| Harpe celtique | |
Harpe celtique électrique conçue parAlan Stivell | |
| Variantes modernes | telenn, telyn, cláirseach, clàrsach |
|---|---|
| Classification | Instrument à cordes |
| Famille | Instrument à cordes pincées |
| Instruments voisins | Harpe,luth,guitare |
| modifier | |
Laharpe celtique est uninstrument de musique à cordes ancien, répandu enIrlande (cláirseach), enÉcosse (clársach), aupays de Galles (telyn), enBretagne (telenn), pour jouer et accompagner lamusique celtique. Elle jouit d'un regain de popularité enBretagne depuis les années 1950. Plus petite que laharpe de concert, elle est plus maniable. Elle possède un répertoire propre né de l'époque où elle était l'instrument des musiciens ambulants. Elle fait notamment partie des symboles de l'Irlande.
La harpe initiale aurait été transformée par des tribus germaniques faiblement romanisées[1]. D'ailleurs, le terme utiliséharpe en français et dans la plupart des autres langues romanes (italien, espagnol, galicienarpa) est issu du germanique commun*xarpōn (suédoisharpa, allemandHarfe), alors que nombre de ces régions de langue romanes étaient jadis de langue celtique au moins jusqu'auIVe siècle. Ce qui signifie qu'il était peu ou n'était pas connu des Celtes continentaux avant son introduction par les Germains. Par contre, les Celtes insulaires vont rapidement apprécier cet instrument et développertrès tôt[Quand ?] un terme spécifique pour la désigner :clàrseach en gaélique,telyn en cornique et gallois,telenn en breton[2]. Les harpes triangulaires celtiques seraient d'abord apparues chez lesPictes en Écosse auVIIIe siècle[3] qui en font un instrument élaboré, joué dans les cours d'Europe[4] et plus tard lesScots (irlandais nouvellement établis en Écosse) et lesGaëls stabilisent son usage en Irlande auXIe siècle[5],[6],[7].
Elle devient reine chez les peuples restés à dominante celtique (langue, arts, etc.), notamment chez lesBrittons d'Écosse, de Cumbrie, de Galles, du Devon, de Cornouailles, ceux qui commencent à s'installer en Armorique, jusqu'au Nord-Ouest ibérique[1]. Des deux côtés de la Manche, la harpe est omniprésente au Moyen Âge dans la légende deMerlin, la vie deTristan et Yseult, développant des thèmes musicaux et littéraires communs. Dès leVIe siècle, le pays de Galles connaît aussi un âge d'or, basé sur les récits des bardesTaliesin etMyrddin[8]. On peut considérer qu'elle a pris officiellement le relais de lalyre celtique, comme instrument central des sociétés unifiées par la "thalassocratie", peu après être devenue chrétienne[1]. Les moines et bardes (surtout irlandais et bretons) vont lui faire une grande publicité dans toute l'Europe (enGalice par exemple, dont les harpes du Pórtico de la Gloria sont visibles sur lacathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle).
Concernant le statut des bardes du haut Moyen Âge, le recueil de lois du roi gallois Hywel Dda, promulguées de 940 à 944, fait la différence entre lesPencerdd, ayant gagné par les honneurs de divers concours leur place au service d'un prince dont ils ont à célébrer les louanges, leBardd Teulu ou poète au service d'un chef de clan et lesCrosan ou jongleurs itinérants. Ces mêmes lois précisent que la harpe constitue l'un des attributs rituels des bardes (elle reprend la fonction de la "lyre" - oucruit - de l'époque antérieure) ;« quand leBardd Teulu entre en fonction, il doit recevoir unetelyn du roi et un anneau d'or de la reine : et il ne doit jamais se séparer de sa "harpe" ni contre de l'argent ni contre un service jusqu'à sa mort. »[9] En Irlande, l'office de barde, selon certains textes, est héréditaire, de même que sa harpe. Pour la Bretagne continentale, on suppose que c'est de même, comme en témoigne la chanson de Merlin recueillie parLa Villemarqué.

