. Christine Peiffer, brigadière chef principale, sera rejointe par un collègue à partir du 1er janvier 2021 »,Le Républicain lorrain, 13/11/2021 mis à jour le 16/1/2023(lire en ligne, consulté le).