Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ham (Somme)

49° 44′ 50″ nord, 3° 04′ 25″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirHam.

Ham
Ham (Somme)
La statue dugénéral Foy au premier plan, et l'hôtel de ville.
Blason de Ham
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementPéronne
IntercommunalitéCC de l'Est de la Somme
(siège)
Maire
Mandat
Éric Legrand
2020-2026
Code postal80400
Code commune80410
Démographie
GentiléHamois
Population
municipale
4 408 hab.(2022en évolution de −5 % par rapport à 2016)
Densité464 hab./km2
Population
agglomération
6 995 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées49° 44′ 50″ nord, 3° 04′ 25″ est
AltitudeMin. 57 m
Max. 84 
m
Superficie9,5 km2
TypePetite ville
Unité urbaineHam
(ville-centre)
Aire d'attractionHam
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Ham
(bureau centralisateur)
Législatives5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Ham
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Ham
Géolocalisation sur la carte :Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Ham
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Ham
Liens
Site webhttps://www.ville-ham.fr/
modifier 

Ham[am] est unecommune française située dans ledépartement de la Somme en régionHauts-de-France.

Elle est le siège de lacommunauté de communes de l'Est de la Somme.

L'aire urbaine de la ville comptait 6 995 habitants en 2022.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]
Carte topographique de la commune.

Ham est située aux confins duVermandois, duSanterre et duNoyonnais, à la limite est du département de laSomme avec celui de l'Aisne et sud-est avec celui de l'Oise. La ville est située à20 km au sud-ouest de Saint-Quentin, à 20 km au nord de Noyon, à25 km au sud de Péronne.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes sontBrouchy,Eppeville,Muille-Villette,Pithon,Sancourt,Sommette-Eaucourt etVillers-Saint-Christophe.

Carte
Les limites communales de Ham et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deHam
SancourtVillers-Saint-ChristophePithon
EppevilleHamSommette-Eaucourt
Muille-VilletteBrouchy

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

Le sol de la commune esttourbeux en fond de vallée et lœssique sur les flancs[réf. nécessaire].

La ville occupe un site de fond de vallée marécageuse en amont de la courbure de la Somme vers le nord.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier |modifier le code]

La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière Somme , la Somme canalisée, la Sommette et la Beine[Carte 1].

LaSomme est unfleuve du nord de laFrance, enrégionHauts-de-France, qui traverse les deuxdépartements de l'Aisne et de laSomme. Il prend sa source dans la commune deFonsomme et se jette dans laManche par labaie de Somme entreLe Crotoy etSaint-Valery-sur-Somme[1]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Somme sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,94 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 5,35 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 7,04 m3/s, atteint le[2].

Le canal de la Somme, construit entre1770 et1827, et mis augabarit Freycinet en 1880, est long 170 km. Il débute àSaint-Simon où il touche aucanal de Saint-Quentin et débouche dans labaie de Somme[3].

LaSommette, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune deCugny et se jette dans laSomme sur la commune, après avoir traverséhuit communes[4].

Gestion et qualité des eaux

[modifier |modifier le code]

Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[8] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec10,6 jours de précipitations en janvier et8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFontaine-lès-Clercs à13 km àvol d'oiseau[12], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Ham est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Ham[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 4],[16],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (56,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

La ville de Ham a été reconstruite en quasi-totalité après laGrande Guerre. Le tracé des rues du centre-ville a été remodelé et les monuments et bâtiments publics restaurés (église, hôtel de ville...), rasés (beffroi...) ou reconstruits (hôpital...). Certains immeubles ont été construits dans le styleArt déco.

Dans lesannées 1960-1970, l'urbanisme a connu un nouvel essor : annexion des communes limitrophes de Saint-Sulpice et d'Estouilly, construction de lotissements et d'immeubles HLM à la périphérie de la ville (quartiers de la Plaine-Saint-Martin et de Saint-Sulpice)[20].

La ville de Ham et les communes voisines d'Eppeville,Muille-Villette etBrouchy forment une agglomération urbaine de 7 000 à 8 000 habitants qui est en déclin démographique du fait de la décrue de l'emploi industriel.

C'est la ville de Ham qui concentre le plus d'habitants, de commerces et de services. Cet héritage médiéval perdure malgré là encore un certain déclin. La ville s'est développée pendant lesTrente Glorieuses, du fait de l'annexion de deux communes voisines Saint-Sulpice et Etouilly ce qui a permis une extension des lotissements. Il en a été de même à l'est pour le quartier de la Plaine Saint-Martin où ont été construits des immeubles d'habitat collectif.

Habitat et logement

[modifier |modifier le code]

En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 2 402, alors qu'il était de 2 345 en 2014 et de 2 368 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 85,7 % étaient desrésidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 28,5 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ham en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Ham en 2019.
TypologieHam[I 2]Somme[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)85,783,282,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,88,39,7
Logements vacants (en %)13,68,58,2

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
L'écluse ducanal de la Somme à Ham.

Ham occupe une position de carrefour routier. Elle est reliée à Paris (autoroute A1) par la route deNesle etRoye, àLille etValenciennes (autoroute A1) par la route dePéronne, àReims etStrasbourg (autoroute A26) par la route deSaint-Quentin. Par la route de Péronne, elle est également reliée par les autoroutesA29 etA16 à lacôte picarde, laNormandie etBoulogne ouCalais.

Sur le plan ferroviaire, lagare de Ham est située sur laligne d'Amiens à Laon et sur l'ancienneligne de Saint-Quentin à Ham, désormais fermée. Elle est desservie par des trainsTER Hauts-de-France la reliant àAmiens, d'une part et àSaint-Quentin ouTergnier etLaon, d'autre part.

Article détaillé :Gare de Ham (Somme).