En Irlande entre leXIIe siècle et leXVe siècle, les personnes aveugles qui ne pouvaient pas participer aux travaux habituels étaient alors dirigées vers le filage de la paille pour rempaillage de chaises ou bien on leur enseignait la harpe. Les aveugles furent nombreux parmi les harpistes de l'époque et souvent de très bons joueurs et compositeurs, leurs sens du toucher et de l'ouïe étant très développés. Le compositeurTurlough O'Carolan était lui-même aveugle.
De ce fait, beaucoup d'œuvres ne furent transmises que par la tradition orale et un très grand nombre d'entre elles ont aujourd'hui disparu. Leur répertoire sera noté dès 1792 parEdward Bunting, précurseur en matière des collectes des traditions instrumentales européennes. De plus, on a conservé quelques anciennes harpes irlandaises, certaines remontant auXVe siècle, qui caractérisent laclarseach de l'époque[2]. Seuls trois exemplaires de harpes celtiques anciennes (appelées aussi « harpes gaéliques ») nous sont parvenus : laharpe dite de Brian Boru (attribuée au roiBrian Boru), exposée auTrinity College deDublin, laharpe de la Reine Marie et laharpe de Lamont, ces deux dernières étant conservées en Écosse, au National Museum d’Édimbourg. Le plus ancien fragment (XIIe siècle ouXIIIe siècle) a été trouvé dans une tourbière irlandaise.
Dans les pays celtiques, la harpe était l'instrument des classes supérieures : au pays de Galles, les bardes joueurs de harpe occupent de hauts rangs dans la hiérarchie sociale et bénéficient d'importants privilèges. En Armorique, il existe jusqu'auXIe siècle des bardes officiels à la cour du souverain, comme le Quimpérois du nom de Kadiou à la cour d'Hoël V en 1079 selon d'anciennes chartes[10]. Dans les trois autres pays de culture celtique, les harpeurs, appréciés dans tous les milieux sociaux, perdurent jusqu'au début duXIXe siècle. Mais la harpe et les harpeurs connaissent des temps très difficiles, supplantés par les cornemuses et pourchassés en 1600, par les Anglais d'Oliver Cromwell en Irlande, en Écosse et au pays de Galles, pour tenter d'étouffer le sentiment national, la harpe tenant une telle place dans la vie celtique. En Écosse, à la fin duXVIIIe siècle, la harpe celtique avait disparu du paysage culturel, mais à partir des années1890, dans le cadre duCeltic Revival et en particulier duMòd, un festival annuel fondé par la Société des Highlands, un nouveau type declàrsach émergea, tendue de cordes de boyaux au lieu de cordes métalliques.
La pratique de la harpe irlandaise * | |
La harpe devient le symbole de l'État d'Irlande, ici sur unepièce de 1 euro. | |
| Pays * | |
|---|---|
| Liste | Liste représentative |
| Année d’inscription | 2019 |
| *Descriptif officiel UNESCO | |
| modifier | |
La pratique de la harpe irlandaise est inscrite sur laliste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en[11].

Elle s'installe dans le paysage musical par contact permanent avec la civilisationbrittonne duHaut Moyen Âge, duVIIIe auXIIe siècle. L’image et l’écrit confirment la présence importante de harpes dans l’univers breton-britton. Les textes et poèmes montrent l’importance de la harpe, autant ou presque, en Bretagne que chez les autres Brittons[12]. Cependant, on ne sait pas si elle diffère des divers modèles répandus à l'époque enEurope occidentale. En effet, ces représentations picturales ou plastiques et les quelques allusions littéraires en breton et en français, ne sont jamais que quelques pièces d'un puzzle auquel selon toute vraisemblance fera toujours défaut ce qui est essentiel à l'écriture d'une histoire : des dates et des documents écrits précis[13].
Selon Philippe Durand,« une charte de 1065 fait état d'un certain Kadiou qui était harpeur de Hoël, comte de Nantes ; on sait aussi que, durant le haut Moyen Age, les Bretons enseignèrent l'art de la harpe dans les cours seigneuriales françaises, germaniques, bourguignonnes, et que Dudon de Saint-Quentin demanda aux harpeurs bretons de se joindre aux ducs de Normandie pour répandre au loin la gloire de Richard1er[14] ».
