Avec septcharbonnages sur son territoire, quelquesterrils et plusieurs centaines de maisons des mines, la commune conserve d'importantes traces de son passé industriel (cf.époque contemporaine).
le canal de laDeûle, d'une longueur de 58,75 km[4] ;
lefossé du bois Saint Éloi, d'une longueur de 7 km[5] ;
lecanal de déversement, d'une longueur de 3,58 km[6].
La station d'épuration se situe au croisement du canal de la Deûle et d'un bras de ce canal. Cette zone touche plusieurs anciens marais : le grand marais (Courrières), le marais de Labiette, le marais de Dourges, le marais de Bourcheuil (Dourges). Autrefois la ville était traversé par un cours d'eau : l'Eurin. Ce cours d'eau prend sa source dans les environs de la mairie pour finir sa course lente dans la Deûle. Canalisé en sous sol, il n'est visible qu'à partir de la route reliant le hameau Bourcheuil à Courrières.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF detype 1[Note 4] : * lesterrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont. Ce site, situé au cœur du bassin minier, est situé au carrefour des communes deBilly-Montigny,Rouvroy et Hénin-Beaumont. Il est constitué de deux terrils (84 et 205) reliés par un fossé alimenté par les eaux de ruissellement[17] ;
lemarais et le terril d’Oignies et le bois du Hautois, d’une superficie de213 hectares et d'une altitude variant de 25 à90 mètres[18] ;
lesterrils 85 et 89 d'Hénin-Beaumont, d’une superficie de37 hectares et d'une altitude variant de0 à 37mètres[19] ;
lesterrils 87 et 92 de Dourges et d’Hénin-Beaumont, d’une superficie de75 hectares et d'une altitude variant de29 à 125mètres. Ces deux terrils, bordant les autoroutes A1 et A21, proviennent de l’activité de la fosse n°2 dite « Fosse Sainte-Henriette », et présentent un faible taux de végétalisation et la quasi-absence de boisements[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,3 %),terres arables (34,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,8 %), mines, décharges et chantiers (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La ville comporte officiellement quatre quartiers, nommés récemment ainsi par la municipalité :
le quartier Nord-Ouest délimité par larocade minière au nord-ouest, le boulevard Salvador-Allende et la rue du Maréchal-Juin au sud et la rue La Bruyère et le chemin de Dourges à l'est[27], il correspond aux sites de la cité Foch et de la cité Kennedy ;
le quartier Est délimité par le chemin de Dourges, la rue La Bruyère, la rue de l'Industrie et la rue Paul-Bert à l'ouest, la ville deDrocourt au sud et le quartier de la Peupleraie et le Bord-des-Eaux à l'est[28] ;
le quartier Sud délimité par le boulevard du Maréchal-Juin au nord, la rue Paul-Bert à l’est et laD 943 soit les boulevards Salvador-Allende et Gabriel-Péri à l’ouest[29], il correspond en partie à la cité Darcy ;
Beaumont, qui, comme son nom l'indique, correspond à l'ancien village deBeaumont-en-Artois.
Cependant, de manière non officielle, les habitants d'Hénin-Beaumont préfèrent nommer leurs quartiers comme autrefois d'après les anciens sites miniers, dont certains sont protégés au niveau architectural, comme la cité Darcy[30] et la cité Foch. Les autres quartiers sont le Ponchelet, les Bouviers, le Champ de l'Abbaye, Kennedy, Beaumont (ancien village), et bien sûr le centre-ville[31]. Macé-Darcy, Ponchelet-Kennedy et la ZAC des deux villes sont classésquartiers prioritaires, avec 4 417 habitants au total[32].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hénin-Beaumont en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,6 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[Insee 4].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'anthroponyme germaniqueHenno, suivi du suffixe-inum[36].
On ajoutaLiétard en souvenir duseigneur, soit en reconnaissance des services rendus à la ville pour ses fortifications, soit tout simplement pour la distinguer d'Hénin-sur-Cojeul, à 30 kilomètres de là[37].