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 677 et 6333 duréseau interurbain de l'Oise[21] et par les lignes 750 et 753 du réseauTrans'80[22].

Lecanal de la Somme, par lequel on atteint lecanal du Nord par l'ouest ou leCanal de Saint-Quentin par l'est, n'offre plus qu'un attrait touristique.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

En 932, le lieu est nomméHammus, puisHamus en 986,Hamo en 1142[23].

Selon toute vraisemblance, Ham est un nom d'origine germanique. Les toponymes enham ont une double signification: les uns ont le sens de village et remontent soit au vieux saxonhâm[24], soit à une originefrancique qui a le sens de courbure dans une rive, unméandre[25].

Durant laRévolution française, la commune porte le nom deSparte[26].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Antiquité

[modifier |modifier le code]

L'existence d'un lieu qui devint Ham par la suite est attesté pendant la période romaine comme point de franchissement de la Somme[20].

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

La cité est mentionnée pour la première fois en 932 comme une possession duseigneur Erard, cadet d'uncomte dePonthieu. La ville est alors conquise par lecomteHerbertII de Vermandois.

En 1108, est fondée, à Ham, l'abbaye Notre-Dame de Ham, une abbaye dechanoines réguliers qui conserve les reliques de saintWaneng[27].

DuXIIe au XIVe siècle, lefief est tenu par lamaison de Ham, qui passe pour descendre des comtes deVermandois. La dernière descendante de cette famille, Marie de Ham, vend la seigneurie de Ham àEnguerrandVII de Coucy. Des Coucy, la seigneurie de Ham passe aux maisons d'Orléans, de Bar, de Luxembourg.

AuXVe siècle,Louis de Luxembourg-Saint-Pol, plus connu sous le nom de connétable de Saint-Pol, dont la devise étaitmon mieux, transforme la forteresse de Ham pour qu'elle puisse résister aux tirs d'artillerie. Ayant joué double jeu entre le roi d'Angleterre etLouis XI, il est arrêté, jugé, condamné à mort et décapité enplace de Grève àParis. Ses biens sont confisqués par la couronne. La seigneurie de Ham passe par la volonté royale aux Boubon-Vendôme, jusqu'àHenriIV qui la réunit une nouvelle fois à la couronne[28].

Articles détaillés :Liste des seigneurs de Ham,Maison de Ham,Liste des comtes de Vermandois,Liste des seigneurs de Coucy etAbbaye Notre-Dame de Ham.

Époque moderne

[modifier |modifier le code]

En 1557, Ham est assiégée et prise par les Espagnols ; il en est de même en 1595. En juin 1595, les troupes d'Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et deFrançois d'Orléans-Longueville, s'emparèrent de la ville et y massacrent la petite garnison espagnole qui y stationnait[29].

Relevé de Ham fait par le géographe du royChristophe Tassinen 1634, conservé à labibliothèque Carnegie (Reims).

LouisXIII et d'Anne d'Autriche passent à Ham le. Cette même année, lecardinal de Richelieu devintabbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de Ham.

Lors de laguerre de Trente Ans, en 1636, 1641 et 1650, les Espagnols pillent le Pays hamois[30].

LouisXIV fait étape en 1663 et 1676 à l'abbaye de Ham en allant enFlandre. En 1692, se rendant ausiège de Namur, il passe une nuit à l'abbaye, en compagnie duDauphin.

Un grave incendie détruit250 maisons en 1676, principalement dans laparoisse Saint-Martin.

En 1678, Jeanne Malin, religieuse dePort-Royal fonde dans sa ville natale, la maison de la Providence pour l'éducation des filles.

À partir de 1711, l'hôpital fondé auXIIIe siècle est reconstruit et dirigé par lesFilles de la charité.

En 1723, le doyen de la faculté de médecine de Paris Jean Cordelle fonde à Ham uneécole latine.

En 1789, leduc d'Orléans, le futurPhilippe-Égalité, cousin du roi, était le dernier seigneur de Ham avant laRévolution française[31].

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

La Révolution française, Ham une ville révolutionnaire ?

[modifier |modifier le code]

Au début de laRévolution française, à la fin, Ham voit un épisode de laGrande Peur, un boucher d'Hombleux, annonce dans la ville que dix mille soldats ennemis viennent piller les récoltes.

En 1790, des troubles frumentaires ayant éclaté àSaint-Quentin, un détachement du régiment de Bourbon et des gardes nationaux se rend à Saint-Quentin, le pour prêter main-forte à la garde nationale saint-quentinoise[32].

L'abbaye et les églises Saint-Pierre et Saint-Martin sont déclaréesbien national et vendues avec leur mobilier. Elles sont démolies, excepté le clocher de l'église Saint-Pierre qui faisait office de beffroi. La seule église subsistant à Ham, l'église abbatiale Notre-Dame devient l'église paroissiale[33].

Eustache-Benoît Asselin est élu maire de Ham, en 1789, puis député à laConvention nationale, en 1792. Ayant pris le parti desgirondins, le, il est exclu de la Convention, arrêté et meurt en prison à Paris[34].

Le citoyen Mercier est délégué par la commune pour porter à la Convention l'argenterie des églises et demander le changement de nom de la ville de Ham (jugé impur) en Sparte. Une Société populaire se constitue et tient ses séances dans l'ancien couvent de la Providence. Son but est de soutenir l'action du Comité de surveillance et de défendre le gouvernement révolutionnaire. Elle est dissoute le[33].

Le10nivôseanII, est organisé à Ham une fête de la Fraternité et de la Raison, avec défilé de la population précédé des bustes de Brutus, Marat et Le Pelletier de Saint-Fargeau, une jeune fille représentant Minerve, une autre la déesse Raison. Le défilé se rend au temple de la Raison (l'église Notre-Dame), maire et conseil municipal compris. Après discours et chants, on se sépare[35].

