Pour les articles homonymes, voirAumont.
Ne doit pas être confondu avec l'hôtel d'Aumont de Josselin.
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L’hôtel d'Aumont est unhôtel particulier situérue de Jouy, dans le4e arrondissement deParis, au sud du quartier duMarais. Il est depuis 1959 le siège dutribunal administratif de Paris.
Au début duXVe siècle, l'emplacement actuel de l'hôtel était occupé par une propriété à l'enseigne du Dé appartenant aux Cousinot, famille de magistrats.[réf. nécessaire]
En 1619, Michel-Antoine Scarron, conseiller du roi, oncle du poète burlesquePaul Scarron et futur beau-père d'Antoine d'Aumont de Rochebaron, acquiert le bâtiment.[réf. nécessaire]
Le trouvant trop vétuste, il le fait abattre et le remplace par l'hôtel actuel construit sur les plans deFrançois Mansart. La construction de l'hôtel, commencée en 1631, est achevée en 1649-1650 par l'entrepreneur maître-maçonMichel Villedo.[réf. nécessaire]

En 1648,Antoine d'Aumont de Rochebaron (1601-1669)[4], avait vendu son hôtel de la place royale et le couple s'était installé chez son beau-père. Celui-ci meurt en 1655.
L'hôtel, remanié et agrandi, est décoré parCharles Le Brun etSimon Vouet. Le jardin à la française est probablement dessiné parAndré Le Nôtre.
Un jardin a été reconstitué de l'hôtel jusqu'auQuai de la Seine.
Des aménagements postérieurs, au début duXVIIIe siècle, subsiste le cabinet neuf qui est actuellement le bureau du président du tribunal administratif.
Quatre autresducs d'Aumont habitent successivement l'hôtel jusqu'en1742.
Après la mort, en 1753, de Victoire-Félicité de Durfort-Duras, qu'il avait épousée en 1727,Louis-Marie-Augustin d'Aumont (1709-1782) vend l'hôtel d'Aumont, en 1756.
Plusieurs propriétaires se succèdent alors : Charles Sandrié, entrepreneur des bâtiments du roi, Pierre Terray[5], procureur général de la Cour des aides jusqu'en1780. L'hôtel sera vendu par ses héritiers en1795.
De 1802 à 1824, le bâtiment est loué pour être la mairie du9e arrondissement de l'époque. Entre 1824 et 1859, l'hôtel d'Aumont héberge des internes dulycée Charlemagne.
L'hôtel subit de nouvelles transformations lorsqu'il devient la propriété de la Pharmacie centrale de France en1859 : le jardin disparaît alors sous toutes sortes de hangars, les salons lambrissés sont transformés en bureaux et magasins.
En 1899, il sert de magasins d'expédition des produits et de locaux administratif de la Pharmacie centrale de France[6].
En 1938, l’hôtel d’Aumont est racheté par le département de laSeine[7] qui le remet en état et obtient son classement en 1946 (cf.Base Mérimée). Consolidé parMichel Roux-Spitz, il a été restauré et agrandi en 1959 parPaul Tournon, membre de l'Institut, avec la collaboration de Jean-Pierre Jouve,architecte de la ville de Paris, et le concours de Jacques Dupont, inspecteur général des monuments historiques.
Letribunal administratif de Paris s’y installe en1959.
En 2003, on retrouve les restes de la reineArégonde dans unearmoire forte à l'hôtel d'Aumont[8], oùMichel Fleury, en tant que vice-président de laCommission du Vieux Paris, avait disposé d'un bureau jusque dans les années 1970.
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