Beaumont est attesté sous les formesBelmont (1191) ;Bellus mons (1213) ;Bellomuns (1255) ;Bellus mons versus Héning (1260) ;Biaumont (1270) ;Biemont (1272) ;De Montebello (XIIIe siècle) ;Byaumont (1333)[38].
Le, la ville d’Hénin-Liétard est érigée en comté, avec adjonction de labaillie etfief deGouy-Servain, au bénéfice d'Oudard de Bournonville, chevalier,baron deBarlin etHoullefort, seigneur de Capres,Divion,Ranchicourt, Tournes, Bandas, du Maisnil, gentilhomme de la bouche du roi (maître d'hôtel du roi), chef d'une bande d'hommes d'armes, gouverneur et capitaine des ville et cité d'Arras, capitaine d'une compagnie de chevau-légers[40].
En 1852, la découverte de lahouille dans lebassin minier du Nord-Pas-de-Calais fait entrer Hénin-Liétard dans la modernité. À partir de 1856, de nombreux étrangers viennent à Henin-Liétard travailler dans les mines[42].
Lors de laPremière Guerre mondiale, l'occupation allemande est dure et destructrice. Dans la nuit du 3 au, les occupants procèdent au pillage et au saccage de la maison communale. En, cette dernière subit l'acharnement des alliés à vouloir déloger l'occupant, il n'en restera bientôt plus que les murs. L'évacuation totale de la commune est effective le. Vers le (non certifié par l'absence de témoins), les Allemands font exploser l'église Saint-Martin avant de quitter la ville. Après la signature de l'Armistice, les premiers habitants seront notés de retour le[44].
La commune est décorée de lacroix de guerre 1914-1918 par décret du, distinction également attribuée à276 autres communes du Pas-de-Calais[45].
Durant l'entre-deux-guerres, Hénin-Liétard se reconstruit peu à peu sous l'impulsion du maire Adolphe Charlon (SFIO), qui sera constamment réélu jusqu'à sa démission en 1940. L'hôtel de ville est reconstruit en 1925. LaCompagnie des mines de Dourges fait édifier l'église Sainte-Marie en 1928 pour les mineurs de la cité Foch. L'église Saint-Martin est reconstruite en style gréco-byzantin par l'architecte Boutterin en 1932, la nouvelle gare est inaugurée en 1933. À l'instar des affrontements politiques nationaux, la ville connait également des moments houleux : le, des socialistes s'opposent à des royalistes qui avaient organisé une réunion politique. LesCamelots du roi royalistes tirent sur les socialistes qui avaient forcé l'entrée de la salle etJoseph Fontaine, mineur et militant communiste, est tué[46].
Libérée par les Alliés en, la ville est d'abord dirigée par lecommuniste Nestor Calonne de à. Le socialiste Fernand Darchicourt est élu maire d'Hénin-Liétard en 1953. C'est un autre socialiste,Jacques Piette, qui lui succède. Après la fermeture du dernier puits de mine en, Jacques Piette doit négocier la difficile transition d'Hénin-Liétard d'une ville minière à une ville tournée vers le commerce et les services. Il mène à bien la fusion d'Hénin-Liétard et deBeaumont-en-Artois, qui permet à la ville de se doter d'une vaste zone commerciale dans le secteur du Bord des Eaux, lecentre commercial de Noyelle avec l'enseigneAuchan. Dès lors, le centre-ville ne cesse de se vider de ses commerçants.
Frappée par la fermeture de l’usine voisine de Metaleurop en 2003 et celle de Samsonite en 2007[47], Hénin-Beaumont est dirigée depuis l’élection municipale de 2001 parGérard Dalongeville, ex-directeur de cabinet de Pierre Darchicourt. En 2007, au second tour des élections législatives, Marine Le Pen, affronte le député-maire de CourrièresAlbert Facon, et obtient 45 % des voix à Hénin-Beaumont[47]. Infiltré dans l’équipe de campagne de Steeve Briois, le chercheur en sciences politiques Djamel Mermat estime qu'en 2008, le FN a 130 et 140 adhérents à Hénin-Beaumont[47]. Gérard Dalongeville obtient l’investiture du Parti socialiste pour les municipales etFrançois Hollande, premier secrétaire du PS, vient lui apporter son soutien. Il réussit à se faire réélire, avec au premier tour 43 % des voix contre 28 % pour Steeve Briois, mais Marine Le Pen intègre le conseil municipal et en 7 ans, le FN est passé de 1999 voix à 3650 voix soit dix points de plus[47].