Durant lesXIIIe-XIVe et XVe siècles en Bretagne, elle semble commencer à être moins centrale et décliner lentement, du fait que les souverains et l’aristocratie se francisent inéluctablement, mais elle garde ses influences celtiques et des spécificités bretonnes continuent de s'appliquer à la harpe dans le jeu, la lutherie ou la décoration[12]. En cela, il est difficile de déterminer précisément la période de sommeil, qui se situerait à l'époque où leduché de Bretagne perd son indépendance et est incorporé au royaume de France. Cela coïncide avec le déclin de l'aristocratie bretonne au début duXVIe siècle, dont la cour était un haut lieu de représentation pour lesbardes, même si certains pouvaient être itinérants. La société bretonne devenue rurale et maritime, la musique s'est popularisée à l'extrême, délaissant les instruments à cordes pour revenir à des formes plus « archaïques ». Les allusions de sa présence dans les sources manuscrites cessent avec la disparition de l'ancienne culture celtique savante, et l'instrument n'est plus cité à partir duXIVe siècle que dans la tradition orale[2].
Alan Stivell se demande si ne persista pas« [...] même « light » ou homéopathique, une différence bretonne encore perceptible au connaisseur » dans la manière de jouer après la période supposée d'endormissement[15]. Il évoque l'hypothèse d'une pratique pas complètement éteinte, auxXVIe et XVIIe siècles en Bretagne, de par la poursuite des relations avec Galles et Cornouailles et de la tradition lettrée bretonnante (non-populaire) qui aurait perduré jusqu’au milieu duXVIIe siècle (selonGervais de La Rue), signifiant le maintien d’une classe de bardes bretonnants qui s’accompagnaient évidemment d’instruments de musique.
Dès la première moitié duXIXe siècle, un mouvementrevivaliste se développe dans ces trois pays de culture celtique. En Bretagne, la harpe apparaît dans lalittérature romantique, mais sans que l'on cherche à en relancer la pratique. En revanche, le passage de Thomas Price par la Bretagne en 1829 est bien avéré ; le pasteur gallois, barde Carnhuanawc, y était venu superviser la première traduction bretonne de la Bible. Il fut le premier à s'interroger sur une hypothétique harpe bretonne : « Depuis quand la harpe est-elle passée d'usage en Bretagne ? » écrit-il en 1837 au vicomteHersart de la Villemarqué. Séjournant dix ans plus tard aupays de Galles, La Villemarqué fait la connaissance deThomas Gruffyd, qu'il entend à la harpe triple. Celui-ci l'impressionne suffisamment pour qu'il l'invite à se produire pendant le premiercongrès celtique international organisé àSaint-Brieuc en 1867[13].
C'est avec laRévolution irlandaise (1921), et l'adoption de cet instrument comme symbole de la république d'Irlande, qu'à la nostalgie d'une culture celtique ou "bardique", s'ajoute une dimension politique. Déjà, en 1912, au Congrès interceltique deDouarnenez, les militants de l'Emsav entendent pour la première fois jouer de la harpe, selon une tradition dite "celtique", par le bretonPaul Le Diverrès, médecin de profession et barde de passion originaire de Lorient. Cependant, sa passion pour les musiques celtiques et son mariage avec Bessie Jones, harpiste officielle duGorsedd gallois, vont lui faire passer la majeure partie de sa vie Outre-Manche, revenant régulièrement participer aux cérémonies duGorsedd breton dont il devient le harpiste officiel[16].
Dans l'entre-deux-guerres, des harpistes participent parfois auxGorsedd des druides, dont l'écossaise Heloise Russell Fergusson, qui, au Gorsedd de 1934 àRoscoff, relance l'intérêt des Bretons pour la harpe. La rencontre de Gildas Jaffrennou, ébéniste de profession et musicien par passion (l'un des premiers à pratiquer lebag pipe écossais), avec la harpiste lui permet de se lancer dans la construction d'une première réplique mais sans y parvenir[16]. À la fin des années de guerre, il se remet à l'ouvrage au pays de Galles où il réside et reçoit de l'épouse d'Arnold Dolmetsch copie des plans de la harpe mise au point par celui-ci pendant l'entre-deux-guerres. En quelques décennies, il va produire quelques centaines d'instruments et publier des textes sur l'instrument, dont une méthode de construction. Il faut attendre l'après-guerre pour que se développe en Bretagne une véritable entreprise de promotion de l'instrument, grâce aux essais de Gildas Jaffrennou etYvonne Galbrun[17].