André Dumont, envoyé en mission dans la Somme par la Convention, arrive à Ham, fait arrêter le président du tribunal révolutionnaire et plusieurs aristocrates et les fait transférer à Amiens[35].

Consulat et Premier Empire, Napoléon de passage à Ham

[modifier |modifier le code]
LaTentative de Boulogne, vue par Charles Dupressoir.

Un incident sans gravité se déroule à Ham lors du passage deNapoléon Bonaparte, alors Premier consul. Se rendant sur le chantier ducanal souterrain de Riqueval, le20pluviôseanIX, la voiture qui le transporte verse, sans dommage, dans le faubourg de Saint-Sulpice. On croit, un instant, à un attentat.

En 1810, Napoléon etMarie-Louise passent par Ham pour aller inaugurer lecanal de Saint-Quentin[36].

Le, la garnison de Ham parvient à stopper durant deux jours l'avancée des troupes prussiennes du général Thyelman. La garnison cependant doit capituler après négociation[37].

Louis-Napoléon Bonaparte prisonnier à Ham

[modifier |modifier le code]

Le fort de Ham, qui n'est plus place de guerre depuis 1804, devient jusqu'en 1842, une place forte de troisième ordre. Il est utilisé comme prison militaire auxXVIIIe et XIXe siècles[38].

En 1840,Louis-Napoléon Bonaparte tente desoulever la garnison de Boulogne-sur-Mer pour renverserLouis-Philippe. Arrêté, il est condamné à la réclusion à perpétuité et emprisonné à laforteresse de Ham. Il y reçoit de nombreuses visites dont celles deChateaubriand, d'Alexandre Dumas et du socialisteLouis Blanc.

Il rédige dans sa prison l'ouvrageExtinction du paupérisme, publié en 1844. Le, il s'évade en empruntant les vêtements d'un maçon, Charles Pinguet (1826-1892), dont le nom est ironiquement déformé enBadinguet.

Guerre de 1870, la capitulation prussienne

[modifier |modifier le code]

Durant laguerre franco-allemande de 1870, la ville subit une attaque des Prussiens repoussée les 19 et. Cependant, la garnison du château, ayant reçu l'ordre de se replier devant l'avance ennemie, quittait Ham le 21 novembre. Le même jour, un escadron deuhlans et trois compagnies de chasseurs, sous les ordres dugénéral von Kummer, firent leur entrée dans la ville.

La formation de l'Armée du Nord à partir du 18 novembre 1870 allait modifier la situation. Ham était occupée par une partie de la 3e division de chemin de fer de campagne et par un détachement du 81e régiment de ligne prussien sous les ordres du lieutenant Bürger, soit environ 200 hommes.

C'est alors qu'au soir du, venant du Saint-Quentin, un détachement de la 1ère division de l'armée du Nord, investit la ville, fit prisonnier les officiers prussiens et obligea les troupes ennemies retranchées dans le château à signer, le lendemain, une capitulation, fait unique dans l'histoire de la guerre franco-prussienne[39].

La ville fut à nouveau occupée par les Prussiens à partir du 17 décembre 1870, la population étant soumise à des réquisitions[40].

L'arrivée du chemin de fer et le développement de la ville

[modifier |modifier le code]
Lagare de Ham au début duXXe siècle.

Dans le courant duXIXe siècle, les remparts de la ville sont arasés et transformés en promenade : les actuels boulevards.

À la fin duXIXe siècle, la ville se développe grâce à l'industrie favorisée par la mise en service par laCompagnie du Nord de la ligne dechemin de fer d'Amiens à Laon[Note 6] et ducanal de la Somme. L'activité industrielle se caractérise alors par la fabrication de sucre[41] et à Saint-Sulpice, village voisin de Ham par l'activité métallurgique (fonderie et construction mécanique)[42].

La ville est également desservie par une ligne dechemin de fer secondaire àvoie métrique du réseau deschemins de fer départementaux de la Somme, qui la relie de 1889 à 1949 à lagare d'Albert, et par laligne de Saint-Quentin à Ham[43], exploitée par lacompagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est de 1912 aux années 1950.

Article détaillé :Ligne de Saint-Quentin à Ham.

Première Guerre mondiale, Ham anéantie

[modifier |modifier le code]

Pendant laGrande Guerre, après labataille de la Somme, durant laquelle la ville est dans la zone des combats, puis occupée par l'armée allemande[44],[45],[46].

En 1917, l'Armée allemande se replie sur laligne Hindenburg, ligne fortifiée deLens àSoissons, pratiquant, sur les territoires abandonnés, la tactique de la terre brûlée. C'est ainsi que la forteresse et l'ensemble de la ville de Ham sont dynamités par les Allemands le.

AuXXIe siècle, il ne reste du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.

À la fin de la guerre, la commune est considérée comme très largement détruite[47].

  • Destructions du quartier autour du fort de Ham, après l'explosion de 1917.
    Destructions du quartier autour du fort de Ham, après l'explosionde 1917.
  • La gare en mars 1917.
    La gare en.
  • À Ham après le retrait des troupes allemandes.
    À Ham après le retrait des troupes allemandes.

La ville a été décorée de laCroix de guerre 1914-1918 le[48].

Article détaillé :Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale etCroix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme.

L'Entre-deux-guerres, la reconstruction

[modifier |modifier le code]
Au début de la reconstruction, une gare provisoire en baraquements est mise en service.

La reconstruction de la ville et des communes avoisinante s'est déroulée dans les années 1920 et 1930. La plupart des édifices ayant été détruits en totalité ou en partie, il est décidé de construire du neuf et de ne restaurer que l'église Notre-Dame, les bâtiments de l'ancienne abbaye, l'hôtel de ville. Le beffroi très endommagé est entièrement démoli. Les immeubles dont le plus beau fleuron était l'hôpital sont construits dans le styleart déco.