Dans cette ville, l’ex-maire Gérard Dalongeville, dont la « gestion calamiteuse »[48] a entraîné une hausse de 85 % des impôts, est mis en examen pour détournement de fonds en 2009[48], à Liévin, un autre élu socialiste, le député-maireJean-Pierre Kucheida est visé par une enquête sur l’utilisation frauduleuse d’une carte bleue de la société gestionnaire des anciens logements miniers, créant le sentiment que« dans la région, les affaires gangrènent les fédérations socialistes »[48]. Albert Facon, député sortant, s'oppose à son ex-assistant parlementaire Jean-Pierre Corbisez, devenu maire d'Oignies et qui l'a évincé en 2008 de la présidence de la communauté d'agglomération, tandis que Philippe Kemel, maire de Carvin, se lance aussi dans la bataille de la primaire militante[49]. Par la suite, conquise dès le premier tour des municipales de 2014 par Steeve Briois[47], Hénin-Beaumont deviendra une « vitrine du frontisme municipal »[47].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par414 arrestations en trois vagues, ladéportation de270 personnes[51],130 mineurs étant par ailleurs fusillés à lacitadelle d'Arras.
Le 30 juin 2012, 353 éléments duBassin minier du Nord-Pas-de-Calais sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de « paysage culturel évolutif vivant »[53]. Pour Hénin-Beaumont les sites 45, 46 et 48 : cité jardin Foch, les terrilsno 87 etno 92 et 48, cité jardin darcy (liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial) sont retenus. Puis, en 2021, des vestiges de l'abbaye Sainte-Marie-sous-Eurin sont retrouvés, grâce au projet immobilier de la Société régionale des cités jardins. Cette dernière a entraîné des fouilles préventives. Les fouilles devaient être arrêtées en octobre 2021, mais, compte tenu de l'importance des vestiges, elles vont durer beaucoup plus longtemps.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007,Ségolène Royal (PS) obtient 7 600 voix (53,55 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président éluNicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli 6 593 voix (46,45%). Lors de ce scrutin, 22,32 % des électeurs de la commune se sont abstenus[54].
Au second tour desélections municipales de 2009 à Hénin-Beaumont qui ont fait suite à la révocation du mairedivers gauche,Gérard Dalongeville, la liste DVG menée par Daniel Duquenne obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 054 voix (52,38 %, 27 conseillers municipaux élus), devançant de 550 voix celle FN menée parSteeve Briois — pourtant parvenu en tête du premier tour — qui a recueilli 5 504 voix (47,62 %, 8 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 37,62 % des électeurs se sont abstenus[55].
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012,François Hollande (PS) obtient 7 311 voix (57,85 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président sortantNicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli 5 327 voix (42,15 %). Lors de ce scrutin, 26,62 % des électeurs de la commune se sont abstenus[56].
Gérard Dalongeville, ancien maire (DVG, 1 167 voix, 9,76 %, 1 conseiller municipal élu)
Deux autres listes, MRC et UMP, ont également obtenu 4,05 % et 3,88 %, mais n'ont pas eu d'élus, lors de ce scrutin où 35,41 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017,Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient 7 612 voix (61,56 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président éluEmmanuel Macron (EM), qui a recueilli 4 754 voix (38,44 %). Lors de ce scrutin, 26,96 % des électeurs de la commune se sont abstenus[58].
