Hardwell apprend lepiano à six ans et manifeste un intérêt certain pour lamusique électronique. Dès quatorze ans, il mixe dans les clubs les plus réputés desPays-Bas, alors accompagné par ses parents pour chacune de ses performances puisqu'il n'était pas autorisé à y entrer seul. En 2008, il se fait connaître sur la scène internationale par son bootlegShow Me Love vs. Be, alors joué par les meilleurs DJs. Il fonde son propre label deux ans plus tard,Revealed Recordings. En, il lance son show radioHardwell on Air, un mix d'une heure est depuis diffusé en direct chaque vendredi soir, composé en grande partie de titres présents sur son label[4]. Il sort de nombreux hits, dontEncoded etCobra, et signe une collaboration avecTiësto, autrefois son idole, intituléeZero 76, en référence au code postal de la ville d'origine des deux Djs,Bréda. En octobre, il fait son entrée dans leTop 100 DJ duDJ Mag, à la24e place[5].
Il connait une ascension fulgurante en 2012. Il sort son singleSpaceman qui devient une référence. En mars, il joue pour la première fois sur la scène principale de l'Ultra Music Festival de Miami, puis joue àTomorrowland en juillet. Son set, qui atteint 22 millions de vues en 2015 surYouTube, est considéré par beaucoup comme la meilleure performanceEDM de l'année. Il signe une nouvelle collaboration majeure, avecShowtek,How We Do. Il se classe alors6e duTop 100 DJ.
En 2013, il annonce une tournée aux États-Unis,Go Hardwell or Go Home après une tournée au Canada avec ses amisDyro etDannic. Il sort son singleApollo qui est un succès. En mars, il retourne à l'Ultra Music Festival de Miami. Très attendu, son set est suivi en direct par 80 000 personnes, alors un record[6]. Sur YouTube, sa performance surpasse celle de son propre set àTomorrowland 2012, et est unanimement reconnue comme la meilleure du festival. Son set de l'Ultra Music Festival 2013 devient en, avec plus de 28 millions de vues, le DJ live-set le plus regardé de tous les temps, avant d'être dépassé par le set deDavid Guetta lors du même festival un an plus tard (50 millions de vues). En avril, il lance sa tournée mondialeI Am Hardwell. Comme l'année précédente, il joue au festival belgeTomorrowland. Une nouvelle fois très attendu, Hardwell se montre à la hauteur des attentes. En, il dépasseArmin van Buuren et devient le DJ du monde le plus populaire selon le classement duDJ Mag, place qu'il conservera l'année suivante[6].
Dès 2012, Hardwell termine beaucoup de ses sets par duhardstyle avec notamment le remix deSpaceman parHeadhunterz, son goût pour ce style musical grandit au fur et à mesure des années. C'est en 2016 qu'il décide de produire son premier titre Hardstyle officiel en collaboration avec Sephyx qui est le remix deThe Chainsmokers intituléeDon't Let Me Down, un gros succès dès sa sortie.
Le, il publie sur son compteInstagram un message annonçant son retrait de la scène pendant une durée indéterminée. Le, il se produit pour la dernière fois à l'Orkest Symphony où il joue en live son titreConquerors accompagné d'un orchestre réel. Malgré son absence derrière les platines, il continue de produire de nouveaux titres en studios tels queBeing Alive en collaboration avec JGUAR. Dès, il publie sur son compteInstagramThe Story of Hardwell où il retrace à l'aide d'une série d'archives son parcours de DJ depuis son commencement en 2002.
Il fait son retour en en clôturant l'Ultra Music Festival à Miami en Floride.
Le, il est choisi pour animer le Saga Festival de Bucarest, en Roumanie[7].
Dès les premières minutes, son show est perturbé à de nombreux problèmes techniques. Agacé, il ordonne à son équipe de réparer le matériel en menaçant de partir. Sans succès, il interrompt brutalement la musique, jette son casque et part de la scène.
Peu après, il revient sur scène et déclare être venu depuis les Pays-Bas pour jouer. En plus d'accuser les organisateurs de lui avoir fourni un mauvais matériel, il déclare ne pas avoir été payé par les organisateurs. À la fin, il remercie le public et part en insultant violemment les organisateurs du Saga[8].