Lagare de Ham n'est reconstruite sur le territoire de la commune deMuille-Villette qu'en 1929, une fois que la municipalité et la compagnie du Nord ont trouvé le financement de ce chantier[49].

Les 24, 25 et, se déroulent les fêtes de la renaissance de Ham qui sont filmées.

Article détaillé :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

Dans cette ville frontière, la conclusion desaccords de Munich fin septembre 1938 suscite un soulagement et une joie profonde : le conseil municipal attribue le nom deNeville-Chamberlain à une des rues de la ville dans les jours qui suivent[50].

Seconde Guerre mondiale, débâcle, occupation et Résistance

[modifier |modifier le code]

Lors de labataille de France, après la percée allemande àSedan, le secteur de Ham devient un des dispositifs de laligne Weygand dont l'objectif est d'arrêter l'avancée de l'armée allemande et de protéger Paris. Ce secteur est tenu par la3e division légère d'infanterie commandée par le général François Duchemin. Du au, le140e régiment d'infanterie alpine résiste aux assauts allemands dans des combats acharnés sur la Somme àEppeville et Ham notamment, avant de décrocher devant la vague déferlante desdivisions blindées allemandes[51].

Pendant l'Occupation, larésistance s'organise. Des actions de sabotage ont lieu comme celle qui touche, dans la nuit du 3 au, à Ham, l'usine Cuivre et alliages qui ne fait aucune victime. Cette usine, qui emploie environ500 personnes, est classéeRüstung (armement) par les Allemands ; elle est paralysée aux deux tiers pendant trois semaines. Quatre ouvriers de l'usine, Robert Bibaut, Maurice Coutte, Marc Mignot[52] et Paul Vaudoyer, sur ordre du capitaine Étienne Dromas[53], le groupement de résistance de Laon, parviennent à plastiquer les machines et à stopper la production d'obus et de cartouches destinés à l'armée allemande. Arrêtés, transférés à la prison d'Amiens, ils subissent interrogatoires et tortures. Trois d'entre meurent, victimes du bombardement britannique de la prison[54] du, de nom de code « opérationJéricho ». Marc Mignot quant à lui est déporté au camp de travail forcé deCoswig, enSaxe ; il réussit à survivre et rentre à Ham à la fin du confliten 1945[52].

La ville de Ham est libérée par l'armée américaine le. Elle est décorée de lacroix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du[55].

Les Trente Glorieuses, la prospérité retrouvée

[modifier |modifier le code]

Pendant lesTrente glorieuses, la ville connaît, comme l'ensemble de la France, une période de prospérité après la reconstruction.

La commune d'Estouilly fusionne avec Ham en 1964 et celle de Saint-Sulpice en fait de même en 1965[26]. La ville se dote delotissements à l'est et au nord-ouest dans les quartiers de la Plaine Saint-Martin et de Saint-Sulpice.

Article détaillé :Anciennes communes de la Somme.

Ham frappée par la désindustrialisation à la fin duXXe et au début du XXIe siècle

[modifier |modifier le code]

Dans les années 1980, Ham est victime de la crise économique et subit le mouvement de désindustrialisation qui touche l'Europe de l'Ouest. Si les établissements industriels restent en activité, la décrue de l'emploi est inexorable, la ville perd des habitants et ne parvient pas à diversifier ses activités économiques.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier |modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de laSomme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu ducanton de Ham[26]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier |modifier le code]

Pour lesélections départementales, la commune est lebureau centralisateurdepuis 2014 d'un nouveaucanton de Ham

Articles détaillés :Liste des cantons de la Somme,Conseil départemental de la Somme etListe des conseillers départementaux de la Somme.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lacinquième circonscription de la Somme.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Somme etListe des députés de la Somme.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

La commune était le siège de lacommunauté de communes du Pays hamois, qui succédait audistrict de Ham, créé en 1960, et qui a intégré depuis plusieurs communes.

Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[56], leschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle duPays neslois, afin de constituer une intercommunalité de42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[57].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont Ham est le siège, prend le nom decommunauté de communes de l'Est de la Somme[58],[59].

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]

Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI-DVD menée par Grégory Labille obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 1 092 voix (21 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[60] :
- Marc Bonef, maire sortant[61] (UMP, 628 voix, 28,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Legrand (DVG,460 voix, 21,10 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,57 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Somme.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par Eric Legrand[62] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 097 voix (65,80 %, 23 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle LR menée par le maire sortant Grégory Labille, qui a recueilli 570 voix (34,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 44,18 % des électeurs se sont abstenus[63],[64].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Somme.

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

Compte tenu de la population de la ville, sonconseil municipal est composé de vingt-sept élus, y compris le maire et ses adjoints[65].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires de Ham.

Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Ham :

PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19451965Gaston LejeuneSFIOCommerçant
conseiller général de Ham(1945 → 1958)
Maire de Villers-Carbonnel(1929 → 1935)
19651970Émile LucianiUDRReprésentant de commerce
Député de la Somme(1956 → 1973)
Conseiller général de Ham(1958 → 1970)
19701971André DelattreDVDArtisan commerçant
mars 1971mars 1977Michel RigauxPSMédecin
mars 1977mars 1989Jean GoubetPCFProfesseur d'anglais
Conseiller général de Ham(1970 → 1982)
mars 1989mars 2014Marc Bonef[66]RPR
puis
UMP
Médecin
Conseiller régional dePicardie(2010 → 2015)
Président de laCC Pays hamois(2001 → 2014)
mars 2014[67]mai 2020Grégory LabilleUDI[68]
puis
LR[69]
Enseignant
Conseiller général de Ham(2008 → 2015)
Adjoint au maire de Ham chargé de l'éducation(2001 → 2014)
Vice-président de laCC de l'Est de la Somme(2017 → 2020)
Député suppléant deStéphane Demilly[70](2012 → 2020)
Député de la Somme (5e circ.)(2020 → 2022)
mai 2020[71]en cours
(au 19 décembre 2022)
Éric Legrand[72]DVGChef d'entreprise
Maire deBray-Saint-Christophe(1983 → 2014)
Président de laCC du Pays Hamois(2014[73] → 2016)

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Au, Ham estjumelée avec[74] :

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Ham est située dans l'académie d'Amiens.

