Après un court stage bancaire àLondres, Hans-Adam II étudie l'économie politique et la gestion d'entreprises à l'Université de Saint-Gall de 1965 à 1969, année où il obtient unelicence[1].
Invoquant une certaine paralysie des institutions, Hans-Adam II a soumis à référendum, en2003, une révision constitutionnelle adoptée à une large majorité. Il avait auparavant annoncé son intention de quitter le pays si la confiance du peuple était venue à lui manquer (sachant qu'il est propriétaire à titre personnel de la quasi-totalité de la principauté[réf. nécessaire]).
Les pouvoirs du prince souverain ont ainsi été considérablement renforcés :
il peut nommer un nouveau gouvernement même si l'ancien conserve toujours la confiance de laDiète ;
il peut aussi mettre sonveto à tout projet de loi et référendum
il bénéficie également d'une immunité totale sans être soumis au contrôle de la Diète.
Depuis cette réforme constitutionnelle, il est pratiquement impossible d'abolir la monarchie par unréférendum car le prince a la possibilité de mettre son véto contre une initiative populaire[4].
En cela, il semble suivre une politique comparable à celle adoptée depuis lesannées 1960 par lesgrands-ducs deLuxembourg (Charlotte puis son filsJean), lesquels transmettent la direction effective des affaires à leur héritier désigné, sous le titre delieutenant-représentant, pendant une période transitoire de deux ou trois ans avant leur retrait définitif des affaires publiques (abdication).
En 2009, il a publié un livre sur son expérience de chef d'État et ses réflexions en prospective politique :Der Staat im dritten Jahrtausend. Éditions ven Eck Verlag, au Liechtenstein. Ce livre a été traduit en français sous le titreL'État au troisième millénaire, paru aux éditions Apopsix[6].
Sa fortune est estimée en 2022 à 7 milliards d'euros[7], ce qui en fait le plus riche des souverains d'Europe.
Outre lechâteau de Vaduz, résidence de la famille princière au Liechtenstein (résidence d'État depuis 1939), le souverain possède également lechâteau de Liechtenstein en Autriche, flanqué du château de Neu-Liechtenstein, ainsi que lepalais Liechtenstein à Vienne, qui renferme la plus importante collection d'art privée d'Europe[8].
En, le prince a refusé de prêter des œuvres d'art à un musée deBerlin en arguant que la Principauté avait résisté à trois empires allemands et qu'elle espérait survivre à un quatrième empire[9],[10].
Le prince possède également des châteaux et des terres enSlovaquie, qui représentent une centaine de kilomètres carrés de terres cultivées.
AuTexas, il possède une exploitation agricole,RiceTec, qui produit une variété de rizbasmati issue de la culturetransgénique.
La fortune du prince et de sa famille est administrée par une banque privée,LGT Bank.
Le prince confie volontiers dans ses interviews qu'il aurait voulu étudier l'histoire et l'archéologie[12]. Cette passion l'a amené à créer, en 1986, une fondation pour la promotion de l'archéologie, laSchweizerisch-Liechtensteinische Stiftung für Archäologische Forschungen im Ausland (SLSA), dont il assure toujours aujourd'hui la présidence honoraire[13]. En 1990, il est élu à la présidence duréseau européen PACT (sciences et techniques au service de l'archéologie et du patrimoine culturel, sous l'égide duConseil de l'Europe), succédant en cela à l'académicien françaisJacques Soustelle ; il préside ce réseau jusqu'en 1995[14].
le princeAlois Philipp Maria (né àZurich le), prince héréditaire de Liechtenstein, comte de Rietberg, épouse en 1993Sophie de Bavière (née en 1967), duchesse en Bavière, d'où postérité :
le princeNikolaus Sebastian Alexander Maria (Grabs,)
le princeMaximilian Nikolaus Maria (né àSaint-Gall le), épouse àVaduz civilement le et religieusement àNew York le Angela Gisela Brown (née en 1958), d'où :
le princeConstantin Ferdinand Maria (né àSaint-Gall le et mort le[16]), épouse àVaduz civilement le et religieusement à Csicso (Slovaquie) le la comtesse Marie Kálnoky de Köröspatak (née en 1975), d'où :
↑Hackens, T., « Tourisme culturel, monuments et sites: une vision interdisciplinaire et intégrée promue par le réseau européen PACT », dansRevue des archéologues et historiens d'art de Louvain, 31, 1998, p.165.