Pour les articles homonymes, voirOster (homonymie).
Cet article est uneébauche concernant un militaireallemand.
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Hans Oster, né le àDresde et mort le aucamp de concentration de Flossenbürg, est un généralallemand qui fut l'adjoint deWilhelm Canaris à l'Abwehr, le service de renseignement de l'armée allemande, et unopposant au nazisme.
Né àDresde, enSaxe dans une famillepastorale d'originealsacienne[1], Après son baccalauréat, il s'engage dans la carrière d'officier de carrière et rejoint en 1907 le48e régiment d'artillerie de campagne en tant queFahnenjunker. Hans Oster est officier de l'état-major allemand pendant laPremière Guerre mondiale.
Il est une figure centrale de la résistance au nazisme. Au début de 1937, il préparait déjà un coup d'État contreHitler : le comteHans-Jürgen von Blumenthal et d'autres officiers devaient marcher sur la Chancellerie du Reich et arrêter Hitler. Le plan est abandonné quand le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du NordNeville Chamberlain adopte unepolitique d'apaisement.
Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale entre les alliés franco-anglais et l'Allemagne, Hans Oster informe son ami Bert Sas, attaché militaire néerlandais à Berlin, plus de vingt fois sur la date exacte, sans cesse repoussée, de l'invasion de la Hollande. L'attaché militaire belge Goethals transmet aussi plusieurs fois des indications similaires. Mais, alors que Sas n'est pas cru, les Belges préviennent les Français chaque fois qu'ils ont des renseignements, comme convenu secrètement entre le roiLéopold III de Belgique et le général en chef françaisGamelin, notamment le. Finalement, la date de l'attaque, soit le 9, soit le, est connue grâce à Oster et confirmée par l'attaché militaire français en Suisse. Mais les Alliés ne peuvent en tirer tout le parti que procurent de bons services de renseignements, car ils sont militairement dépassés face auReich.
En 1943, victime d'une méfiance grandissante, et suspecté d'aider les Juifs, Oster est démis de son poste. Il est arrêté par laGestapo le lendemain de l'attentat du 20 juillet 1944 contreHitler. Le, à la suite d'un procès spectacle où il comparaît en compagnie deDietrich Bonhoeffer etWilhelm Canaris, il est condamné à mort. Hans Oster est pendu le lendemain au camp de concentration deFlossenbürg.
Resté en Allemagne après 1918, Hans Oster épouse à Dresde en 1912 Gertrud Knoop (1889–1956), fille de Carl Heinrich Knoop (1838–1902), conseil en propriété industrielle à Hambourg, et d'Evelyn Knoop (née en 1851).Ils auront trois enfants[2] :