En 2012, la ville gère troisécoles maternelles et deuxécoles élémentaires communales[75].

Le département finance l'équipement et le fonctionnement technique ducollège Victor-Hugo[76] et la région : lelycée professionnel Jean-Charles-Peltier[77].

Toujours en 2012, les Hamois disposent également d'un établissement d'enseignement privé (école et collège Notre-Dame)[78].

Équipements culturels

[modifier |modifier le code]

L'ancien théâtre a été transformé en cinéma dans les années 1970. Après plusieurs années de fermeture, il a été rebaptisé Le Méliès et rouvert au milieu desannées 1980 grâce à l'action de l'association Ciném'Ham[réf. nécessaire].

La ville de Ham dispose d'un centre socio-culturel géré par lacaisse d'allocations familiales (C.A.F.) de la Somme[réf. nécessaire].

Équipements sportifs

[modifier |modifier le code]
  • LeBasket-ball Hamois (BBH) est localisé au gymnase Jean-Moulin. Lors de la saison 1993-1994, le club évoluait enNational 1 (actuellementPro A). Il évolue actuellement dans le championnat de Régionale 3 desHauts-de-France. Il est le club phare de la ville.
  • L'US Ham football club a évolué enNational (D3) lors de la saison 1990-1991. Les rencontres ont lieu au stade Gaston-Lejeune[réf. nécessaire].
  • Le dojo du club de judo de Ham est situé à côté du collège Victor-Hugo, dans le même ensemble que le gymnase Jean-Moulin de la ville.

Santé

[modifier |modifier le code]

La ville de Ham est dotée d'uncentre hospitalier, d'unemaison de retraite et de plusieurs cabinets médicaux, d'uncentre de planification familial et d'un service deprotection maternelle et infantile (P.M.I.)[réf. nécessaire].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Ses habitants s'appellent les « Hamois »[79].

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[80]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[81].

En 2022, la commune comptait 4 408 habitants[Note 7], en évolution de −5 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 7201 5441 7711 7751 8832 1852 5372 8922 375
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 5732 8732 7282 7333 1223 0432 8373 0823 254
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 3003 2333 1612 0972 7932 7873 1083 1663 598
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
4 2045 6976 0746 0415 5325 3985 2214 8994 640
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
4 4594 408-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puisInsee à partir de 2006[82].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article détaillé :Exode rural dans la Somme.

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 133 hommes pour 2 463 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[83]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
8,8 
75-89 ans
13,8 
17,4 
60-74 ans
16,9 
20,8 
45-59 ans
18,5 
15,7 
30-44 ans
14,7 
17,7 
15-29 ans
15,1 
18,4 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de laSomme en 2021 en pourcentage[84]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,4 
17,2 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
18,2 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18 
18,2 
0-14 ans
16,2 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Article détaillé :El cavalcade ed Tchout Jaques.
Dudule etArmandine parmi d'autres géants quittant l'office de tourisme.

En 2005, la ville renoue avec la tradition desgéants.

Les trois silhouettes deTchout Jaques,Armandine etDudule animent épisodiquement la cité — comme en mai 2007, par exemple, avec « El cavalcade ed Tchout Jaques[85],[86] » — et assurent des prestations dans d'autres villes organisant des parades.

L'édition 2009 a eu lieu le dimanche[87] et a donné lieu peu après, dès le, à l'annonce de l'ouverture du site consacré à l'association[88].

Économie

[modifier |modifier le code]

Les activités de commerce de détail, de banque et d'assurance sont concentrées dans le centre-ville. Les activités de production industrielle sont situées à la périphérie de la ville.

Les établissements scolaires secondaires ont été construits en périphérie du centre-ville de même que des espaces récréatifs, stade de football, piscine, dojo etc.

Budget et fiscalité 2020

[modifier |modifier le code]

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[89] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 940 [90].

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Une usine métallurgique Aluminium France extrusion se trouve sur la commune.