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste RN menée par le maire sortantSteeve Briois[59] remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 750 voix (74,21 %, 31 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant celles menées respectivement par[60] :
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2022,Marine Le Pen (RN), ancienne conseillère municipale d'Hénin-Beaumont, obtient 8 487 voix (67,15 % des suffrages exprimés), devançant ainsi le président éluEmmanuel Macron (EM), qui a recueilli 4 152 voix (32,85 %). Lors de ce scrutin, 25,91 % des électeurs de la commune se sont abstenus[63].
Résistant, métallurgiste, ouvrier mineur, puis chef de chantier dans une entreprise de travaux publics Député du Pas-de-Calais(1958 → 1968) Conseiller général(1953 → 1959) Décédé en fonctions
Alors que sont intervenus plusieurs avis[82],[83] et un rapport d'observations définitives[84] (public le) alarmistes de lachambre régionale des comptes sur la situation financière de la commune, uneenquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Béthune, conduisant à une « descente » de labrigade financière à la mairie d'Hénin-Beaumont, puis à la mise en détention le de plusieurs personnes dont Gérard Dalongeville, le maire, Claude Chopin son ancien adjoint aux finances et Guy Mollet l'éditeur d'un journal gratuit diffusé dans les communes du secteurLe Journal du pays, enliquidation judiciaire.
Le, Gérard Dalongeville est condamné en première instance à quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50 000 euros d'amende pour détournements de fonds publics. Sa condamnation est au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé le, quatre ans de prison, dont deux ferme, et 50 000 euros d'amende. Au total, Gérard Dalongeville était poursuivi pour 18 détournements de fonds publics, 11 délits de favoritisme, 6 usages de faux et une corruption passive. Le tribunal a requalifié certains faits et l'a relaxé pour d'autres[85],[86],[87].
Au sud, à côté du centre commercial deNoyelles-Godault, le parc du Bord des Eaux est le seul plan d'eau de la ville.
À la suite de la fermeture de lacokerie de Drocourt, devenue une friche de 160 hectares, en 2006 la communauté d’agglomération d'Hénin-Carvin décide la création d'un parc paysager : leparc des Îles[90], espace d'activité de pleine nature dans un milieu naturel vivant en renouvellement permanent et d'une grande biodiversité. Ce poumon vert est situé à l'ouest de la ville, une maison de l'environnement "aquaterra"[91] lieux d'exposition et pédagogique complète cet espace.
La commune dispose d'un hôpital privé ayantmission de service public : la « polyclinique d'Hénin-Beaumont » avec un service d'urgence, d'hospitalisation pour chirurgie ambulatoire, conventionnelle et de médecine[94] de233 lits et d'un centre hospitalier public « EPS Adolphe Charlon » qui propose des offres de moyens et longs séjours, psychiatrie et médecine[95].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[97],[Note 8].
En 2022, la commune comptait 25 764 habitants[Note 9], en évolution de −0,53 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 25,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 12 502 hommes pour 13 533 femmes, soit un taux de 51,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[99]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,8
4,3
75-89 ans
7,9
14,5
60-74 ans
16,8
19,8
45-59 ans
18,6
19,7
30-44 ans
18,1
20,4
15-29 ans
18,8
21,1
0-14 ans
18,1
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[100]
Hénin-Beaumont possède plusieurs sites multisports : l’Atrium, l’espace François-Mitterrand ; 4 stades (Birembaut, Delabre, Delmotte, André-Limousin), 2 salles de sport Lelaure et Pantigny, d'un futur complexe aquatique et sportif "LEO LAGRANGE"; deux city stade ZAC des deux villes et Kennedy; d’un terrain d’Education canine au stade Delmotte et d'un boulodrome.
En 2021, la commune compte 11 239 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 25 459 personnes[Insee 7].
Lerevenu fiscal médian par ménage, letaux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de24 %, de18,4 % au niveau du département et de14,9 % au niveau de la métropole[Insee 10],[Insee 11],[Insee 12] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de40 %, de44,1 % au niveau du département et de53,4 % au niveau de la métropole[Insee 7],[Insee 8],[Insee 9].
