Handball en Espagne | |
![]() Équipe d'Espagne masculine en2013 | |
Sport | Handball |
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Fédération nationale | FREH (fondée en1941) |
Compétitions | Liga ASOBAL Coupe du Roi Coupe ASOBAL División de Honor Coupe de la Reine Coupe ABF |
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Lehandball est très populaire enEspagne, aussi bien au niveau des équipes nationales que des clubs, le championnat masculin ayant pendant très longtemps été l'un des plus grands championnats avec laBundesliga.
Au niveau des Coupes d'Europe, les clubs espagnols tels que leFC Barcelone, leBM Ciudad Real, lePSA Pampelune, leClub Deportivo Bidasoa ou encoreBM Valladolid ont remporté de nombreux titres, Barcelone étant le club ayant le plus de fois remporté laLigue des champions (11 victoires et 4 finales) et laCoupe des coupes (5 victoires et 0 finale).
L'équipe nationale masculine est doublechampionne du monde (2005,2013), triple vice-championne d'Europe (1996,1998,2006) et triple médaillée de bronze auxJeux olympiques.
Lesfemmes, elles, n'ont pas remporté de titre international majeur mais semblent en progression, étant vice-championnes d'Europe en2008 et en2014, vice-championnes du monde en 2019 et ayant remporté deux médailles de bronzes, auMondial 2011 puis auxJO 2012.
Lacrise économique a fortement touché l'Espagne et par conséquent les clubs du championnat[1]. Ainsi, les derniers grands rivaux duFC Barcelone ont disparu : leTeka Santander disparait en 2008, suivi en2013 duPortland San Antonio et duBM Ciudad Real devenuBM Atlético de Madrid deux ans plus tôt pour parer, déjà, à des problèmes financiers. Si d'autres comme l'Ademar León ou leBM Valladolid ont pour l'instant réussi à continuer à exister au prix d'importants sacrifices financiers, le niveau sportif du championnat a très fortement diminué, au point d'être dorénavant essentiellement formé de clubs amateurs[2].
À l'orée de la saison2014-2015, l'exode continue avec par exemple le départ des entraîneursMateo Garralda (Guadalajara versȘtiința MD Bacău, Roumanie) et"Zupo" Equisoainà (Encantada vers la sélection espoir du Qatar)[3]. Quant aux clubs, l'Ademar León, qualifié pour laCoupe de l'EHF masculine 2013-2014 et en lice pour une nouvelle qualification en championnat, a annoncé un budget en baisse de 20%, compris entre 750 000 € et 800 000 €, soit un budget inférieur au minimum actuel imposé aux formations françaises évoluant en Pro D2 (780 000 €)[3].
La politique de naturalisation de joueurs étrangers a toujours été important pour le handball espagnol, notamment après laChute des régimes communistes en Europe au début desannées 1990 qui a vu affluer dans les championnats d'Espagne de nombreux joueurs venant de l'ex-Yougoslavie et de l'ex-URSS.
Parmi ces joueurs, le cas le plus notable est celui deTalant Dujshebaev, élumeilleur handballeur de l'année en 1994 et 1996 et naturaliséespagnol en 1995, après avoir évolué sous le maillot de l'URSS puis de laRussie.Andrei Xepkin, pivot d'origine ukrainienne et recordman de victoires enLigue des champions, a été naturalisé peu de temps après, en 1997 et a notamment remporté une médaille de bronze auxJO 2000 et deux médailles auxchampionnats d'Europe en1998 et2000. Parmi les autres joueurs célèbres, on notera également les CubainsRolando Uríos (à partir de 2004) etJulio Fis (à partir de 2004). Plus récemment, le gardien de but serbeArpad Šterbik porte le maillot espagnol depuis 2009 tandis que lebiélorusseSiarhei Rutenka a renoncé en à la nationalité slovène (sic) pour obtenir la nationalité espagnole, mais se ravise finalement et ne portera jamais le maillot espagnol. La naturalisation du HongroisLászló Nagy a également été évoquée après qu'il eut décidé pendant plusieurs années de ne plus être sélectionné en équipe nationale.
Chez les féminines, on peut citer la SoviétiqueNatalia Morskova qui a acquis la nationalité espagnole en 1998 après avoir remporté deux championnats du monde sous le maillot de l'URSS, la RoumaineMihaela Ciobanu ou plus récemment l'arrière gauche portugaiseAlexandrina Barbosa (depuis 2012) ou la gardienne de but brésilienneDarly Zoqbi de Paula (depuis 2015).
L'ASOBAL, créée en1989, s'occupe de laCoupe du Roi,Coupe ASOBAL,Liga ASOBAL et laSupercoupe d'Espagne.
LaFédération royale espagnole de handball (RFEBM) s'occupe des compétitions professionnelles féminines : laDivisión de Honor (D1) appeléeLiga Guerreras Iberdrola, la División de Honor Oro (D2), la División de Honor Plata (D3), laCoupe de la Reine, laSupercoupe d'Espagne et laCoupe ABF.
LaFédération royale espagnole de handball s'occupe aussi des divisions non professionnelle et des sélections nationales.
Niveau | Division | |||
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1 | Liga ASOBAL 16 équipes | |||
2 | División de Honor Plata 16 équipes | |||
3 | Primera División Estatal 6 poules de 16 équipes | |||
4 | Segunda División Nacional Communautés autonomes | |||
5 | Segunda División Nacional B Communautés autonomes | |||
6 | Primera Territorial Provinces | |||
7 | Segunda Territorial Provinces | |||
8 | Tercera Territorial Provinces |
LeChampionnat masculin, nommée « Liga ASOBAL » , rassemble l'élite des clubs masculins espagnoles. Fondé en1951. LeFC Barcelone est le club le plus titré de la compétition avec vingt et un championnats remportés.
Niveau | Division | |||
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1 | División de Honor 12 équipes | |||
2 | División de Honor Oro 14 équipes | |||
3 | División de Honor Plata 4 poules de 14 équipes |
LeChampionnat d'Espagne féminin de handball, nommé « División de Honor de balonmano femenino » ou « Liga Guerreras Iberdrola » (pour des raisons de sponsoring avecIberdrola), rassemble l'élite des clubs féminins espagnols. Il a été fondé en 1952. Le championnat est organisé par laFédération royale espagnole de handball (RFEBM).
Aujourd'hui dissout, leBM Mar Valencia est le club le plus titré de la compétition avec vingt-sept championnats remportés.
Depuis l'édition 2022-2023, le championnat compte12 équipes (2 équipes de moins par rapport à la saison précédente 2021-2022)[4]. Le formule de la compétition est :
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DepuisÉric Cailleaux, précurseur en1983, plusieurs joueurs français ont évolué dans des clubs espagnols. Parmi ceux-ci, on trouve[5] :
Parmi les joueuses françaises ayant évolué dans des clubs espagnols, on trouve :
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