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Enmars 1917, l'occupant allemand fait sauter en grande partie ce château dont il ne reste aujourd'hui que la tour d'entrée et quelques vestiges du donjon et des remparts.
Les vestiges du château de Ham sontLogo monument historique Inscrit MH(1965)[94].
  • Le château de Ham
  • Le château, vers 1853.
    Le château,vers 1853.
  • Tour d'entrée et parking du château.
    Tour d'entrée et parking du château.
  • Vestiges de muraille.
    Vestiges de muraille.
Article détaillé :Château de Ham.
L'église Notre-Dame.
De la période romane subsistent les trois baies de la façade occidentale et la crypte.Logo monument historique Classé MH(1888)[95].
La crypte[96], construite entre 1180 et 1220, est la partie la plus intéressante de l'édifice. Les voûtes sur croisées d'ogives reposent sur de massives colonnes. On peut y voir deuxgisants duXIIIe siècle, celui d'OdonIV, seigneur de Ham, mort en 1234[97], et celui de sa femme Isabelle de Béthencourt[98].
Lemaître-autel[99] et lachaire à prêcher[100], malheureusement disparue) datent duXVIIIe siècle.
Les bâtiments abbatiaux qui subsistent dont le logis abbatial reconstruit en 1701, abritent aujourd'hui un collège privé catholique.
Article détaillé :Église Notre-Dame de Ham.
Statue dugénéral Foy.
  • L'hôtel de ville :
    Reconstruit par l'architecte de Saint-Quentin Ch. Chérier en 1879, l'hôtel de ville a été détruit au cours de laPremière Guerre mondiale. Seule la façade a subsisté. L'édifice a été reconstruit sous la maîtrise d'œuvre de Henri Brassart-Mariage et fils de Saint-Quentin de 1925 à 1927 dans le style des hôtels de ville flamands, et en remployant des ferronneries anciennes récupérées dans les ruines[101],[102]. Dans la salle des délibérations, buste dugénéral Foy.
Article détaillé :Hôtel de ville de Ham.
  • Monument du général Foy :
    Sur la place de l'hôtel de ville, se dresse le monument à la mémoire dugénéral Foy, né dans une maison de la place. Une statue en bronze du sculpteurErnest-Eugène Hiolle est posée sur un piédestal sur lequel sont reproduits les bas-reliefs du tombeau du général aucimetière du Père-Lachaise àParis, dus àDavid d'Angers. Ce monument a été érigé en 1879, à la suite d'une souscription publique, à l'initiative de la municipalité[103].
  • Immeubles art déco :
    Le centre-ville, caractéristique de la reconstruction après 1918, avec l'hôtel de ville, l'Hôtel de France et un ensemble de constructions civiles[101],[20]. On peut également noter l'hospice-hôpital-orphelinat, 56 rue de Verdun, construit en 1931 en briques et béton-armé[104].
  • Panorama, en 2004.
    Panorama,en 2004.
  • Façade, rue de Noyon.
    Façade, rue de Noyon.
  • Détail.
    Détail.
  • Détail.
    Détail.
Article détaillé :Parc Delicourt de Ham.
Patrimoine industriel.
  • Bâtiments industriels :
    • Ancienne usine de transformation de métaux, 38 route de Chauny, implantée sur un ancien site industriel occupé avant laPremière Guerre mondiale par la S.A. de la Distillerie de Sébastopol, reprise par l'Omnium industriel de Ham, puis en 1930 par la Compagnie française des produits métallurgiques, et en 1945 par la S.A. Cuivres et alliages. L'usine est devenue Softal sous laquelle les ateliers de fabrication ont été agrandis à la fin du2e quart duXXe siècle[106].
    • Ancien moulin à farine sur la Somme, dit Moulin Filou, rue Salvador-Allende, reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale qui a cessé de fonctionner en 1957 et transformé depuis en magasin de commerce[107].
    • Autres exemples d'architecture industrielle duXXe siècle, les anciens Ateliers de Saint-Sulpice, 10 rue du Marais[108], ou l'ancienne sucrerie Achille Bernot, 33 rue de Verdun[109].
  • Les hardines, jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, qui intègrent la nature à la ville[110].
  • Estouilly : C'est une ancienne commune fusionnée avec Ham en 1964, où se trouvait un château, détruit pendant la Première Guerre mondiale[111].
    L'église Saint-Médard d'Estouilly est de style préroman. Quelques indices permettent de dater sa construction du milieu duXIe et le tout début duXIIe siècle[112].

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Héraldique

[modifier |modifier le code]

Pour un article plus général, voirArmorial des communes de la Somme.

Blason de HamBlason
D'azur à la muraille d'argent crénelée de quatre pièces, maçonnée desable, confortée d'une tour aussi d'argent, crénelée de quatre pièces, ouverte, ajourée et maçonnée aussi de sable, sommée de deux guidons d'or[115].
Ornements extérieurs
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'Armée du27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblir les bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par la belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population a mérité la reconnaissance du pays. »[116]
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[116]. Citation à l'ordre de la division du11 novembre 1948 : « bourg vaillant et courageux, au patriotisme exemplaire. Atteint par l'ennemi le19 mai 1940, a été le théâtre de furieux combats soutenus, fin mai et débutjuin 1940, par la 3e D.I.A.. Violemment bombardé, à demi détruit, cruellement éprouvé, dans ses enfants, dix tués et vingt-trois touchés, a supporté dignement ses épreuves et ses souffrances, se remettant fièrement et avec cœur à l'ouvrage. »[116]
Détails

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ham, surWikimedia Commons
  • Ham,sur leWiktionnaire

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 295 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1996 au 01/06/2024.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ham comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Laligne d'Amiens à Laon passe notamment par lenœud ferroviaire de Tergnier.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

[modifier |modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier |modifier le code]
  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Ham ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2019 à Ham »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ham - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Ham - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