En 2014, la ville compte 60 % de non-imposables et 23 % des foyers vivent duRSA. Dans le bassin d'emploiLens-Hénin, le taux de chômage atteint 17,9 % de la population active, un des plus élevés de France[31].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 16 559 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (57,2 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 11],[Insee 13]. En 2021, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
Sur ces 9 618 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 592 travaillent dans la commune, soit 27,0 % des habitants[Insee 18]. Pour se rendre au travail, 80,8 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 8,7 % lestransports en commun, 7,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 19].
1 495 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Hénin-Beaumont[Note 12],[Insee 20],[Insee 21].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
1 495
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
82
5,5 %
(6,8 %)
Construction
134
9,0 %
(10,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
512
34,2 %
(29,3 %)
Information et communication
24
1,6 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
58
3,9 %
(5,0 %)
Activités immobilières
39
2,6 %
(4,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
230
15,4 %
(14,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
263
17,6 %
(16,8 %)
Autres activités de services
153
10,2 %
(10,5 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail,transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,2 % du nombre total d'établissements de la commune (512 sur les 1495 entreprises implantées à Hénin-Beaumont), contre 29,3 % au niveau départemental[Insee 21].
Une importante usine agroalimentaire de produits cuisinés à base de volaille et de porc se situe sur la commune (Moy Park(en)).
Certains commerces du centre-ville restent présents malgré l'immense centre commercial deNoyelles-Godault (à 5 minutes) qui ne cesse de s'étendre et qui a vidé le centre-ville de la commune[31].
L'église Saint-Martin[104], construite dans le style gréco-byzantin sur les plans deMaurice Boutterin (1882-1970) entre 1929 et 1932, afin de remplacer celle détruite par les Allemands en 1917, est classée en totalité, y compris l'ensemble des décors et aménagements intérieurs[105].
Les deux monuments aux morts, à Hénin et à Beaumont[106].
La ville ne comporte pas de musée mais une école d'Arts Plastiques ouverte depuis 1992 à l'Espace Lumière (salle d'art et d'essai) réunissant un fonds d'art contemporain.
Un centre d'animation culturelle nomméeL'Escapade qui programme des concerts dans une salle de 250 à 400 places à l'excellente acoustique. Sont également organisées des activités et ateliers divers (cours de guitare, de danse, théatre, cirque etc.[107]) et propose un studio d'enregistrement pour les musiciens et jeunes talents de la région.
Une médiathèque municipale "Gérard Delsaux" rue de l'Abbaye[108]. Livres, CD audio, DVD, photos, magazines, journaux sont à disposition du public, c'est un lieu pour voir, écouter et rencontrer des artistes qui font du théatre, de la danse. Des spectacles, des expositions, des concerts, des ateliers sont aussi programmés.
Un complexe cinématographique, construit à côté du centre commercialAuchan de Noyelles-Godault, il est d'abord un cinémaGaumont avant de devenir unCinéville avec douze salles d'exploitation[109].
Marie-Noëlle Lienemann, femme politique, élue sur la liste de rassemblement de la gauche aux élections municipales de2008 de la commune, dont elle devient première adjointe au maire.
Marine Tondelier, conseillère municipale de la commune depuis 2014, conseillère communautaire et conseillère régionale, secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts, a grandi et habite toujours à Hénin-Beaumont. Ses grands-parents maternels étaient agriculteurs àBeaumont-en-Artois et ses grands-parents paternels pharmaciens àHénin-Liétard.
Le, sont données à Tolède des lettres d'anoblissement, lettres enregistrées le, pour Charles de Cardevacque (ancêtre des marquis d'Havrincourt), seigneur de Beaumont, ancien avocat postulant au conseil d'Artois. Il a rendu des services comme avocat postulant au conseil d'Artois, a contribué lors des derniers troubles d'Arras, à chasser les rebelles de la ville. Ses ancêtres ont vécu noblement, ont pris des alliances dans de bonnes familles, ont servi les rois pendant plusieurs années. Il possède de nombreuses terres et seigneuries pour lesquelles il est exempt de payer le droit de nouvel acquêt, étant donné que son fils est issu de mère noble. À cause des guerres , il a perdu beaucoup de titres et ne peut faire vérifier sa noblesse, d'où la demande de nouvelle déclaration de noblesse. Il prend pour armes « D'hermines au chef de sable »[112].
Marc Blondel (1938-2014),syndicaliste français, petit-fils de mineur, passe son enfance et sa jeunesse à Hénin-Liétard
Éric Lhote né le 23 octobre 1949 à Henin-Liétard et décédé le 26 mars 2017, joueur de football professionnel, défenseur auRacing Club de Lens de 1968 à 1978 termine sa carrière auStade héninois en 1980.
2003 : le documentariste Édouard Mills-Affif tourne à Hénin-BeaumontAu pays des Gueules noires : la fabrique du Front national, film visant à témoigner de la percée du Front national dans le bassin minier du Pas-de-Calais[115]. En 2014, il filmeBassin miné afin de poursuivre le travail de décryptage commencé en 2003 et pour faire un bilan de dix ans de percée de l’extrême droite dans la région[116].
2017 :Chez nous fin réalisé parLucas Belvaux, l’action se déroule dans la commune fictive d' « Hénard », nom qui fait allusion à une contraction de l'ancien nom de la commune (Hénin-Liétard).
De sinople au cheval d'argent à la crinière et à la queue de sable, onglé, bridé et sellé de même, passant sur une terrasse voûtée de gueules sommée d'un filet d'argent en forme de croissant versé[118].
H. Claverie, Hénin-Beaumont des origines à nos jours. 11ième conférence (14 février 1993) en l'état actuel de nos connaissances et en fonction de nos récentes découverte, Hénin-Beaumont, 1993.
H. Claverie, Histoire millénaire d'Hénin-Beaumont, Hénin-Beaumont, 1986.
L. Dancoisne, Recherches historiques sur Hénin-Liétard, Douai, Ad. Obez, 1847.
M. Desruelles, Hénin-Liétard, 1890-1910. L'essor, Hénin-Beaumont, 2000.
C. Frans et H. Warembourg, Hénin-Liétard depuis ses origines jusqu'à nos jours, Hénin-Liétard, Imprimerie Plouvier-Dekindt, 1896.
D. Vivard, La reconstruction à Hénin-Liétard après la Première Guerre mondiale, Arras, 1998.
J. Becquet, L'abbaye d'Henin-Liétard. Introduction historique, chartes et documents (XIIe-XVIe siècles), Paris, Bibliothèque d'histoire et d'archéologie chrétienne, 1965.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale,(lire en ligne),p. 36.
↑« Gérard Dalongeville, ex-maire d'Hénin-Beaumont, condamné à 3 ans ferme a fait appel et sera candidat aux municipales : Gérard Dalongeville, a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à une peine de quatre ans de prison, dont trois ferme, et à 50 000 euros d’amende pour détournements de fonds publics. Il a d'ores et déjà indiqué qu'il faisait appel »,France 3 Nord-Pas-de-Calais,(lire en ligne).
↑C. B., « Hénin-Beaumont : condamné, l'ancien maire PS renonce à faire appel »,BFM TV,(lire en ligne).
↑« Daniel Duquenne élu maire d'Hénin-Beaumont : Le divers-gauche a été élu dimanche par le conseil municipal après la victoire de sa liste le 5 juillet lors d'élections organisées à la suite de la révocation du maire PS Gérard Dalongeville pour sa gestion dispendieuse des finances municipales. »,Libération,(lire en ligne).
↑Anne-Charlotte Dusseaulx, « Démission à Henin-Beaumont : Victime d'un accident vasculaire cérébral en octobre dernier, le maire divers gauche d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Daniel Duquenne, a décidé vendredi soir de mettre un terme à ses fonctions. Une démission dénoncée par le Front national qui évoque une "manœuvre" politique. »,Le Journal du dimanche,(lire en ligne).
↑« Démission du maire DVG d'Hénin-Beaumont Daniel Duquenne pour raisons de santé »,Le Point,(lire en ligne).