En 1942, en temps de guerre, l'action de reconstruction de l'instrument intéresseGeorges Cochevelou, qui se renseigne durant ses loisirs forcés dans lePuy-de-Dôme. Traducteur et artisan pour ses loisirs à Paris après la guerre, il veut reconstituer le type de harpe en usage dans les pays celtiques, tout à fait différent du modèle classique alors à l'honneur[18]. Il se trouve vite confronté à deux problèmes : la grande époque de la harpe en Bretagne remonte à dix siècles et il ne possède que des représentations très anciennes de l'instrument. Il rassemble tous les documents disponibles (photos, descriptions, dimensions...) avant de commencer sa construction en et la pose de la première corde un an après, donnant naissance à un prototype, un « véritable chef-d’œuvre » pourYann Brékilien[19]. Sans rien enlever à sa qualité musicale, la harpe qu'il recrée reste un instrument plus imaginaire qu'historique.
Relayée par son fils Alan, alors âgé de neuf ans, bientôt connu sous le nom d'Alan Stivell, la harpe témoigne de ses possibilités lors de démonstrations, permettant le renouveau de l'instrument. Le jeune Alan fait ses gammes sur cette première harpe, prenant des cours avec la harpisteDenise Mégevand et offrant des petites représentations. Ayant acquis rapidement les bases, il se produit le à laMaison de la Bretagne dans le cadre d'une conférence sur la harpe celtique. L'année suivante il intègre leBagad Bleimor et fait par la suite des récitals un peu partout à Paris et en Bretagne, dont la première partie de Line Renaud à l'Olympia en 1957.
Par la suite, un petit groupe de passionnés se constitue au sein des scoutsBleimor et le nouveau modèle, fabriqué à une vingtaine d'exemplaires par Georges, est joué en public par laTelenn Bleimor de 1955 à 1972. Madelaine Buffandeau remplace Denise Mégevand en 1961 à la direction de l'association des harpistes, qui forme de nouvelles adeptes, parmi lesquelles Rozenn Guilcher,Kristen Noguès, Soizig Noblet et Mariannig Larc'hantec, qui ouvre à Brest la première classe de harpe celtique dans une école nationale de musique et remporte le grand concours de harpe celtique à Killarney[20]. Par la suite et pendant quelques années les Bretons gagnent tous les prix en Irlande[21].
Dès 1959, Alan Cochevelou enregistre chezMouez Breiz un disque dans lequel il accompagne à la harpe les chants en breton d'Andrea Ar Gouilh, puis en 1960 un album de harpe solo,Musiques gaéliques, suivi en 1961 de l'albumTelenn geltiek : Harpe celtique consacré aux autres mélodies celtiques d'Irlande, d’Écosse et de Bretagne. En 1964, Georges Cochevelou, souhaitant recréer la harpe bretonne du Moyen Âge, construit une harpe dotée de cordes métalliques : cette première harpe « bardique » est construite en petite série avec l'aide du sonneurYvon Palamour. Les cordes en bronze imprègnent profondément le « son Stivell »[8]. Alors qu'au début des années 1960 on compte une cinquantaine de harpistes celtiques[22], à la fin de cette même décennie, plusieurs dizaines de musiciens font résonner la « harpe bretonne », dont quelques groupes comme lesTregeriz ouAn Triskell (frères Quefféléant). En 1971, la parution de l'album d'Alan StivellRenaissance de la harpe celtique marque une seconde étape dans la diffusion bretonne de l'instrument.
Le mouvement se propage rapidement et ne cesse ensuite de se développer. Les vocations s'éveillent en grand nombre :Myrdhin, Job Fulup,Dominique Bouchaud à Nantes,Katrien Delavier, Anne Le Signor, Violaine Mayor... Des cours se lancent un peu partout, y compris au sein des conservatoires. Mais la fabrication des instruments ne suit pas ; des harpes celtiques Aoyama sont importées du Japon dès 1971[21]. À la fin des années 1970, Joël Garnier crée la sociétéCamac près de Nantes. Au début des années 1980, à Pontivy, harpeurs et facteurs d'instruments venus des cinq départements s'unissent autour de l'association Telennourien Vreizh / Harpeurs de Bretagne, fondée par Gildas Jaffrennou pour rassembler tous ceux qui participent au renouveau de la harpe, comme les enseignants et les compositeurs[23].