[modifier |modifier le code]
  1. Sandre, « la Somme rivière »
  2. « Station hydrométrique La Somme à Ham - Estouilly », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  3. Sandre, « le canal de la Somme »
  4. Sandre, « la Sommette »
  5. « SAGE Haute Somme », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  12. « Orthodromie entre Ham et Fontaine-lès-Clercs », surfr.distance.to(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Saint-Quentin - Roupy », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  15. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  16. « Unité urbaine 2020 de Ham », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ham », surle site de l'Insee(consulté le).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  20. ab etcStéphanie Caulliez, Philippe Laurent, Isabelle Barbedor, « Ancienne ville close de Ham »,L'inventaire général du patrimoine culturel, surinventaire.hautsdefrance.fr,(consulté le).
  21. « Transports en commun à Ham », suroise-mobilite.fr,(consulté le).
  22. « Lignes qui desservent Ham », surtrans80.hautsdefrance.fr,(consulté le).
  23. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, tome 3,p. 1410,[lire en ligne].
  24. Auguste Longnon,Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929,p. 182-183, 214-215, 742-743, 876.
  25. Auguste Vincent,Toponymie de la France,,p. 145b, 332.
  26. abc etdDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Charles Gomart,Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000,(ISBN 2-913 924-04-2), p. 95 à 97
  28. Charles Gomart,Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000,(ISBN 2-913 924-04-2) p. 296 à 326
  29. Charles Gomart,Ham, son château et ses prisonniers, 1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000,(ISBN 2-913 924-04-2) p. 180 à 191
  30. Charles Gomart,Ham, son château et ses prisonniers,1864, réédition, Woignarue, La Vague verte, 2000,(ISBN 2-913 924-04-2) pp. 191-192
  31. Élie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) p. 49
  32. Élie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) pp. 49-50
  33. a etbÉlie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) p. 51
  34. a etbGomart 1864,p. À préciser.
  35. a etbÉlie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) p. 51 à 56
  36. Élie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) p. 56
  37. Élie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, 1881, réimpression, Paris, Sédopols, 1984(ISBN 2-904 177-02-7) p. 56 à 58
  38. « Le château de Ham : une ancienne prison d'Etat sauvée du péril »,Patrimoine carcéral, Crimino Corpus, Carnet de l'histoire de la justice, des crimes et des peines,(consulté le).
  39. a etb« Le fort de Ham »,Histoire locale, surville-ham.fr(consulté le).
  40. Élie Fleury et Ernest Danicourt,Histoire populaire de la ville de Ham, Paris, SEDOPOLS, 1984 - première édition, Ham, 1881, p. 59 à 64[1]
  41. Notice géographique et historique sur la commune de Ham, rédigée pr M. Etévé, instituteur, Archives départementales de la Somme, 1899.
  42. Notice géographique et historique sur la commune de Saint-Sulpice, rédigée par M. Leroy, instituteur, Archives départementales de la Somme.
  43. « Décret du 24 décembre 1906 qui déclare d'utilité publique l'établissement, dans les départements de l'Aisne et de la Somme, d'un chemin de fer d'intérêt local, à voie normale, de Saint-Quentin à Ham »,Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII,vol. 74,no 2814,‎,p. 1597 - 1627(lire en ligne).
  44. Henriette Thiesset, Section photographique de l'armée, « Journal de guerre 1914-1919 (manuscrit) »,Témoignages divers. Récits et expériences d'instituteurs, d'élèves et d'anciens soldats, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine(consulté le).
  45. D. Patinec, « Histoires 14-18 : Henriette Thiesset, une adolescente sous l'occupation »,France 3 Hauts-de-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  46. « Tombes d'aviateurs allemands près de Ham (Somme) »,Fonds Gaston Malard, Archives municipales et communautaires d'Orléans(consulté le).
  47. Carte spéciale des régions dévastées,document mentionné en liens externes, 1920.
  48. Journal officiel du 30 octobre 1920,p. 16879.
  49. Site mairiemuille-villette.e-monsite.com, la Garelire (consulté le 9 octobre 2011).
  50. Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d'une recherche »,Nouvelle revue d'onomastique, 2019,no 61,p. 243.
  51. Ham : mai / juin 1940 20 Jours contre les panzers, Conseil général de la Somme, 1990
  52. a etbLe Courrier picard du,p. 6.
  53. http://pierrepeneetfamille.free.fr/operations_aisne/dromas/Dromas.pdf
  54. Ludovic Lascombe, « A la mémoire de son père héros méconnu de la Résistance » inLe Courrier picard,.
  55. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 »[PDF], Mémorial des batailles de la Marne - 51 Dormans,(consulté le),p. 45.
  56. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, surLégifrance
  57. Projet de SDCI du 13 octobre 2015,p. 20.
  58. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne)« Imposée par l'État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  59. « Dernière réunion pour les élus du Pays hamois »,Le Journal de Ham,no 50,‎,p. 5« Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l'Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  60. Résultats officiels pour la commune Ham
  61. « Municipales à Ham : Marc Bonef présente sa liste »,Le Journal de Ham,‎(lire en ligne, consulté le).
  62. Éric Legrand, candidat aux Municipales, a présenté sa liste samedi 25 janvier, « Ham Ensemble » d'Éric Legrand premier à se lancer dans la compétition des Municipales 2020 à Ham : Éric Legrand, candidat aux Municipales, a présenté sa liste samedi 25 janvier »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  63. « Elections municipales et communautaires 2020 », surelections.interieur.gouv.fr(consulté le).
  64. François Sauvestre, « Municipales à Ham : la claque pour le sortant Grégory Labille, battu dès le premier tour »,France Bleu Picardie,‎(lire en ligne, consulté le).
  65. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  66. Vincent Fouquet, « Marc Bonef tire sa révérence à Ham : Maire durant 25 ans, créateur et président de la communauté de communes du Pays Hamois, conseiller régional, le docteur Marc Bonef a mis un terme à sa carrière politique. Retour sur plus d'un quart de siècle d'engagement au service des autres. Récapitulatif en 10 points »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  67. « Premier vrai conseil pour le nouveau maire »,Journal de Ham,no 15,‎,p. 6(ISSN 0755-1398).
  68. Ludovic Lascombe, « Le maire de Ham veut faire bouger sa ville : Lors de ses vœux, Grégory Labille s'est voulu résolument « optimiste ». »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Lors de sa cérémonie des vœux à la population, vendredi 27 janvier à la salle des fêtes quasi pleine, le maire de Ham Grégory Labille (UDI) a lancé un message clair – avec un peu d'humour – à ses administrés. ».
