Pour les articles homonymes, voirCollins.
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Membre de | British Academy() Learned Society of Wales(en)() ![]() |
Distinctions | Prix John-Desmond-Bernal() Fellow of the Learned Society of Wales(d)() Membre de la British Academy ![]() |
Harry M. Collins, né le, est unsociologue des sciencesbritannique. Il est professeur à l'École des sciences sociales (School of Social Sciences) de l'université de Cardiff.
Il est d'abord professeur à l'université de Bath où son nom reste attaché au développement de lasociologie de la connaissance scientifique (Sociologie of Scientific Knowledge, SSK) et auprogramme empirique du relativisme (EPOR), ayant fait école sous le nom de l'École de Bath (« Bath School »). En 1993, il publie son ouvrage le plus célèbre:The Golem: What Everyone Should Know About Science. DansChanging Order. Replication and Induction in Scientific Practice, Collins esquisse une théorie générale de la sociologie des sciences. S'inspirant des concepts de « jeu de langage » et de « formes de vie » introduits parLudwig Wittgenstein, il tente d'expliquer comment les scientifiques se conforment à des règles et des contraintes lors de leursexpériences et dans leurs pratiques. Cette approche peut être diterelativiste, mais d'un point de vue strictement méthodologique.[non neutre]
Ses autres travaux portent notamment sur lesondes gravitationnelles enphysique. Il soutient que les données peuvent varier selon l'interprétation qui en est donnée et que des aspects sociaux ou « non-scientifiques » interviennent souvent pour stabiliser descontroverses scientifiques.
Dans un article paru dans le collectifScience as Practice and Culture, Collins etSteven Yearley critiquent lathéorie de l'acteur-réseau (ANT) qu'ils considèrent comme une régression vers lepositivisme et leréalisme des premiers travaux en théorie des sciences.
Au début des années deux mille, Collins et Robert Evans (également de Cardiff University) publient des travaux sur ce qu'ils nomment la « Troisième vague desScience Studies » (« Third Wave ofScience Studies ») et, en particulier, sur la notion d'expertise interactionnelle (Interactional expertise). Ces dernières recherches tentent de poser la question de lalégitimité et de l'extension vers un plus large public de la prise de décision scientifique.
AvecTrevor Pinch,Wiebe E. Bijker, etThomas Hughes, il est l'un des initiateurs du courant de recherchesocio-constructiviste portant sur laconstruction sociale de la technologie (Social Construction of Technology, SCOT) dans le domaine de lasociologie des sciences.
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