Des compositeurs bretons ou non lui destinent des œuvres : Pierre-Yves Moign, Pierre Herbert, Pierick Houdy, Bernard Andrès... À côté d'interprètes adaptant le répertoire traditionnel, ces compositeurs créent une musique contemporaine pour ce type de harpe, qui se veut inspirée des traditions musicales des pays celtiques. Des concours s'organisent, auKan ar Bobl, auFestival interceltique de Lorient, à Nantes. Des rencontres annuelles ont lieu depuis trente trois ans à Dinan. Depuis 1990, les joueurs se multiplient ; Jakez François, Mathilde Walpoël, Anne-Marie Jan, Violaine Mayor, Gwenola Ropars,Cécile Corbel,Sedrenn,Tristan Le Govic,Armelle Gourlaouën,Gwenaël Kerléo,Nolwenn Arzel... La harpe celtique n'est plus un simple instrument d'étude donnant accès à la harpe classique. Elle est devenue un instrument à part entière partout reconnu en tant que tel[24]. Dans le cadre de la pandémie de coronavirus et du confinement de 2020-2021, la harpe celtique continue à apparaitre sur internet via des chaînes twitch comme celle deMorgan of Glencoe.

Sa colonne cintrée la rend reconnaissable entre toutes les harpes. Historiquement les cordes étaient métalliques et les deux cordes centrales étaient accordées à l'unisson. Elle possède généralement 32 à 38 cordes. De nos jours, les cordes sont le plus souvent ennylon, mais on trouve aussi des instruments montés avec cordes de bronze, en acier, en cuivre, en fibre de carbone ou en boyau (de mouton).
Des « taquets » ou « palettes » ou encore « leviers » (d'où le nom lever harp en anglais), fixés près de la partie supérieure de chaque corde, permettent de modifier la hauteur des notes d'un demi-ton pour jouer les altérations (dièses/bémols). On accorde généralement la harpe celtique en mi bémol majeur avec les taquets en position basse, ce qui permet ensuite de jouer dans lestonalités ayant jusqu'à quatre dièses ou trois bémols.
La harpe celtique correspond à tout un répertoire traditionnel irlandais, écossais et breton, mais elle s'adapte aussi à des répertoires classiques et contemporains (jazz,new age, musique contemporaine...). Elle accompagne idéalement le chant soliste.
Sa petite taille en fait un instrument de choix pour débuter l'apprentissage de laharpe à pédales, bien qu'elle possède une technique de jeu propre, différente du jeu sur harpe classique.
La harpe celtique est, au départ, un instrument à la sonorité douce et harmonieuse, exprimant la gaité, la mélancolie ou la rêverie.Mais les harpistes celtiques peuvent passer selon l'humeur, du très doux au très hargneux, par le jeu ou les effets électroniques.
Le terme « harpeur » est utilisé pour distinguer les joueurs de harpe celtique des harpistes « classiques »[25]. Cependant, on entend aussi qu'il est utilisé pour établir une distinction entre ceux qui jouent avec les ongles sur harpes cordées en métal et ceux qui jouent avec la pulpe du doigt sur harpes cordées en boyau ou nylon. De la même manière le terme « violoneux » est utilisé pour distinguer du violoniste classique ; on peut entendre aussi « flutieux » en parallèle avec le flûtiste classique.
LeDagda, dieu-druide de lamythologie celtique, est aussi le dieu tutélaire des musiciens et, à ce titre, il possède une harpe magique qui a la particularité de savoir toutes les mélodies de la musique et de pouvoir les jouer toute seule, sur simple demande du dieu.
Sur les autres projets Wikimedia :
| Patrimoine | |
|---|---|
| Institutions, médias et sport | |
| Arts | |
| Cuisine irlandaise | |
| Peuples | |
| Fêtes et coutumes | |
| Sport | |
| Symboles | |
| Liste représentative |
| |
|---|---|---|
Listes du patrimoine culturel immatériel de l'humanité : | ||