  69. Vincent Fouquet, « Grégory Labille, maire de Ham : «Je serai candidat en 2020» : Grand communiquant, celui dont la devise est « Vous ne viendrez plus à Ham par hasard » argumente en faisant le bilan de ses actions. Il évoque l'avenir jusqu'aux prochaines élections »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le)« Il y a 1 654 jours que Grégory Labille (LR) a été élu maire, dès le premier tour, battant de 4 voix (1 092 contre 1 088) son adversaire et maire sortant Marc Bonef (LR) ».
  70. « M. Stéphane Demilly - Somme (5e circonscription) »,Liste alphabétique des députés, Assemblée nationale(consulté le).
  71. Ludovic Lascombe, « Éric Legrand, maire de Ham: «Faire rayonner la ville au-delà de nos frontières» : Le nouveau maire, installé dans son fauteuil après la crise inédite du coronavirus, dévoile ses premières mesures pour la ville ainsi que son ambition pour l'est de la Somme. »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne, consulté le).
  72. « Éric et Benoît Legrand, père et fils, respectivement maires de Ham et de Bray-Saint-Christophe reviennent sur les Municipales d'il y a tout juste un an : Il y a un an, en pleine crise sanitaire, un père et son fils sont réélus ou élus maires. Ils reviennent sur cette période si particulière »,L'Aisne nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  73. Christèle Dufourg, « Éric Legrand rafle la communauté de communes du Pays hamois : Candidat malheureux à la mairie de Ham en mars, Éric Legrand a été plébiscité à la tête de la communauté de communes du Pays hamois jeudi 24 avril »,Le Courrier picard,‎(lire en ligne).
  74. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surle site du ministère des Affaires étrangères(consulté le).
  75. « Annuaire des établissements scolaires en France », surle site du ministère de l'Éducation nationale(consulté le).
  76. « Page d'accueil », surle site du collège Victor-Hugo de Ham(consulté le).
  77. « Page d'accueil », surle site du lycée professionnel Jean-Charles Peltier(consulté le).
  78. « Page d'accueil », surle site de l'établissement Notre-Dame(consulté le).
  79. « Nom des habitants des communes françaises », surle site habitants.fr de la SA. Patagos(consulté le).
  80. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  81. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  82. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  83. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ham (80410) »,(consulté le).
  84. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Somme (80) »,(consulté le).
  85. Transcription du programme
  86. Diaporama mis en ligne par l'association « D'Anatole à Guernouillard » de Flers-Bourg.
  87. Courrier Picard du.
  88. Annonce de l'ouverture du site Tchoutjaques.org
  89. Les comptes de la commune
  90. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  91. J. Ligny à Paris, « Lithographie : Vue du château de Ham où sont enfermés les ex-ministres Polignac, Peyronnet, Guernon, Rauville et Chantelauze »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, vers 1830(consulté le).
  92. J. Ligny (lith) et Asselineau (del), « Lithographie : Vue du château de Ham où sont détenus les Ministres de Charles X. Dédiée à la Garde nationale »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, vers 1830(consulté le).
  93. Bourgeois, « Lithographie : Vue du château de Ham, département de la Somme »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville,(consulté le).
  94. « Ruines du château », noticeno PA00116172, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  95. « Église Notre-Dame et la crypte », noticeno PA00116173, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  96. L. Duthoit (del.) et Herson (lith.), « Lithographie : Cripte [crypte] de l'église de l'ancienne abbaye de Notre-Dame à Ham - Picardie »,Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville,xixe siècle(consulté le).
  97. « Dalle funéraire d'Odon IV, seigneur de Ham », noticeno PM80001456, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  98. « dalle funéraire d'Isabelle de Béthencourt, femme d'Odon IV, seigneur de Ham », noticeno PM80001457, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  99. « Maître-autel, lambris de revêtement », noticeno PM80000726, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  100. « Chaire à prêcher », noticeno PM80000725, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  101. a etb« Secteur urbain du centre de Ham », noticeno IA80000806, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  102. « L'Hôtel de Ville »,Sites touristiques, surville-ham.fr(consulté le).
  103. « La statue du Général Foy »,Sites touristiques, surville-ham.fr(consulté le).
  104. « Hôpital dit hospice-hôpital-orphelinat », noticeno IA80000807, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  105. « Jardin public dit parc Délicourt », noticeno IA80000505, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  106. « Usine de transformation des métaux Omnium Industriel de Ham, puis Cie Française des Produits métallurgiques, puis S.A. Cuivres et Alliages, puis Softal », noticeno IA00076508, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  107. « Moulin à farine dit Moulin Filou », noticeno IA00076675, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  108. « Fonderie dite Ateliers de Saint-Sulpice, puis Cie générale de robinetterie, puis Comap, puis GRI SAPAG », noticeno IA00076507, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  109. « Sucrerie Achille Bernot, puis Bernot Fils, puis SIAS, puis usine de produits chimiques SICAC, puis REXIM », noticeno IA00076660, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  110. « Les hardines »,Sites touristiques, surville-ham.fr(consulté le).
  111. Philippe Meyrignac, « Reportage au château d'Estouilly », surLe Papillon vert,(consulté le).
  112. « Eglise St Médard, quartier d'Estouilly », surville-ham.fr(consulté le).
  113. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5729/Saint-Gilbert.html
  114. « le Général Foy »,Histoire locale, surville-ham.fr(consulté le).
  115. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart pp. 43-44
  116. ab etcJacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la régopn Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 43
  117. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme),Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart,.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. « Réseau hydrographique de Ham » surGéoportail(consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
v ·m
Arrondissements
Abbeville
(12 cantons → 11 chefs-lieux)
Amiens
(21 cantons → 14 chefs-lieux)
Montdidier
(5 cantons et chefs-lieux)
Péronne
(8 cantons et chefs-lieux)
v ·m
Les plus grandes communes de laSomme
Les communes de plus de 1 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsAmiensLogo de la Somme
Plus de 20 000 habitantsAbbeville
Plus de 10 000 habitants*
Plus de 5 000 habitants
Plus de 3 500 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
v ·m
Les plus grandes villes dePicardie
Les communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsAmiens (S)
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
v ·m
Plus de 4 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Communautés d'agglomération
Communauté de communes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ham_(Somme)&oldid=230337755 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp